N'entendez-vous point l'appel des yubos ?
Posted: Sun Oct 17, 2004 11:10 am
Bon c'est juste un petit délire inspiré d'une chanson intitulée "Les Crapauds", que j'ai un tantinet transformée pour me défouler...
La nuit est limpide, le lac est sans ride,
Dans le ciel splendide lui le croissant d'or.
Orme, chêne ou tremble, nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble un géant qui dort.
Gingo, ragus, nul ne quitte son gîte
Aucun bruit n'agite l'Ecorce au repos.
Alors dans l'espace, ouvrant en extase
Leurs yeux de topaze, chantent les yubos.
Ils disent : nous sommes haïs par les homins,
Nous troublons leurs forages de nos grognements.
Pour nous point de fête, Jena seule sur nos têtes
Sait qu'Elle nous fit bêtes et non point méchants.
Notre peau zébrée sert à faire des chaussettes,
Et nos griffes émoussées des colliers bon marché,
Et l'homin qui passe loin de nous s'efface
Et pâle nous chasse à grands coups d'épée.
Des saisons entières, sur tous les serveurs,
Nous en subissons des sorts putréfiants,
Nos moustaches luisent, quand la lune irise,
Des cônes de froid des mages méchants.
Qu'ils essaient donc, ces jeunes inconscients,
D'aller saluer notre mère Ora,
Elle se chargera, avec ses grandes dents,
De les amener tout près du trépas.
En attendant donc, homins valeureux,
Allez donc s'il vous plaît voyager un peu mieux,
Allez voir les kipees, les raspals, les kitins,
Et descendez un peu de notre frêle échine.
Entendez je vous prie l'appel des Yubos,
Qui en ont ras le bol de vous avoir su'l'dos.
Thanys Vallas
Récolteur du Jardin Majestueux
La nuit est limpide, le lac est sans ride,
Dans le ciel splendide lui le croissant d'or.
Orme, chêne ou tremble, nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble un géant qui dort.
Gingo, ragus, nul ne quitte son gîte
Aucun bruit n'agite l'Ecorce au repos.
Alors dans l'espace, ouvrant en extase
Leurs yeux de topaze, chantent les yubos.
Ils disent : nous sommes haïs par les homins,
Nous troublons leurs forages de nos grognements.
Pour nous point de fête, Jena seule sur nos têtes
Sait qu'Elle nous fit bêtes et non point méchants.
Notre peau zébrée sert à faire des chaussettes,
Et nos griffes émoussées des colliers bon marché,
Et l'homin qui passe loin de nous s'efface
Et pâle nous chasse à grands coups d'épée.
Des saisons entières, sur tous les serveurs,
Nous en subissons des sorts putréfiants,
Nos moustaches luisent, quand la lune irise,
Des cônes de froid des mages méchants.
Qu'ils essaient donc, ces jeunes inconscients,
D'aller saluer notre mère Ora,
Elle se chargera, avec ses grandes dents,
De les amener tout près du trépas.
En attendant donc, homins valeureux,
Allez donc s'il vous plaît voyager un peu mieux,
Allez voir les kipees, les raspals, les kitins,
Et descendez un peu de notre frêle échine.
Entendez je vous prie l'appel des Yubos,
Qui en ont ras le bol de vous avoir su'l'dos.
Thanys Vallas
Récolteur du Jardin Majestueux