Ryzom

Les demies finales du T4CP venaient de prendre fin. Zenchiddah vivait toujours à Yrkanis. la pluie battait la fenêtre de son appartement. Son regard vide regardait la forêt qui s'étendait à perte de vue. Il pensait à la jungle.

La dernière réunion de la maison des Jardins d'Atys venait de prendre fin. Silicia s'était faite le messager de la victoire Matis sur l'équipe Zorai. La gorge de Zenchiddah resta nouée jusqu'à la fin de la réunion.

Il n'avait pu connaitre la composition de l'équipe Zorai avant l'épreuve. Mais apprendre qu'aucun Zorai, portant un masque et ayant la peau bleue n'avait participé au épreuves de magie ni de combat lui laissait un gout amer dans la gorge. Voir qu'un Tryker et une Fyros représentait son peuple, ou du moins humiliait son peuple en se revendiquant Zorai, sans être capable de remporter la moindre manche face aux champions Matis l'anéantissait.

Posté devant sa fenêtre, il marmonait, seul, le vide dans le regard.

"Comment ont-ils pu faire ceci. Laisser le "bon peuple Zorai" se faire humilier de la sorte... Pourquoi, pour une religion, une prière arrivent-t-ils à mépriser autant des homins qu'ils ont chéri comme j'ai pu l'être étant petit ? J'ai pourtant été maltraité pendant ma jeunesse, à cause de ma taille. Mais dans tout ce que j'ai fait, j'ai toujours mis tout mon coeur. Et l'entrainement a fini par payer. J'ai trouvé ma place. Maintenant, même les meilleurs redoutent de m'affronter et se battent de toutes leur sève pour me térrasser."

Il repensa à la bataille qui avait eu lieu sur l'avant poste après les demies finales. Il avait aperçu dans l'enchevêtrement des armes et armures la fameuse armure du délétère que portait Keewi, son ancien ami. Il avait aussi aperçu Adawen, qui donnait tout ce qu'elle pouvait pour qu'il reste debout, pret a tailler la chair des karavans de son épée.

L'avant poste était tombé. Mais il savait au plus profond de lui qu'il repasserait sous une tutelle Karavan bientôt. Les Kamistes refusaient de mettre toutes leurs chance de leur coté. Les Zorais avaient perdu leur sens du respect, pourtant écrit en toutes lettres dans les enseignements de Ma-Duk.

"Si un jour ils viennent à comprendre ce que je suis devenu, ce jour alors, le peuple Zorai se sera élevé au niveau des plus grands, et sera capable de reconstruire la civilisation perdue. Mais pour l'instant, la seule voix de l'intolérance les guide, le chemin sera long, et parsemé d'embuche."

il s'allongea, laissant la fatigue des journées d'entrainement l'envahir.

"Puisse Jena me montrer la voie..."

Lettre déposée à l'entrée de la maison des Graines de Kamis, du bureau des cercles Zorais, et affichée à l'étable de Zora.

Missive wrote: J'écris cette lettre à tous mes anciens amis, qui ont choisi de m'ignorer, voir de me haïr depuis que je suis la voix de Jena. Je ne cherche en rien un pardon de votre part, mais je pense que, vu les circonstances de mon départ, vous avez droit à des explications.

Comme vous le savez déjà, ce qui a provoqué mon départ précipité de la jungle, c'est la disparition de mon père pendant une une longue période. Aucunes des personnes que j'ai pu questionner dans la jungle n'ont été capables de me donner des réponses. J'ai donc quitter la jungle, bien plus longtemps qu'à mes habitudes, évitant la chaleur du désert, et détestant l'accueil qu'on me faisait dans les lacs, et encore plus dans les forets à cause du blason que je portais.

Bien que je l'ai fait à contre coeur, je sui parti à Yrkanis, l'endroit ou je serais plus à même de retrouver les traces de mon père. Pour éviter de trop attirer l'attention sur moi, j'ai choisi de quitter les graines avec qui je vivais à cette époque. Une fois là bas, j'ai vécu la nuit, pour éviter les regards, éviter l'attention, rester inaprçu. Malheureusement, j'avais besoin de renseignements, d'informations, de réponses...

Et à force de concessions, de sacrifices, j'en ai trouvé. Mais pour cela j'ai du prendre sur moi. Faire ce que jamais je n'aurai fait auparavant. Parler avec des Matis, croyant en Jena autant que j'ai pu croire en Ma-Duk, J'ai même parlé aux agents de la Karavans, pour réussir à retrouver la trace de mon père, par amour pour lui.

Bien sur au début, la quasi totalité des matis qui me connaissaient ont eu des réticenses en me voyant, mais jamais ils ne m'ont rejeté et pour la plupart ils ont fait beaucoup pour me permettre d'avancer dans mes recherches. C'est à ce moment que j'ai pu rencontrer bon nombre des membres des Jardins d'Atys, particulièrement Nills, puis Elreis que j'avais déjà affronté auparavant. ils m'ont aidé. Ils m'ont soutenu.

[hrp] désolé, la suite plus tard[/hrp]