Le souffle de Ma-Duk
Posted: Sat Aug 16, 2008 12:03 am
Pyr, le soir.
La nuit tombe, la fraicheur du désert parcourt les ruelles sombres.
Un vent se lève, froid et sec, un vent venu des étoiles que les vieux fyros ont apprit à craindre.
Mais les temps changent.
Sous la fraicheur de la nuit, la ville s'active d'une énergie nouvelle.
Un fyros approche d'un marchand de matières premières.
Behemus dépose son sac rempli de ses chasses de la journée.
Le dos fourbu, il grimace sous le poids.
"hey! J'espère que tu me proposeras un bon prix pour ces marchandises!
La chasse fut bien meilleure qu'hier."
Le marchand juge d'un oeil rapide et sûr, les morceaux de kitins devant lui:
"Vingt mille dappers pour le tout"
Le fyros jette un regard noir au marchand:
"Mon bras est las des combats... mais ne le tente pas."
Le marchand se reprend:
"trente mille dappers, c est tout ce que je peux t'offir"
Behemus sourit:
"tope là, l'empereur nous est témoin"
Les deux fyros aquiescent et se tapent la main.
L'échange a lieu rapidement, sans perte de temps.
Efficacité, dans la pure tradition Fyros.
Encore une journée écoulée sur l'écorce.
Mais ce soir, un homin entre sur la place du marché,
un matis, aux cheveux noirs comme la suie..
Comme un Javing de mauvaise augure...
Ho ce n'est pas un inconnu...
un Kantharos.. un Scarabée du désert, un nom fyros sur un matis..
Beaucoup désapprouvent mais l'empereur a accepté , Il a reconnu le matis comme un serviteur de l'empire, nul ne peut mettre en doute sa décision.
Mais cela ne force pas l'empire à aimer ce matis et peu de fyros se genent à le lui faire sentir.
Mais le matis avance, comme insensible à l'animosité ambiante.
Il s'arrête au centre de la place, tourne son regard sur l'ensemble des homins présents et commence à parler, d'une voix profonde:
"Fyros, frères du Désert, le souffle de Ma-Duk est sur vous!
Ses serviteurs invisibles sont là, n'attendant que vos ordres pour
agir!
Les scarabées de Ma-Duk bruissent d'impatience.. entendez les dans le vent de la Nuit!
Je vous le dis, fyros! Comme je l'ai vu dans mon voyage de Sève, Les scarabées de Ma-Duk sont parmis vous, ils sont en vous!
Tels les grains de sable dans la dune, Infimes parties du tout, ils sont multitudes!
Soyez le souffle, soyez le vent, apprenez à leur parler!
Et comme le vent sur la dune, vous serez maitre du désert!"
Le matis jauge l'assemblée et dans un murmure , prononce:
"Et c'est parce que la Karavan a peur de ce souffle que ses serviteurs portent des masques.."
Un rictus déforme ses traits fins:
"Brisez leurs masques! Que la Vérité les penetre!"
Le regard du matis brille en cet instant , comme transi
Mais l'instant ne dure pas et son regard se brouille.
La tete du matis tombe comme épuisé par un effort trop grand pour ses frèles épaules et il repart lentement comme il était venu.
Béhémus se tourne vers le marchand
"tu le connais?"
Le marchand grimace:
"Waail quelque chose.. un nom imprononcable comme seuls ces foutus Matis ont le chic.. mais il est citoyen Fyros, pour sùr.
C'etait un récolteur et un artisan dévoué, il déposait souvent des produits, de la bonne qualité et sans fioriture.. si on ne le connaissait pas, il aurait pu passer pour un de nos artisans.
Puis il a disparu pendant pas mal de temps."
"Je vois" répondit Béhémus.
Le Fyros repart, épuisé par sa journée de chasse, sa bourse pleine des trentes milles dappers et l'esprit occupé par ces scarabées..
"Mais que voulait dire ce matis" pensait-il.
Les fyros détestent les énigmes qui leur résistent.
La nuit tombe, la fraicheur du désert parcourt les ruelles sombres.
Un vent se lève, froid et sec, un vent venu des étoiles que les vieux fyros ont apprit à craindre.
Mais les temps changent.
Sous la fraicheur de la nuit, la ville s'active d'une énergie nouvelle.
Un fyros approche d'un marchand de matières premières.
Behemus dépose son sac rempli de ses chasses de la journée.
Le dos fourbu, il grimace sous le poids.
"hey! J'espère que tu me proposeras un bon prix pour ces marchandises!
La chasse fut bien meilleure qu'hier."
Le marchand juge d'un oeil rapide et sûr, les morceaux de kitins devant lui:
"Vingt mille dappers pour le tout"
Le fyros jette un regard noir au marchand:
"Mon bras est las des combats... mais ne le tente pas."
Le marchand se reprend:
"trente mille dappers, c est tout ce que je peux t'offir"
Behemus sourit:
"tope là, l'empereur nous est témoin"
Les deux fyros aquiescent et se tapent la main.
L'échange a lieu rapidement, sans perte de temps.
Efficacité, dans la pure tradition Fyros.
Encore une journée écoulée sur l'écorce.
Mais ce soir, un homin entre sur la place du marché,
un matis, aux cheveux noirs comme la suie..
Comme un Javing de mauvaise augure...
Ho ce n'est pas un inconnu...
un Kantharos.. un Scarabée du désert, un nom fyros sur un matis..
Beaucoup désapprouvent mais l'empereur a accepté , Il a reconnu le matis comme un serviteur de l'empire, nul ne peut mettre en doute sa décision.
Mais cela ne force pas l'empire à aimer ce matis et peu de fyros se genent à le lui faire sentir.
Mais le matis avance, comme insensible à l'animosité ambiante.
Il s'arrête au centre de la place, tourne son regard sur l'ensemble des homins présents et commence à parler, d'une voix profonde:
"Fyros, frères du Désert, le souffle de Ma-Duk est sur vous!
Ses serviteurs invisibles sont là, n'attendant que vos ordres pour
agir!
Les scarabées de Ma-Duk bruissent d'impatience.. entendez les dans le vent de la Nuit!
Je vous le dis, fyros! Comme je l'ai vu dans mon voyage de Sève, Les scarabées de Ma-Duk sont parmis vous, ils sont en vous!
Tels les grains de sable dans la dune, Infimes parties du tout, ils sont multitudes!
Soyez le souffle, soyez le vent, apprenez à leur parler!
Et comme le vent sur la dune, vous serez maitre du désert!"
Le matis jauge l'assemblée et dans un murmure , prononce:
"Et c'est parce que la Karavan a peur de ce souffle que ses serviteurs portent des masques.."
Un rictus déforme ses traits fins:
"Brisez leurs masques! Que la Vérité les penetre!"
Le regard du matis brille en cet instant , comme transi
Mais l'instant ne dure pas et son regard se brouille.
La tete du matis tombe comme épuisé par un effort trop grand pour ses frèles épaules et il repart lentement comme il était venu.
Béhémus se tourne vers le marchand
"tu le connais?"
Le marchand grimace:
"Waail quelque chose.. un nom imprononcable comme seuls ces foutus Matis ont le chic.. mais il est citoyen Fyros, pour sùr.
C'etait un récolteur et un artisan dévoué, il déposait souvent des produits, de la bonne qualité et sans fioriture.. si on ne le connaissait pas, il aurait pu passer pour un de nos artisans.
Puis il a disparu pendant pas mal de temps."
"Je vois" répondit Béhémus.
Le Fyros repart, épuisé par sa journée de chasse, sa bourse pleine des trentes milles dappers et l'esprit occupé par ces scarabées..
"Mais que voulait dire ce matis" pensait-il.
Les fyros détestent les énigmes qui leur résistent.
/