Le Foreur
Posted: Fri May 08, 2009 5:12 pm
Partie I
Avant de s’engouffrer dans les obscures profondeurs d’Atys ce matis, au teint blafard, aimait lancer un regard vers la canopée. Par temps clair, on pouvait apercevoir la végétation florissante et le havre de paix qui devait y régner. Le temps avait fait de lui un homin fourbu et usé par l’âge. Il savait que désormais le rêve de fouler cette canopée devenait chaque jour un peu plus inaccessible.
N’ayant pas su garder celles qu’il avait aimées. Au fil des années qui s’écoulent, il avait brisé l’espoir de voir marcher ses propres enfants sur cet Eden qui le surplombait.
C’était peu être bien là son plus grand regret, ne pas apercevoir l’admiration dans les yeux d’un fils comme lui-même avait jadis pu deviner l’éclat dans le regard de son propre père, qui avait fait de lui l’accomplissement d’une vie.
Amertume des histoire révolues, il devait laisser derrière lui ses rêves d’enfants et de canopée.
Sur l’écorce, les homins avaient perdu la raison, se déchirant au nom de leur patriotisme exacerbé, beaucoup avaient oublié l’essence même de leur vie. Obsédés par cette soif de pouvoir ou aveuglés par leur icône, peu, comme par le passé prenaient le temps de grandir, obnubilés par cette course effrénée vers le savoir, bon nombre avaient égaré le goût d’apprendre.
Lasse de ces tumultes, approchant les mains du vortex, il aimait sentir l’égrainement de ses particules dans ce tourbillon qui le transporterait vers les primes.
Freeze se sentait en paix, dans cette pénombre où règne l’insécurité. Ici sa vie n’avait gère plus de valeur que celle d’un yelk ou d’un lumper. Dans cette obscurité, il avait apprit à écouter, à observer, à contempler, à ressentir les battements du monde qui l’entourait.
...
Avant de s’engouffrer dans les obscures profondeurs d’Atys ce matis, au teint blafard, aimait lancer un regard vers la canopée. Par temps clair, on pouvait apercevoir la végétation florissante et le havre de paix qui devait y régner. Le temps avait fait de lui un homin fourbu et usé par l’âge. Il savait que désormais le rêve de fouler cette canopée devenait chaque jour un peu plus inaccessible.
N’ayant pas su garder celles qu’il avait aimées. Au fil des années qui s’écoulent, il avait brisé l’espoir de voir marcher ses propres enfants sur cet Eden qui le surplombait.
C’était peu être bien là son plus grand regret, ne pas apercevoir l’admiration dans les yeux d’un fils comme lui-même avait jadis pu deviner l’éclat dans le regard de son propre père, qui avait fait de lui l’accomplissement d’une vie.
Amertume des histoire révolues, il devait laisser derrière lui ses rêves d’enfants et de canopée.
Sur l’écorce, les homins avaient perdu la raison, se déchirant au nom de leur patriotisme exacerbé, beaucoup avaient oublié l’essence même de leur vie. Obsédés par cette soif de pouvoir ou aveuglés par leur icône, peu, comme par le passé prenaient le temps de grandir, obnubilés par cette course effrénée vers le savoir, bon nombre avaient égaré le goût d’apprendre.
Lasse de ces tumultes, approchant les mains du vortex, il aimait sentir l’égrainement de ses particules dans ce tourbillon qui le transporterait vers les primes.
Freeze se sentait en paix, dans cette pénombre où règne l’insécurité. Ici sa vie n’avait gère plus de valeur que celle d’un yelk ou d’un lumper. Dans cette obscurité, il avait apprit à écouter, à observer, à contempler, à ressentir les battements du monde qui l’entourait.
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