Visage de l'Horreur
Posted: Thu Oct 28, 2004 10:14 am
Peur absolue.
Hébétude.
L'aube incendie lentement le grand lac d'Avendale. Je suis assis, l'esprit hors de mon corps transi et empoisonné. La tête en fracas d'étoiles et les membres dessinant des floraisons de douleur.
Et cette image ! cette... abomination ! INOMMABLE !
A mes pieds, la bouteille de Stinga, les verres renversés, Anozefy non loin qui dort si paisiblement. Mal de tête, crâne fendillé, chaque mouvement compte mille ans et chavire mes yeux. Pantin désarticulé. Je retombe lourdement.
De ces limbes, ai-je rêvé ou vu ? délire ou annonciation ? sortant en cortège des brumes de ma douleur me reviennent les fragments de.. de... ceci.
Les rires d'Anozefy me vrillent la tête,
Dame Kalysto, ta pique brille sur cette plage...
Tu es statufiée, tu saignes en éclats de beauté...
La plage est noire, le sol nous reflète...
Clayster me prend la main, rieur, si jeune soudain...
Tes traits fondent, compagnon...
Téso ! Téso ! est-ce toi ?...
Mais tu es mort, mon frère...
Tu, nous volons...
Si vite, le vent, les lacs la forêt...
Pourquoi ce sourire dément, d'où me parles-tu Téso ?
Que me veux-tu ?
La Karavan, Yrkanis figée,
La maison de mon père, le couloir...
Morceau des Primes Racines, qui palpite...
Un vaisseau, l'hôte...
Téso ! Chevaliers ! vous êtes cadavres autour de moi !
Yrkanis brûle, ou a brulé ou brulera,
L'Ordre n'est plus...
L'Homme de la Karavan enlève lentement son casque...
Je hurle au ralenti, la folie m'embrasse en son oubli délicieux...
NNNOOOOOOONNNN !
Derrière le casque-miroir, le visage d'un Matis des légendes passées, dévoré par la Goo.
Hébétude.
L'aube incendie lentement le grand lac d'Avendale. Je suis assis, l'esprit hors de mon corps transi et empoisonné. La tête en fracas d'étoiles et les membres dessinant des floraisons de douleur.
Et cette image ! cette... abomination ! INOMMABLE !
A mes pieds, la bouteille de Stinga, les verres renversés, Anozefy non loin qui dort si paisiblement. Mal de tête, crâne fendillé, chaque mouvement compte mille ans et chavire mes yeux. Pantin désarticulé. Je retombe lourdement.
De ces limbes, ai-je rêvé ou vu ? délire ou annonciation ? sortant en cortège des brumes de ma douleur me reviennent les fragments de.. de... ceci.
Les rires d'Anozefy me vrillent la tête,
Dame Kalysto, ta pique brille sur cette plage...
Tu es statufiée, tu saignes en éclats de beauté...
La plage est noire, le sol nous reflète...
Clayster me prend la main, rieur, si jeune soudain...
Tes traits fondent, compagnon...
Téso ! Téso ! est-ce toi ?...
Mais tu es mort, mon frère...
Tu, nous volons...
Si vite, le vent, les lacs la forêt...
Pourquoi ce sourire dément, d'où me parles-tu Téso ?
Que me veux-tu ?
La Karavan, Yrkanis figée,
La maison de mon père, le couloir...
Morceau des Primes Racines, qui palpite...
Un vaisseau, l'hôte...
Téso ! Chevaliers ! vous êtes cadavres autour de moi !
Yrkanis brûle, ou a brulé ou brulera,
L'Ordre n'est plus...
L'Homme de la Karavan enlève lentement son casque...
Je hurle au ralenti, la folie m'embrasse en son oubli délicieux...
NNNOOOOOOONNNN !
Derrière le casque-miroir, le visage d'un Matis des légendes passées, dévoré par la Goo.