Ryzom

Ce jour la, en rentrant d'un voyage dans les lacs, je décida d'aller voir ou en étais le chantier.

A ma grande surpris celui-ci etait vide: ne restais plus que le futur temple en construction, la stelle de valeur et l'envoyé karavan chargé de la téléportation.

Ma curiosité me poussa a lui parler et il me demander si je voulais aller au bois d'Almati. J'accepte sur le moment.

Me voila alors téléporté dans le bois, mais il avais changé depuis la dernière (et seule) foi ou j'était venu. En effet la karavan me téléporta a coté de son camp, et celui ci se limitais maintenant a une hutte et quelques habitations karavan le tout entouré des "mur" étranges de la karavan. Celui-ci n'étais plus défendu.

Je me décida a m'avancer dans les bois a la rencontre de quelqu'un. JE faisais attention, car plus tot, ce bois avais été le témoin de massacre inter-conféssionels et les kitins s'ajoutant déja a tout ce joyeux bordel morbide.

A ma grande surprise le bois étais silencieux. J'en fit le tour et ne rencontrais personne a part quelques kinchers appercus de loin. Je put meme aller visiter le camp kamis, qui avais apparament lui aussi subis une réduction.

J'était seul, dans les bois silencieux avec pour seul accompagnement 4 kamis et 4 agents karavan, et bien sur nos amis les kincher.

Voir le bois dans un tel état de paix et repos eu une influence apaisante sur mon esprit. Je choisis un coin loin des kincher et m'allongea dans l'herbe.

Comment un lieu qui avais été le théatre de tels ignomies quelques jours auparavant pouvais etre aujourd'hui un lieu si calme et si doux?

Sur le moment un sentiment de cukpabilité naquis en moi, culpabilité pour moi et les miens d'avoir troublé le repos de ce bois. D'y avoir fait couler la seve de si nombreux homins. De l'avoir profané.

Ce lieu était si reposant... et les images des jours précédents me revenaient dans la tete. Les sorts de magient qui fusaient dans tous les sens a un rythme acharné. Les homins qui creusaient le sol aussi profond qu'il pouvaient afin d'éxtraire quelques malheureuses matières premières....

Je ne connaissais pas l'histoire d'Almati. Mais je me plus sur le moment a croire en un homin sage et calme, qui étudia dans ce lieu si propice aux pensées intérieures.

Voila que je m'endormais d'un someil paisible...

La "Guerre des Dieux" étaient finie. Ou du moins, une trève avait-elle été mise en place, au plus grand soulagement d'Harmonie. Elle était certes fière de son peuple, de ses aieux, et avait une foi aveugle dans les capacités de la botanique Matis, ainsi que ses aboutissements potentiels pour l'hominité entière... mais elle ne manifestait pas le même enthousiasme pour la Karavan depuis qu'elle avait croisé le regard de fanatiques.

Se souvenant du légendaire Almati dont on lui avait conté la vie, elle se décida à se rendre dans la forêt qui portait son nom, non sans le secret espoir de découvrir le fameux laboratoire du botaniste. Ses études sur l'accélération de la croissance des jeunes arbres intéressaient Harmonie au plus au point : elle rêvait de l'appliquer à des graines particulières, afin de les amener plus rapidement à maturité.

Après avoir rapidement inspecté les alentours, et s'être assurée qu'elle pourrait se promener le coeur léger, Harmonie s'avança dans la forêt. Tout était comme dans la légende. Chaque arbre semblait se tenir exactement au bon endroit, de telle sorte que leurs majestueuses coiffes ne laissent passer que la plus belle partie de la lumière, la plus douce et la plus enivrante. Harmonie ralentit le pas à mesure qu'elle avançait. Chaque plante cachait de plus grandes merveilles que la précédente, les jeux de couleurs et de lumière lui semblaient à la fois familiers et nouveaux.

Harmonie ne put s'empêcher de repenser au Nexus, ce lieu où elle avait vécu jadis. La forêt d'Almati lui ressemblait, mais on eût dit que la nature avait volontairement choisi chaque plante individuellement, afin de ne laisser s'épanouir que les plus belles d'entre elles. De nombreux souvenirs lui revinrent alors, de ses aventures insouciantes alors qu'elle n'avait atteint Yrkanis que depuis quelques saisons, des forêts de son enfance, de ses premières rencontres...

Subermergée, elle s'assit quelques temps contre le tronc d'un arbre afin de prendre un peu de temps pour elle. Elle ferma les yeux, et se laissa bercer par le chant du vent dans les hauts feuillages.

Elowin essayait désèsperement de dicerner quelque mouvement suspect entre tout ces grands arbres imposants qui jalonnaient le petit territoire d'Almati.L'agent Karavanier avait été trés clair la dessus: il restait, dans ce lieu qui fut le theatre d'une partie de la grande bataille des refugiés, une concentration inquiètante de Kitins. Il etait necessaire de surveiller leurs mouvements, à defaut de comprendre leur dessins.
Au detour d'un gros bosquet composé par un végétal filandreux et chatoyant, il ressenti alors cette sensation qu'il connaissait bien maintenant. Son âme tout d'un coup s'apaisa : un souffle chaud et bienveillant semblait se rependre irresistiblement jusqu'au plus profond de son être, détendant chacuns de ses muscles, chassant chacunes de ses mauvaises pensées. Sa crainte d'une mauvaise rencontre disparue instantanément. Elle était là. Elle etait là, quelque part dans ce bois qui desormais lui apparaissait comme quelque chose de merveilleux.

il se mit en devoir de la retrouver. Profitant de la vue qui s'offrait à lui, il se laissa guider par le mouvement harmonieux des feuilles, et des vastes mouvements simultanées des herbes tapissant le sol mou d'Almati. Nul doutes que tous ces imperceptibles details indiquaient le chemin à suivre pour enfin la rejoindre.

C'est alors qu'il vit se decouper à la base d'un Arbre puissant, situé à quelques centaines de pas de là, une silouette qu'il connaissait par coeur. Il l'observa. Cette vue lui parvenait comme un douce symphonie pour son regard brillant de curiosité, et d'amour. Le soleil qui se deposait delicatement sur les traits fins de ce visage, ne laissant aucun doute sur l'identité de cette Homine. Harmonie.Telle une illumination, ses yeux fermé et tourné vers les astres de lumières, elle donnais l'impression d'avoir trouvé la place exact au sein d'Atys. Il sourit , en pensant que c'etait ce qu'il pensait systematiquement à chaque fois qu'il la voyait. Retournant au spectacle qui s'offrait à lui, il remarqua alors que les quelques ondulations gracieuses de sa douce laissait penser à une réelle symbiose entre elle et la plante massive qui donnait l'impression de frissoner de toutes ses feuilles.

S'approchant à pas de gubani, il arriva parfaitement en face de celle qu'il cherissait depuis de nombreuses lunes. Sans même ouvrir les yeux, elle murmura au travers d'un sourire.
"Je savais que tu me retrouverais, et que tu viendrais là, mon ravissant petit amour."
Le Tryker, definitivement charmé, s'avanca tout sourire vers le visage d'Harmonie, et fini par lui deposer un long et tendre baiser.