Ryzom

Posted: **Wed Jun 21, 2006 9:10 am**

Un après midi ensoleillé, l'atmosphère se fesait lourd... Beathnic se promenait tranquilement dans le désert à la recherche de victime fyros pour se changer les idées. Le coin était désertique, les goaris exterminaient tranquilement les yubos, les gingos les capriny... pas de fyros pour les défendre.
Il se diriga en direction de la capitale Fyros, Pyr, ville abritant de nombreux barbare, cette mauvaise herbe encore et toujours plus proliférante.

L'aproche de la ville se fit silencieuse, le prédateur connaissait son métier, il vit une fyros en train de bricoler devant l'étable, mais cette proie semblait trop facile. Il l'interpela quand même, en profita pour lui sortir ces remontrances envers son peuple. Mais il ne fit rien, cette fyros n'était pas une proie intéressante; il se retourna et la laissa là.

Il franchit le mur de flamme, et pénétra dans Pyr : La ville était silencieuse, les rues désertes, seul quelques marchands trainaient là mais aucun acheteur, même potentiel en vue... Ou pouvaient donc être cette vermine... L'alkian s'enfonça dans les rues.. il se sentit suivis, il se retourna .. Rien... il repris sa route, tourna vers la fontaine, s'arrèta et se plaqua contre un mur et attendis... là une fyros s'aprocha, il la reconnu.

C'était cette jeune fyros, Horion, qu'il avait croiser à l'étable. Elle suivait Beathnic depuis quelques minutes. Une altercation commença.. la fyros n'avait pas apprécier les paroles et les menaces de l'Alkian; elle ne voulait pas le voir traîner dans les rues, qui plus est il était reconnus pour ses nombreuses attaques sur les siens. L'alkian refusait, n'acceptant aucun ordre d'une race lui étant inférieur... Le ton des voix augmentait, les paroles s'envenimaient, la discution prétait énervement aux deux homins et un combat pris rage à cette dispute.

Après un long moment de lutte, Beathnic réussit a coucher cette fyros, elle titubait à terre... il comprit qu'il n'était peut être pas nécessaire de l'éliminer, qu'elle pourrait être bien plus utile à ses côtés : le guide d'Alkiane serait fière de se montrer au près des siens et de ses amis Marcheurs d'Atys avec une esclave fyros. Il prit sa décision et décida donc de l'enlever pour en faire son esclave.

Un "immonde barbare" passa devant la scène et s'arrèta, se demandant ce qu'il pouvait bien se passer. L'alkian le pria de passer son chemin et d'oublier ce qu'il avait vus, le fyros n'en fit qu'a sa tête.. celui-ci jonchait quelques secondes plus tard, sur la sciure des rues de Pyr.

Il était temps de quitter ses lieux, l'alarme allait surement être donner. La fyros revenait à elle, beathnic s'aprocha et l'assoma du manche de sa hâche. Il la pris dans ses bras, la releva du sol et s'éloigna avec elle. La ville redevenait déserte, une fyros et un matis avaient quitter discrètement la capitale en direction des forêts Matis.

Post pour Hrp -> http://www.ryzom.fr/forum/showthread.ph ... post316487

Posted: **Wed Jun 21, 2006 9:21 am**

Horion était comme à son habitude devant l'étable de Pyr à confectionner quelques armures. Elle ne pensait à rien de bien spéciale et se sentait comme à son habitude en confiance.
Elle vit approché une silhouette au loin, elle n'y prêta pas plus attention que ça. Mais lorsque l'homin fût bien plus près elle vit que c'était un Matis. Elle n'y vit pas une menace plus que ça.

"Et bien cela faisait quelque lunes déjà Fyros que nous ne nous étions pas vu…" Dit le matis avec un ton menaçant.

"Pardon ? on s'est déjà croisé ?"

"oui… tu es l'homine qui court… enfin … qui fuit"
Horion commençait à comprendre et se sentit mal à l'aise.

"Ah… C'était donc vous la dernière fois dans les rues de Pyr"
Il sourit "Bon je vais aller voir si je ne trouve pas un Fyros à martiriser…" et il s'éloigna entrant par la porte de Pyr.

Horion ne pouvait pas le laisser entrer dans sa cité ainsi sans rien faire. Elle prit donc ses amplificateurs magique et se m'y a le suivre dans les rues de Pyr.
"Hey ! Matis ! Va-t-en d'ici ! tu n'as rien à faire dans ici !"

"Me donnerais-tu des ordres barbares?"

"Va-t-en avant que je t'y aide !" Elle lui faisait face peut être par courage ou alors était ce de l'inconscience.

Cela donnait l'impression d'amuser le Matis, il fît un peu vers elle. Elle prit peur et recula presque aussi tôt.

"Tu veux peut être que l'on joue à un autre jeu…"
D'un geste vif il lui pris ses amplificateurs et elle se retrouva désarmé.
Il s'approcha un peu plus d'elle la et elle se retrouva acculée au mur. Il frôla sa hanche, de peur elle le gifla… chose qu'elle aurait du éviter de toute évidence.
Elle n'eut pas à attendre plus de cinq seconde avant de s'en prendre deux en retour.
Il la fît tomber au sol et lui dit d'un ton presque joyeux :
"Cela te dirait de devenir esclave d'une race supérieur barbare?"
"Jamais ! Je préférais mourir !"
"Cela peut s'arranger... et puis crois-tu avoir le choix ?" Et c'est la qu'il lui assena un violent coup de la crosse de son fusil sur la tête.

Assommée, Horion ne vit pas ce qui se passa après. Elle se réveilla au téléporteur Kami d'Yrkanis, entourée de plusieurs membres d'Alkians.

"Lève toi esclave !" lui ordonna le Matis qui l'avait capturé.
Elle refusa de se lever. Une matis borgne s'approcha alors d'elle et la força à se lever.
"Nous allons l'emmener au Hall de Guilde… elle apprendra ainsi à obéir." Il souriait d'un air satisfait.

Ils l'emmenèrent tant bien que mal jusqu'au Hall sans trop se faire repérer. Horion essayait d'appeler à l'aide mais seul un Matis du nom de Swann protesta contre le sort apparemment réservé à l'homine.
Ils finirent pas réussir à la faire rentrer dans sa cellule se trouvant au sous-sol du Hall.
Horion se retrouva alors seule avec la Matis borgne. Elle lui faisait peur et l'avait déjà menacé de lui dessiner un deuxième sourire...
"Ne m'approche pas Matis !"

"Et pourquoi ne devrais-je pas t'approcher? As-tu peur de moi?"
Horion n'osait répondre et lui faire entendre ainsi dans le son de sa voix à quel point elle était effrayée.
"Répond !" Hurla la Matis.
"Bien bien… Aglaranor ?"
Une zorai entra alors dans la cellule.
"Oui Melaria ?"
"Tiens la bien fermement…"
Elle s'exécuta maintenant Horion de toute ses forces.
La Matis sorti alors une dague et commença la chauffer à l'aide d'un sort de feu.
"Bien… tu vas maintenant apprendra à n'obéir qu'a notre Guide Beathnic… ou à la Karavan ou bien encore à l'un d'entre nous. Commençons par la Karavan…"
Elle s'avança avec un petit sourire sur les lèvres, et commença dessiner dans la chair de son épaule le signe de la Karavan. Horion hurla de douleur et de surprise.

Une fois fini que la matis eu fini, la zorai la lâcha, Horion tomba au sol… sonnée par la douleur. Le Guide entra dans la pièce et murmura quelque chose à la Matis. Elle s'approcha de nouveau de la jeune fyros et déposa un baiser sur sa joue.
"A bientôt…"
Les deux homines quittèrent la pièce. Le Matis la regarda en souriant et fît de même.

Horion resta longtemps sans pouvoir fermer les yeux. Elle essaya d'hurler espérant que quelqu'un pourrait l'entendre. Mais cela était en vain.
Elle resta alors ainsi allongée sur le sol de sa cellule bien décider à ne pas fermer l'œil…
Elle espérait juste que quelqu'un viendrait à son secours…

Posted: **Wed Jun 21, 2006 3:29 pm**

Faw se réveilla ce matin là, un peu sonné, près de l'hôte Kami de Pyr.
Il lui arrivait des choses étranges...comme...des trous dans sa mémoire !
Qu'avait-il donc fait la journée d'hier ? nom d'un Yubo ! comme c'est étrange...il lui semblait avoir été là...et ailleurs...
Aurait-il abusé de la réserve de Shooky qu'Antro avait abandonné depuis si longtemps déjà ???
Il décidait d'aller en toucher un mot à Taiga, Horion, Aladiah ou Kyori, enfin à quelqu'un qu'il savait pouvoir trouver dans les parages.
Il se dirigea donc d'un pas décidé vers l'étable de la porte Cerakos.

Posted: **Wed Jun 21, 2006 9:28 pm**

Comme c'est étrange...les alentours de l'étable de la porte Cerakos étaient bien calme...
Pas de Kyori ni de Taiga en vue...
Heneus ne semblait pas là non plus...
Et Horion...par MaDuk, Horion...
Faw se résolu à briser un pacte pour le Kami d'Yrkanis...seul...
Espérant pouvoir ainsi rester en vie plus longtemps, il rangea son amplificateur
Et esperait pouvoir retrouver Horion.

.................

Enfin...Yrkanis...cela faisait si longtemps qu'il n'avais pas remis les pieds dans cette ville qui abritait nombre d'ennemis aux Kamis et à MaDuk.
Faw parti d'un pas décidé vers Yrkanis, espérant trouver Horion dans un de ces recoins. D'une petite foulée il entra dans Yrkanis, ignora l'attroupement près de l'étable, ne voyant pas Horion, poursuivant sa route dans la ville, sentant presque le grésillement des amplificateurs Matis s'apprétant à lui oter la vie...
Par MaDuk, ell ne pouvait être que là pourtant !
Repassant devant l'étable, il la vit enfin, au milieu de l'attroupement...
"Horion !" lança-t-il
"Je te cherche, viens, rentrons maintenant..."
Horion semblait lointaine. Près d"elle des Alkianes, Alquieff...et puis Lemna...Melaria...Faw les ignorait ostensiblement.
Horion semblait perdue, désorientée...manifestement elle n'avait pas l'air d'être maître de son esprit.
Et puis oh Horreur ! Horion arborait le blason tant honni ! Le blason des Alkianes !!!
Lemna et Melaria paraissaient avoir une emprise sur elle.
Horion murmura: "Faw..."
Faw senti une boule dans sa gorge.
Alquieff se faisait plus menacant, repoussant le Fyros et lui adjoignant de quitter la ville.
Melaria et Lemna pressaient Horion de les suivre.
Horion commenca a leur emboiter le pas...se ravisa...
Les menaces se faisaient plus pressentes.
Faw cria: "Je viens chercher ma soeur de Guilde !"
Polo rejoignis l'attroupement.
Faw se sentais pris au piège.
Dans une dernière tentative il rappella a Horion que Heneus, Aladiah et les autres s'inquietaient pour elle ! une lumière fugace sembla passer dans ses yeux...
"Ne sens-tu pas le souffle de MaDuk dans tes cheveux ?" lui dit-il
Il tentat de lui prendre le bras...mais Alquieff ne le laissa pas faire ! il lui assena des coups d'epées, Faw sentait sa sève le quitter mais ne bougeait pas...il esperait encore que cela fasse réagir Horion mais non...rien...
Il tomba sur le sol...vidé...
Il eut le temps de crier dans un dernier souffle "Horion ! Je reviendrais !"

Posted: **Sat Jun 24, 2006 9:55 am**

Elle ne savait pas combien de temps avait passé depuis qu'elle était enfermé dans cette cellule Elle avait l'impression que cela faisait des jours mais elle n'en était pas sur.
Personne n'était encore venu la voir et elle n'avait pas mangé.
Elle n'osait pas trop bouger, son bras sur lequel la matis avait gravé le symbole de la Karavan la faisait souffrir, et son dos était endolori à force de dormir sur le sol dur de la cellule.
Elle s'attendait toujours à voir la porte de la cellule s'ouvrir. Mais le temps passa et personne ne vint.
Et puis cette porte fini par s'ouvrir mais peut-être aurait-elle préféré qu'elle ne s'ouvre jamais.
La Matis borgne entra le sourire au lèvre.

"Bonjour petite Fyros" Elle souriait toujours, Horion n'aimait pas ce sourire faux

"Combien de temps allez vous me garder ici encore ?! Vous n'en avez pas le droit !"

"Tu resteras ici jusqu'à ce que tu sois docile et obéissante."

Horion trouva ces mots désobligeants comment elle Fyros pourrait-elle obéir à des matis

"Jamais je ne vous obéirais ! Je préfère encore mourir" hurla-t-elle.

"Oh mourir en voilà un grand mot. Il y a pire tu sais. Je pourrais t'arracher les ongles un par un par exemple."

Horion fût surprise par ses paroles et balbutia.
"Vous vous n'oseriez pas ? " Elle l'avait vouvoyé sans même s'en rendre compte.

"Tu ne m'en crois pas capable peut-être ? Tu me connais mal petite Fyros Je vais te raconter une histoire."

Horion compris bien vite que cette homine était sans pitié. Elle avait tué ses parents, et l'homin qu'elle devrait épouser

"Vous avez tué votre mère?" Horion qui avait toujours voulu en avoir une, regarda cette homine avec horreur.

"Oui elle était un obstacle tout comme mon père. Mais tu vois tout ceci tu ne vas le raconter à personne "

"Je ne vois pas ce qui m'en empêcherait" Horion compris immédiatement qu'elle aurait bien mieux fait de se taire. Elle vit l'homine prendre la dague qui se trouvé à sa ceinture avec un sourire méchant.

"Parce que je vais te couper la langue"

La Fyros eu un mouvement de recule et se retrouva adossée au mur de la cellule.

"Vous Vous n'allez pas faire ça ?"

Melaria s'approcha d'elle et d'un geste vif la pris à la gorge. Horion était faible de ne pas avoir mangé et elle ne pu que se débattre avec peu de vigueur.

"Reste calme veux-tu" Elle passa sa dague sur la joue de Horion. "Tu risques de te blesser. Alors tu vois je te conseil d'obéir si tu tiens à ne pas trop souffrir."

Elle lui entailla légèrement la joue de sa dague. Horion poussa un petit cri qui était plus de la surprise que de la douleur. Elle n'osait plus bouger.
"Bien Dorénavant tu appelleras tout les Alkians Maître, tu m'as compris ?" Elle relâcha son emprise sur le cou de Horion et fît un pas en arrière.
Mais Horion ne pouvait pas concevoir d'appeler qui que ce soit Maître Encore moins un matis

"Rêve sale Matis !" Hurla-t-elle et elle lui cracha au visage.

La Matis ne parut pas en colère elle souriait. Elle s'approcha de Horion et lui pris la main. Elle glissa la pointe de sa dague sous l'ongle du pouce
Horion poussa un cri de douleur et tomba au sol serrant sa main ensanglanté contre elle. La Matis lui mis un coup de pied dans le dos et quitta la cellule.

Pendant des jours et des jours la matis vint rendre visite à la jeune Fyros restant plus ou moins longtemps. Ces visites étaient toujours le rituel.
La porte s'ouvrait faisant sursauter la prisonnière. L'Alkiane demandait à Horion d'être obéissant ce qu'elle refusa encore et encore ce qui lui valait de nombreux coups de fouets ainsi que des brûlures et d'autres atroces tortures.
Horion résistait mais cela devenait pour la Fyros de plus en plus difficile. Pour la Matis au contraire plus les jours passaient et plus elle avait le sourire comme si le fait que sa victime ne craque pas lui donner d'autant plus de plaisir.
Horion était très peu nourrit tout juste de quoi ne pas mourir de faim, et ses forces l'abandonnaient peu à peu ainsi que ça résistance aux tortures.

Un jour après une de ses visites, la matis laissa comme à son habitude un morceau de pain aux céréales rassis et de l'eau.
Horion venait de recevoir encore une fois diverses tortures pour la faire craquer et elle en avait assez elle prit la nourriture et la jeta sur la porte de la cellule.

"Je n'en veux pas ! Je vais me laisser mourir de faim vous n'aurez plus la joie de me voir souffrir ainsi !" Hurla-t-elle.

La Matis ouvrit la porte avec un petit sourire mauvais au coin des lèvres. Elle ne dit pas un mot et s'assit le dos contre la porte.
Elle resta la, sans rien dire, souriant toujours.

Horion craqua ne pouvant plus supporter une minute de plus ce sourire niait. Usant de ses dernières forces, elle se leva d'un bon et se jeta sur la Matis, qui surprit ne pu rien faire. Horion la frappa avec rage et désespoir se vidant un peu plus à chaque coup de son énergie. La Matis finit bien sur par reprendre le dessus et plaqua Horion au sol.

"Alors là Je suis très en colère" Elle ne souriait plus du tout.

"Je suis désolée je vous demande pardon" réussit à murmurer Horion. Elle venait de se rendre compte de ce qu'elle venait de faire.

"C'est le genre de chose que je ne pardonne pas Et tu me comprends j'en suis sur. Alors avec quoi va-t-on bien pouvoir te faire souffrir Depuis les cinq semaines que tu es ici(Cinq semaines Horion sursauta en entendant cela) Tu n'as pas vraiment souffert tu sais. Ce n'était que des douleurs physiques rien de plus. "
Elle forma une boule d'acide dans le creux de sa main.

"L'acide ? Hum Non une Fyros le feu bien sur."

La boule d'acide tomba sur le bras de Horion la faisant hurler. Une boule de feu cette fois apparue dans sa main. La Matis sourit méchamment et sans attendre l'appliqua sur le bas du ventre de Horion.
"Tu vas subir la douleur de ne jamais pouvoir être mère !" Hurla la Matis

Horion cria plus de désespoir que de douleur, même si la douleur était atroce. Elle était déjà presque persuadé de ne pas pouvoir avoir d'enfant mais là il n'y aurait plus aucun espoir. La Matis laissa le feu sur la peau nue de Horion pendant plusieurs minutes. La Fyros finit par s'évanouir.

Elle se réveilla avec une douleur terrible dans le ventre comme si on l'avait ouvert de haut en bas. Elle ne pût retenir un cri de souffrance et appela à l'aide.
La Matis entra souriante
"Alors c'est douloureux n'est ce pas ? Et je ne parle pas de la douleur physique." Elle eu un petit rire méchant.

"S'il vous plait guérissez moi Ne me laissez pas comme ça Il ne voudra plus de moi si je ne peux pas lui donner d'enfant."

"Je te soigne seulement si tu nous obéis et que tu deviens docile à partir de maintenant"

"Je vous le promets Je vous obéiraissoignez moi je vous en supplie"

La Matis forma un soin dans sa main

"A partir de maintenant tu appelleras les Alkians Maîtres ou Maîtresses. M'as-tu bien comprise?"

"Oui Maîtresse" Elle eut du mal à le dire Mais elle du s'y résoudre.

La Matis la soigna comme promis.
Horion avait espéré que toutes ces tortures, ces humiliation allaient cesser maintenant qu'elle avait consenti à les appeler Maîtres Je pourrais m'échapper à la première occasion pensa-t-elle. Mais malheureusement elles ne s'arrêtèrent pas Bien au contraire, elles continueraient encore des jours et des jours plus dures et cruelles que jamais, finissant par faire leur effet.

Horion s'enferma dans une terreur, obéissant à n'importe quel ordre pour ne pas avoir à souffrir à nouveau. Elle oublia presque qui elle était elle oublia qu'elle aurait très bien pu alors qu'ils avaient le dos tourner les tuer.
La possibilité de s'échapper lui avait totalement quitté l'esprit. Tout ceci lui paraissait naturel et dans l'ordre des choses.

Obéir. Servir. Un seul Maître les Alkians.

Posted: **Sun Jun 25, 2006 5:06 am**

La Fyros était assise près de létable, le regard recouvert dun voile de tristesse. Des Homins gravitaient autour delle comme un troupeau de messabs, certains sindignant sur sa condition, dautres louant le renouveau de la grandeur Matis. La prisonnière était surveillée jalousement, en permanence, comme un trésor inestimable, loin des convoitises, loin de son pays. Son éducation était un souci quotidien, car Horion demeurait toujours sauvage, malgré les menaces, les sévices et la détention, même si un changement se faisait ressentir. Kwen-Do, lourdement vêtu, fumait pour saccorder un court instant de paix, adossé contre un arbre dYrkanis la belle. Bien des choses ont changé depuis ces dernières années, songeait-il : la politique, la guerre et leurs méthodes. La capture dHorion était à ses yeux une étape dans lévolution des rapports diplomatiques entre Matis et Fyros. Il ny en aurait pas... cétait la guerre, dans toute sa grandeur. Léducation du peuple sauvage passerait par le fouet ou un océan de sève, paraissait-il sans doute. Peu importe, lordre qui lavait sauvé de la maladie ne pouvait quavoir raison. Fidèle il demeurerait, à travers les armes, à sa manière, comme il lavait toujours fait. Demain, il surveillerait encore et toujours la captive parmi ses Sers, jusquà ce que son éducation soit pleinement achevée : le rêve Alkiane.

Posted: **Sun Jun 25, 2006 5:19 pm**

Intrigué et choqué par cette histoire, rahalo entreprit un rapide voyage sur les lieux de crime odieux... Armé de sa sagesse, bien que jeune encore, Rahao fit de rapides analyses et, surprise, la sciure portait de très légère trace de goo !!

Etonné d'en trouver ailleurs qu'au pays malade, il n'accepta pas cette idée tout de suite et entreprit de remonter la piste de Beathnic. Toujours cette faible trace de goo...

Les matis auraient-ils recommencé leurs expériences sur la Goo ? Y aurait-il eu un accident ? Etait-ce là l'explication de la folie de Beathnic ? Un voyage jusqu'à la capitale matis devenait indispensable...

Mais rahalo n'en es toujours pas revenu

Posted: **Wed Jun 28, 2006 2:40 am**

Je l'ai rencontrée il y a de cela quelques jours... Horion... Sa posture était soumission, elle étaient vêtue de tristesse, et ses paroles étaient peur et résignation.

Mais elle était Lumière, au milieu des coeurs sombres qui tournaient autour d'elle, vantant leurs exploits guerriers et leur pseudo supériorité sur l'Hominité...

Elle m'intriguait... pourquoi était-elle ici, pourquoi se laissait-elle faire ? Pourquoi cette lueur de fierté toute Fyros ne brillait pas dans ses yeux ? Pourquoi l'avait-on privé de sa liberté ?

La curiosité, mais aussi une pitié certaine m'ont fait me rapprocher d'elle. Elle était protégée, sous surveillance... mais qui se méfiait d'une petite Trykette? C'est au milieu des grands et bruillants Homins que j'ai pu lui échanger, en chuchottant, quelques paroles.

Les jours se succédèrent, nos petits mots échangés devinrent discussions.
Ses maîtres chassaient toujours les Homins qui essayaient de communiquer avec elle... mais j'étais toujours là. Discrète, mais toujours là. Je commençais à comprendre comment ses maîtres la faisaient obéir, et l'espoir de la sauver grandit petit à petit. Ce qui a été fait peut être défait.

Petit à petit, sous mes mots encourageants et réconfortants, elle changeait. Elle reprenait confiance en elle... il fallu des trésors d'attentions et de phrases soignées, mais une lueur d'espoir s'était doucement éveillée au fond de ses yeux.

Tout bascula quelques jours plus tard.
Je discutait tranquillement avec Horion à l'étable sans trop me cacher: elle n'était pas surveillée. Quand débarquèrent une Matis borgne au visage mauvais et un Tryker au regard vide. Comme une furie, la Matis borgne m'attrappa par les cheveux pour me séparer d'Horion. Contre toute attente, Horion me protégea, et s'interposa entre sa tortionnaire et moi. Horion fut punie sur le champ, et les regards des deux comparses se posèrent sur moi, ne pouvant rien me faire au milieu de toute cette foule et devant tous les gardes.

Je compris alors qu'il me fallait agir le soir même. Si je ne la libérais pas, elle allait se faire battre pour son comportement. Et je risquais de disparaitre au détour d'un bosquet pour avoir osé influencer le comportement de leur esclave.

Le destin était de mon côté: le soir même, une terrible bataille oposait les Alkians et leurs alliés à d'autres Homins... Horion n'était pas gardée. Je pu l'attirer un peu à l'écart de la foule discrètement la nuit tombée.

Souriante, les yeux pleins d'espoir, je tendis la main a Horion.

Ny-Horion... le destin a voulu que cela soit ce soir. Je t'ai promis un endroit ou tu serais en paix, ou tu serais heureuse... ou tu ne serais plus menacée. Je t'ai promis un paradis dans lequel tu pourras te remettre de tes blessures, puis retrouver les tiens. Si tu as confiance en moi... prends ma main... et allons vers ce paradis.

Horion pris ma main... et Yrkanis disparu derrière nous.

Les Lacs nous apparurent bientôt, dans toute leur sérénité et leur sécurité. Ehliuh, mon confrère Harmonieux, se joigna vite à nous pour nous aider et nous protéger. Horion, quand à elle, était émerveillée par le décor enchanteur que nous offraient les Lacs d'Aeden. Il nous fallait réfléchir rapidement, trouver ou nous cacher. Je sentais qu'ils étaient à sa poursuite, et hurlaient sans doute leur haine dans le ciel nocturne.

Il a fallu nager... beaucoup... et je voyais, ravie, qu'Horion reprenait gout à la liberté. Nous arrivâmes bientôt dans une grotte difficile d'accès. La tension était palpable et montait peu à peu, jusqu'à devenir insupportable. Horion faisait les cent pas, Ehliuh essayait de détendre l'atmosphère, quand à moi, je restais debout... tremblante de peur, incapable de prononcer quoi que ce soit, incapable de penser.

Puis ce que nous craignions se réalisa: ils arrivèrent... armes dégainées, ils se dirigeaient vers notre abri, et barraient la seule sortie qui nous était offerte. Ehluih s'est élancé vers eux afin de les ralentir, et entama la discussion. Quand à moi, j'encourageais Horion à fuir par la magie des pactes... le plus loin possible. Je dus presque la forcer à le faire. Elle fini par disparaitre sous mes yeux... j'étais heureuse... elle était sauve.

Je ne la suivais pas... je rejoignais Ehliuh. Je ne pouvais abandonner mon camarade à la fureur des Alkians. J'étais responsable de tout cela, et je comptait bien prendre mes responsabilités. Les discussions furent assez brèves... un grand coup sur la nuque d'Ehliuh le fit s'écrouler au sol. J'eus à peine le temps d'hurler qu'un coup identique m'envoya rejoindre les ténèbres.

Ma tête... j'ai mal...
Ma vision redevient claire...
Une cellule... des voix... je veux mettre mes mains à ma tête... stopper cette douleur. Mes mains sont attachées. Je me lève avec difficulté, mes jambes tremblent.

Heeeeyyy ! qu'est ce que je fais la ? ou est Ehliuh ? Laissez moi sortir !

La porte s'ouvrit sur un grand Matis.
Une grande gifle m'envoya bouler au fond de la pièce.

Silence, Trykette.

La porte se refermait.

Ma solitude ne dura pas très longtemps... le lendemain, les cris de détresse d'Horion se firent entendre dans le bâtiment. J'avais échoué, et m'écroulais en sanglot dans ma prison.

Posted: **Fri Jul 07, 2006 6:34 pm**

Les jours, les semaines passèrent toutes les mêmes. Des journées ponctuaient de coups, d'humiliations des journées pendant lesquelles petit à petit elle oubliait qui elle était et perdait le sourire. Alors qu'elle passait ses journées à l'étable d'Yrkanis, exposé comme un trophée sous la surveillance près constante des Alkians. Au moindre faux pas, à la moindre parole plus haut que les autres elle était de nouveaux battues si bien qu'elle fini par obéir complètement...
Mais
Elle avait fini par trouver le courage le courage de partir. Grâce à cette Trykette Liiana Elle avait su trouver les mots. Su la comprendre et l'encourager. Si bien qu'un soir alors que la bataille faisait rage pour l'un de ses avants postes en terre Fyros. Elle la suivit.
Elle hésita longuement avant de briser le pacte Kami pour les Chutes de la Rosée mais elle finit par le faire. Elle ferma les yeux et quand elle les ouvrit à nouveau l'astre du jour qui venait à peine de faire son apparition dans le ciel lui piqua l'éblouit tout comme la beauté du spectacle qui s'offrait à elle.
Bien sur elle connaissait déjà les Lacs mais jamais ils ne lui avaient apparut aussi beau. Elle respira une grande bouffée d'air frais comme si c'était la première. L'air lui brûlait presque les poumons tellement elle inspira fort. Elle fit un pas dans la sciure humide. Puis un autre. Une vague vient caresser le bouts de ses pieds nus. Elle ferma ses paupières savourant cette instant comme si jamais elle n'avait senti le contact de l'eau sur sa peau. Elle avança encore un peu se retrouvant avec de l'eau jusqu'aux chevilles.
Liiana l'observait en souriant en compagnie d'Ehliuh que Horion n'avait pas encore remarqué trop captivé par sa liberté nouvellement retrouvé
Horion sourit en sentant le vent lui caresser le visage. Elle se tourna vers Liiana et sursauta en apercevant Ehliuh.

"Qui est ce !? Que fait-il ici ?"

"Ne t'inquiète pas Horion c'est un ami." Dit Liiana en souriant.

"Tu ne me reconnais pas ? Dans les bains de Pyr avec Laoshan et Xso." Ehliuh souriait pour la rassurer.

"Si bien sur " Elle tourna de nouveau la tête vers la liberté qui s'ouvrait devant elle. Elle entra dans l'eau avançant prudemment. "C'est tellement beau"
Elle nagea quelques instants dans cette eau si pure et si fraîche

"Nous devrions allé nous cacher pas prudent de rester près d'un téléporteur. " Fit remarquer Ehliuh.

"Oui tu as raison il faut nous trouvé un endroit tranquille"

Ils partirent donc pour une petite plage non loin de Crystabell pour pouvoir se ravitailler. Une fois installé, Liiana les laissa quelques heures pour faire acte de présence à Yrkanis où elle passait le plus clair de son temps d'habitude. Puis elle revient pour veiller sur Horion.
Elle avait entendu dire à Yrkanis que les Alkians étaient déjà à sa recherche. Elle frissonna à l'idée qu'ils puissent la retrouver

Elle s'endormait sur la sciure avec une robe pliée en guise d'oreiller, quand Liiana la réveilla.

"Nous devons partir Horion! Vite !"

"Pourquoi ? Que ce passe-t-il ?" Dit Horion totalement affolée

"Je t'expliquerais une fois en sécurité ! Vite! Brise un pacte pour les Eaux de repos vite ! S'il te plait Horion !"

Elle s'exécuta sans en demander plus.

Une fois arrivait aux Eaux de Repos Liiana l'a pris par la main et l'emmena avec Ehliuh.

Ils coururent et nageraient pendant plusieurs heures. Ils finirent par s'arrêter dans une grotte au sud de Windermeer.

"Pourquoi sommes nous parti si vite ?" Horion avait le souffle coupé, elle s'assit au fond de la grotte.

"Une homine est passé tout près de nous Elle nous a vu Une trykette mais nous avons préféré partir et puis Ehliuh a vu un Alkians à Crystabell" Liiana paraissait inquiète, nerveuse.

Ehliuh ne disait un mot guettant à l'entrée de la grotte le moindre signe de l'approche d'un homin.

Ils restèrent là longtemps, Ehliuh essayait de rassurer les deux homines mais rien n'y faisait. Et puis ce qui devait arriver, arriva Un matin alors que l'astre du jour venait à peine de pointer le bout de son nez à l'horizon. La silhouette de quatre homins apparues au loin. Horion réveilla Liiana, celle ci en entendant les mots de Horion se mit à trembler comme une feuille.
Ehliuh alla à la rencontre des homins.

"Horion s'il te plait brise un pacte pour n'importe où mais va-t-en !" Liiana avait la voix tremblante.

Horion n'osait bouger, elle avait reconnu la voix d'Alquieff à l'entrée de le grotte.

"Horion ! S'il te plait !"

"Oui .. oui je vais " Elle prit un pacte pour Pyr dans son sac et le brisa fébrilement.

Elle vit Liiana se diriger vers l'entrée de la grotte d'un pas courageux, et quelques instants plus tard Horion se retrouva à Pyr.
Elle courut se cacher dans son appartement juste pour la journée
Elle tomba nez à nez avec Taiga dans les rues Pyr. Elle lui proposa de la cacher et l'emmena dans le canyon interdit Elles se cachèrent dans un coin reculé. Mais les recherche des Alkians redoublèrent ils fouillèrent dans tout les coins possibles et imaginables Et ils finirent par la retrouver
Taiga essaya de la protéger. Mais elle ne pu que tomber sous les coups des trois homins qui se jetèrent sur elle. Horion leur résista le plus possible mais en vain

Elle retourna donc à sa cellule à ces tortures mais elles ne lui faisaient plus rien dorénavant.
Liiana avait elle aussi était capturé ... Mais elle ne savait pas où se trouvé Ehliuh.
Sous les conseils de Melaria Kwen-Do ne mit pas longtemps à comprendre ce qui pourrait bien faire obéir Horion.
Il la priva donc grâce à un sort de pourriture de sa faculté d'avoir des enfants et lui fit la promesse que si elle était bien sage Elle serait guérit un jour.

Ryzom

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