Atys "Renouveau"
Posted: Thu Jun 26, 2008 8:35 pm
La nuit stellaire égrène ses joyaux de lumière pure. Naines blanches et bleues, novas écarlates, météores rougeoyants, ombre de la nuit des gigantesques trous noirs… un seul émeraude bigarré perdu sur la palette des dieux : Atys, planète de vie.
Au milieu des bruissements chuintés des quasars, sources de vie originelle, des cliquetis des pulsars, voyageurs des confins de l'univers, le brame de tes grandes élancées végétales, tambourine du coeur qui vit en toi, Atys…
… Pourtant, ton temps est compté…
« …Fyros,
Au rythme de tes pulsations, raisonne en écho, le martel en cadence de ceux qui sillonnent tes déserts, Atys. Drapés de poussière d'écorce soulevée, ils sont à l'unisson de tes clameurs caverneuses : rauques et gutturales, leurs voix sont les grondements des flammes des brasiers de la guerre ainsi que de l'âtre bienveillant. Ils sont de toi Atys similaire à tes racines : téméraires et puissants, ocres aux multiples tons des sables, veilleurs du berceau des possibles.
« …Trykers,
Les étoiles aiment à se contempler, mirant leur beauté à la surface de tes lacs, Atys. Des esprits mutins rêvent là. Ils jaillissent de leurs flots, éclaboussant de diamants le ciel nocturne ravissant alors de ces parures éphémères, les dames astrales. Les gorges du petit peuple ont les millions de notes de rire que chante chacune de tes gouttes de pluie. Sans nul doute, de toi, Atys, ils ont de commun tes minuscules bourgeons qui bourdonnent de vie : Le destin est un azimut improbable entre leurs mains.
« …Matis,
La litanie de leurs chants, est une oraison à la beauté du jour qui se fane… Mais l'hymne du renouveau enchante les forêts quand la nuit à son tour éclos, entonné au cœur de leurs soupirs, leurs poèmes et leurs souvenirs… Chuchotis et murmures, sinuant telles des branches entrelacées, ils emportent leurs « conversations des brumes » au faîte de la haute majesté de tes arbres millénaires : Conspirateurs des secrets, conservateurs dynastiques, entremetteurs calculants et justement calculés de toi Atys, d’une nécessité à la rémanence de leurs mœurs… paradoxales.
« …Zoraïs,
Les épaisses frondaisons tombent en cascade et se lovent entre les chevilles de sages versés d'infinie patience. Derrière le masque d’un apparent recul sur leur solitude acceptée, leurs pensées sont parfois d'inquiétantes conversations faites quelquefois des rêves où se mêlent tes silencieuses douleurs Atys, mais irrémédiablement, elles sont aussi des parchemins inscrivant au plus profond d’eux l’héritage de ton savoir. Embrassant ton monde et ses mystères, ils sont ces lianes qui s'attachent à la terre comme aux arbres. Ils enlacent le destin et ses méandres comme ils peuvent en étouffer ses desseins de cendres… Ils sont le diapason de tes humeurs, Atys, gardiens inflexibles de ton âme immaculée.
Peuples errants… vous êtes épiés, traqués,…condamnés…
Tapis dans de noires entrailles, innombrables et innommables, se repaissent de noirs projets des consciences ténébreuses.
Entre leurs mandibules dégoûtantes de fiel, ils crachent des feulements gonflés de haine de vos peuples.
Ils ont commencé leur marche, ils ont entrepris votre extermination…
… et avec vous, celle de notre planète-mère, Atys qui n’aurait jamais du être orpheline de nous…
(je ne sais pas ce que tout cela nous prédit, Joke ou pas, toutefois ce jeu m'a beaucoup manqué. Coucou Atous et Atys, en croisant les doigts pour son renouveau )
Au milieu des bruissements chuintés des quasars, sources de vie originelle, des cliquetis des pulsars, voyageurs des confins de l'univers, le brame de tes grandes élancées végétales, tambourine du coeur qui vit en toi, Atys…
… Pourtant, ton temps est compté…
« …Fyros,
Au rythme de tes pulsations, raisonne en écho, le martel en cadence de ceux qui sillonnent tes déserts, Atys. Drapés de poussière d'écorce soulevée, ils sont à l'unisson de tes clameurs caverneuses : rauques et gutturales, leurs voix sont les grondements des flammes des brasiers de la guerre ainsi que de l'âtre bienveillant. Ils sont de toi Atys similaire à tes racines : téméraires et puissants, ocres aux multiples tons des sables, veilleurs du berceau des possibles.
« …Trykers,
Les étoiles aiment à se contempler, mirant leur beauté à la surface de tes lacs, Atys. Des esprits mutins rêvent là. Ils jaillissent de leurs flots, éclaboussant de diamants le ciel nocturne ravissant alors de ces parures éphémères, les dames astrales. Les gorges du petit peuple ont les millions de notes de rire que chante chacune de tes gouttes de pluie. Sans nul doute, de toi, Atys, ils ont de commun tes minuscules bourgeons qui bourdonnent de vie : Le destin est un azimut improbable entre leurs mains.
« …Matis,
La litanie de leurs chants, est une oraison à la beauté du jour qui se fane… Mais l'hymne du renouveau enchante les forêts quand la nuit à son tour éclos, entonné au cœur de leurs soupirs, leurs poèmes et leurs souvenirs… Chuchotis et murmures, sinuant telles des branches entrelacées, ils emportent leurs « conversations des brumes » au faîte de la haute majesté de tes arbres millénaires : Conspirateurs des secrets, conservateurs dynastiques, entremetteurs calculants et justement calculés de toi Atys, d’une nécessité à la rémanence de leurs mœurs… paradoxales.
« …Zoraïs,
Les épaisses frondaisons tombent en cascade et se lovent entre les chevilles de sages versés d'infinie patience. Derrière le masque d’un apparent recul sur leur solitude acceptée, leurs pensées sont parfois d'inquiétantes conversations faites quelquefois des rêves où se mêlent tes silencieuses douleurs Atys, mais irrémédiablement, elles sont aussi des parchemins inscrivant au plus profond d’eux l’héritage de ton savoir. Embrassant ton monde et ses mystères, ils sont ces lianes qui s'attachent à la terre comme aux arbres. Ils enlacent le destin et ses méandres comme ils peuvent en étouffer ses desseins de cendres… Ils sont le diapason de tes humeurs, Atys, gardiens inflexibles de ton âme immaculée.
Peuples errants… vous êtes épiés, traqués,…condamnés…
Tapis dans de noires entrailles, innombrables et innommables, se repaissent de noirs projets des consciences ténébreuses.
Entre leurs mandibules dégoûtantes de fiel, ils crachent des feulements gonflés de haine de vos peuples.
Ils ont commencé leur marche, ils ont entrepris votre extermination…
… et avec vous, celle de notre planète-mère, Atys qui n’aurait jamais du être orpheline de nous…
(je ne sais pas ce que tout cela nous prédit, Joke ou pas, toutefois ce jeu m'a beaucoup manqué. Coucou Atous et Atys, en croisant les doigts pour son renouveau )