Le rite du vieux (journal d'un questeur).
Posted: Wed Nov 15, 2006 10:06 am
Je m’avance dans la jungle. L’hiver, encore cet hiver, la jungle est recouverte de son blanc manteau, et le vent qui me glace. Je regarde les ploderos, ils ont l’air paisible, tant mieux c’est qu’il ne doit pas y avoir de prédateur. Je m’installe sous un doreo, il me protègera si il commence à pleuvoir.
D’un geste de la main, j’enlève la neige qui recouvre la sol, je regroupe quelques branches et feuilles mortes qui étaient au sec. Avec une pierre aiguisée, un briquet d’amadou qu’ils appellent cela les fyros, j’allume un feu.
Un peu de chaud, tant mieux. Nos vêtements ne sont décidément pas fait pour lutter contre le froid. J’enlève mes gants, et rapproche mes mains du feu. J’observe les mes mains. Usées, fatiguées par des années de forage et de chasse pour nourrir les miens. Mais c’est une bonne usure. Je souris, mais aussitôt, un voile sombre tombe sur mes yeux éternellement cachés. Non une mauvaise usure ! Les années de combat, voilà pourquoi elles sont aussi laides mes mains.
Je détourne la tête et regarde de nouveau le troupeau de ploderos. Le froid ne les dérange pas, la nature est bien faite, Ma-Duk a été généreux pour eux. Nous autres homins sommes si mal préparés à vivre sur l’écorce. Sommes nous réellement à notre place d’ailleurs ? L’on dirait que nous avons été placés pour perturber le fragile équilibre d’Atys. Nos guerres sans sens. Nos forages qui vident la vie de cette terre. Nos chasses a l’excès. Tout cela dans un seul but survivre, alors même que nous ne sommes pas fait pour vivre ici, incapable d’être autonome, incapable d’avoir une place dans l’écosystème. Ni proie, ni prédateur, nous ne sommes que des parasites ! De vulgaire poux, tout juste bon à obéir… Pitoyable hominité.
Le vieux tarde à venir. Pourquoi m’avoir fait venir ici par un temps aussi exécrable ? Enfin l’on dit de lui qu’il est l’un de nos plus sages, l’un de ceux qui ne font qu’un avec Atys. Qu’au travers de ces yeux, l’ont peut y déceler l’infini de l’âge kami. Mouais…En tout cas il n’est pas à l’heure et moi j’ai froid.
Le troupeau commence à bouger, je scrute. Surement un prédateur, je rapproche mon épée. On ne sait jamais.
D’un geste de la main, j’enlève la neige qui recouvre la sol, je regroupe quelques branches et feuilles mortes qui étaient au sec. Avec une pierre aiguisée, un briquet d’amadou qu’ils appellent cela les fyros, j’allume un feu.
Un peu de chaud, tant mieux. Nos vêtements ne sont décidément pas fait pour lutter contre le froid. J’enlève mes gants, et rapproche mes mains du feu. J’observe les mes mains. Usées, fatiguées par des années de forage et de chasse pour nourrir les miens. Mais c’est une bonne usure. Je souris, mais aussitôt, un voile sombre tombe sur mes yeux éternellement cachés. Non une mauvaise usure ! Les années de combat, voilà pourquoi elles sont aussi laides mes mains.
Je détourne la tête et regarde de nouveau le troupeau de ploderos. Le froid ne les dérange pas, la nature est bien faite, Ma-Duk a été généreux pour eux. Nous autres homins sommes si mal préparés à vivre sur l’écorce. Sommes nous réellement à notre place d’ailleurs ? L’on dirait que nous avons été placés pour perturber le fragile équilibre d’Atys. Nos guerres sans sens. Nos forages qui vident la vie de cette terre. Nos chasses a l’excès. Tout cela dans un seul but survivre, alors même que nous ne sommes pas fait pour vivre ici, incapable d’être autonome, incapable d’avoir une place dans l’écosystème. Ni proie, ni prédateur, nous ne sommes que des parasites ! De vulgaire poux, tout juste bon à obéir… Pitoyable hominité.
Le vieux tarde à venir. Pourquoi m’avoir fait venir ici par un temps aussi exécrable ? Enfin l’on dit de lui qu’il est l’un de nos plus sages, l’un de ceux qui ne font qu’un avec Atys. Qu’au travers de ces yeux, l’ont peut y déceler l’infini de l’âge kami. Mouais…En tout cas il n’est pas à l’heure et moi j’ai froid.
Le troupeau commence à bouger, je scrute. Surement un prédateur, je rapproche mon épée. On ne sait jamais.