[Zorai][BG][FR] cener
Posted: Wed Oct 13, 2004 6:10 pm
De laube naissante couverte des irisations de lastre de lumière au dernier souffle de la nuit bercée du regard des lunes aux reflets dacier la vie sans tumulte trouvait sa voie.
Cerner semblables à tous se mouvait au sein de ce maelström de vie, ignorant et crédule, inconscient et impulsif il goûtait aux expériences offertes par celle-ci.
Des tréfonds de la terre, là ou nulle lumière ne parvint réchauffer les roches figées par le temps sommeillait linnommable.
« Des ténèbres jaillis la lumière Céner » lui disait souvent son précepteur lorsquil parvenait enfin à un semblant de contrôle de la sève qui sécoulait péniblement au travers de son être.
Versé dans létude des arts antiques de la sève afin de tuer le temps, plus que par conviction ou intérêt réel, il le laissait sécouler entre ses doigts pour mieux se laisser emporter par lexistence.
Son précepteur voyait un potentiel ou dautre ne percevait quinsouciance et légèreté. Malgré ses efforts acharnés et sa patience légendaire il comprit vite que sans motivation ce jeune Zorai ne franchirait jamais les portes de la sagesse. Contraint pour ne pas dire forcé Cener rejetait les différents préceptes ainsi que les principes édictés par son maître. Souvent lui venait cette image dun yubo que lon engraisse en vu des fêtes tant les connaissances à maîtriser étaient nombreuse et à lapprentissage des plus rébarbatif. Ce fut le temps de linconscience de lêtre, le temps ou lon ne vit que pour soit sans regard pour les autres.
Ce fut dans un flot de sang et de calamités sans nom que le temps de la terreur sabattit sur son monde. La terre si fertile se mue en darides étendues balayées par le souffle incessant de vents aux hurlements lourds. Seule la poussière des morts semblait se mouvoir en ces lieux. Le mal poursuivit sa progression modifiant la faune et la flore à son contact en corrompant les enfants de la nature et en bouleversant ses lois. Les sources sacrées de sèves se tarirent, la terre hurlait sa peine, les vents se turent, leau devint morte et du feu éternel ne séchappait que des cendres.
Son maître eu la présence desprit dembarquer Céner sur le premier navire venu afin de lui permettre simplement de vivre. Ces dernières paroles firent échos aux fines voiles faites de fibres végétales emprisonnant le vent « noublis jamais Céner, toute lumière engendre sa pars dombre mais même au plus profond des ténèbres subsiste la lumière, la renaissance ! ». Sa voix mourut dans le vent tout comme sa vie emportée dans les tourments des combats.
Entassé parmis dautres, hurlant leur peine et nourrissant les océans de leurs larmes il devint un réfugié. Isolés et seuls sur une mer instable à lhumeur changeante se jouant de leur vie au grés des tempêtes ils oublièrent tout de leur vie passée. Ils débarquèrent sur une île épargnée par le fléau et connurent alors le renouveau.
Tous enfant des Zoraî, tous réfugiés, tous apprirent à survivre en puisant les ressources enfouies au plus profond de leur être et pratiquérent le partage.
Céner entendit dés lors lappel de la sève et perçut le chant de la terre. Se fiant à son enseignement et guidé par cet élément il brisa un a un les verrous qui bridaient ses dons et sa volonté. Il entrepris de gravir alors la sente de la sagesse retrouvant à chacun de ses pas hésitants les conseils de son défunt maître. Désormais la sève guidera ses pas
Maîtrisant les rudiments de lart il sembarqua sur le premier navire qui laccepta à son bord
Il appris à vivre pour et au travers des autres afin que tout ne soient quunité et ceux sous une discipline inculquant le respect et la rigueur.
Sur le continent il rencontra Dame kaldri ainsi que des frères darmes, nécoutant que son instinct il accepta lhonneur qui lui était fait et intégra une communauté naissante. Il devint un des héritiers de lumière, un de ceux encore bercé par lespoir de la restauration des lois éternelles, du renouveau dun monde agonisant.
Cerner semblables à tous se mouvait au sein de ce maelström de vie, ignorant et crédule, inconscient et impulsif il goûtait aux expériences offertes par celle-ci.
Des tréfonds de la terre, là ou nulle lumière ne parvint réchauffer les roches figées par le temps sommeillait linnommable.
« Des ténèbres jaillis la lumière Céner » lui disait souvent son précepteur lorsquil parvenait enfin à un semblant de contrôle de la sève qui sécoulait péniblement au travers de son être.
Versé dans létude des arts antiques de la sève afin de tuer le temps, plus que par conviction ou intérêt réel, il le laissait sécouler entre ses doigts pour mieux se laisser emporter par lexistence.
Son précepteur voyait un potentiel ou dautre ne percevait quinsouciance et légèreté. Malgré ses efforts acharnés et sa patience légendaire il comprit vite que sans motivation ce jeune Zorai ne franchirait jamais les portes de la sagesse. Contraint pour ne pas dire forcé Cener rejetait les différents préceptes ainsi que les principes édictés par son maître. Souvent lui venait cette image dun yubo que lon engraisse en vu des fêtes tant les connaissances à maîtriser étaient nombreuse et à lapprentissage des plus rébarbatif. Ce fut le temps de linconscience de lêtre, le temps ou lon ne vit que pour soit sans regard pour les autres.
Ce fut dans un flot de sang et de calamités sans nom que le temps de la terreur sabattit sur son monde. La terre si fertile se mue en darides étendues balayées par le souffle incessant de vents aux hurlements lourds. Seule la poussière des morts semblait se mouvoir en ces lieux. Le mal poursuivit sa progression modifiant la faune et la flore à son contact en corrompant les enfants de la nature et en bouleversant ses lois. Les sources sacrées de sèves se tarirent, la terre hurlait sa peine, les vents se turent, leau devint morte et du feu éternel ne séchappait que des cendres.
Son maître eu la présence desprit dembarquer Céner sur le premier navire venu afin de lui permettre simplement de vivre. Ces dernières paroles firent échos aux fines voiles faites de fibres végétales emprisonnant le vent « noublis jamais Céner, toute lumière engendre sa pars dombre mais même au plus profond des ténèbres subsiste la lumière, la renaissance ! ». Sa voix mourut dans le vent tout comme sa vie emportée dans les tourments des combats.
Entassé parmis dautres, hurlant leur peine et nourrissant les océans de leurs larmes il devint un réfugié. Isolés et seuls sur une mer instable à lhumeur changeante se jouant de leur vie au grés des tempêtes ils oublièrent tout de leur vie passée. Ils débarquèrent sur une île épargnée par le fléau et connurent alors le renouveau.
Tous enfant des Zoraî, tous réfugiés, tous apprirent à survivre en puisant les ressources enfouies au plus profond de leur être et pratiquérent le partage.
Céner entendit dés lors lappel de la sève et perçut le chant de la terre. Se fiant à son enseignement et guidé par cet élément il brisa un a un les verrous qui bridaient ses dons et sa volonté. Il entrepris de gravir alors la sente de la sagesse retrouvant à chacun de ses pas hésitants les conseils de son défunt maître. Désormais la sève guidera ses pas
Maîtrisant les rudiments de lart il sembarqua sur le premier navire qui laccepta à son bord
Il appris à vivre pour et au travers des autres afin que tout ne soient quunité et ceux sous une discipline inculquant le respect et la rigueur.
Sur le continent il rencontra Dame kaldri ainsi que des frères darmes, nécoutant que son instinct il accepta lhonneur qui lui était fait et intégra une communauté naissante. Il devint un des héritiers de lumière, un de ceux encore bercé par lespoir de la restauration des lois éternelles, du renouveau dun monde agonisant.