Ryzom

Tandis qu'une nébuleuse colorée se formait au dessus du champ de bataille, quelques homins se rencontraient encore dans les villes. Il était question de résistance, de paix, et d'hominité dans leurs discours. Des rumeurs parlaient de Loria, et de Fair Haven, une date était parfois même lancée [vendredi soir, 21h]. Sans doute était-ce un lieu de rendez-vous, peut-être n'était-ce qu'un signe de reconnaissance.

La place du marché de Pyr était très animée en cette fin d'après-midi, bien plus que d'habitude maintenant que les combats faisaient rage et que les guerriers, mages, foreur et artisans concentraient tous leurs efforts sur la guerre, cette guerre dont elle ne comprenait pas le sens.

Alors qu'elle contemplait le choix d'armes d'un marchand, elle capta la conversation de deux homins qui devisaient à voix basse non loin de là… elle n’avait saisi qu’un mot, elle avait cru entendre le terme « hominité ». Elle tendit l’oreille et tenta d’en savoir plus.

« Si si, j’ai entendu dire que cela avait lieu à Fairhaven »

« Mais tu es sûr ? »

« Non, je ne suis sûr de rien, ce ne sont que des bruits, après tout… mais c’est un espoir, non ? J’ai bien l’intention de m’y rendre, je verrai bien, au pire ce n'est qu'une déception de plus »

Elle n’avait pas bien entendu, mais elle avait cru entendre une heure, un lieu. Elle n’y croyait pas, ou plus, mais elle en aurait le cœur net elle aussi.

Elle irait. Elle verrait…

*dans son refuge loin de la haine homine Carméops entendi discuter des colporteurs non loin de révolte contre la barbarie actuelle*
-tien tien se seraient ils déja réveillés? je n'aurai peu etre pas du désespéré aussi rapidement, après tout j'en ai vu des horreurs et j'ai tenu bon!
*selle son toub Sosthene*
-Je n'ai peu etre pas eu le temp de trouver comment contrer les folies,
mais la pensée commune de plusieurs vaut mieu que plusieurs fois la pensée d'un seul.
Allez viend mon brave nous rentrons chez nous, nous pourrons toujours revenir si je tombe sur une nouvelle farce insipide.

Accoudé au comptoir du yubo étalé, Ental buvait un verre de lait de raspal tout en écoutant les discours des grands aventuriers qui commencaient à affluer dans le bar de Fair Heaven.
Comme toujours il était question de leurs exploits sur le champs de bataille, de leur bravoure, leurs actes héroiques et leur blessures, preuve de leur grandeur.

Sirotant son verre Ental se demandait si ces soi-disant héros se rendaient compte que bientot il n'y aura plus de taverne où s'assoir tranquilement pour raconter ses combats, bientot la guerre engoufrera tout Atys et la peur remplacera leur regard si fier...
Reflechissant au noir avenir qui se profilait au bout du couloir, Ental ne repris ses esprit que pour entendre une conversation agité entre deux homins.

Un Géant fyros faisait face à un matis un peu trop maigre.
Le blanc maigre prit alors la parole avec un accent hautain, on eu cru un de ces noble raté qui tente de gagner le rang qu'il n'ont pas eu en naissant sur les champs de bataille:
- "Imbecile!! Tu ose venir ici et raconter de telles ânerie, on devrait te bruler tout simplement. Sort d'ici avant que je salisse les murs avec ton sang !"
- "Je ne partirais pas avant que l'on m'ai écouté" dit le fyros d'une voix grave et impassible sans esquissé le moindre mouvement.
- "Alors degaine ton arme Fyros!!" s'écria le maigre blanc en sortant une longue lame toute tachée de sang a peine sec.
- "Je suis non violent." lacha le grand bronzé.
Le matis les yeux révulsé un sourire sadique approcha la lame de la gorge du fyros qui restait là sans bouger.

- "Je me demande lequel des deux est le plus débile, à regarder leurs yeux on croirait deux zombies pret à donner leur vie pour une croyance, un frahar et un bodoc." Pensa Ental en s'en allant du bar.
"Ces homins n'ont rien compris..."

A peine fut-il sorti du bar que l'on entendit des cris a l'interieur, la tête du fyros roulait maintenant sur le sol...

Siha si dit pour elle même : << ne l'avais-je pas dit ? Il fallait que ses idiots s'entre-tuent pour ouvrir les yeux !!! Que de gâchis ! >>
Alors elle sorti de son hall et cria à la cantonade : << Homins, vous ouvrez enfin les yeux ! Homins, rassemblez-vous ! Ensemble, reconstruisons ce monde telle qu'il devrait-être, sans dieux, sans mensonges ! Joignez mon combat ! >>
Et elle fit coller des affiches dans toutes les villes connues.

Loin, dans les primes, une jeune zoraï qui a entendu les rumeurs pleure de rage en comprenant qu'elle ne saura jamais passer seule jusqu'à Fairhaven..

"Que leur dévotion les étouffes .. tout le monde est parti se battre .. "

Lorsqu'Ental arriva sur le lieu du rendez-vous le représentant de la guilde of Elias était déja là.
Il se mis dans le fond de la foule et s'adossa contre le mur du batiment et sans regarder il écouta le discours.

Ce qu'il entendit l'étonna, il s'attendait à un autre de ces fou parlant de liberté et de pacifisme.

La guerre ouverte n'était décidément pas possible, ca il le savait déja, et il avait déja penser a aider le camps le plus faible...

Mais cette réunion bien trop ouverte avait rassemblé aussi bien des partisans et des curieux que des ennemis a elias, et ce qui avait été dit était encore dans toutes les oreilles.
Difficile dans ces conditions de s'organiser... Les espions trainent partout.

Ental regarda sa medaille de champion karavan d'un air songeur, une larme coula doucement sur sa joue...

Ma vengeance attendra, demain j'irais aider ces chiens de karavan, et je ferais couler le sang qui doit couler...

*Carméops avait réfléchi à la proposition énoncée à la réunion, a vrai dire ce ne serait pas une bonne chose que l'n des camps triomphe totalement sur l'autre*

*prépare son sac et tombe sur sa poche de souvenir... un signe fédéral tryker, une fiole de sécrétion de kitin, une griffe de kipucker... *

*sourit tendrement puis tombe sur sa médaille de champion...*

-il ne faut pas que je l'oublie, surtout pas ce souvenir la... la Karavan s'est déja jouer de moi par le passé, elle ne vaut pas mieu que les kamis

Edge avait attentivement écouté les représentants de la guilde d'Elias.

Il plaçait beaucoup d'espoirs dans la voie Trytonienne, mais, avant toute chose, il fallait en apprendre plus sur leurs intentions et leurs propositions.

Le début du message d'Elias était encourageant, et il y retrouvait pleinement sa position personnelle, à l'encontre du discours totalitaire et asservissant des kamis et de la Karavan.


Puis, brusquement, le message bascula dans l'incohérence la plus totale.

Abasourdi, il n'en croyait pas ses oreilles.

Comment pouvait on décemment s'adresser ainsi à ceux qui avaient choisi la Liberté et la tolérance...

La troisième voie devait donc être encore plus déshonorante que celle choisie par les fidèles des kamis et de la karavan... Perdre sa raison dans un asservissement meurtrier et constructeur, et qui plus est, en trahissant périodiquement chacune des deux factions...

Une pitoyable proposition qui ne pouvait mathématiquement qu'aboutir à l'extinction de la race Homine sur atys.


Terriblement déçu par le message Eliasiste, le Matis se releva et marcha jusqu'au bout du ponton de la Côte de Loria. L'Astre du jour scintillait de mille feux sur l'onde du Lac de la Liberté.

Rien ne pourrait le détourner du chemin qu'il avait choisi, les difficultés croissantes ne feraient que renforcer sa détermination.

Il resta ainsi un moment.

Puis, il se retourna, et contempla devant lui nombre d'Homins, attardés là en grande discussion.


L'Espoir était là.

L'Honneur des peuples Homins valait bien plus que quelques promesses de récompenses.

Quelques jours plus tard, une jeune Zoraï arrivait enfin à la capitale Trykers..

Couverte de plaies et bosses, en piteux état, des amis l'avaient aidée dans son voyage, enfin..

Elle avait loupé la rencontre, tant pis, elle aurait d'autres occasions.

Malakath finirait bien par rencontrer un membre de la guilde d'Elias, ou peut être Elias lui même ?
Qui sait..

De toutes façons, ce qu'elle avait entendu d'amis présent la laissait déçue.. violence, combat, encore et encore ..

N'y avait il pas d'autres moyens de sauver Atys et ses habitants ?

Malakath refusait d'y croire.

Non .. elle ne tuerais pas d'homins ainsi, ce n'était pas sa façon d'être, sa façon de vivre, elle ne voulait pas du sang des homins sur ses mains sans bonne raison ..

L'équilibre, pour elle, ce n'était pas de pousser un conflit à s'éterniser en empèchant l'un ou l'autre camp de gagner.

Elle refusait de tuer les amis qu'elle avait de part et d'autre, elle trouverait une solution, et pour cela elle continuerais ses recherches.

Elle comprendrait un jour pourquoi les kamis appelaient à la violence, cette guerre qui ruinait l'hominité et les terres d'Atys, fragilisait les peuples face à la menace des Kitins.

Elle trouverait un jour, ce que sont les membres de la Karavan, ce qui se cachait derrière ces armures hermétiques, d'où venait cette matière inconnue sur Atys dont ils fesaient leurs armes et machines étranges.

Oui, elle trouverait. . un jour..

(ps hrp : merci à tous ceux et celles qui m'ont aidé, en rp et en hrp (quelqun se reconnaitra ) même si nous sommes finalement arrivés trop tard, j'aurais due faire le voyage de toutes façons.
Je ne cite personne, pour n'en oublier aucun, même ceux que je n'ai pas contacté car j'étais en jeu en train de galoper dans la loria, bref, merci à vous tou(te)s !!)