Ryzom

Cela faisait maintenant quelques jours qu'Astride avait décidé de quitter ce qui avait été pendant tant d'année sa famille.
Elle était partit loin dans les profondeurs de la forêt , sa décision avait été prise certes de façon hâtive et certainement que bon nombre de marcheurs ne s'en était peut être pas encore aperçu ou bien ils se disaient qu'elle avait été victime d'un coup de sang et qu'elle allait changer d'avis ...
et pourtant au fond d'elle , Astride savait que c'était la seule solution... être loin de ceux qu'elle aimait était la meilleure façon de les protéger, depuis des mois elle sentait cette haine l'envahir , tant bien que mal elle avait tenté de la canalisé , mais rien n'y faisait il suffisait qu’elle regarde ses avant bras et autres parties de son corps, couvert de cicatrices ,ces marques qui pendant un temps furent sa fierté et qui maintenant lui faisait honte , et oui elle en avait tué des bandits et des tribus sous les ordres de la karavan ou des matis elle avait réussi à monté sa renommé au maximum maintes fois elle avait faillit y perdre la vie , mais en ce temps la elle avait confiance , confiance en son peuple , confiance en son roi , confiance en Jena …

Mais aujourd’hui elle se demandait a quoi avait bien pu servir , d’avoir fait couler tout ce sang. * serre le poing a s’en faire saigné*

A rien ! bien sur cela n’avait servi a rien , tant de matis avait voulu comme elle servir au mieux leur pays leur roi ... et quelles reconnaissances en avaient ils eu ? Aucune !!
Ah si , un nouveau traité * repense à la lettre écrite avec les marcheurs* , d’un coté on nous envoi tuer des tribus kamistes pendant que de l’autre le citoyen matis vouant un culte à ma duk lui est tolérer sur nos terres et dans nos villes. C’était à n’y rien comprendre , et tout ceci n’avait pas l’air de choquer ou de déranger personne, depuis la signature de ce traité la vie avait suivit son cours comme si de rien était …. De bon bodoc oui ! voila ce que nous sommes , de braves bêtes soumises , de bon sujet !

Il était maintenant grand tant que ça change .. Astride ramassa les quelques affaires qu’elle avait prise avec elle , il faisait nuit noire , elle déchira un ticket pour Yrkanis arriver sur place la ville était déserte , seul quelques gardes patrouillaient encore , elle fit bien attention de ne pas être vu , et se dirigea vers son appartement , une fois en haut elle regarda cette pièce qui fut le décor de bien des joies , mais aussi de bien des peines , elle réunit toutes ses affaires , il fallait qu’elle fasse le tri , elle ne pouvait pas tout emmener avec elle et surtout il lui faudrait de l’argent…
Alors qu’elle ramassait tout ses souvenirs et qu’elle allait tracer définitivement un trait sur sa vie d’avant,
elle tomba sur le petit papier que lui avait remis il y a quelques années Lirina Predachi et qui stipulait qu’elle était une vrai Matis .
rit * « je serais toujours une fille des forets , mais servir ce roi … plus jamais »

Astride déchira le papier et le mis dans le sac des affaires qui devaient finir au feu.

Puis le plus discrètement possible elle descendit , le jour se levait a peine , les marchand installés a peine leur étals.

« bonjour dame Astride , et bien dites moi vous avez l’air bien charger
- Ah oui en effet je fais un peu de nettoyage * montre ce que contient le sac * vous pensez que je vais pouvoir tirer un bon prix de cela ?
- Ah oui très certainement , voulez vous que je m’en occupe ?
- Très volontiers merci bien »
Astride confia le sac et tout ce qu’il contenait au marchand , et elle partit …



Astride

restera toujours marcheuse dans l'ame

Astride marcha durant des heures et des heures , en prenant toujours bien garde de ne pas être vu , elle n’avait pour le moment aucune envie de justifié son départ de chez les « marcheurs d’Atys » à qui que ce soit la décision qu’elle avait prise , était assez douloureuse comme ça , sans qu’il faille encore qu’elle raconte a tout le monde pourquoi elle l’avait fait et surtout elle ne le pouvait pas , c’était beaucoup trop tôt, mais bientôt ils sauraient…


Une fois qu’elle pensa être assez loin de toute âme homine elle planta son petit campement , c’était un petit endroit calme , non loin d’un petit point d’eau ,d’ailleurs apres tous ces kilomètres de marche elle avait bien besoin de se débarbouiller un peu.
Arrivée à la marre , elle pencha sa tête au dessus de l’eau , son visage lui rappella tant de souvenir qu’elle ne pu s’empêcher de pleurer , d’un geste vif de la main elle essuya ses larmes puis brusquement se leva , fouilla dans son sac et en sortit un petit ciseaux, retourna au dessus de la marre et une à une ,elle coupa les mèches brunes qui ornaient son visage ;
Ensuite elle alla ramasser differentes plantes qu’elle écrasa et mélangea avec un peu d’eau , puis elle s’appliqua cette mixture sur les cheveux , d’apres Nkhein un vieil ami à elle c’était la meilleure façon d’avoir les cheveux vert. Et pour ne pas être vu dans une forêt avoir les cheveux vert était indispensable , elle espérait juste ne pas s’être tromper dans les dosages ..

Pendant que le mélange posait , Astride entra dans sa tente , elle pris dans son sac un petit paquet de feuille et sur chacune d’elle , elle écrivit 3 mots et signa de son initiale, puis elle rangea le paquet , a la nuit tombé dit elle j’irai porter tout cela .

Le temps de pause de la teinture était maintenant écoulé elle alla se rincer les cheveux …
Apparemment elle ne c’était pas tromper , elle avait pris les bonnes plantes et avait fait les bon dosage , ses cheveux étaient maintenant vert….


Astride

Restera toujours une marcheuse dans l'âme

Elle était rester de longue minutes au dessus de l’eau a regarder son nouveau visage .. finalement le vert ne lui allait pas trop mal … enfin .. il y avait pire …

Au loin elle entendait les hurlement des torbacks entrain de se faire tuer , c’était sûrement l’œuvre de quelques chasseurs , d’ailleurs Astride pensa qu’elle n’avait rien prévu à manger et son estomac commençait à la rappeler a l’ordre .Autour d’elle apars quelques baies dont elle s’empressa de manger les fruits , il n’y avait que des gnoofs , et la chair de gnoofs tout le monde sait que c’est de tout façon immangeable…à moins de passer des heures a taper dessus afin de l'attendrir , mais Astride ne se sentait pas le courage, elle se contenta donc de quelques fruits rouges puis retourna a sa tente .

La jour commençait à tomber , les hurlements des torbacks étaient de plus en plus espacé preuve qu’il y avait de moins en moins de chasseur dans la zone . Astride déroula une natte et s’allongea ces heures de marche l’avait épuisé il fallait qu’elle se repose un peu .. elle ferma les yeux ….




Astride

restera toujours une marcheuse dans l'ame

/hrp vraiment sublime /hrp

Quelques heures plus tard Astride s’éveilla, il faisait nuit mais sûrement pas depuis longtemps la température était encore douce, elle se leva et alla prendre le petit stock de papier , elle relit une dernière fois les mots qu’elle avait écrit sur chacun d’eux , il devait y en avoir une bonne cinquantaine. , c’était pas vraiment explicite enfin disons que c’était le genre de phrase que chacun pouvait prendre comme il le voulait , mais le but n’était pas de les mettre en face de ce qui n’allait pas , le but étaient qu’ils s’en rendent compte tout seul , c’était à eux de s’apercevoir dans quelle situation ils étaient .. a eux de ce rendre compte que depuis leur arrivée de l’île des réfugiés ils n’étaient en fait que des pions …

Elle couvrit son visage et déchira un ticket pour Avendale , elle ne pouvait pas se permettre d’aller à Yrkanis malgré l’heure tardive elle risquait encore de croiser des gens La bas .
Arrivée dans la petite ville d’Avendale , avec la rapidité et la discrétion d’un félin elle accrocha à chaque arbre , à chaque porte de maison arbre un petit morceau de papier .
Certes ce n’était pas la ville la plus fréquenté mais ça commencerait déjà à faire parler , enfin dumoins elle esperait .
Il lui restait un dernier papier , elle voulait l’accrocher au devant de l’étable , la au moins elle était sur qu’il serait au moins vu par une personne . Elle attendit plusieurs minutes cacher jusqu'à ce que le garçon d’étable quitte son stand , puis s’approcha et du tableau d’affichage et a l’aide d’un petit os bien fin elle cloua le mot sur lequel on pouvait lire :

Ouvrez les yeux

elle avait pris volontairement le partie de pas signer , elle ne voulait pas devenir la meneuse d'un mouvement d'émancipation ou d'autre chose , il fallait que chacun se rendent compte et deviennent son propre meneur ...



Astride

restera toujours marcheuse dans l'âme