Nemesis
Posted: Tue Oct 26, 2004 3:39 pm
Yrkanis.
La capitale et cité impériale des fiers Matis.
Cité des complots. Cité des mensonges. Cité de l'arrogance et de l'orgueil, où les regards des hautains membres des innombrables maisonnées de l'empire fixent avec mépris toutes les différences. Où la reconnaissance ne peut exister sans le sang, et où l'on peut assasiner juste pour un pas de place dans le rang des maisons nobles, dans le rang des titres...
Psychee marchait dans les rues de la ville, étrangère, maintenant, aux regards surpris et outrés des homins autour d'elle, à la vue de sa légère tenue Zoraï, indécente à leurs yeux, insultante à leurs gouts, ignoble à leur rang. Mais elle la portait avec fierté. Un mot qu'elle découvrait à peine, un mot qu'Eole lui avait enseigné sans le savoir, en la rendant fière de son amour pour lu et du courage qu'il lui offrait à chaque minute.
Elle avait longuement travaillé avec un entraineur, dont la moue réprobatrice à son appareil lui avait arraché des sourires qu'elle 'navait pas pu cacher. Mais elle était épuisée.
Elle n'avait pas pensé arriver à apprendre si vite. La magie lui avait été toujours familière, mais celle-ci semblait la pousser à continuer, encore et encore, sa maitrise de l'Art. Chaque jour amenait son lot de progrès. Et assez de talent pour apprendre quelque chose de nouveau.
Elle s'arréta dans une auberge, en abord de l'écurie, d'où elle aimait entendre les grognements des mektoub, et l'odeur de foin et d'étable. Et surtout, c'etait une auberge ou pas un noble, en raison de ces faits, n'aurait mis un pied. Une auberge pour les voyageurs, les gens de passage.
Ca tombe bien, elle était de passage ici...
Eole était loin, ce jour là. Il partait des jours entiers, sautant de place en place à travers les téléporteurs des kamis. Il vivait de son travail de fournisseurs de matières premières pour de grands artisans, et les lieux où il allait prospecter avec de vieux amis, et des collègues de travail, étaient trop dangereux pour la jeune Matis. Il ne pouvait assurer sa sécurité, et la sienne propre. Certains lieux étaient les primes racines elles-mêmes, et même Eole ne les connaissait pas, et devait suivre de meilleurs guides que lui.
Psychée avait accepté.
Depuis son entrainement, depuis ces jours où elle attendait d'être assez forte pour se joindre à un convoi, et quitter Yrkanis et les terres matis, elle avait avait vécue l'horreur de la mort, et l'horreur du déchirement quand les technologies de la Karavan lui rendaient la vie.
Cette pensée la fit frémir, et elle manqua un hoquet de dégout au souvenir de cette sensation.
Elle s'assit à une table, un peu distraite par ses pensées toujours papillonantes vers son cher prince voyageur. Le serveur s'approcha, et elle demanda à manger, sans viande, et du lait. Elle se refusait encore à manger de la viande, même si elle y avait gouté, ne trouvant que ça pour manger dans les très longues semaines de chasse qu'elle avait déjà vécue. Mais le gout du sang, même sur la viande la plus cuite, la répugnait...
Beaucoup de monde allait et venait.
Installée à une table, à l'extérieur, elle sentait passer et repasser la foule dans son dos, et quelques regards s'arréter. Mais elle prenait plaisir aux appels des mektoubs de l'un à l'autre, aux bruits du travail dans les écuries, et à l'air de ce printemps si magnifique.
Un homin de plus passa dans son dos. Il quittait l'auberge, et son chemin lui fit frôler la jeune matis. Il ne put retenir un frisson quand tout ses objets investis de magie se mirent à vibrer en choeur, produisant une faible musique, mais qu'il avait parfaitement entendu. Il passa son chemin, pour s'arréter à cinq mètres, et dévisager l'adolescente.
Psychée ne se rendit compte de rien.
L'homin avait la quarantaine, l'allure et le port d'un marchand qui a eu assez de succé dans la vie pour en tirer un fier orgueil. Mais le baton passé à sa ceinture trahissait qu'il avait aussi appris la magie, comme beaucoup de marchands, dans l'eventualité toujours présente de ne plus pouvoir compter sur ses proches ou ses gardes pour sa défense. Et à cet instant, il serrait de sa main droite l'amplificateur magique avec force, le visage sévère et inquiet.
Il revînt sur ses pas, et s'assit devant la jeune Matis sans plus attendre.
Et se mit à la fixer avec une intensité terrible.
Psychée leva la tête surprise. Elle ne sut pendant un instant que dire devant cet homme intimidant et inquiétant venu perturber avec la dernière impolitesse son moment de paix.
Mais au bout de quelques secondes:
- "Que voulez-vous?"
Il était rare qu'elle n'ajouta pas "sir", ou "monsieur" à ce genre de phrase, par une peu trop grande modestie. Mais à cette seconde précise, cela lui avait totalement échappée, tant l'agression la mettait hors d'elle.
Il la regarda encore un instant, et ne répondit qu'alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour protester encore une fois.
- "Je ne pensais pas que j'aurai le douteux honneur de te croiser un jour."
Psychée recula sur sa chaise, inquiète. Le sourire de cet homme augurait de sinistres moments.
Elle répondit:
- "Mais qui etes-vous?"
- "Un simple marchand, jeune Matis... ou quoi que tu puisse être en réalité. Un marchand qui a écouté bien des histoire, et appris bien des secrets. Mais la question la plus intéressante n'est pas qui je suis, mais qui tu es. Et si même tu le sais. Bien des gens t'avaient dit morte."
La jeune Matis se sentit fondre de peur, et d'espoir, elle qui voulait tant se souvenir un peu de ses parents.
- "Si vous savez qui je suis, dites-le moi! S'il vous plait!"
L'homin souria à nouveau... Son sourire était narquois, cruel, et inquiet, ses yeux, comme deux lumières sans fond sembler vouloir percer la jeune adolescente devant lui.
- "Tu es la fille d'un clan marchand dont le nom a été soigneusement effacé par la Karavan, après qu'il eut été pourchassé et décimé par leurs soins, et la bénédiction des quelques personnes qui avaient appris qui tu serais. Même moi, je ne suis pas sûr que je pourrai retrouver ce nom."
-"Je ne comprend pas? Vous dites que vous savez qui je suis?!!"
-" Oui, je sais non pas qui tu es, mais ce QUE tu es. Tu es ce qu'ils esperaient tuer avant qu'il ne naisse. Tu es la Nemesis."
-" Quoi?"
-" Tu es ce que la Karavan avait prévue, et qu'elle craint, petite gamine. Je l'ai senti quand je t'ai frôlé. La magie chante à ton contact. C'est ce qui avait été décrit dans les textes, avant que la Karavan n'efface tout, et que seuls quelques vieux curieux comme moi savons encore. Tu es leur Nemesis. Déstinée à les détruire. A détruire leur autorité et leur oeuvre."
Il souffla un instant, admirant persque la panique qui s'était inscrite sur le visage de sa jeune interlocutrice.
Il reprit:
-" Ils ont massacrés un clan de marchand complet quand ils ont su que tu naitrait parmi eux. Des bruits avaient courrus que les survivants n'avaient pas réchappés à leur fuite. Mais visiblement, tu es restée en vie... C'est quelque part logique. Il était prévu que tu naisse, et l'on arrète pas la roue du temps."
Psychée avait les larmes aux yeux, le visage déchiré par la colère, et la peur.
Elle manqua de crier quand elle put enfin répondre.
- "Vous mentez! Vous mentez, ce n'est pas possible, pourquoi faites-vous ça?!!"
L'homme se pencha en arrière, et sortit une blague à tabac, répondant tandis qu'il préparait avec soin une pipe.
- "Je ne ments pas, gamine. Je n'en ai pas l'intéret. Quelque part, mon intéret serait de courir voir le représentant de la Karavan à coté de nous, là-bas, je suis sûr que tu sais comme moi qu'il est proche, et lui dire qui tu es. Mais je suis curieux. Curieux de voir ce que tu va devenir, ce que tu va faire, surtout que maintenant, tu sais. Tu as surement déjà commencé à approcher les kamis, sans doutes est-tu une mage prometteuse. Je te l'ai dis, on n'arrète pas la roue du temps."
Il se rapprocha pour murmurer:
- "Je ne suis pas un guerrier ou un noble, gamine. J'utilise la Karavan, comme elle nous utilise. Je fais des affaires. Ton existence m'indiffère, sauf si cela peut me rapporter de l'argent... Et cela m'en rapportera, si tu es bien celle qui un jour déclenchera une guerre. Que tu l'ai voulu ou non tu le fera."
Il alluma sa pipe, contemplant l'effet dévastateur de ses paroles sur la jeune homine.
- "Tu ne passera pas inapercu longtemps, gamine. Va-ten, va-t-en vite. Il se pourrait bien que je puisse un jour changer d'avis, et tout raconter. Part dès que tu le peux, parce que je n'hésiterai pas à te tuer si cela a un intéret.
Psychée pleurait. Elle leva la tête, le visage desespéré.
- "Pourquoi m'avoir dis tout ça, pourquoi!! Je ne veux aps savoir, c'est cruel, je n'ai rien demandé!!
Il éclata de rire.
- "Parce que maintenant, la roue est en marche, tu ne sera jamais la même, tu va devoir porter le poids de tes doutes. Et tu deviendra, que tu le veuille ou non, la Nemesis.
Quelque part, cela m'amuse, je veux voir comment tu va t'en tirer."
Il se leva, et lui tourna le dos.
- "Je te laisse le temps de partir. Si tu croise encore mon chemin, souviens-toi que j'aurai peut-etre changé d'avis."
Puis il quitta la terasse de l'auberge, laissant la jeune fille effondrée, le regard dans le vague, le visage couvert de larmes.
...
j'attend avec plaisirs vos commentaires, réactions et suggestion, dans un cadre RP, ou juste pour me dire si vous appréciez l'écriture ou pas
La capitale et cité impériale des fiers Matis.
Cité des complots. Cité des mensonges. Cité de l'arrogance et de l'orgueil, où les regards des hautains membres des innombrables maisonnées de l'empire fixent avec mépris toutes les différences. Où la reconnaissance ne peut exister sans le sang, et où l'on peut assasiner juste pour un pas de place dans le rang des maisons nobles, dans le rang des titres...
Psychee marchait dans les rues de la ville, étrangère, maintenant, aux regards surpris et outrés des homins autour d'elle, à la vue de sa légère tenue Zoraï, indécente à leurs yeux, insultante à leurs gouts, ignoble à leur rang. Mais elle la portait avec fierté. Un mot qu'elle découvrait à peine, un mot qu'Eole lui avait enseigné sans le savoir, en la rendant fière de son amour pour lu et du courage qu'il lui offrait à chaque minute.
Elle avait longuement travaillé avec un entraineur, dont la moue réprobatrice à son appareil lui avait arraché des sourires qu'elle 'navait pas pu cacher. Mais elle était épuisée.
Elle n'avait pas pensé arriver à apprendre si vite. La magie lui avait été toujours familière, mais celle-ci semblait la pousser à continuer, encore et encore, sa maitrise de l'Art. Chaque jour amenait son lot de progrès. Et assez de talent pour apprendre quelque chose de nouveau.
Elle s'arréta dans une auberge, en abord de l'écurie, d'où elle aimait entendre les grognements des mektoub, et l'odeur de foin et d'étable. Et surtout, c'etait une auberge ou pas un noble, en raison de ces faits, n'aurait mis un pied. Une auberge pour les voyageurs, les gens de passage.
Ca tombe bien, elle était de passage ici...
Eole était loin, ce jour là. Il partait des jours entiers, sautant de place en place à travers les téléporteurs des kamis. Il vivait de son travail de fournisseurs de matières premières pour de grands artisans, et les lieux où il allait prospecter avec de vieux amis, et des collègues de travail, étaient trop dangereux pour la jeune Matis. Il ne pouvait assurer sa sécurité, et la sienne propre. Certains lieux étaient les primes racines elles-mêmes, et même Eole ne les connaissait pas, et devait suivre de meilleurs guides que lui.
Psychée avait accepté.
Depuis son entrainement, depuis ces jours où elle attendait d'être assez forte pour se joindre à un convoi, et quitter Yrkanis et les terres matis, elle avait avait vécue l'horreur de la mort, et l'horreur du déchirement quand les technologies de la Karavan lui rendaient la vie.
Cette pensée la fit frémir, et elle manqua un hoquet de dégout au souvenir de cette sensation.
Elle s'assit à une table, un peu distraite par ses pensées toujours papillonantes vers son cher prince voyageur. Le serveur s'approcha, et elle demanda à manger, sans viande, et du lait. Elle se refusait encore à manger de la viande, même si elle y avait gouté, ne trouvant que ça pour manger dans les très longues semaines de chasse qu'elle avait déjà vécue. Mais le gout du sang, même sur la viande la plus cuite, la répugnait...
Beaucoup de monde allait et venait.
Installée à une table, à l'extérieur, elle sentait passer et repasser la foule dans son dos, et quelques regards s'arréter. Mais elle prenait plaisir aux appels des mektoubs de l'un à l'autre, aux bruits du travail dans les écuries, et à l'air de ce printemps si magnifique.
Un homin de plus passa dans son dos. Il quittait l'auberge, et son chemin lui fit frôler la jeune matis. Il ne put retenir un frisson quand tout ses objets investis de magie se mirent à vibrer en choeur, produisant une faible musique, mais qu'il avait parfaitement entendu. Il passa son chemin, pour s'arréter à cinq mètres, et dévisager l'adolescente.
Psychée ne se rendit compte de rien.
L'homin avait la quarantaine, l'allure et le port d'un marchand qui a eu assez de succé dans la vie pour en tirer un fier orgueil. Mais le baton passé à sa ceinture trahissait qu'il avait aussi appris la magie, comme beaucoup de marchands, dans l'eventualité toujours présente de ne plus pouvoir compter sur ses proches ou ses gardes pour sa défense. Et à cet instant, il serrait de sa main droite l'amplificateur magique avec force, le visage sévère et inquiet.
Il revînt sur ses pas, et s'assit devant la jeune Matis sans plus attendre.
Et se mit à la fixer avec une intensité terrible.
Psychée leva la tête surprise. Elle ne sut pendant un instant que dire devant cet homme intimidant et inquiétant venu perturber avec la dernière impolitesse son moment de paix.
Mais au bout de quelques secondes:
- "Que voulez-vous?"
Il était rare qu'elle n'ajouta pas "sir", ou "monsieur" à ce genre de phrase, par une peu trop grande modestie. Mais à cette seconde précise, cela lui avait totalement échappée, tant l'agression la mettait hors d'elle.
Il la regarda encore un instant, et ne répondit qu'alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour protester encore une fois.
- "Je ne pensais pas que j'aurai le douteux honneur de te croiser un jour."
Psychée recula sur sa chaise, inquiète. Le sourire de cet homme augurait de sinistres moments.
Elle répondit:
- "Mais qui etes-vous?"
- "Un simple marchand, jeune Matis... ou quoi que tu puisse être en réalité. Un marchand qui a écouté bien des histoire, et appris bien des secrets. Mais la question la plus intéressante n'est pas qui je suis, mais qui tu es. Et si même tu le sais. Bien des gens t'avaient dit morte."
La jeune Matis se sentit fondre de peur, et d'espoir, elle qui voulait tant se souvenir un peu de ses parents.
- "Si vous savez qui je suis, dites-le moi! S'il vous plait!"
L'homin souria à nouveau... Son sourire était narquois, cruel, et inquiet, ses yeux, comme deux lumières sans fond sembler vouloir percer la jeune adolescente devant lui.
- "Tu es la fille d'un clan marchand dont le nom a été soigneusement effacé par la Karavan, après qu'il eut été pourchassé et décimé par leurs soins, et la bénédiction des quelques personnes qui avaient appris qui tu serais. Même moi, je ne suis pas sûr que je pourrai retrouver ce nom."
-"Je ne comprend pas? Vous dites que vous savez qui je suis?!!"
-" Oui, je sais non pas qui tu es, mais ce QUE tu es. Tu es ce qu'ils esperaient tuer avant qu'il ne naisse. Tu es la Nemesis."
-" Quoi?"
-" Tu es ce que la Karavan avait prévue, et qu'elle craint, petite gamine. Je l'ai senti quand je t'ai frôlé. La magie chante à ton contact. C'est ce qui avait été décrit dans les textes, avant que la Karavan n'efface tout, et que seuls quelques vieux curieux comme moi savons encore. Tu es leur Nemesis. Déstinée à les détruire. A détruire leur autorité et leur oeuvre."
Il souffla un instant, admirant persque la panique qui s'était inscrite sur le visage de sa jeune interlocutrice.
Il reprit:
-" Ils ont massacrés un clan de marchand complet quand ils ont su que tu naitrait parmi eux. Des bruits avaient courrus que les survivants n'avaient pas réchappés à leur fuite. Mais visiblement, tu es restée en vie... C'est quelque part logique. Il était prévu que tu naisse, et l'on arrète pas la roue du temps."
Psychée avait les larmes aux yeux, le visage déchiré par la colère, et la peur.
Elle manqua de crier quand elle put enfin répondre.
- "Vous mentez! Vous mentez, ce n'est pas possible, pourquoi faites-vous ça?!!"
L'homme se pencha en arrière, et sortit une blague à tabac, répondant tandis qu'il préparait avec soin une pipe.
- "Je ne ments pas, gamine. Je n'en ai pas l'intéret. Quelque part, mon intéret serait de courir voir le représentant de la Karavan à coté de nous, là-bas, je suis sûr que tu sais comme moi qu'il est proche, et lui dire qui tu es. Mais je suis curieux. Curieux de voir ce que tu va devenir, ce que tu va faire, surtout que maintenant, tu sais. Tu as surement déjà commencé à approcher les kamis, sans doutes est-tu une mage prometteuse. Je te l'ai dis, on n'arrète pas la roue du temps."
Il se rapprocha pour murmurer:
- "Je ne suis pas un guerrier ou un noble, gamine. J'utilise la Karavan, comme elle nous utilise. Je fais des affaires. Ton existence m'indiffère, sauf si cela peut me rapporter de l'argent... Et cela m'en rapportera, si tu es bien celle qui un jour déclenchera une guerre. Que tu l'ai voulu ou non tu le fera."
Il alluma sa pipe, contemplant l'effet dévastateur de ses paroles sur la jeune homine.
- "Tu ne passera pas inapercu longtemps, gamine. Va-ten, va-t-en vite. Il se pourrait bien que je puisse un jour changer d'avis, et tout raconter. Part dès que tu le peux, parce que je n'hésiterai pas à te tuer si cela a un intéret.
Psychée pleurait. Elle leva la tête, le visage desespéré.
- "Pourquoi m'avoir dis tout ça, pourquoi!! Je ne veux aps savoir, c'est cruel, je n'ai rien demandé!!
Il éclata de rire.
- "Parce que maintenant, la roue est en marche, tu ne sera jamais la même, tu va devoir porter le poids de tes doutes. Et tu deviendra, que tu le veuille ou non, la Nemesis.
Quelque part, cela m'amuse, je veux voir comment tu va t'en tirer."
Il se leva, et lui tourna le dos.
- "Je te laisse le temps de partir. Si tu croise encore mon chemin, souviens-toi que j'aurai peut-etre changé d'avis."
Puis il quitta la terasse de l'auberge, laissant la jeune fille effondrée, le regard dans le vague, le visage couvert de larmes.
...
j'attend avec plaisirs vos commentaires, réactions et suggestion, dans un cadre RP, ou juste pour me dire si vous appréciez l'écriture ou pas
