Ryzom

*Soirée d'après-bataille, bar d'Avalae, un orateur au milieu des clients s'exprime à voix forte*

"Trois attaques !

Les Kamistes étaient venus pour s'emparer rapidement des avant-postes.

Trois fronts...

Les forces kamistes ont frappé en surnombre, divisé leurs forces et menacé de réussir à faire main-basse sur les trois territoires qu'ils convoitaient en même temps.

Une demi-victoire, deux défaites.

Les terres sous le contrôle de la grande Alkianne et du respectable Sentier des artisans sont hors de danger.
Mais... la terre occupée sur le sol ennemi dont le Cercle des Profondeurs avait la charge, est à l'heure actuelle, assiégée. Les défenseurs se sont repliés et ils combattent avec acharnement afin de garder ce bastion sous contrôle des forces karavanières.
... et la lutte est inégale...

Un ennemi qui a fait preuve d'un sens de l'organisation dans ses attaques.

Le but de notre ennemi était de reprendre cette forteresse dressée loin sur les terres kamistes. Mais même si les offensives faites sur nos propres terres pouvaient être considérées comme des leurres, elles n'ont pas manqué d'une forme d'organisation peu coutumière des peuples barbares.

... Toutefois, apprenez que l'ennemi a perdu le peu d'honneur que ses héros du passé avaient eu tant de mal à nous forcer à reconnaitre au moment de leurs faits d'armes du temps des guerres kitins...

Nous sachant ammoindris dans nos effectifs par on ne sait quel prodige qui n'aurait d'autre noms que "traitre", ils renversèrent les maigres remparts que nous leur opposions, alors qu'ils ne s'agissaient que de nos garnisons de réserve.
Nous croyions jusque là que les fiers fyros avaient un semblant d'honneur et que celui-ci se manifestait sur les champs de bataille, face à un ennemi pouvant rivaliser d'égal à égal...

Non ! il n'en est rien de cette prétendue vertue... Même ceux qui se faisaient les garants de cette renommée usurpée, les légions fyros, ont transgressé leurs propres convictions pour aller frapper les bastions matis en dehors de leur désert chéri... ne disaient-ils pas que les conquêtes de territoire ne les intéressaient pas...? A t'on entendu l'empereur Fyros déclarer la guerre ? eux si prompt à défendre les intérêts de l'empire sans entacher celui-ci par des actions discréditées par leur propre orientation politique !


Les kamistes ont frappé. Nous vivions des temps de paix et nous surveillions cette zone où le dit "Dragon" avait incendié les terres, à cause des Fyros !
Nous faisions un travail d'observation et nous relevions des informations pour nous prémunir au mieux d'un retour du Monstre Incendiaire. Les kamistes ont attaqué et tué pour reprendre cette terre... que cachent-ils là bas ! Touchions nous au but ? Allions nous découvrir un secret immonde qu'ils ont enfoui en ces terres maudites ? Quels intérêts ont-ils eu d'assassiner des représentants fidèles de la karavan qui effectuaient un travail discret, essentiel dans la compréhension de notre vrai ennemi "le dragon" et ses kitins ? Nous étions respectueux des coutumes locales et nous nous faisions les plus distants possibles envers les proches peuplades vivant ici, afin de ne pas interférer dans leur rythme d'évolution, répondant par ailleurs au désir de paix de nos dirigeants.

Sers et Seraes, le combat continue dans la forteresse des bois calcinés. Prenez les armes contre les assassins kamistes, portez la lumière de Jena qui a défendu déjà par le passé tous les peuples d'Atys, sans distinction. Le Dragon parle par la bouche des Kamis... Il agit dans l'ombre.

Agissons avant qu'il ne soit trop tard, rejoignez ceux qui se battent déjà pour notre liberté et notre salut. Les renforts sont attendus avec tant d'espoir..."

(ce dimanche 02/07 à 21 heures rdv au tp de l'oasis d'oflovack (désert fyros) pour remporter la phase de défense de la forteresse des bois calcinés)

*Fourbus, harassés, des guerriers de guildes karavanières s'attardent à l'autel de téléportation d'Yrkanis...*

- Ils nous l'ont arraché avec le prix de la sève !

Un poing ensanglanté est brandi au milieu de l'attroupement.

- Sans l'aide de leurs mercenaires, c'était perdu pour les fielleux du désert.

Quelques borborygmes en assentiment de la part des homins attroupés.

- Nous leur restons supérieurs en bien des points, leur manière de se battre repose sur leur nombre : aucun style, aucune fierté... de la piétaille à bon marché. Comment résister aussi longtemps que nous avons pu le faire, quand nos lames sont ralenties dans leur course tant et tant elles tranchent, elles taillent, elles cisaillent sans discontinuer ? Ils meurent, meurent, meurent sans cesse... et ils sont remplacés par d'autres marionettes dont les kamis tirent les fils !

Des clameurs au nom des "Kamis", soulevées par la haine de ces Ennemis qui envoient au combat des êtres dénués de leur volonté. Les visages des Matis prêtant l'image d'un raz de marée homine qui s'empale et s'écrase sur les piques karavanières, durcissent leurs traits, où pour certains des goutelletes verdâtres, scameuses, coagulent peu à peu.

La bande de guerre s'étiola au gré des rues de la capitale. Certains de ces guerriers allaient rejoindre des courtisans et des courtisanes qui leur feraient oublier un temps les rituels diaboliques des Kamis, et ces "guerriers-zombies." Les autres rejoindraient leur famille et retrouveraient épouse ou époux, enfants ou.... solitude...



*Une série de fenêtres illuminées en haut d'un arbre-vie à la taille colossale.*



- Nous avons perdus un bastion essentiel pour notre quête du savoir !

Une magicienne en livrée violette arpentait le grand salon du Cercle des Profondeurs. Elle agitait les bras et les levait au ciel, belle, le regard rendu sauvage par sa fureur.

- Vous devriez peut-être vous détacher des évènements de cette nuit, et ôtez cette toge dont la sève macule les liserets de vos broderies...

Le majordome eu un léger raclement de gorge nouée quand les yeux enflammés de sa maitresse dardèrent leur haine sur lui...
Le serpent de jade s'éleva dans les airs et la foudre vaporeuse s'abattit fracassant une statuette d'un peuple obscur ramenée par Shenshantag et offerte à Lilithe.
Le serviteur recula de quelques pas... et faillit heurter Sylvannas qui venait d'entrer dans le grand salon.
Avisant d'un rapide coup d'oeil la scène, la guerrière eut la légèreté de dire :

- Tu as raison Phyli, je ne l'aimais pas non plus cette statue. Elle déparaillait avec les trophées de chasse de Lilithe.

Tournant le dos d'un volt-face à Sylvannas, Phyli se perdit dans la contemplation sommaire des rues emplies de nuit noire de la capitale.

- Je te dirais bien d'aller trancher quelques cous de najabs pour te détendre, mais je te soupçonne de ne pouvoir assouvir ta soif de vengeance qu'en exterminant un village sous protectorat de l'Empereur Dexton. Alors comme je n'ai pas l'envie à cette heure-ci d'aller lever les cercleux pour te sortir des geôles kamistes, un bain avec ton Mutenroshi te ferait le plus grand bien... Tu aurais matière à te venger sur un repenti d'une façon plus... "revigorante".

Les poings de Phyli se désserrèrent. Les phalanges peu avant blanchie par la tension de leurs crispations, retrouvèrent peu à peu une blancheur albâtre qui le disputait à celle mortuaire...

- On a perdu l'avant-poste... On en reprendra un autre, dussai-je y voir une autre guilde karavanière en lieu et place. Mais ils nous le pairont. Le Cercle sera de tous les combats qui nous opposeront à eux...



*Les deux chefs du Cercle des Profondeurs, devinrent des silhouette en épingle d'ombre derrière les hautes fenêtres. Le vent nocturne poussa quelques débris de branches tombées là, éparses dans les rues de la tranquille Yrkanis... une de ces brindilles vint butter contre la botte d'un matis arborant une des armures faites par les mains des anciens esclaves... Le Matis fredonnait une contine dont il avait changé les fins de couplets*



- ... Allons dans ces bois, entendre le jappement puis l'abois, et faire feu aux sournois !

- Et d'un vilain kamiste (et d'un vilain gingo) ! et de deux peureux kamistes (et de deux peureux gingos) ! Et de trois... et de trois... et de trois... Mort aux Sournois !!!

- ...Allons dans ces déserts, entendre le feulement puis l'abois, et faire feu aux sournois !

- Et de quatre vilains kamistes (et d'un vilain Ocyx) ! et de cinq peureux Kamistes (et de deux peureux Ocyx) ! Et de six et de sept et de huiiiiit ... Mort aux Sournois !

- Allons dans ces jungles...

De robe froide, mais fumante d'avoir tant crachée ses balles meurtrières, une mitrailleuse lourde battait mollement dans le dos du Matis. Soudain il sifflota et salua de manière grandiloquente la garde de la ville... Le mitrailleur disparut, au coin de la rue, le vent couvant la fin de la chanson...



*La forêt enflammée, un crépuscule orangée découpe une gracieuse silhouette immobile sur le fait d'un tumulus surplombant la forteresse des bois calcinés*



Ils avaient vaincu. Ils avaient repris les terres des ancêtres des mains des machiavéliques Matis et de leurs fourbes alliés Tryckers. Des terres où ses ancêtres avaient livré bataille au Grand Dragon. Une terre sacrée qui avait les secrets de son passé.
Elle n'aurait pu être ailleurs en cet instant. Elle avait prêté sa lame pour repousser les hordes karavanières et leur interdire ainsi d'exploiter d'une quelconque manière un lieu dont on ne sait quel maléfice ils auraient fait naitre des entrailles de l'écorce.

Req ne quitta les lieux que très tard, le regard perdu dans les feux perpétuels des brasiers allumés par ce que la légende affirmait être l'oeuvre du Grand Dragon.

Un jour, une des deux forces disparaitrait d'Atys... mais d'ici-là, D'autres combats viendraient, beaucoup d'autres...

"...La haine perdurera jusqu'à l'extinction de ses objets..."


(de belles batailles, de bons moments... a bientôt chez les zozos )

La poussière retombait lentement sur le champ de bataille silencieux. Absence de bruits aussi assourdissante que le fracas des armes, le hurlement des sorts jetés par les mages... Encore une fois, la sève innondait la sciure et l'herbe.

Poussé par un élan de fierté et de dévotion envers Maduk, nous nous sommes unis. unis par l'amour d'Atys, nous nous sommes retrouvés. Le pays malade devait retrouvé sa pureté d'antan, vierge de toute présence karavanière. cela était une étape indispensable pour les kamistes et les zorais en particuliers puissent se consacrer à leur mission sacrée : combattre la Goo et atteindre l'âge Kami.

Matis, juge ta folie à l'aune de ta sève qui coule ce soir ! Tu m'appelles "démon", je t'appelle "frère". Tu veux t'approprier Atys, pour l'offrir a Jena ? Moi, Zoraï, j'ai pour mission de la soigner et de la rendre à nous tous dans l'amour de Maduk.

Mais j'ai de l'espoir pour toi, Matis. Même au fond des ténèbres brille une lumière qu'ils ne peuvent atteindre. Tu es le fruit d'Atys, ne te renie pas. tu es l'enfant de Maduk, sa graine est en toi, comme en moi. Troque un peu de ton orgueil contre un peu de sagesse...

Rahalo - membre des CVZ - Kamiste convaincu

- Pour l'empire, chuchotta Nynaeve, nous avons encore vaincu.

Nynaeve regardait les corps éparpillés. Ils portaient tous les blasons de guildes qui avaient envahit le désert ardent. Elle espérait pouvoir se reposer un peu ce soir, car depuis qu'elle était de retour, elle n'avait pas eu beaucoup de temps pour elle. La réunification de la faction pro-kami avec l'aide des quelques homins lui avait prit tout son temps. Mais le travail de tous avait commencé à payer lors de la première assemblée Kami avant l'attaque de la ferme de la dune du bas. Cette réunion avait été le point de départ d'une grande campagne de reconquête des avants postes volés par les matis et leurs alliés trykers karavaniers. Les kamistes étaient enfin unis. Elle savait que chaque guilde kamiste avait ses raisons de se battre, mais tant que tous combattaient avec détermination, ils seraient de taille à combattre les envahisseurs et que le désert serait bien protégé.


L'incantation d'un sort de poison la sorti de ses réflexions. Si les karavaniers avaient perdu ce soir, certains restaient encore espérant faire quelques dégâts supplémentaires dans les rangs kamistes. L'ambassadrice fonça sur le mage matis et leva son épée. Elle arriva au contact au moment ou une boule d'énergie verte sortait des mains de la matis. Le sort disparu dans une multitude d'étincelles. Le sort n'était pas assez puissant pour passer les résistances naturelles de la Fyros. Dans un mouvement fluide Nynaeve frappa la matis dans les cotes. Et quelques secondes plus tard le corps inerte de la matis s'effondrait sur le sol humide de la jungle.

- Le règne des envahisseurs est fini peau blanche. Où vous attaquerez je serais présente, dit l'ambassadrice en retirant son épée encore enchâssée dans les cotes de la matis.

Porté par les courants d’air lacustre, l’izam épuisé tourna trois fois au dessus du camp, avant de percuter lamentablement le rivage. Un des trykers du camp ramassa le volatile hagard et le porta au fyros convalescent. Celui-ci somnolait à l’ombre d’une de ces ombrelles végétales du bord des lacs. Le clapotis de l’eau et la brise humide l’aidaient à supporter ses côtes cassées, douloureux souvenir de sa rencontre avec Zerkoo. Il n’avait dû son salut qu’à sa fidèle et capricieuse monture qui avait foncé à travers la Route des Ombres sans trop se soucier des Varynx et autres joyeusetés alentours. Au bout de trois jours de coma, il s’était réveillé avec de multiples bandages dans le camp des Corsaires. Bien que maîtrisant la magie des kamis, ceux-ci n’avaient mystérieusement pas pu soigner l’homin avec les soins curatifs classiques. Ils avaient donc nettoyé et pansé ses blessures et laissé la nature faire les choses. Une fois de plus la combativité du fyros avait fini par le ramener à la vie et aujourd’hui, quoiqu'impatient, il profitait du climat d’ Aeden Aquae pour se rétablir.

Le tryker lui tendit l’izam épuisé et s’en retourna à ses tâches. Le guerrier récupéra le parchemin attaché à la bête et en lut le contenu :

Mon ami, mon frère, mon brave Tarakhan,

Je suis fier de t’annoncer que nos Frères fyros ont réussi à mettre leurs différends de côté au profit d’une plus grande cause : la lutte contre l’envahisseur karavan, la défense de notre territoire et celui de nos alliés. Une nouvelle ère commence enfin, concrétisée par diverses victoires sur les peaux blanches et les espiègles des Lacs qui suivent Jena.

En ce jour de gloire, je t’écris ces mots pour que, où que tu sois, tu puisses partager ma joie et ma fierté.

Ton ami,
Karukera Abryxian.

Tout à son optimisme légendaire, les tatouages faciaux s’assombrirent face à l’inéluctable question qui se poserait : Que se passera-t-il, après l'effervescence et la joie de la victoire, quand viendra la question de l’attribution des avant-postes et la répartition des récompenses ?

Frustré de n’être pas sur le champ de bataille, l’homin furieux se jura d’écorche de ses mains le responsable de son état : un zerx géant quelque part venait de raccourcir son espérance de vie.

erf se dit lilithe

y a po moyen de s offrir 15 jours de vacances peinardes au frais d yrkanis ke déjas ces forbans de kamistes foutent le dawa .

bon je crois kil est temps pour toi de revenir reprendre les choses en mains avant ke ces illuminés se pensent balaize et se prennent pour des demis-dieux .

elle regagnait le hall de guilde d un pas nonchalent tout en affutant sa lâme et polissant ces amplis , c est clair ke vue le regard kelle affichait y avait aucun doute , ça allait chier des bulles carrées .

les karas venaient de prendre une branche dans la terrine dans cette defaite il etait venu le moment d envoyer un tronc dans la fàce de ces illuminés .

elle savait dors et dejas ke son retour annonçait la valse des bourre pifs et des rafales de phalanges, le cercle se devait de passer à une nouvelle phase de son épopée .

MA-DUk gueula t elle commence à serrer les fesses pour tes pantins mi revoilou !!

portor wrote:...

hrp (ou meme rp ) PTDR

portor wrote: ...

Poetique tous ça...