Ryzom

Une affiche placardée aux quatres coins d'Atys...

De L'Alliance Karavan aux suivants de Ma-Duk,

Suite aux dernières victoires lors des campagnes récentes, l'Alliance Karavan avait mis en place un cessez-le-feu unilatéral, la victoire totale n'étant pas dans ses objectifs.

Malheureusement, le comportement de certains d'entre vous, membres d'une certaine Tribu Talodi, remet en question ce cessez-le-feu. Leurs attaques à répétition sur le territoire en paix d'Aeden Aequous pousse l'Alliance à riposter. C'est donc avec réticence mais détermination que l'Alliance Karavan mobilise de nouveau et ne tardera pas à faire mouvement.


Le temps du repos est fini, prenez garde, la Karavan est en marche!



Blondax Ba'Clop, Diplomate Karavan

*se demande pourquoi c'est la première fois qu'il entend parler de ce cessez le feu*

Le jeune Bihaal revenait de son expédition hebdomadaire à la recherche de matières premières destinées à parfaire son art de la confection d'armes de chasse. Il s'approchait de l'étable de Zora, où il allait déposer comme à chaque fois le butin que Ma-Duk a bien voulu lui offrir.

- "J'ai bien failli y passer cette fois encore !" se dit-il, en regardant son sac de moins en moins rempli à force de se cacher des mercenaires karavan qui sillonnaient la jungle sans relâche à la recherche d'une proie facile.

A mesure qu'il s'approchait de l'étable, il entendait deux de ses frères Zorais éléver la voix plus que de coutume.

- "Certainement encore un différent entre propriétaires de Mektoub, pour savoir qui a vu la dernière place libre devans l'étable le premier", pensa t-il, non sans esquisser un sourire.

Malheuresement, c'était une affiche qui causait tant de discorde. Il y était dit qu'une paix avait été décidée par les suivants de la Karavan après les heures sombres des cycles passés.

- "La paix ? Ha bon ?" s'ésclaffa Bihaal se remémorant sa fuite devant des guerriers surarmés. Malgré celà il lût la suite.

Il était écrit que, suite à des escarmouches initiées par des Kamistes en pays Tryker, l'alliance Karavan allait de nouveau frapper de toute sa force et sans distinction.

- "A montrer le poil de yubo dans l'oeil de son voisin, il faut aussi voir la plume d'izam dans le sien.", dit Bihaal à haute voix, d'un air dépité.

Et il repartit, jurant qu'il défendrait encore une fois sa jungle bien-aimée contre la destruction et la course au profit à laquelle se livraient les adorateurs de Jena.