Skarn : à l'image du désert
Posted: Thu May 11, 2006 2:16 pm
Au matin d'une nuit passée seul dans le désert, Pomki s'assit, la tête entre les mains.
Hier son chef, son ami, son frêre : Skarn !
Aujourd'hui tout le peuple Fyros !
Déchirés, s'infligeant les pires suplices !
Skarn était vraiment à l'image de son peuple tant chéri en ces temps obscures.
L'image de son épée flamboyante traversant les chaires de sa tendre Maalwe sous les yeux de la petite Kaum n'était pas suportable. Aurait il également supporté le mal qui rongeait le désert ?
Feu le chef de la Seve et du Souffre n'aurait pas laissé faire. Il aurait parlé au désert, comme il savait si bien le faire. Ils l'auraient écouté. Ils auraient compris.
Pomki releva la tête. Sur l'avant poste de ces amis de la coalition, flottait aujourd'hui le drapeau karavanier. Ce n'était pas le premier, ce ne serait pas le dernier poste du désert à tomber.
Il attrapa sa hache et parti préparer le bucher de celui qui resterait toujours le père de Kaum. "Kaum es tu me" lacha-t-il dans un rale, comme pour s'en convaincre, en enfonçant sa hache dans le bois tendre.
Le soir, la mort dans la graine, il préparerait la lettre annonçant l'irréparable qui allait conduire à la triste cérémonie à venir.
Hier son chef, son ami, son frêre : Skarn !
Aujourd'hui tout le peuple Fyros !
Déchirés, s'infligeant les pires suplices !
Skarn était vraiment à l'image de son peuple tant chéri en ces temps obscures.
L'image de son épée flamboyante traversant les chaires de sa tendre Maalwe sous les yeux de la petite Kaum n'était pas suportable. Aurait il également supporté le mal qui rongeait le désert ?
Feu le chef de la Seve et du Souffre n'aurait pas laissé faire. Il aurait parlé au désert, comme il savait si bien le faire. Ils l'auraient écouté. Ils auraient compris.
Pomki releva la tête. Sur l'avant poste de ces amis de la coalition, flottait aujourd'hui le drapeau karavanier. Ce n'était pas le premier, ce ne serait pas le dernier poste du désert à tomber.
Il attrapa sa hache et parti préparer le bucher de celui qui resterait toujours le père de Kaum. "Kaum es tu me" lacha-t-il dans un rale, comme pour s'en convaincre, en enfonçant sa hache dans le bois tendre.
Le soir, la mort dans la graine, il préparerait la lettre annonçant l'irréparable qui allait conduire à la triste cérémonie à venir.