Kozerk Be'Dalyan l'Arkelen, une nouvelle vie.
Posted: Wed Mar 29, 2006 7:01 pm
Kozerk se réveilla en sursaut, le front humide de sueur, depuis combien de temps était il ici dans la grande bibliothèque des arkelens du hall de guilde immergé dans le Lac Liberté ? Un mois, peut être deux, à vrai dire il n'en savait rien. Il tapotta le sol de ces petites mains à la recherche d'un briquet à l'huile de Koorin et une fois celui-ci trouvé et allumé il embrasa la mèche d'une bougie à moitié consummée. La grande et silencieuse pièce s'illumina très faiblement, l'atmosphère était pesante et les ombres qui dansaient sur le rythme d'une lueur vascillante n'y arrangeait rien. Tout autour du petit tryker des piles de livres aux formes diverses et variées, menaçantes de s'écrouler à tout moment, ressemblaient à des spectres qui hantaient les lieux. Un frisson lui parcourut l'échine. Mais tout ceci n'avait rien de comparable à cette frayeur qui lui glaça la sève lorsqu'il se remémora le dernier passage du livre qu'il lisait juste avant de s'assoupir de fatigue. Guidés par un de ces doigts fébrile, ses yeux relurent emplient à la fois de mystères et de révèlations. Le jeune Be'Dalyan ne savait dire si ce qui était écrit anonçait malheur ou bonheur, il se rappella alors d'un enseignement de son frère qui disait "Kozerk, le monde est gris", ce qui avait troublé sa naïveté.
A présent assit et adossé à une étagère poussièreuse, il était songeur, fumant sa pipe, le regard plongé dans l'image troublée de la lune qui apparaissait au travers de l'immense hublot. La nostalgie s'empara de lui avec une douceur et une sensualité irresistible. Ses souvenirs remontaient à la surface de son esprit, les bons comme les mauvais, le noyant sous un flot de sentiments allant de la joie à la tristesse. Ce qui lui sembla une éternité s'écoula, puis fermement décidé il saisit de quoi rédiger une lettre. Il y raconta tout ce qu'il avait vécu durant sa courte vie, avant et après la co-fondation de la Cabale Aleph Arkelen, et même ce qu'il aurait souhaiter voir ou réaliser sur Atys. Après cela il remerçia tout ceux qu'il eu la chance de rencontrer et ne pu s'empècher de retenir ses larmes qui vinrent troubler l'encre qui servit à inscrire certains noms. Il savait la liste non exhausitive mais comment oublier ses proches ? Elowin son frère avec qui il avaient tout partagé, ou presque. Sa soeur adoptive Iah qui se révèla une des plus grandes combattantes de cette époque et dont il était si fier. Sa belle soeur, la mystèrieuse matis Harmonie qui secrètement il aimait comme une mère. Ce fier fyros Arrepia, compagnion d'arme avec qui il avait passé tant de temps. Petifou, l'inégalable piquier avec qui il n'avait jamais réussit à rivaliser sans pour autant ne pas perdre espoir. La fougeuse Girlysh, imprévisible mais terriblement efficace sur tout point de vue, jamais assez remerciée pour ce qu'elle a fait pour la Cabale. Ce cher Deed, incontournale foreur bâveur et artisant si expérimenté, paradoxalement assez solitaire mais certainement le plus fidèle des Arkelens. Ghorgette l'irresistible petite râleuse au coeur gros comme Atys, et Kashiro le bijoutier qui sait parler aux homines. Et tout ces nombreux autres arkelens unis et motivés sous un seul blason, le blason de la flamme des grands artilleurs aux couleurs des Lacs. Sans oublier les alliés, qu'ils soient trykers ou matis, avec qui il a connu de grandes victoires et vécu de grands moments. Une pensée à ses parents toujours portés disparu avec qui il partage sans nul doute l'utopique espoir de retrouvailles. Le douloureux nom de son amour caché au monde emporté par un terrible assassinat. Une fois ceux ci et tout les autres remerciés, il apposa quelques mots à ceux que l'histoire à voulu en faire des ennemis, leurs souhaitant de continuer à se battre pour leurs idéaux parce qu'après tout c'était cela qui nous rapprochait. Il se retint d'inscire la mention "Adieu" au bas de la lettre, et ce dit que du voyage qu'il s'appretait à entreprendre il en reviendrait peut être, il se contenta donc de n'inscire qu' "Aurevoir". Après l'avoire signé, il plia sa rédaction et la déposa sur le bureau d' Elowin, entre deux de ces créations à moitié terminées, et dont l'une ressemblait plus à une oeuvre d'art qu'à une arme à amplification magique.
Arrivé sans bruit à l'étable de Fairhaven, il fit sortir Grincheux son "fidèle" mektoub. Kozerk chargea celui-ci de Zampa son épée maudite, de sa dernière armure d'un noir insondable aux reflets dorés magnifiquement confectionnée par sa soeur, et de l'arme des Arkelens, autrement dit des artilleurs, le terrifiant lance grenade toujours près à répendre la désolation. En guise de symbole, il attacha autour de son cou un double des clefs du hall de la guilde pendu à une chainette et esquissa un sourir plein de naïveté en repensant qu'il s'était juré que ce serait lui même qui fermerait un jour les portes de sa guilde. L'histoire en a apparemment voulu autrement ... pour l'instant. Sans savoir pourquoi il jetta un coup d'oeil vers le ciel dégagé, constellé d'étoiles toute plus brillantes les unes que les autres et ces lèvres soupirères mélancholiquement Jena. Puis il se mit en marche vers l'inconnu, là où ce qu'il avait lu dans les livres lui indiquait. Ce sentiment de voyage sans retour martyrisait son esprit, mais poussé par la curiosité il voulait savoir et vérifier si tout cela s'avèrait vrai.
A peine une demi heure plus tard, du coin de l'oeil, il apperçut une ombre qui semblait le suivre de plus ou moins loin. Sans grande habilité son mystèrieux poursuivant dissimulait bien mal sa silhouette, ce qui permi à Kozerk de le démasquer. Le tryker amusé ne s'arreta pas pour autant, laissant le plaisir à son ami de se croire doué en filature. La route était encore longue, certainement semée d'embuches, loin de tout réconfort, mais c'était désormais sa nouvelle vie, celle qu'il venait de choisir. Un voyage vers un sombre passé ...
A présent assit et adossé à une étagère poussièreuse, il était songeur, fumant sa pipe, le regard plongé dans l'image troublée de la lune qui apparaissait au travers de l'immense hublot. La nostalgie s'empara de lui avec une douceur et une sensualité irresistible. Ses souvenirs remontaient à la surface de son esprit, les bons comme les mauvais, le noyant sous un flot de sentiments allant de la joie à la tristesse. Ce qui lui sembla une éternité s'écoula, puis fermement décidé il saisit de quoi rédiger une lettre. Il y raconta tout ce qu'il avait vécu durant sa courte vie, avant et après la co-fondation de la Cabale Aleph Arkelen, et même ce qu'il aurait souhaiter voir ou réaliser sur Atys. Après cela il remerçia tout ceux qu'il eu la chance de rencontrer et ne pu s'empècher de retenir ses larmes qui vinrent troubler l'encre qui servit à inscrire certains noms. Il savait la liste non exhausitive mais comment oublier ses proches ? Elowin son frère avec qui il avaient tout partagé, ou presque. Sa soeur adoptive Iah qui se révèla une des plus grandes combattantes de cette époque et dont il était si fier. Sa belle soeur, la mystèrieuse matis Harmonie qui secrètement il aimait comme une mère. Ce fier fyros Arrepia, compagnion d'arme avec qui il avait passé tant de temps. Petifou, l'inégalable piquier avec qui il n'avait jamais réussit à rivaliser sans pour autant ne pas perdre espoir. La fougeuse Girlysh, imprévisible mais terriblement efficace sur tout point de vue, jamais assez remerciée pour ce qu'elle a fait pour la Cabale. Ce cher Deed, incontournale foreur bâveur et artisant si expérimenté, paradoxalement assez solitaire mais certainement le plus fidèle des Arkelens. Ghorgette l'irresistible petite râleuse au coeur gros comme Atys, et Kashiro le bijoutier qui sait parler aux homines. Et tout ces nombreux autres arkelens unis et motivés sous un seul blason, le blason de la flamme des grands artilleurs aux couleurs des Lacs. Sans oublier les alliés, qu'ils soient trykers ou matis, avec qui il a connu de grandes victoires et vécu de grands moments. Une pensée à ses parents toujours portés disparu avec qui il partage sans nul doute l'utopique espoir de retrouvailles. Le douloureux nom de son amour caché au monde emporté par un terrible assassinat. Une fois ceux ci et tout les autres remerciés, il apposa quelques mots à ceux que l'histoire à voulu en faire des ennemis, leurs souhaitant de continuer à se battre pour leurs idéaux parce qu'après tout c'était cela qui nous rapprochait. Il se retint d'inscire la mention "Adieu" au bas de la lettre, et ce dit que du voyage qu'il s'appretait à entreprendre il en reviendrait peut être, il se contenta donc de n'inscire qu' "Aurevoir". Après l'avoire signé, il plia sa rédaction et la déposa sur le bureau d' Elowin, entre deux de ces créations à moitié terminées, et dont l'une ressemblait plus à une oeuvre d'art qu'à une arme à amplification magique.
Arrivé sans bruit à l'étable de Fairhaven, il fit sortir Grincheux son "fidèle" mektoub. Kozerk chargea celui-ci de Zampa son épée maudite, de sa dernière armure d'un noir insondable aux reflets dorés magnifiquement confectionnée par sa soeur, et de l'arme des Arkelens, autrement dit des artilleurs, le terrifiant lance grenade toujours près à répendre la désolation. En guise de symbole, il attacha autour de son cou un double des clefs du hall de la guilde pendu à une chainette et esquissa un sourir plein de naïveté en repensant qu'il s'était juré que ce serait lui même qui fermerait un jour les portes de sa guilde. L'histoire en a apparemment voulu autrement ... pour l'instant. Sans savoir pourquoi il jetta un coup d'oeil vers le ciel dégagé, constellé d'étoiles toute plus brillantes les unes que les autres et ces lèvres soupirères mélancholiquement Jena. Puis il se mit en marche vers l'inconnu, là où ce qu'il avait lu dans les livres lui indiquait. Ce sentiment de voyage sans retour martyrisait son esprit, mais poussé par la curiosité il voulait savoir et vérifier si tout cela s'avèrait vrai.
A peine une demi heure plus tard, du coin de l'oeil, il apperçut une ombre qui semblait le suivre de plus ou moins loin. Sans grande habilité son mystèrieux poursuivant dissimulait bien mal sa silhouette, ce qui permi à Kozerk de le démasquer. Le tryker amusé ne s'arreta pas pour autant, laissant le plaisir à son ami de se croire doué en filature. La route était encore longue, certainement semée d'embuches, loin de tout réconfort, mais c'était désormais sa nouvelle vie, celle qu'il venait de choisir. Un voyage vers un sombre passé ...