Ryzom

*Devant la Capitale Fairhaven, se tenai une petite scène ou une annonce public se préparait*
*Artémisfowl s'avança, Sienfeline se tenait à ses cotés..*

*L'Officier superieur tenait en ses mains une feuille, il l'a lit..*

"Chers Homins.
Après l'annonce du pacte de defence des lacs, la Cabale Aleph Arkelen a prit une décision."

*Sienfeline s'avança, elle tenait ce Fameux pacte de défence.*
il continua :

"La Cabale Aleph Arkelen s'engage à aider les Guildes du pactes.
Elle s'engage à partager ses ressources envers tout les trykers.
Les Arkelens s'engagent ainsi à la protection des lacustres."

*Sienfeline posa le pacte sur une petite table devant le public*

"Nous sommes à partir de la signature qui suit, intégrée à ce pact.
Nous respecterons les mesures et les regles imposées.
La Cabale Aleph Arkelen reprend force et economie, elle fera de son possible pour aider les guildes du pacts lors des attaques, qu'elles soient Kamistes, Neutres, ou Karavans.
Que les lacs prospèrent dans la sécurité !
Nos Amitiers à toutes les Guildes Lacustres du Pacte."

*Sienfeline posa ainsi sa signature sur le traité, l'engagemment etait donc signé*

*Sienfeline s'avança*

"Cher Tryker,
La Cabale Aleph Arkelen partagera en effet les ressources de sa possession comme elle l'a toujours fait.
Elle defendra le peuple tryker dans le maximum de ses possibilités.
Les ressources sont co-gérez avec les Gardiens des Lacs qui nous aident à la gestion et à la distribution.
Les matis ne profittent aucunement des ressources de l'op sauf si ils echangent contre les tarifs habituels.
La Cabale est autonome et ne depend que d'elle meme et non comme les rumeurs le prétendent, par les matis.
Que les Lacustres vous gardent et vous protege.
Les Arkelens se sont engagé et tiendrons parole.
L'affiche sera affichée dans toutes les capitales, tout les peuples seront donc au courant du changement.

*C'est ainsi que la Cabale integra alors le pact de defence des lacustres, Des affiches sont donc publiés dans toutes les capitales d'atys sur cette evenement.*

( blague? )

(Non ce n'est pas une blague, il y a eu beaucoup de changements et la Cabale a eu une modification dans son comportement face aux guildes Tryker, un geste de volonté et de partage, cependant je ne sais pas ce que compte faire Sienfeline, on pourra discuter de l'avenir des Arkelens lors du retour des serveurs.)

oh une bonne nouvelle ca fait plaisir

atttend deux secondes ami tryker tu veux donc dire que la paix viens d'etre declare dans les lacs ??

ou plustot que vous partagerai egalement entre faction les biens...

pense tu que jena te laissera libre ...

il me manque des pieces pour comprendre votre position ..

je suis pour la paix mais dans liberte et seul jena et ses maudit karavaniens

peux renoncer a l'asservissement des homins libre d'atys ...

les utopies tryker me depasse certainement....tu me trouvera dans ma cave

pour m'expliker sa ...

Wan,
Ce pacte a été signé il y a bien longtemps à présent, la cabale aleph arkelen partage ses ressources avec tout les trykers des lacs, comme dit lors de l'annonce en public, les gardiens des lacs nous aident à ce partage, on compte et on distribue à toutes les guildes trykers.
La Cabale s'est engagée à respecter ce qu'elle a annoncée. Les guildes tryker ont reçu et recevrons encore des ressources venant des Arkelens.
Cependant seul les guilde tryker peuvent bénéficier de ce partage.
Pour les matis, le tarif habituel des ressources permet la vente.

Le peuple Tryker passe avant.
L'unité est la force d'un peuple, le partage est l'une de nos devises.

Deed , après un court séjour dans les lacs , retourna dans la foret pour mieux servir Jena !!

Et égorgea ,quelques kamistes en passant dans la Loria !

Une courte lettre fut envoyée de la Fondation à la Cabale :

Chers frères Trykers de la Cabale,

Nous avons appris votre nouvelle politique de partage, et nous vous en remercions au nom des Trykers. C'est un grand pas en avant vers l'unité du peuple Tryker.

Au plaisir de vous croiser,
Bien cordialement,

Rheena Mac'Vean, directrice.

Voici bien quelques cycles qu'elle ne s'était pas rendue à l'étable d'Yrkanis, la croyant désespérément abandonnée, préférant l'immensité silencieuse et menaçante du Nexus et des Primes Racines environnantes à la vue triste de la grande Ville tombée dans la torpeur et l'abandon.

La survie dans ce milieu rude l'avait rendu encore plus dure et froide. Cependant, elle y trouvait son compte, elle qui avait tant souhaité se retirer des aléas de la vie publiques. Ses modestes talents de chasseresse et d'artisane lui avaient permis cette vie autarcique mais ses outils en piteux état lui faisaient soucis.

L'espoir d'en trouver quelques restes dans la grande Ville lui donna le courage d'entamer le long voyage en direction d'Yrkanis. Quelle ne fut pas sa suprise lorsque non loin de l'ancien village des Graines Vertes, elle entendit une diffuse clameur.

Yrkanis semblait animée, Yrkanis semblait vivante. Perdue, noyée par ce réveil, elle ne reconnaissait pas tous ces visages, certains regards semblaient la dévisager, d'autres l'ignorer. Elle entendait les conversations, des espoirs de monde nouveau, des doutes, des véléités diverses qui semblaient agiter le Monde.

Machinalement, de peur même peut être, elle se rendit vers l'arbre qui autrefois abritait son foyer. L'ascenseur même était remis en service. S'y engouffrant non sans une petite appréhension, elle ne tarda pas a retrouver son appartement. Rien n'avait changé, ces deux ou trois ans telle une gangue de glace semblait avoir figé le temps.

Assise, elle reprit quelque peu ses esprits. Toutes ces conversations, en particulier ces bruits de changement, ici et surtout dans les Lacs réveillaient ses démons. Allait-elle reprendre du service? Le dessein qu'elle servait devait-il lui aussi rejaillir de cette glace? Peut être devait-elle en parler avec ses amis, ses acolytes... Koshin, Deed, Shen, Mutenroshi, Maximus, mais étaient-ils encore vivants?

(réponse au texte d'Ardua désolé. Si un administrateur veut bien déplacer son texte et le mien dans un autre thread intitulé "Retour au pays", on ne détournera plus le contexte du message originel d'Artémisflow. Merci)

« Capturées par les premiers rets de soleil, les poussières scintillantes se jouaient, en dansant, des habitudes passées qui leur avaient fait la vie dure. Dans le cœur de la maison-arbre les rayons solaires, à l’aube naissante, effleuraient peu à peu les menuiseries, les objets hétéroclites et les tentures pastelles… Le vernis de l’aurore, donnait un glacis figé aux meubles du lieu abandonné.
Les heures s’égrenant au chapelet du temps, le linceul de pâle lumière s’étendait peu à peu sur les vestiges et les souvenirs accumulés ici et là.

Accroché à un portemanteau aux reliefs sobres, une longue toge orangée cousue de fils carmins, arborait un symbole défraîchit de feu la maison Hespéride. Les manches amples s’effilaient et les cheveux de soie végétale frémir à peine quant le faisceau de lumière vint les toucher de manière chaste et pudique.
Sur elle, les regards de personnages au nom ancien, s’arrêtèrent chargés de cordialité, d’envie, de regrets, de sentimentalisme et d’amour : « Shaarm…Odric… Alquieff…Taraforest… Melichi… Millenia… Taenad… Kylya…Slayers… »
Les hespérides. Le premier foyer.

Un peu au dessus du portemanteau, bousculant les ombres lovées autour d’une coupe remisée dans une alcôve enténébrée, l’aurore dévoila un froid symbole plus sombre qu’une nuit sans lune, enchâssé dans le calice… Le pentacle de la guilde de l’Etoile d’Obsidienne.
Sur son rebord, les lèvres d’Eleanin, élève de l’Etoile d’Obsidienne, s’y étaient abreuvées de sombres nectars. Dans le fond de cette coupe, elle avait souvent voyagé dans un pays fait de noirs songes dont l’appel mystérieux interdisait à son compagnon d’antan de l’y rejoindre.
Autour des noms d’Elesias, de Thanys, de Kaithlin, d’Oscar, il y eu des disputes, des incompréhensions, des jalousies, puis… des amitiés machiavéliques nouvelles et désormais passées… comme passa le falot du châle de l’astre en cette matinée, en un soleil plein et gorgé de lumière dorée.

Le zénith éblouit une grande table-verrière où s’alignaient des ambres aux nuances propres.
Les outils de minutie cernaient, dans leur trépas sans fin, quelques éclats de noble matière Zun et Beng. Sous le rayonnement ardent, une batterie d’amplificateurs aux cuirs fendillés, desséchés, agonisaient au rythme auquel s’estompaient les carmins, les émeraudes et les azurs des ambres qui les ornaient.
Des étiquettes jaunies, piquées d’une épingle et fichées sur un support de bois moucheté, laissaient deviner le nom de guildes tributaires d’amplificateurs aujourd’hui disséminés à travers le continent : «… -allen -ngels, Ecl--- de Lune, An-mi Limi-., Alkianne, Le Sent--r --- Artisans… »

Dépassant l’atelier, emmenée par la course du temps, la zone de lumière se fit le théâtre de poussières se soulevant en volutes. Des tourmentes silencieuses emportaient les embruns des cadavres d’insectes en décomposition, de fibres végétales, et de filaments fins qui tourbillonnaient sans relâche. Des armées de poussière aux heurts silencieux s’élançaient au-dessus de parchemins jetés là en bataille.
Couchés de croquis représentants de fiers guerriers aux formes élancées on y voyait représenté sur un le griffé d’une Fyros à l’attitude farouche.
Le fusain n’avait retrouvé ses pleins et ses déliés qu’au moment d’avoir écrit un nom sous l’icône belliqueuse « Req ».
Sur un dessin, une tempête orageuse de traits acerbes, de courbes longues et vives formant des densités tourmentées, évoquait des ombres grimées.
Sur cet autre, une troupe zoraï allant à l’assaut d’un promontoire dont le sommet caché par un autre feuillet interposait une matisse s’élevant dans les airs et invoquant un grand serpent de jade… « Taraforest »… Et sur celui-ci était représenté les remparts d’une ville aux proportions titanesques pris d’assaut par un fourmillement énervé de créatures cauchemardesques. Même sous le feu solaire, le dessin conservait une atmosphère de désespoir, rien ne semblait pouvoir arrêter la noire nuée.
Et ce ne fut pas cette lueur glaçante, reflet d’un rayon hagard échoué à la surface d’une carapace de Kinrey, qui vint rehausser d’espoir la scène apocalyptique.
Du haut de son perchoir, la reproduction de bois vernis du kitin le plus énigmatique de sa famille, lorgnait sur les calligraphies de champs de batailles. Attendant là, comme un gros cafard guettant un repas providentiel, chût du garde-manger et laissé là en pitance : Les homins avaient été jetés sur Atys en pâture. Les kitins s’étaient rués sur eux… Les kitins furent repoussés par la technologie, la magie et l’effort commun des quatre peuples… Mais comme la statue sur son étagère, les kitins guettaient, veilleurs patients et déterminés…

Derrière la statuette, un dessin en couleurs, le seul éclairé dans la pièce, dressait le portrait d’un groupe de matis et de quelques fyros. Le Cercle des Profondeurs au complet: le papier montrait des homins arborant des attitudes pour certaines farouches et hautaines, d’autres amusées et un tantinet ironiques, ou encore turbulentes et indisciplinées. Chacun d’entre eux étaient un tueur de Kitins, chacun à sa manière.
Et tous mourraient au combat, les vents d’Atys emportant dans leurs mugissements sauvages les noms de ceux qui furent une famille… «Lilithe… Sylvannas… Dorcile… Fanelios… Mearthis… Nunnours… Tiotromain… Kadraa… Fraid… Phyli… Guits… Guttts... Foxy...Aeschli... Kresselack… Glorfindel… Labra…Mutenroshi... Deed... Tya...» Un instant auréolé de lumière, ils seraient toujours là, en veilleurs guettant la menace kitin, patients et déterminés…

Vinrent alors les rayons glissant du crépuscule, et un orangé délicat caressa alors une belle soierie blanche remontée de liserés d’argent.
Quand Eleanide était apparue dans cet atour, tout alentour fut imprégné de blanches lumières.
Quand elle l’avait porté le jour de son mariage, tous les convives furent baignés par sa douce lueur. Alors on avait levé des yeux conquis par cette apparition… Lui, il l’avait aimé au premier instant de leur rencontre, et plus encore, une fois même ce vêtement ôté…
La robe, couchée sur un fauteuil à la sombre mise, semblait dormir tant étaient rares les ondulations de son tissu. L’astre couchant de son pur rayonnement, enlaça encore une fois la robe d’ivoire et tus, jusqu’à l’agonie de son feu, leur étreinte secrète.

… l’amant de lumière s’en alla, embrassant une dernière fois, de ses bras embrasés, l’habit de nacre… Puis lentement l’avatar du soleil couchant s’en fut après avoir posé un dernier baiser à l’ourlet bordant la chute de la robe de mariée.

Une dernière révérence sur l’univers d’un couple en son temps, et la lumière s’en fut laissant la nuit et l’oubli endormir les lieux.

Shenshantag et Eleanide s’en étaient allés, rejoindre Séléné, pour toujours et à jamais fidèles ainsi que le leur avait assigné leurs deux «*Cœurs Aimants*»


... Les lieux étaient restés ainsi figés durant ces temps d'oubli. Tel qu'ils les avaient laissé avant...
Il referma la lourde porte de la grande chambre dérangeant la poussière fuyant le retour à la vie en tourbillons éphémères.
Machinalement, comme autrefois, sa main se porta au contact du verre terne ornant le côté de la porte.
Une lumière douceâtre pulsa peu à peu de la lampe végétale repoussant les ténèbres dans les multiples anfractuosités des murs.

Shenshantag était revenu.

"La vie est un éternel recommencement.


(pour combien de temps ? )