(*) Vendredi 12 décembre - 20h50Citoyens trykers de la Nouvelle Trykoth.
Alors qu'il revenait d'une longue expédition commerciale du Désert ardent, le colporteur Riffy Rithy a été la proie des Kitins, et s'il dut de pouvoir retrouver la chaleur de son foyer à son sens avisé, son intelligence et à son endurance à la course, il dût abandonner derrière lui le fruit de son commerce. Bien important plus que les matières qu'il ramenait des terres de l'Empire, le Cube d'ambre qu'il acheminait pour faire profiter son Peuple de Connaissances nouvelles, inconnues jusqu'à ce jour, est perdu. Trykers ! Citoyens et citoyennes ! Nous monterons une expédition pour retrouver ce qui nous a été arraché par les Kitins avant même que nous en prenions connaissance.
J'invite chacune et chacun d'entre vous à venir ce 3 nivia 2543 3ème CA(*) pour rejoindre l'expédition mise à la hâte sur pied pour retrouver notre bien; Les Cancrelats, nos frères et nos soeurs des profondeurs nous rejoindrons dans nos recherches, et nous irons avec eux récupérer la Connaissance que nos parents ont confié à l'ambre pour nous, jusqu'au coeur de l'antre des kitins s'il le faut !
Doy-Nela, Doy-Niw, Doy-Neli, Tor Ba Naw-Trykoth !
Denen Toen, Gouverneur de la Nouvelle Trykoth.
Appel aux Citoyens trykers de la Nouvelle Trykoth
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Des Trykers dans un nid de Kitins
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Re: Appel aux Citoyens trykers de la Nouvelle Trykoth
Cube d'ambre
LE MEURTRE DE LORIA
Comme nous nous y attendions, la cible a quitté le palais royal au milieu de la nuit, quittant rapidement la cité de Matia pour prendre la direction du sud. Comme convenu, nous la laissons prendre une avance confortable, on nous a prévenus à plusieurs reprises de ne surtout pas sous estimer ses capacités.
Voilà un an que Loria narguait les forces du Duc di Tylini en organisant de nombreuses attaques et libérant de plus en plus desclaves qui ne faisaient que grossir ses forces. Aujourdhui, cette sombre farce allait sarrêter, et jallais enfin pouvoir établir ma position de manière durable chez les Matis.
Comme elle senfonçait dans la forêt, mon compagnon matis me fit quelques signes silencieusement*: nous devions à présent laisser une heure davance à lhomine, que nous rejoindrons ensuite là où était prévue lembuscade. Depuis des semaines que nous la surveillions, nous savions parfaitement quel était son chemin, et son raccourci dans les Primes Racines nous était à présent parfaitement connu. Même la cachette quelle avait aménagée en cas de problème était piégée.
Relevant la visière de sa parok, Rocho murmura doucement dans un communicateur Karavan pour prévenir les autres du départ de la cible. Bien quayant mes doutes sur lidentité des commanditaires côté tryker, ceux du côté matis devaient être extrêmement puissants pour disposer ainsi de deux de ces très saintes reliques.
Lheure était passée, et nos mektoubs filaient à présent à travers la forêt, en direction du puits quelle empruntait pour rejoindre les Primes Racines. Cette entrée nétait pas aussi commode que celles où se trouvaient les vortex, et malgré leurs pattes préhensiles, nous avons du laisser nos montures à lentrée, descendant le long dune liane récemment déplacée par le poids dun homin de petite constitution. Elle était bien passée, létau se resserrait.
Quand finalement nous la rattrapâmes, les autres lavaient déjà encerclée dans un passage étroit quelle empruntait généralement pour éviter de se faire détecter par les prédateurs des environs. Bien qu'elle semblait prête au combat, la confusion se lisait à son visage comme elle découvrait des assaillants Trykers. Notre chef, Pebre Freldo, lui annonça simplement qu'il était temps pour elle de payer pour sêtre opposé aux grands de ce monde, artisans du dessein de Jena, et que son âme allait pourrir à jamais pour ses nombreux pêchers.
Quand nous lavons attaquée, nous avons pu comprendre de quel bois étaient faits les héros. Elle était une combattante exceptionnelle, mais elle se refusait à porter des coups mortels aux trykers parmi nous. Cela lui valu un coup de pique dans le flanc, et par je ne sais quel miracle, elle parvint à séchapper de lembuscade. Après tout, exceller dans la fuite était ce qui lavait menée là en premier point. Montant à cru un mektoub qui nétait pas même dressé, elle nous distança aisément.
Comme l'on pouvait sy attendre, elle prit la direction de sa cachette ; avec sa blessure, elle ne pouvait pas quitter les Primes Racines, lodeur du sang attirerait les prédateurs en tout genre à des kilomètres. Pebre nous ordonna à tous de mettre les filtres dans nos casques, et nous nous mîmes en route pour le refuge de Loria.
Quand nous y parvînmes, elle rampait à la sortie, essayant de fuir le nuage de gaz qui sen dégageait. Même la grande Loria ne pouvait survivre aux vapeurs de mort des plus grands yelks des primes racines après tout.
Tous la regardèrent se traîner péniblement, ne parvenant pas même à sortir des volutes vertes et nocives, et Pebre déclara quelle était déjà morte.
Alors que tous se détournaient et la laissaient à son sort, je me retournais pour jeter un dernier regard à celle qui nous avait donné tant de mal. Levant la tête, elle semblait fixer un rayon de lumière qui déchirait les ténèbres des primes racines. Puis, me regardant, elle me demanda dans un dernier soupir*: «*Pourquoi*?*»
Extraits du journal de Dissan Mac'rinin, entrée du (2436) II, harvestor 28.
LE MEURTRE DE LORIA
Comme nous nous y attendions, la cible a quitté le palais royal au milieu de la nuit, quittant rapidement la cité de Matia pour prendre la direction du sud. Comme convenu, nous la laissons prendre une avance confortable, on nous a prévenus à plusieurs reprises de ne surtout pas sous estimer ses capacités.
Voilà un an que Loria narguait les forces du Duc di Tylini en organisant de nombreuses attaques et libérant de plus en plus desclaves qui ne faisaient que grossir ses forces. Aujourdhui, cette sombre farce allait sarrêter, et jallais enfin pouvoir établir ma position de manière durable chez les Matis.
Comme elle senfonçait dans la forêt, mon compagnon matis me fit quelques signes silencieusement*: nous devions à présent laisser une heure davance à lhomine, que nous rejoindrons ensuite là où était prévue lembuscade. Depuis des semaines que nous la surveillions, nous savions parfaitement quel était son chemin, et son raccourci dans les Primes Racines nous était à présent parfaitement connu. Même la cachette quelle avait aménagée en cas de problème était piégée.
Relevant la visière de sa parok, Rocho murmura doucement dans un communicateur Karavan pour prévenir les autres du départ de la cible. Bien quayant mes doutes sur lidentité des commanditaires côté tryker, ceux du côté matis devaient être extrêmement puissants pour disposer ainsi de deux de ces très saintes reliques.
Lheure était passée, et nos mektoubs filaient à présent à travers la forêt, en direction du puits quelle empruntait pour rejoindre les Primes Racines. Cette entrée nétait pas aussi commode que celles où se trouvaient les vortex, et malgré leurs pattes préhensiles, nous avons du laisser nos montures à lentrée, descendant le long dune liane récemment déplacée par le poids dun homin de petite constitution. Elle était bien passée, létau se resserrait.
Quand finalement nous la rattrapâmes, les autres lavaient déjà encerclée dans un passage étroit quelle empruntait généralement pour éviter de se faire détecter par les prédateurs des environs. Bien qu'elle semblait prête au combat, la confusion se lisait à son visage comme elle découvrait des assaillants Trykers. Notre chef, Pebre Freldo, lui annonça simplement qu'il était temps pour elle de payer pour sêtre opposé aux grands de ce monde, artisans du dessein de Jena, et que son âme allait pourrir à jamais pour ses nombreux pêchers.
Quand nous lavons attaquée, nous avons pu comprendre de quel bois étaient faits les héros. Elle était une combattante exceptionnelle, mais elle se refusait à porter des coups mortels aux trykers parmi nous. Cela lui valu un coup de pique dans le flanc, et par je ne sais quel miracle, elle parvint à séchapper de lembuscade. Après tout, exceller dans la fuite était ce qui lavait menée là en premier point. Montant à cru un mektoub qui nétait pas même dressé, elle nous distança aisément.
Comme l'on pouvait sy attendre, elle prit la direction de sa cachette ; avec sa blessure, elle ne pouvait pas quitter les Primes Racines, lodeur du sang attirerait les prédateurs en tout genre à des kilomètres. Pebre nous ordonna à tous de mettre les filtres dans nos casques, et nous nous mîmes en route pour le refuge de Loria.
Quand nous y parvînmes, elle rampait à la sortie, essayant de fuir le nuage de gaz qui sen dégageait. Même la grande Loria ne pouvait survivre aux vapeurs de mort des plus grands yelks des primes racines après tout.
Tous la regardèrent se traîner péniblement, ne parvenant pas même à sortir des volutes vertes et nocives, et Pebre déclara quelle était déjà morte.
Alors que tous se détournaient et la laissaient à son sort, je me retournais pour jeter un dernier regard à celle qui nous avait donné tant de mal. Levant la tête, elle semblait fixer un rayon de lumière qui déchirait les ténèbres des primes racines. Puis, me regardant, elle me demanda dans un dernier soupir*: «*Pourquoi*?*»
Extraits du journal de Dissan Mac'rinin, entrée du (2436) II, harvestor 28.