Ryzom

Le jour venait de se lever sur la belle capitale Matis. Les marchands installaient leurs marchandises sur la place du marché, les coiffeurs et tatoueurs de la capitale ouvraient leurs portes. Dame Sicha Pido fut surpris de voir de si bonne heure cette homine. Elle l’avait déjà vu dans la capitale et l’avait à plusieurs fois coiffées. Habituée à observer ses clientes, elle connaissais les habitudes de cette homine et remarqua tout de suite un changement. Elle n’avait jamais vu ce regard en elle. Un regard déterminé. Elle ne lui posa pas de questions et se contenta de la coiffer. Elle aurait bien aimé lui poser des questions mais elle savait qu’elle n’aurait pas eu de réponses.

Devant la porte principale d’Yrkanis, les caprynis, yubos et autres bodocs se regroupaient aveuglement au niveau de la porte du district de Zachini. Zone riche en nourriture pour ces herbivores qui était devenue, depuis la reconquête des territoires, une zone de chasse pour tout nouveaux réfugiés. Ces chasses se passaient sous le regard bienveillant des gardes de la ville qui n’hésitait pas à employer toutes leur forces pour sauver la vie d’un jeune réfugié un peu trop fougueux et maladroit au combat ou pour les protéger d’une rencontre fortuites avec un des carnivores qui se trouvaient à proximité de la capitale. Bon nombres de ragus ou de gingo étaient mort sous les coups des gardes. Depuis un moment, c’était d’ailleurs leur seule activité, néanmoins ils restaient toujours près à agir. Si la menace Kitin était faible actuellement, elle existait toujours. Ils devaient être près à intervenir, de jour comme de nuit. C’est ainsi qu’ils remarquèrent cette jolie homine blonde tout habillée de blanc qui sortait tranquillement hors de la capitale. Après qu’elle fut passée Sirgio Frendi et Lini Cillo s’échangèrent un regard complice et sourirent.

La Matis s’avançait tranquillement vers le temple …. Elle était décidée à demander des explications. Trop de temps…bientôt 7 années et toujours rien…..

Sur le chemin, Mélinda croisa 2 gingos qui n’osèrent pas l’attaquer mais ce ne fut pas le cas du troisième. Mélinda n’avait pas de temps à perdre, rien ne pourrait l’empêcher d’aller voir l’officier de la karavan près du temple. Elle enfila donc ses amplificateurs magiques. Tout homin connaissant l’art Matis aurait reconnue la marque de Mysticus. Cet homin, fidèle de Jena et grand aventurier, était un amis de longue date de Mélinda et il était maintenant à la tête de la Maisons des Marcheurs d’Atys. Même si pour l’instant ce n’était pas encore officiel il le méritait. Ses voyages lui avaient permit de devenir un homin ayant une grande connaissance dans beaucoup de domaine et respecté par grand nombre d’homins. Quand Mélinda s’équipa elle ne pensa pas à celui qui lui avait offert ses amplificateurs. Elle ne pensa pas non plus à son tendre aimé, Hnell qui lui avait tant manqué pendant sa retraite. Elle n’avait qu’un seul objectif, qu’une seule volonté à ce jour, parler à un officier de la Karavan. Le gingo qui regardait Mélinda n’avait que faire de la volonté de sa future victime et il agit en suivant ses instincts primaires en essayant d’attaquer la Matisse. Quelle erreur ce fut, à peine avait t’il commençait à montrer les dents qu’il fut mis à terre par la magie de l’homine. Mélinda n’avait pas le temps de jouer. Le gingo venait à peine de tomber à terre que l’homine était déjà en train de gravir la petite colline qui surplombé le temple de la Karavan.

Arrivée au temple, elle regarda l’édifice. Ce temple, avait été construit en 2530, c'est-à-dire il y a 4 ans. La construction de ce temple lui rappela l’affrontement des homins, cette guerre de religion qui fit couler beaucoup de sève. Elle regarda ce lieu de culte puis se tourna vers l’officier de la Karavan qui était en faction. Mélinda s’adressa à lui : Salutations officier de la Karavan. J’aurais besoin de quelques renseignements car je me pose beaucoup de questions. Voilà il y a maintenant presque 7 ans, vous nous avez, je parle de la karavan, annoncé l’arrivé de notre Sainte Jéna. Or, depuis nous n’avons plus de nouvelles. Où est notre déesse ? Pourquoi lui faut il autant de temps pour venir auprès de ses fidèles serviteurs ? Pourquoi ce silence ?
Mélinda regardait l’officier de la Karavan, sachant que ces questions pouvaient lui apporter les foudres de cette grande puissance d’Atys. Mais d’un autre coté elle refusait d’être manipulée. Et là, elle avait l’impression que la karavan se jouait des homins en se servant de leur amour de Jena pour leur bien être.

Un peu plus d’une saison que Mélinda avait interrogé l’officier du temple Karavan, près de Yrkanis. Mélinda n’était pas restée devant l’officier de la Karavan, attendant cette réponse qui ne venait pas. Les avants postes Karavaniers étaient menacés par des hordes de guerriers qui prôné la mauvaise parole de Ma-Duk. Mélinda avait donc, comme tous fidèle de Jena, défendu, combattu et perdu de la sève pour la Karavan, pour Jena. Mais voila sa question était restée sans réponse, l’officier de la Karavan ne s’était même pas donné la peine de la regarder. Ce mépris, cet air suffisant qu’abhorrer les membres de cette organisation commencer à agacer fortement la jeune Matis.

Toujours rien, le regard dirigé vers l’horizon, l’officier de la karavan n’avait pas trouvé utile de répondre à la simple question de Mélinda. Cela en était trop, comment pouvait on agir ainsi ? Pour qui se prenait cet officier ?

Mélinda s’adressa une nouvelle fois a l’officier : « bien…ma patience a atteint ses limites. Vous ne voulez pas répondre….Dans ce cas …. »

Mélinda retira de son gilet Matis un petit écusson le regarda un instant, réfléchissant à sa décision et aux conséquences. De toutes façon il était déjà bien trop tard. Le médaillon lui avait été donné il y a quelques années alors qu’elle venait d’arriver sur les nouvelles terres. Ce jour, là elle avait reçue le titre de Champion de la Karavan. Elle portait cette insigne avec fierté mais là elle ne pouvait plus...


Mélinda : Vous et la Karavan m’avez déçu. Comment pourrais encore avoir confiance en vous alors que vous n’êtes pas capable de répondre à une simple question provenant d’une disciple de Jena ?

Mélinda arracha, avec vigueur, l’écusson et le jeta au pied de l’officier de la karavan.

Mélinda*furieuse * : Vous n’étés que des idolâtres, vous vous servez de la foi des homins pour votre propre besoin. Ma foi est envers Jena, pas en vous. Tant que les questions que l’on vous pose resterons sans réponse la Karavan ne sera plus la bien venue.

*Réfléchissant*

Mélinda : Et si cela se trouve, même Jena n’existe pas….

Les larmes recouvrirent les joues de Mélinda, en qui pouvait elle encore avoir confiance…En son Roi…avec les décisions de ce dernier il en était hors de question….en Jena….et si ces craintes s’avéraient vrai…les Kamis…quelle horreur !

Mélinda se retourna afin de rejoindre ses appartement espérant entendre la voie de l’officier de la Karavan…

Sur le chemin qui l’avait ramené à ses appartement Mélinda avait continuer à se torturer pour savoir pourquoi on ne lui avait pas répondu, pourquoi l’officier de la karavan la méprisait autant. Peut être la jugeait il pas suffisamment digne pour recevoir une réponse ? Peut être avait il senti le doute dans l’esprit de Mélinda ? Peut être avait il senti que Mélinda se poser des questions sur sa foi, sur la Karavan et sur Jena elle-même ? Et avec sa réaction, l’officier de la Karavan, indiquait peut être à la jeune Matis que le chemin était encore long et que les réponses à ses questions ne se trouvaient pas dans les propos d’un officier, ni dans les propos d’un homin. Toutes les réponses se trouvaient en elle, dans sa foi.

(HRP : Comme j'ai pas eut de réponse de la part de Nevrax j'ai plus envie de continuer ce rp...Petit message à ceux qui gère l’histoire chez Nevrax, cela vous aurez dérangé de répondre aux questions que j’ai posé ? c’était pas si dur pourtant… Pour ceux qui n’ont pas compris, Mélinda sert toujours la Karavan, se pose des questions sur elle mais reste toujours fidèle à Jena)