Tya, un temps retrouvé...
Posted: Thu Apr 19, 2007 6:46 pm
Boom
Boom
Boom
les rumeurs au lointain
Tes tambours, Pyr Leurs clameurs éloignées menacent les prédateurs et protègent les voyageurs
Pour moi, ils furent des juges implacables qui maudirent ma fuite des contrées impériales.
La nuit de mon évasion, alors que je franchissais les dunes de lEst, les esprits du désert vêtirent leurs haillons à lappel des tambours et tourmentèrent la cavalcade effrénée de ma monte.
Ils sévanouirent au moment où fondirent sur nous les grands kipestas et leur tonnerre dexplosions mortelles
Boom Boom Boom avertissent dans la nuit
Il parait que Thesos a été bâtie là où choient les derniers échos des tambours de Pyr.
Moi, « la » paria, ils mont poursuivi toute ma vie. Ils ont hanté mes nuits et déchiré les rets de mes rêves despoir dune vie fantasmée. Une vie imaginaire bien meilleure que celle que javais dans les ruelles ensablées de « létoile ocre du désert ».
Combien dEden fantasmagorique ses tambours ont souillé en mêlant leur vindicte aux propres battements de mon cur las ?
Trop Beaucoup trop
Tu mas ravi les songes de mon enfance
Les tambours La fureur de leur voix senvole de la peau de cadavres de bêtes, comme des plaintes échappées doutre-tombe doutre monde
Boom Boom Boom les anciens ennemis,
Doutre-tombe, doutre monde, je me souviens :
« Pyr,
Bastion de mes rires, tu mas tant manqué »
« Pyr,
De moi, à mon dernier soupir, je te prie de ne moublier »
Elle avait entendu le prisonnier chanter au crépuscule dans les cachots du Cercle des Profondeurs, avant que la chirurgie démente du « serpent » ne se mette à officier.
Cette légende déclinée en un chant où la résignation mortelle et linfinie tristesse gonflaient de sanglots chaque rime, cette comptine apprise entre enfant un soir sur les dunes, elle la connaissait.
Elle avait murmuré du bout des lèvres les derniers couplets quand linfortuné prisonnier avait hurlé dans un paroxysme de souffrance les derniers vers Sa seule fierté dressée contre la morsure sadique dun scalpel. Un chant despoir contre loraison funèbre du ciseau à chair
Boom Boom Boom et avant que leur cur ne séteigne, .
Pyr je tai fuit. Adolescente révoltée, répudiée, pourchassée, voilà que je viens à toi, après toutes ces années, exilée.
Je cherche dans tes corridors tortueux les souvenirs que jai pourtant cherché à effacer pendant toute une décennie.
Me mêler à nouveau aux épices qui tourbillonnent dans la chaleur des vents chauds qui hantent les souks ombragés où se déclinent toutes les gammes de lorangée
Je te respire Pyr, jhume les odeurs des salaisons de viande séchée de caprynis, les vinaigres en bocaux des graines de shooky, les peaux tannées des grands varynx au pelage mordoré, le chanvre des armures poussiéreuses des gardes, la vapeur deau aux santals des écorces mêlées aux bains jaillis en bouillon
Boom Boom Boom que la destinée
Pyr Ma silhouette se glisse au milieu deux, mes « sers et seraes » Fyros. Je me fonds dans tes ombres, et je prends le rythme de tes vibrations
La porte enchâssée si profond dans le mur épais des bâtisses la jouxtant, quelle semble ne pouvoir donner que sur lintimité dune alcôve discrète.
Boom Boom Boom Boom pourvoit toujours au retour de ses fils et de ses filles.
Trois coups secs et un dernier espacé contre le linteau, le code « Il y a de cela dix années »
La porte souvre
Lhomin vêtu de vêtements élimés a vu passer maints hivers sur le désert.
Sa main blanche de la craie posée par le dessin des années, interdit en un geste vain, son cur de tressaillir à la vue de lhomine.
Alors, respectueusement Tya lui conta :
« Les rumeurs au lointain avertissent dans la nuit les anciens ennemis, dOutre-tombe, dOutre monde, et avant que leur cur ne séteigne, que la destinée pourvoit toujours au retour de ses fils et de ses filles »
« Me voila père, cela fait si longtemps »
Le vieil homin tomba dans les bras de sa fille. Elle avait tant changé, tous ses souvenirs trompeurs léternisant dans ses jupes de jeune enfant, sévanouirent en contemplant cette homine devenue femme.
« Rentrons Tya, ma fille »
Et comme il le faisait, de cela il y a dix ans, il la couva de son bras autour de ses épaules et il lemmena à lintérieur en déposant un baiser à sa tempe.
Le long séjour de lhomine commençait maintenant, loin de la guerre, loin du Cercle des Profondeurs et de ses folies, loin des barbaries.
Elle était enfin chez elle.
Boom Boom Boom Alors Curs et tambours de Pyr chantèrent lunisson dun amour dun père pour une fille et portèrent au-dessus des dunes la promesse de leur bonheur retrouvé...
Boom... Boom... Boom...
Boom... Boom...
Boom...
/HRP/ Bon anniversaire /HRP/
Tes tambours, Pyr Leurs clameurs éloignées menacent les prédateurs et protègent les voyageurs
Pour moi, ils furent des juges implacables qui maudirent ma fuite des contrées impériales.
La nuit de mon évasion, alors que je franchissais les dunes de lEst, les esprits du désert vêtirent leurs haillons à lappel des tambours et tourmentèrent la cavalcade effrénée de ma monte.
Ils sévanouirent au moment où fondirent sur nous les grands kipestas et leur tonnerre dexplosions mortelles
Boom Boom Boom avertissent dans la nuit
Il parait que Thesos a été bâtie là où choient les derniers échos des tambours de Pyr.
Moi, « la » paria, ils mont poursuivi toute ma vie. Ils ont hanté mes nuits et déchiré les rets de mes rêves despoir dune vie fantasmée. Une vie imaginaire bien meilleure que celle que javais dans les ruelles ensablées de « létoile ocre du désert ».
Combien dEden fantasmagorique ses tambours ont souillé en mêlant leur vindicte aux propres battements de mon cur las ?
Trop Beaucoup trop
Tu mas ravi les songes de mon enfance
Les tambours La fureur de leur voix senvole de la peau de cadavres de bêtes, comme des plaintes échappées doutre-tombe doutre monde
Boom Boom Boom les anciens ennemis,
Doutre-tombe, doutre monde, je me souviens :
« Pyr,
Bastion de mes rires, tu mas tant manqué »
« Pyr,
De moi, à mon dernier soupir, je te prie de ne moublier »
Elle avait entendu le prisonnier chanter au crépuscule dans les cachots du Cercle des Profondeurs, avant que la chirurgie démente du « serpent » ne se mette à officier.
Cette légende déclinée en un chant où la résignation mortelle et linfinie tristesse gonflaient de sanglots chaque rime, cette comptine apprise entre enfant un soir sur les dunes, elle la connaissait.
Elle avait murmuré du bout des lèvres les derniers couplets quand linfortuné prisonnier avait hurlé dans un paroxysme de souffrance les derniers vers Sa seule fierté dressée contre la morsure sadique dun scalpel. Un chant despoir contre loraison funèbre du ciseau à chair
Boom Boom Boom et avant que leur cur ne séteigne, .
Pyr je tai fuit. Adolescente révoltée, répudiée, pourchassée, voilà que je viens à toi, après toutes ces années, exilée.
Je cherche dans tes corridors tortueux les souvenirs que jai pourtant cherché à effacer pendant toute une décennie.
Me mêler à nouveau aux épices qui tourbillonnent dans la chaleur des vents chauds qui hantent les souks ombragés où se déclinent toutes les gammes de lorangée
Je te respire Pyr, jhume les odeurs des salaisons de viande séchée de caprynis, les vinaigres en bocaux des graines de shooky, les peaux tannées des grands varynx au pelage mordoré, le chanvre des armures poussiéreuses des gardes, la vapeur deau aux santals des écorces mêlées aux bains jaillis en bouillon
Boom Boom Boom que la destinée
Pyr Ma silhouette se glisse au milieu deux, mes « sers et seraes » Fyros. Je me fonds dans tes ombres, et je prends le rythme de tes vibrations
La porte enchâssée si profond dans le mur épais des bâtisses la jouxtant, quelle semble ne pouvoir donner que sur lintimité dune alcôve discrète.
Boom Boom Boom Boom pourvoit toujours au retour de ses fils et de ses filles.
Trois coups secs et un dernier espacé contre le linteau, le code « Il y a de cela dix années »
La porte souvre
Lhomin vêtu de vêtements élimés a vu passer maints hivers sur le désert.
Sa main blanche de la craie posée par le dessin des années, interdit en un geste vain, son cur de tressaillir à la vue de lhomine.
Alors, respectueusement Tya lui conta :
« Les rumeurs au lointain avertissent dans la nuit les anciens ennemis, dOutre-tombe, dOutre monde, et avant que leur cur ne séteigne, que la destinée pourvoit toujours au retour de ses fils et de ses filles »
« Me voila père, cela fait si longtemps »
Le vieil homin tomba dans les bras de sa fille. Elle avait tant changé, tous ses souvenirs trompeurs léternisant dans ses jupes de jeune enfant, sévanouirent en contemplant cette homine devenue femme.
« Rentrons Tya, ma fille »
Et comme il le faisait, de cela il y a dix ans, il la couva de son bras autour de ses épaules et il lemmena à lintérieur en déposant un baiser à sa tempe.
Le long séjour de lhomine commençait maintenant, loin de la guerre, loin du Cercle des Profondeurs et de ses folies, loin des barbaries.
Elle était enfin chez elle.
Boom Boom Boom Alors Curs et tambours de Pyr chantèrent lunisson dun amour dun père pour une fille et portèrent au-dessus des dunes la promesse de leur bonheur retrouvé...
Boom... Boom... Boom...
Boom... Boom...
Boom...
/HRP/ Bon anniversaire /HRP/