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Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Thu Feb 26, 2009 8:25 am
by ventreche
Derrière mon épaule sont posés plusieurs regards,
Et je sens leur souffle au fur et à mesure que crisse ma plume sur le parchemin de psykopla...
Ils sont là, dans l'ombre de cette grotte, attendant que je finisse d'écrire pour narrer mon texte, espérant pour certains voir leur nom apparaître au détour d'un combat, pour d'autre voir sublimé le grand géniteur, d'autres encore attendent juste la fin de la pluie et la fin de l'exil !
Dire que cet écrit n'est que la suite d'une longue série de chroniques serait chose aisée pour que vous puissiez vérifier la véracité de mes propos.
Hélas le temps et l'exil ont effacés les mémoires des rôdeurs.
Vous devrez donc me faire totale confiance ou voir en moi le plus fieffé des menteurs, dans tous les cas ma tache reste la même :
narrer l'histoire des rôdeurs d'Atys, chose peu aisée au demeurant !

Rares sont ceux qui se souviennent du retour sur l'écorce, ceux qui revinrent sur un monde dévasté, conquis par les kitins, livré aux griffes des varinx et autres créatures féroces.
Les premiers homins survivants eurent pour mission de redécouvrir leur monde et d'en tracer les nouvelles voies :
Ainsi naquirent les rôdeurs ; une fraternité de combattants arpentant sans relâche l'écorce !

Ils devaient leur nom à leur formation de base:
une fois entré dans l'âge des batailles ils étaient chassés de la protection des cités et devaient affronter seuls, dans un monde hostile, des périls inconnus. Ils vivaient en vagabonds, en coureurs des bois et des steppes, toujours angoissés et solitaires, pillant et tuant pour trouver leur subsistance.
Non seulement ils étaient en butte aux monstres divers qui peuplaient l'écorce et pour qui la chair des homins était le mets le plus délicieux qui se pût concevoir, mais, en plus, ils devaient échapper à leurs propres congénères, soldats de Jena ou fantassins trytonnistes qui avaient ordre de les mettre à mort aussitôt qu'ils les apercevaient.
Quand leur temps d'errance était achevé le grand géniteur, l'immense et chaleureux ventre souverain les rappelait.
A nouveau ils pouvaient pénétrer dans le rassurant dédale des cités mères et recevoir soins et bénédictions des kamis.
Certes beaucoup ne revenaient pas mais ceux qui revenaient avaient été si terriblement aguerris par leurs aventures qu'il était inutile de leur apprendre à combattre; ils savaient tout de la survivance.

Longtemps les rôdeurs brillèrent sur Atys, devenant progressivement une guilde de guerriers redoutables,
maîtres de nombreux avant postes acquis par la force, la ruse ou la diplomatie;
ils ronronnaient fièrement sous les soleils de l'écorce...
trop peut être...

Par la suite, en repensant à cette période atroce, les survivants seront secoués par la précision de certains souvenirs:
la jungle qui n'était plus que boue glacée, les arbres à demi dénudés qui ruisselaient; leurs silhouettes paraissant reliées aux nuages par du liquide; les nuances d'ardoise du ciel et la puanteur de la sève, celle de la terre; écorce délavée par les trombes incessantes !
Seuls s'entendaient les râles des mektoubs dont la peau laissait s'exhaler des nappes de brume.
Les quelques silhouettes d'allure hominique évoquaient plus des épouvantails pliés par les bourrasques.
Aucune parole ne troublait ce martellement des gouttes sur les ruines de ce temple oublié.
Pourtant les cris de douleurs devenaient plus fréquents,
ils s'intensifiaient tant que le grand bleu décida de se mouvoir de sa torpeur glacée pour s'approcher du seuil de l'unique bâtiment encore couvert d'un toit.
C'est dans les entrailles de ce temple abandonné, au cœur de la jungle Zoraï,
que l'une de ses plus valeureuses combattantes luttait à présent dans le froid pour tenter de donner la vie à un nouvel homin.
Avec une intendante de palais pour sage femme et une racine de psykopla entre les dents pour unique soutien de souffrance.
Tous ses compagnons d'armes étaient là,
hagards,
muets,
entourant cette petite tente de fortune montée au milieu de l'ancienne nef pour apporter un semblant d'intimité à la future mère.
Alors qu'encore quelques jours auparavant cette troupe vivait dans l'opulence et la gloire,
voici qu'à présent ils erraient dans la jungle,
chassés, bannis, reniés par leurs pairs suite à une terrible discorde.
Le grand bleu lança un regard inquiet à la jeune matis gestionnaire, celle ci s'efforça de sourire avant de se tourner vers la souffreteuse qui peinait à donner la vie.
Le tapis brodé, dernier vestige de leur gloire passée, se couvrait peu à peu d'un sang que les soins donnés ne tarissaient pas.
- Pousse ! Pousse, ça vient !
Bientôt la matis aida à émerger un petit corps chétif des entrailles de l'homine ;
celle ci, soulagée, recracha la racine d'entre ses dents pour sourire à celui qui arrivait,mais le regard de la matis brisa ce sourire, ainsi que le silence trop long...
- j'entends rien Drania, pourquoi il crie pas ?
Les regards se croisèrent, lourds de compréhension entre Kalbatcha et la matis.
-C'est le froid et l'humidité; il y a de quoi tuer n'importe qui alors une si minuscule chose, comment veux tu...
dit elle en entourant la petite dépouille d'un linge avant de l'emporter dehors tandis que plusieurs guerriers s'emparaient de leurs pioches pour aller creuser sa tombe.
- Reposes toi ! dit le grand bleu.
- Tu les laisseras pas le jeter dans la boue ? Promets moi !
- On lui fabriquera une petite boite...
En sortant, le Zoraï attrapa un tonnelet de shooki qu'il ouvrit à l'aide d'une pierre avant d'y introduire le corps enveloppé de son linceul.
Pendant que deux guerriers fyros creusaient la boue sous les torrents de pluie pour préparer une tombe quand l'un d'eux butta sur un obstacle étrange, enfoui dans l'écorce molle.
- t'as fait une bonne trouvaille Damakian ! dit Tazmuul
- On dirait un cube d'ambre des temps anciens ! constata le guerrier brun.
- venez voir vous autres, cria Tazmuul, Dama a trouvé un cube d'ambre !
Tous les homins s'approchèrent pour voir les deux fyros extirper du trou creusé cette relique haute d'une demi toise et luisant d'un éclat insolite sous ce déluge !
- En effet, c'est un trésor d'avant le grand essaim, il parle d'un culte dédié à Ma-Duk,
s'exclama le fyros brun en déchiffrant le texte...des guerriers noirs dévoués au grand géniteur !
- C'est rien d'autre qu'un tas de merde d'Arma oui ! jura Sterdz le géant !
Le lieutenant brun, devant cet affront, commençait à s'éloigner avec son cube lorsque Le grand bleu s'avança, tenant toujours le tonnelet entre ses mains !
- Il se trouve que Ma-Duk est notre dieu, nous lui devons tous d'être ici !
Descendant dans le trou creusé par les foreurs il brandit le tonneau devant le cube avant de le laisser choir dans la fosse.
Tous les homins se rassemblèrent en cercle autour du trou et se recueillaient en silence lorsque Damakian entra comme en transe et s'exclama :
- J'y vois la main des kamis !
Je vois un enfant mort que l'on porte en terre et un culte oublié qu'on sort à sa place !
Je vois le culte noir surgissant des ténèbres et je vois Kalbatcha, le chef des rôdeurs, devenir guerrier noir et,
s'enfonçant dans ces mêmes ténèbres, faire de nous les héritiers du culte noir et les prédicateurs de la vraie parole des kamis !
- Tout cela paraît incroyable, qu'en penses tu Kal ?demanda Alweenna
Soutenant le regard de Sterdz, Kalbatcha s'écria :
- Damakian a raison, c'est un signe; la voix de Ma-Duk !
- Des conneries tout ça, brailla le géant roux, Ma-Duk n'a rien à voir là dedans, c'est jamais qu'un vieux cube pourri qu'un imbécile aura enterré là un soir de beuverie...
Le guerrier n'eut pas le temps de finir de parler qu'une lame le transperçait de part en part, lame brandie par Damakian lui même.
- nom d'un yubo, mais qu'est ce qui t'a pris de faire ça ! hurla Chiana
- Il n'avait pas la foi, il n'était pas des nôtres et celui qui n'est pas avec nous est contre nous
et celui qui est contre nous, finira tout comme Sterdz au bout de cette épée !
les hérétiques qui nous ont poussés à partir vont payer,
nous sommes désormais les guerriers noirs de Ma-Duk et nous vivrons dans les ombres, par les ombres, comme des ombres
et ce jusqu'à ce qu'enfin prêts nous revenions pour faire triompher la foi véritable !
Une clameur monta des rangs de cette petite troupe tandis que la pluie cessait enfin de tomber et qu'un rayon de soleil éclairait timidement la tombe ouverte où désormais reposaient deux corps attendant d'être ensevelis.

C'est le lendemain que la troupe prit le chemin vers les primes racines, emportant le précieux cube avec eux et abandonnant leur ancien blason pour s'absorber dans une illumination sacrée qui compenserait leur abandon du ciel pour s'immerger dans les profondeurs de l'écorce.

A partir de ce jour le grand bleu porta un regard différent sur son lieutenant,
non qu'il fut complètement convaincu par les discours péremptoires et incandescents de Damakian,
mais du moins voyait-il certains avantages à ce culte ressurgi des ruines.
Tout d'abord il permettait aux idéaux des rôdeurs de se poser sur quelque chose de tangible,
des symboles vivants,
barreaux d'une échelle qui montait vers les univers supérieurs.
Car la spiritualité kami était avant tout une philosophie, une sagesse, une conception de la vie et de l'écorce.
Il lui manquait ce qui aurait pu établir son succès définitif auprès des peuples dominés par la karavan,
il lui manquait la chair,
c'est à dire les rites,
c'est à dire les spectacles,
c'est à dire les lieux sacrés et les gardiens assumés de ces temples, défenseurs de la vraie foi et exterminateurs d'infidèles.
Le culte noir fournissait cela et bientôt le comportement du grand bleu changea;
lui qui au début dédaignait les moments de recueillement et les prières devint bientôt le premier prêcheur avant d'exhorter tous les rôdeurs restants à psalmodier avec lui !
Bientôt les primes racines devinrent un temple géant dédié au grand géniteur !
Et les rôdeurs devinrent ses prêtres les plus dévoués!
Rôdeurs qui n'étaient plus que des ombres terrées sous l'écorce mais dont la foi irradiait tant quelle éclairait leur exil !

C'est à cette période que je les rejoint, comme de nombreux autres kamistes,
trouvant en ce culte un baume à mon cœur meurtri par les guerres intestines du désert et la perte de ma tendre promise.
Lorsque je questionnai le grand bleu sur le pourquoi de l'exil, voilà ce qu'il me répondit :

"Des rôdeurs sont devenus avides de pouvoir et ont voulu mener la guilde dans de sombres projets.
Ils étaient devenus fous,
oubliant les préceptes kamis,
orgueilleux et égoïstes,
ils sont désormais des sans fois ni lois combattants toux ceux qui peuvent nuire à leur soif de richesse.
Ils se nomment désormais les Meidjai !
Profitant de cette rupture, de nombreuses guildes impérialistes qui se disaient kamistes par défaut,
sans réelle conviction,
ne défendant que les intérêts fyros face à la nation matis,
se sont liguées pour nous évincer politiquement du désert où nous jouions le rôle des défenseurs des intérêts kamis
Nous préférâmes quitter nos palais plutôt que de couvrir de sang la sciure du désert !
Préférant l'exil à la perte de nos valeurs !
Nous devînmes donc les ombres des rôdeurs,
des proscrits se terrant dans les primes pour faire de nos esprits des armes affutées contre le mensonge et les artifices des hérétiques."


Le danger était constant en ce lieu, mais c'est dans ces conditions que devait renaitre le culte noir !
Par la lecture assidue des préceptes du cube et la pratique de la prière associée aux entrainements martiaux,
les ombres aiguisèrent leur volonté
et Damakian devenait petit à petit celui qu'on nommerait par la suite le "confident des ombres"
On le surprenait parfois parlant seul au détour d'une galerie, comme surpris en plein discussion avec un auditeur invisible.
Puis peu à peu des rumeurs se firent d'une silhouette noire aperçue rôdant autour du camp.
Certains parlèrent même d'une vieille zoraï au masque comme du charbon qui s'entretenait avec les kamis !
Cependant les nouvelles de la guerre dans le désert estompèrent vite ces rumeurs, fondées ou non,
pour que désormais tous les regards se tournent vers le grand bleu avec une seule question brulant toutes les lèvres : "quand ?"
Oui quand cesserait l'exil ?
Au fil du temps les ombres s'enflammaient ;
la proximité du cube sacré embrasait leurs regards et les échos des combats de la surface résonnaient en leurs cœurs ;
faisant bouillonner la sève jusqu'à l'éruption !
Alors que les meidjai déchiraient l'écorce par leurs assauts répétés et ininterrompus,
rester ainsi terrés devenait un supplice pour cette ancienne élite combattante !

Tant et si bien qu'un jour l'ordre fut donné par Kalbatcha « le grand bleu » de lever le camp et d'harnacher les mektoubs pour qu'enfin les peuples d'Atys puissent contempler le retour des rôdeurs et la puissance des guerriers noirs de Ma-Duk !

Et ainsi, le Quarta, Pluvia 4, 2e CA 2543, les rôdeurs sortirent des ombres et entamèrent leur longue marche jusqu'à Pyr !

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Wed May 13, 2009 6:59 pm
by ventreche
Nous n’avons pas eu besoin que Docman revienne de patrouille pour deviner qu’ils n’étaient plus très loin. Sur tout l’horizon devant nous germaient de grands arbres de fumée inclinés. Cette partie du désert était plate et sur le fond de ciel turquoise ces piliers incandescents étaient une horreur.
Il n’y avait pas beaucoup de vent. L’après midi s’annonçait torride.
Docman franchit les enceintes du fortin et s’approcha d’Oshimaru qui l’attendait sur le seuil. Kalchek et moi avons cessé d’échanger de vieilles histoires usées pour écouter. Docman indiqua une spirale de fumée.
« leur petite troupe arrive par le ponant, ils arrosent le désert de tirs de lance grenade, plus pour se donner du courage que pour dégager la route.
- tu les a vu ? Ils sont combien ?
- Ils sont une quarantaine et devraient arriver d’ici moins d’une heure.
- Les fous, ils viennent se faire massacrer en venant ici, que cherchent ils ? Passer pour des martyrs au yeux du peuple ? »
C’est alors qu’un artilleur en vigie nous alerta.
« deux montures arrivent par l’orient, il semble s’agir d’émissaires portant la bannière de Pyr »
Sitôt averti, Kalbatcha le grand bleu sorti de sa casemate pour recevoir les nouveaux venus qui, à peine arrivés, s’engouffrèrent avec lui dans l’antique bâtiment de ferme fortifié.
Damakian qui les rejoignait jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. « Glob, tu comptes dresser un yubo ? Alors radine toi, ce qui se passe ici pourra enrichir tes chroniques »
Je n’en attendais pas moins pour m’engouffrer à sa suite dans la pièce sombre.
Autour de la table étaient déjà présents divers représentants de la faction kamiste, venus spontanément nous porter assistance en rappel de nos anciennes alliances. Et surtout, dressé devant tous, le général Ceneus Zecops, encore couvert de la sciure du désert, s’apprêtait à prendre la parole :
« La menace que vous affrontez aujourd’hui se proclame envoyée de l’empire mais nous savons bien qui sont les véritables défenseurs du désert.
IL n’a pas hésité une seule seconde et vous apporte, par mon intermédiaire, tout son soutien, bien que souhaitant rester à l’écart de ce conflit dont l‘issue semble déjà écrite. De plus nos espions nous ont signalé la présence dans leurs rangs de mercenaires et de disciples de Jena, soutien assez inattendu pour des soit disant patriotes ! »
La tension était palpable autour de la table, il avait fallu un grand effort d’humilité au général pour apporter pareille nouvelle et malgré cet aveu sa suspicion à l‘égard des rôdeurs était flagrante.
Kalbatcha se leva alors.
« merci pour ces paroles, frère ardent, saches que toujours nous défendrons Pyr des assauts karavaniers et que notre allégeance à l’empire reste inébranlable, la troupe de nationalistes qui nous a déclaré la guerre cherchait à briser les liens qui nous unissent, ils ont au contraire renforcé cette alliance et raffermi l'entente entre les kamis et Dexton. aketimùch hùn orum i sharük »
Sans un mot l'officier fyros se retira.
Moebyus se dressa soudain d’un bond.
« leur troupe a ensanglanté le poste d’échange de la combustion, les quelques défenseurs ont été massacré sans sommation, il faut agir vite.
- Le grand géniteur soit avec nous, partons sur l’heure faire face à nos adversaires !»
L’approche du combat rendait Damakian fiévreux et ses yeux brillaient d’une lueur étrange…
Alweenna fit alors irruption dans la pièce.
« Ils sont à nos portes, tous à vos postes ! »
Devant les murailles une troupe déguenillée de guerriers poussiéreux s’amassait déjà, portant bannières fyros et étendards karavaniers !
Le massacre serait total, les portes s’ouvrirent en grand et les guerriers noirs lancèrent l’assaut tandis que crépitait le premier éclair annonciateur de l’orage.

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Thu May 14, 2009 6:24 am
by diony54
/hrp humm Kalba qui parle comme sa à un représentant de l'empire, c'est du nouveau, il à du changer depuis le dernier event ou ils provoquer ouvertement un général de Dexton... En tous cas très jolie texte félicitation, en espérant une suite :) hrp/

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Thu May 14, 2009 10:46 am
by natara
[hrp]Très beau texte!
J'aurais juste une question pour mon info personnelle : l'événement avec le général qui viens vous dire que dexton est avec vous, il a réellement eu lieux ou bien c'est juste pour le texte?

Sans offense, j'ai juste du mal à comprendre comment Dexton peut envoyer un général pour soutenir des apatrides dont le chef a insulté un de ses généraux.
A moins que j'ai mal compris et que le "IL" soit ma-duk par exemple, ou que vous soyez redevenus citoyen fyros depuis mes dernières infos.[/hrp]

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Thu May 14, 2009 11:08 am
by diony54
Dionysoos eut vent qu'une rumeur circuler sur la venue d'un général fyros ayant donné des informations et sont soutient aux rôdeurs d'atys, il se dirigeais vers le palais de Pyr pour demander une audience rapidement.

"Encore une propagande infondé, basé sur des mensonges, pour essayer de manipuler le peuple fyros, voilà le niveau au quel c'est fanatiques sont capable de descendre, pour éviter que le peuple fyros reprenne ses terres au détriment de leurs croisade religieuse"

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Thu May 14, 2009 2:39 pm
by ventreche
[hrp]merci Natara, saches pour ta gouverne que l'histoire de tout temps fut écrite par les vainqueurs, hors les rôdeurs sortirent largement victorieux de ces attaques, mon rôle de scribe propagandiste m'oblige donc à répondre aux erreurs historiques adverses (le réveil du peuple fyros) par d'autres encore plus grosses ! [/hrp]

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Thu May 14, 2009 3:06 pm
by slaps
[HRP]
ventreche wrote:[hrp]merci Natara, saches pour ta gouverne que l'histoire de tout temps fut écrite par les vainqueurs [/hrp]
Faux, archi faux et les exemples sont légions, ne serait ce que dans l'histoire de france par exemple ou de très nombreuses défaites furent relatées, apportées à la connaissance du tout commun par les vaincus . Et quelle condescendance dans l'emploi du mot "gouverne" !
ventreche wrote:[hrp] mon rôle de scribe propagandiste [/hrp]
Voilà qui est beaucoup plus réaliste somme toute :)

Bravo aux veilleurs de tout poils ;) , même bleues ... [/HRP]

... Du fond de sa noire retraite, Slap se tordait de rire devant l'imposture : " Mais jusqu'ou iront ils pour se croire les maitres du désert ? Dexton n'est pour eux qu'un tapis sur lequel ils essuient leur arrogance" .

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Fri May 15, 2009 8:25 am
by nanaruto
kyos rentrait de leur expédition dans les primes et entendit la rumeur sans y preter attention, il ne s'etonnait pas de se genre de stratagème venant de l'ennemi des homins et n'avait rien à y répondre, il savait que chacun ecrirait une version de son histoire et que les plus gros mensonges pouvaient theoriquement l'emporter, mais les ennemis des homins commetaient une grosse erreur...

cette théorie ne fonctionnaient que dans le cas ou la cible de la propagande est stupide et inculte, incapable de dicerner le vrai du faux...

En agissant ainsi, ils prenaient les homins de haut, comme des etres inférieurs soumis a leurs immenses mensonges, ainsi, ils se placaient bien en etre supérieurs , et de ce fait comme l'ennemis des homins qu'ils consideraient comme leur esclave.

Kyos repensa a la façon dont les rodeurs avaient toujours placer les autres guildes tels des pièces sur un echequier en jouant sur cette loi qui bien souvent s'avere payante; "il faut mieux se trouver apprécié des puissants que d'etre leur ennemi, ainsi, on récupere au moins les miettes qu'ils nous laissent"...

Mais tous savaient que sans le soutiens de leurs alliés kamistes, les rodeurs n'etaient rien façe a la puissance fyros, mais que ces derniers etaient bien trop lache pour releve le defit et manquait trop d'honneur pour accepter de subir une attaque des fyros sans l'aide de leurs alliés.

mais le temps et l'image hais des rodeurs jouaient en leur faveur, kyos ne s'y etait pas tromper, et une certaine matis de sa connaissance allait devoir s'execuser, les rodeurs n'avaient pas changés, quoi d'etonnant avec le chef qu'ils avaient...

les insultes de leur chef auprés des fyros ne resterais pas impunis, les fyros les attendaient au tournant, et esperaient bien que ces derniers osent se prétendre fyros , ils doutaient que ces derniers agissent bettement et ouvertement et pensaient plutot qu'ils allaient placer leur pions comme à leur habitude au lieu de s'exposer directement.

il repartit tranquillement vers son appartement et alla consigner ses pensé dans son mémoire qu'il déposa ensuite au conseil de guilde.

Re: Les chroniques des rôdeurs d'Atys

Posted: Tue May 19, 2009 8:51 am
by nanaruto
Kyos se dirigeait vers l'estrade de l'agora quand il apperçut un groupe d'homin, il se rapprocha et reconnu nombre de ses frères et soeur fyros partageant son amour du desert et sa volonté d'en refaire un lieu ou la croyance n'est pas la priorité.
Ce soir, il espere pouvoir montrer aux fyros que la liberté de culte est primordiale, et que l'ont ne peut se dire fyros lorsque l'on appelle a la guerre sainte contre une autre religion en fesant preuve d'intolérance et de fanatisme.
Il espere haranguer la foule et démasquer les faux dévots qui de tout temps ont essayer de convertir les foules a leur religion dont ils maitrisent les arcanes afin de mieux les endormir et de leur faire les poches dans leur sommeil, de les envoyer en première ligne lors des combats sous couvert de gloire divine lors de la mort, ces même homins qui n'ont pas peur d'envoyer leurs enfants se suicider sur les lignes ennemis afin de gagner quelques precieuses secondes pour vaincre dans le deshonneur.
Il le savait bien, un vrai fyros ne s'en remettait pas a un dieu pour survivre , un vrai fyros s'en remettait a sa lame affutés dont il prenait soin, extension de son bras et de son âme !
il était reconnaissant envers les kamis qui apportaient leur soutient a son peuple en respectant leur absence de ferveur, il n'avait cure d'atteindre l'age kami, il n'avait cure de ne pas etre emporter avec la karavan, ce qui comptait pour lui etait de vivre dans le desert avec les siens, car au final, c'est tout ce qui compte.
Il se rapprocha du groupe de homin qu'il s'alua et fut interpellé par un groupe d'homin en tenue de saltimbanque rouge equipée de sceptre kami, cela l'intrigua et il s'entit l'embrouille, il observa les blason de ces 3 fyros débraillés et lu le nom de la guilde :" les gardiens du culte"...
il se rapprocha d'eux et les salua, il leur demanda des precisions sur le culte qu'il defendait même si cela était évident,il voulait les entendres et entendre la propagande de leur bouche car il se doutait qui tirait les ficelles de ces 3 marionettes...
on lui avait rapporté qu'un groupe de fyros inconnu au bataillon souhaitait se présenter aux elections des akenaks, déja la il avait sentit le coup venir, il attendait de voir.
La réponse des trois defroqués ne se fit pas attendre, ils lui répondirent d'une façon hautaine, comme tout extrémistes religieux savait le faire.
Kyos pensa que les rodeurs etaient passer à l'acte, n'osant se presenter eux même par peur de s'exposer , il montraient bien qu'ils n'etaient aucunement compatible avec une place au sein de l'assemblés des akenaks, ils avaient donc ramasser des pauvres fyros refugiés influençable, les accoutrait de vetements bigarés mal taillés pour ne pas attirer l'attention, leur lavait le cervaux pour leur implanter le discours religieux qui leur convenait et en fesait de parfait candidats pour defendre leur point de vue.
A quoi pensait il donc, vraiment c'etait une insulte à l'intelligence de leurs adversaire que de croire que nous etions dupe, decidement, ces rodeurs etaient de bien pietres adversaires politiques.
Kyos etait deçu, lui qui consideraient ces derniers comme un défit à la hauteur des fyros ne voyait plus qu'en eux la décadence des fanatiques se disant fyros lorsque cela les arranges, ne prenant parmis les principes de son peuple que ce qui leur facilitait la vie pour rejeter les obligations, apres tout, chacun pensait que si l'avant poste vedice avait été zorai, ils auraient été zorai à n'en pas douter... déja une guilde fyros n'admettrait pas un zorai a sa tête... déja une guilde fyros ne se refugierais pas derrière de faux devots pour eviter de devoir assumer les insultes proférés par son chef envers un général fyros en remettant en cause la decision de dexton, déja une guilde fyros ne ferait pas de propagande impliquant des généraux fyros... est ce que les fyros eux, se permettaient d'interpreter les paroles de l'empereur et les archives ! nonsens !

Alors au lieu de promouvoir un discours de tolérance, il ne s'adressa qu'aux fyros non soumis aux devots, et les encouragea , leur assura que leurs chefs savaient ce qu'ils fesaient et qu'ils allaient petit a petit les mener à la victoire !

Il céda la place a ses confrères fyros qui tous fut applaudit, seul les faux devots furent huer, excepter par leurs maitres rodeurs et leurs yubos de compagnies.

La soirée finit, il ne chercha pas à donner de dague a qui que ce soit excéptés les siens, il n'aimait pas bercer les autres d'illusion et encore moin se bercer d'illusion, la vérité était un de ses principes, mais plus encore, c'est la Justice qu'il incarnait, cette même justice qui allait s'abattre sur leurs ennemis extrémistes.

Il quitta la place le sourire au lèvres, les erreurs dans le camps ennemis s'accumulait, une grande victoire était proche, les premiers a souffrir serait ceux qui avaient commis l'erreur de soutenir les extrémistes, ceux la , ils sauraient leur offrir la rédemption et une chance de rémission, leurs maitres quand a eux ne connaitrait pas de répis, ils se moquaient des fyros,les prenaient pour des imbéciles, ils les insultaient, ils allaient en payer le prix, une fois de plus la seve allait couler dans le desert, mais quoi d'anormal, aprés tout, c'etait la terre des fyros...