L'Origine du Monde
Posted: Fri Sep 01, 2006 12:57 pm
Le petit Girio alla se blotir contre sa grand-mère. Il faisait déjà nuit, mais exceptionnellement il avait le droit d'écouter les histoires de sa mamie plus longtemps. Le feu de camp brillait dans les yeux du petit Matis.
"- Grand-mère, raconte-moi encore l'histoire du monde !
- Et bien et bien, tu n'as pas envie de te coucher. Soit, ouvre grand tes oreilles. Tout commença à l'aube des temps, lorsque les Dieux décidèrent de créer le monde. Jena prit une de ses plus belle ambre pour support et Ma-Duk y posa quelques uns de ses longs cheveux. Sur l'ambre les cheveux poussèrent et poussèrent, tant et si bien que la boule faite d'enchevêtrements chaotiques grandit assez pour y accueillir des être vivants. Jena toucha les cheveux et des pousses vertes vivantes en sortirent. Mais elles avaient l'air bien fragiles aux yeux de Ma-Duk, qui remplit alors des petites poches d'eau. Les pousses purent aller chercher l'eau avec leur pieds et ainsi s'épanouir et couvrir le monde.
Mais Ma-Duk fit remarquer à Jena que ses êtres vivants ne bougeaient pas beaucoup. Piquée au vif, Jena décida de lui faire ravaler ses paroles en créant un nouvel être vivant qui ne serait pas attaché au monde mais aurait deux jambes indépendantes pour aller et venir à sa guise. Il aurait également deux bras, et des mains au bout, pour attraper les choses, construire et se nourrir. Et Jena dit à Ma-Duk : "Ces êtres-là se nourriront de ce qui pousse en surface". Celui-ci explosa de rage : "Il n'en est pas question ! Personne ne touchera à ce qui sort de mes cheveux ! Je t'interdis d'amener ces êtres-là, j'en ferai de meilleurs."
Mais Jena n'allait pas s'arrêter à cette interdiction, après tout, c'était à deux qu'ils avaient fait le monde et elle ne voulait pas être mise à l'écart subitement. Elle construisit alors une grande arche, dans laquelle elle mis ses êtres vivants préférés, les homins, et elle y plaça ensuite d'autres espèces de formes différentes qui se nourrissaient également des pousses vertes. Alors que Ma-Duk était plongé au fond du monde à fouiner et chercher comment extraire l'ambre de Jena, celle-ci envoya son arche sur Atys. L'arche en se posant s'enfonça dans les premières couches des racines des cheveux de Ma-Duk. De ces racines premières, une partie des nouveaux arrivants remonta à la surface, une autre resta où elle était et la dernière partit vers les profondeurs.
Quand les kitins arrivèrent au fond du monde, Ma-Duk fut surprit de les voir. Il comprit alors que Jena avait passé outre l'interdiction. En colère, il décida de rester là où il était, caché, et d'influer sur ces nouveaux être vivants pour qu'ils se détruisent entre eux au lieu de s'en prendre à ses cheveux. Au fond d'Atys, les kitins devinrent les plus féroces destructeurs qui soient et ils cherchèrent des voies pour remonter annihiler les autres espèces. Plus haut, en surface, les autres espèces furent moins touchées, cependant si des animaux (les êtres animés) continuèrent à déguster les herbes, une partie se mit effectivement à se nourrir d'autres animaux.
Les homins ne se décidant pas à trancher se mirent à manger de tout. Mais au fond d'eux une dissonnance allait les séparer. Les homins se séparèrent dans leur façon de vivre et leurs buts personnels. Il y eut la Karavan, qui reconstruisit des arches pour retourner vivre auprès de Jena. Il y eut les Zoraïs, les plus touché par l'esprit machiavélique de Ma-Duk, qui allèrent vivre dans des forêts qu'ils n'entretenaient pas. Il y eut les Trykers, paresseux et oisifs, qui prirent pour domicile un lieu sans forêt à entretenir; ils n'eurent bientôt même plus le courage de grandir. Il y eut les Fyros, au tempérament orageux, qui voulaient tout savoir et entreprirent de nombreuses expéditions pour retrouver la grande arche. Et il y eut les Matis, resté fidèles à leur créatrice, qui domptèrent les pousses vertes des cheveux de Ma-Duk.
Seule une partie de la Karavan put rejoindre Jena. Une autre partie, restée sur Atys, continua à prêcher la soumission à notre créatrice Jena. Bien qu'ils se disent plus proches de Jena que nous car leurs frères sont aux cieux, ils racontent parfois des histoires exagérées pour attirer l'attention.
Les Fyros furent punis de leur curiosité : en descendant sous la surface d'Atys, ils rencontrèrent les kitins. Ceux qui purent s'enfuir des pinces et des dards des affreuses bêtes déformées par la haine de Ma-Duk leur montrèrent le chemin jusqu'à la surface. Ce fut à l'origine de la grande invasion kitine qui détruisit une grande partie de notre monde. Ma-Duk faillit gagner. Mais les frères Karavan qui arrivèrent auprès de Jena purent la prévenir et elle les aida à sauver le plus d'homins possibles.
La chaotique forêt des Zoraïs, laissée à l'abandon, développa une grave maladie : la Goo. Ironiquement, l'influence de Ma-Duk allait détruire les cheveux de Ma-Duk que celui-ci mettait tant d'ardeur à protéger. Les Zoraïs furent contaminés et devinrent bleu pâle. S'apercevant de son erreur Ma-Duk voulu convaincre les Zoraïs de combattre cette maladie. Pour cela il créa dans l'urgence des créatures plus ou moins laides - car il n'avait pas le talent de Jena - qu'il appela Kamis. Créatures ratées, elles étaient parfois énormes, parfois transparentes, mais jamais n'était capable de parler aux homins. Avec le temps les Kamis réussirent enfin à communiquer le message de Ma-Duk : protéger la partie Atys qui tenait à Ma-Duk. Les Kamis furent aussi envoyés en soldats pour tuer les Matis qui domptaient la nature.
Désormais les Matis et la Karavan doivent faire front et rappeler que Ma-Duk ne veut pas le bien des homins, car il est jaloux des créations de Jena."
Les muscles de Girio étaient relâchés, et sa respiration calme. Il s'était endormi. Sa grand-mère le déposa sur sa couche et le couvrit d'une fourrure.
"- Grand-mère, raconte-moi encore l'histoire du monde !
- Et bien et bien, tu n'as pas envie de te coucher. Soit, ouvre grand tes oreilles. Tout commença à l'aube des temps, lorsque les Dieux décidèrent de créer le monde. Jena prit une de ses plus belle ambre pour support et Ma-Duk y posa quelques uns de ses longs cheveux. Sur l'ambre les cheveux poussèrent et poussèrent, tant et si bien que la boule faite d'enchevêtrements chaotiques grandit assez pour y accueillir des être vivants. Jena toucha les cheveux et des pousses vertes vivantes en sortirent. Mais elles avaient l'air bien fragiles aux yeux de Ma-Duk, qui remplit alors des petites poches d'eau. Les pousses purent aller chercher l'eau avec leur pieds et ainsi s'épanouir et couvrir le monde.
Mais Ma-Duk fit remarquer à Jena que ses êtres vivants ne bougeaient pas beaucoup. Piquée au vif, Jena décida de lui faire ravaler ses paroles en créant un nouvel être vivant qui ne serait pas attaché au monde mais aurait deux jambes indépendantes pour aller et venir à sa guise. Il aurait également deux bras, et des mains au bout, pour attraper les choses, construire et se nourrir. Et Jena dit à Ma-Duk : "Ces êtres-là se nourriront de ce qui pousse en surface". Celui-ci explosa de rage : "Il n'en est pas question ! Personne ne touchera à ce qui sort de mes cheveux ! Je t'interdis d'amener ces êtres-là, j'en ferai de meilleurs."
Mais Jena n'allait pas s'arrêter à cette interdiction, après tout, c'était à deux qu'ils avaient fait le monde et elle ne voulait pas être mise à l'écart subitement. Elle construisit alors une grande arche, dans laquelle elle mis ses êtres vivants préférés, les homins, et elle y plaça ensuite d'autres espèces de formes différentes qui se nourrissaient également des pousses vertes. Alors que Ma-Duk était plongé au fond du monde à fouiner et chercher comment extraire l'ambre de Jena, celle-ci envoya son arche sur Atys. L'arche en se posant s'enfonça dans les premières couches des racines des cheveux de Ma-Duk. De ces racines premières, une partie des nouveaux arrivants remonta à la surface, une autre resta où elle était et la dernière partit vers les profondeurs.
Quand les kitins arrivèrent au fond du monde, Ma-Duk fut surprit de les voir. Il comprit alors que Jena avait passé outre l'interdiction. En colère, il décida de rester là où il était, caché, et d'influer sur ces nouveaux être vivants pour qu'ils se détruisent entre eux au lieu de s'en prendre à ses cheveux. Au fond d'Atys, les kitins devinrent les plus féroces destructeurs qui soient et ils cherchèrent des voies pour remonter annihiler les autres espèces. Plus haut, en surface, les autres espèces furent moins touchées, cependant si des animaux (les êtres animés) continuèrent à déguster les herbes, une partie se mit effectivement à se nourrir d'autres animaux.
Les homins ne se décidant pas à trancher se mirent à manger de tout. Mais au fond d'eux une dissonnance allait les séparer. Les homins se séparèrent dans leur façon de vivre et leurs buts personnels. Il y eut la Karavan, qui reconstruisit des arches pour retourner vivre auprès de Jena. Il y eut les Zoraïs, les plus touché par l'esprit machiavélique de Ma-Duk, qui allèrent vivre dans des forêts qu'ils n'entretenaient pas. Il y eut les Trykers, paresseux et oisifs, qui prirent pour domicile un lieu sans forêt à entretenir; ils n'eurent bientôt même plus le courage de grandir. Il y eut les Fyros, au tempérament orageux, qui voulaient tout savoir et entreprirent de nombreuses expéditions pour retrouver la grande arche. Et il y eut les Matis, resté fidèles à leur créatrice, qui domptèrent les pousses vertes des cheveux de Ma-Duk.
Seule une partie de la Karavan put rejoindre Jena. Une autre partie, restée sur Atys, continua à prêcher la soumission à notre créatrice Jena. Bien qu'ils se disent plus proches de Jena que nous car leurs frères sont aux cieux, ils racontent parfois des histoires exagérées pour attirer l'attention.
Les Fyros furent punis de leur curiosité : en descendant sous la surface d'Atys, ils rencontrèrent les kitins. Ceux qui purent s'enfuir des pinces et des dards des affreuses bêtes déformées par la haine de Ma-Duk leur montrèrent le chemin jusqu'à la surface. Ce fut à l'origine de la grande invasion kitine qui détruisit une grande partie de notre monde. Ma-Duk faillit gagner. Mais les frères Karavan qui arrivèrent auprès de Jena purent la prévenir et elle les aida à sauver le plus d'homins possibles.
La chaotique forêt des Zoraïs, laissée à l'abandon, développa une grave maladie : la Goo. Ironiquement, l'influence de Ma-Duk allait détruire les cheveux de Ma-Duk que celui-ci mettait tant d'ardeur à protéger. Les Zoraïs furent contaminés et devinrent bleu pâle. S'apercevant de son erreur Ma-Duk voulu convaincre les Zoraïs de combattre cette maladie. Pour cela il créa dans l'urgence des créatures plus ou moins laides - car il n'avait pas le talent de Jena - qu'il appela Kamis. Créatures ratées, elles étaient parfois énormes, parfois transparentes, mais jamais n'était capable de parler aux homins. Avec le temps les Kamis réussirent enfin à communiquer le message de Ma-Duk : protéger la partie Atys qui tenait à Ma-Duk. Les Kamis furent aussi envoyés en soldats pour tuer les Matis qui domptaient la nature.
Désormais les Matis et la Karavan doivent faire front et rappeler que Ma-Duk ne veut pas le bien des homins, car il est jaloux des créations de Jena."
Les muscles de Girio étaient relâchés, et sa respiration calme. Il s'était endormi. Sa grand-mère le déposa sur sa couche et le couvrit d'une fourrure.