[RP Zenchiddah] Mon histoire... (très très long)
Posted: Wed Jul 13, 2005 2:29 pm
Zenchiddah avait convoqué tous ses amis dans le hall de sa guilde. Tous s'étaient réunis pour une raison qu'ils ignoraient, mais ils avaient fait le déplacement. Il avait organisé la pièce de manière à rassembler les homins de manière cohérente. Les membres de sa guilde était réuni autour de la table du conseil, les membres des cercles Zorai avaient leur table, quelques membres de l'alliance Kami, et des amis de toujours. Zenchiddah regardait les visiteurs s'installer. Il jeta un regard complice à Izumi, et sentit le sourire qui se dessinait sous son masque. Le malaise qu'il ressentait grandissait avec l'approche de son discours, mais il était bien décidé à enfin dévoiler ses origines.
Tout le monde semblait être arrivé, il s'avança au milieu de la pièce et prit la parole.
Z:"Merci à tous d'être venu. Je vous ai convié à cette entrevue car vous me connaissez tous, mais vous ne savez que peu de choses à mon sujet."
Il respira profondément, le moment approchait, et son ventre se nouait de plus en plus.
"Vous savez tous que je suis plutôt discret, que je déteste parler pour ne rien dire... Je prone l'efficacité, et c'est ce que j'ai trouvé auprès de vous, mes amis. J'ai une confiance aveugle en mes amis. Mais aucun d'entre vous ne connait l'histoire de mes origines. C'est ce pourquoi je vous ai réuni aujourd'hui."
L'assemblée restait muette, écoutant attentivement.
"Le début de mon histoire commence à Zora, bien avant ma naissance. Mon père, un zorai du nom de Freddoho rentrait de chasse avec son meilleur ami, Talfalas. Ce jour un matis, soit disant fou, attaqait des villageois, des gardes en criant des incantations et des louanges adressée à cette ... *Cherchant ses mots* Jena. En voyant que les gardes faiblissaient sous la puissance de ses sorts, ils sortirent leur épée et engagèrent le combat. L'agilité du matis lui permettait d'esquiver la plupart de leurs coups, qu'ils portaient avec toute la force qu'ils pouvaient. Le combat fut long, et le mage voyant que ses adversaires arrivaient à le blesser, lança un puissant sort de poison sur Talfalas. Blessé il tomba au sol. Mon père atteint par la chute de son camarade asséna le coup le plus puissant qu'il pouvait au matis qui s'effondra sur le sol. Sans attendre, il se précipita vers son ami, puis regarda le matis.
Ton ami va mourrir, je ne partirais pas seul, mais mon savoir lui, restera sur Atys, et un jour il reviendra.
sa sève sortit de son corps, en formant une sphère autour de lui. Elle grandit, et s'étala ensuite sur le sol, traversa l'écorce puis disparu. Freddoho prit le corps de Talfalas et de précipita vers la hutte du sage guérisseur.
Je ne peux plus rien faire pour votre ami jeune zorai, seule la magie des Kamis pourrait lui venir en aide maintenant.
Des larmes coulaient sous son masque, il reprit le corps inanimé, et se précipita vers l'autel Kami. Il y déposa le corps et pria pour que la faveur des Kamis lui rende la vie. Le petit Kami qui était là regardait le corps. Mais rien ne se produit. Il resta donc toute la nuit durant à méditer et à prier. A son réveil, le lendemain matin, le corps n'était plus au pied de l'autel, il restait le casque et l'arme de Talfalas. Il ramassa les objets et comprit qu'il ne le reverrait plus jamais. Blessé au plus profond de lui, il décida de retrouver la famille du matis pour annoncer sa mort. N'ayant plus vraiment d'attache a Zora, il prépara ses quelques affaires et prit la route le jour même. "
Les homins présents avaient tous plus ou moins entendu parler de cet évènement par des rumeurs souvent, mais l'acte n'avait jamais été officialisé.
" A ce moment tout ce que je sais, c'est que mon père a recherché pendant plusieurs années la trace du homin, qu'il a traversé tous les continents pour le retrouver. Je n'en sais malheureusement pas plus. Le récit reprend au moment ou il arrive enfin dans les forets Matis, en connaissant le nom d'un des membres de sa famille. Il prit donc la route d'Yrkanis, en espérant trouver quelqu'un qui pourrait lui indiquer ou trouver cet homin.. Son arrivée ne fut pas inaperçue, très peu de Zorais connaissait la route, et encore moins étaient capable de la faire. Il entendait des murmures sur son passage, parfois des insultes. Décidé d'aller jusqu'au bout il accosta quelques personnes Mais personne le lui indiqua ou trouver cet homin. Après une journée vaine de recherche, il sortit de la ville, s'installa dans un bois. Il dormait une fois de plus dehors. Sa seconde journée de recherche ,ne fut pas plus fructueuse. Toujours des insultes, des avertissement. La seule information qu'il put récupérer c'est que son homin semblait très controversé, qu'il aurait perdu la raison, et qu'il croirait aux Kamis.
Un bon point pour moi que ceci.
A la fin de son troisième jour de recherche, la nuit était déjà bien avancée, il se dirigeait une nouvelle fois vers son campement. Il sentit sur sa hanche une tappe, se retourna mais ne vit rien.
Regarde en bas grand nigot!
Devant lui se tenait un tryker, habillé d'une cape sombre et d'une armure sombre, sans doute noire, peut-être bleue.
Pardon, je n'ai toujours pas l'habitude de votre petite taille.
L'homin que tu cherches, je sais ou il se trouve, mais tu devrais être plus discret. Un matis kamiste est plutôt mal vu par ici. Je te mènerais à lui, contre seulement quelques dappers.
Vous ne perdez pas le sens des affaires, même loin de chez vous!
Que veux tu le commerce coule dans nos veine, c'est plus fort que nous. Viens ne restons pas la.
Ce tryker nommé Achilleos emmena Freddoho jusqu'à une petite clairière éloignée d'Yrkanis. Il y avait une petite hutte d'architecture tryker très sommaire.
J'habite ici pour le moment, tu seras toujours mieux que dehors, allons dormir, il se fait tard, et je souhaite que l'on parte très tôt demain matin.
Enfin il arrivait au terme de sa recherche, commencée maintenant il y a plusieurs années.
Il dormit serein, et ne se réveilla que lorsque le petit homin le secoua fermement.
Bah dis moi, quand vous dormez vous dormez vous.
Mes voyages m'ont beaucoup fatigué, et je n'ai jamais pu vraiment dormir sereinement. Les bandits rodent la nuit et les carnivores sont bien trop souvent affamés à mon goût...
Ils se préparèrent, mangèrent un peu et prirent la route. Le jour commençait tout juste à pointer après déjà plusieurs heures de route. il se déplaçait en silence rapidement, tuant çà et là quelques animaux pour s'ouvrir le passage.
Bien plus facile est de se déplacer en groupe. Combien de fois me suis-je retrouvé bloqué plusieurs jours par des Kitins qui en voulait à ma vie.
La foret est dangeureuse, mais si tu la connait bien elle regorge de secret passionant.
La matinée avançait et il continait leur périple. A l'approche de midi le tryker s'adressa à Freddoho.
Nous voici tout près de ton but encore une petite heure de marche et tu seras arrivé. Suis simplement ces arbustes il te conduiront vers celui que tu cherches. Il en a planté tout le long du chemin c'est un repère discret pour les gens qui le connaissent. je passerais te revoir bientôt si tu es encore ici. Pour le moment, la journée est trop claire pour me montrer la bas, même si bien peu de matis se rendent par chez lui.
Merci pour ton aide Achilleos, je ne sais combien de temps je resterais, ni ou je serais demain. Nos chemins se recroiseront peut-être, si les Kamis le veulent.
Achilleos quitta mon père qui continua son chemin seul. Après quelques minutes, il commença à effeuiller discrètement une branche sur chaque buisson qu'il repérait pour marquer son chemin. Ses voyages lui avaient enseigné l'art de se repérer, trop souvent il se retrovait perdu au milieu d'une zone qui lui était inconnu. Après une heure de route, il arriva enfin. Une petite maison se trouvait au milieu nulle part. le silence reignait en ces lieux paisibles. Elle semblait bien d'origine matis, mais beaucoup plus sobre que ce qu'il avait pu voir a Yrkanis. Elle semblait composée de quatre pièces, plus une qui apparament n'avait qu'un accès extérieur. Il se dirigea vers la porte et frappa. Une jeune Matis lui ouvrit. Elle ne ressemblait en aucun point à celles qu'il avait pu croiser à Yrkanis. Des cernes marquaient son visage, ses traits étaient moins fins et son apparence était beaucoup moins travaillée.
La jeune fille semblait intimidée par la stature imposante du visiteur, mais pas surprise.
Bonjour, je voudrais rencontrer le propriétaire des lieux.
La jeune fille lui fit signe de la suivre sans dire un mot. Elle sortit de la maison et se dirigea vers la porte extérieure.
Elle frappa discrètement et entrouvrit la porte. Freddoho vit par le jour un établit recouvert de matières, de lame en fabrication et un bazar indescriptible.
Père, une visite.
Elle laissa la porte entrouverte, et repartit rapidement vers la maison, sans dire un mot de plus. Freddoho fut troublé un moment lorsqu'un vieux matis ouvrit la porte.
Bonjour, jeune Zorai, ne restez pas dehors. Ne faites pas attention au désordre, je n'arrive jamais à garder mon atelier dans un état correct, de ce fait j'ai abandonné jusqu'à l'idée de le ranger. Qu'est ce qui vous amène par chez nous ?
Le Vieux matis jeta un coup d'oeil rapide sur la tenue de Freddoho.
Vous être guerrier, je vois, on vous a refusé les services des artisans locaux du fait de votre croyance, et quelqu'un vous a conduit à moi, c'est bien çà?
Non pas du tout,je suis porteur d'une mauvaise nouvelle pour votre famille. Voici maintenant près de six années que je suis à votre recherche en fait.
Freddoho raconta son histoire. Le matis l'écouta avec attention.
Voila comment je suis arrivé ici.
Merci de votre acharnement, je suis bien content que ce vieux fou ait trouvé ce qu'il méritait. Sa folie a fait bien trop de victimes sur Atys.
Freddoho surpris de la réponse de son interlocuteur resta bouche bée.
Il a voulu joué avec la goo, croyant que ses compétences magiques le protègerait. fou sont ceux qui croit ceci. La goo est un fléau, et nous devons l'éradiquer, pas l'utiliser.
Un long silence pesa sur la petite pièce désordonnée. Freddoho regarda autour de lui, ca et là trainaient toutes sortes de matières, certaines qu'il reconnaissaient provenaient de cadavres d'animaux, des peaux, griffes, mais souvent elles paraissaient avoir une qualité bien supérieure à celle qu'il trouvait souvent. Il voyait aussi des coquilles, des fibres, et plusieurs matières qu'ils ne connaissait même pas.
Vous avez fait un long voyage pour arriver jusqu'ici, vous devez être fatigué. Acceptez notre hospitalité quelques jours, vous pourrez vous reposer.
Je ne veux pas vous dérangez, je peux repartir dès maintenant.
restez vous ne nous dérangerez pas le moins d'atys, bien trop rares se font les visites dans mon échoppe ces derniers temps.
Freddoho accepta d'un hochement de tête.
Venez allons nous installer dans la pièce (NDLR : équivalent du salon) pour parler un peu.
Le matis lui indiqua le chemin de la porte d'un geste courtois. Mais lorsque Freddoho se retrourna, le matis vit le pommeau qui tronait en haut du fourreau qui courrait le long de son dos. Ses yeux s'allumèrent.
pardonnez mon indélicatesse, pourrais-je voir votre arme s'il vous plait. Le travail me semble assez intéressant.
Freddoho toujours silencieux acquiesça d'un hochement de tête, et sortit l'épée d'un geste habile. Il tendit l'arme au matis.
Quel bel ouvrage. l'artisan a les doigts fins pour réaliser un travail si ouvragé.
Il la manoeuvra un instant juste quelques rotations.
Par contre il est fort dommage qu'il délaisse la qualité de son travail et ne se tourne que sur la beauté de la pièce.
Freddoho fut surpris c'était la meilleure épée qu'il avait pu trouver. Il avait bien vu quelques combattants avec des armes qui lui semblaient extraordinaires, mais il ne se sentait pas l'habileté de les manier.
Pourrais-je garder votre lame cette nuit ? Je vais essayer de liu rendre son ardeur. Je connais bien l'artisanat Zorai, je pourrais sans doute la guérir. Elle est très fatiguée, et mérite qu'on s'occupe d'elle. De nombreux combats l'ont exténuée, la pauvre.
Les paroles du matis stupéfièrent Freddoho. Il considèrait son épée comme un objet, le plus intime qu'il possède, mais jamais personne ne lui avait encore parler d'une arme de la même manière qu'il aurait parler d'un ami.
Et bien...*il se gratta la nuque* ouije n'y connais pas grand chose dans ce domaine.
Prenez Souffrance, et maniez la un moment.
Le matis lui tendait une épée, il ne comprenait pas bien.
Je donne un nom a toutes les armes que je confectionne, cela leur donne une personnalité plus forte. J'ai appris à ne faire qu'un avec les lames que je porte, mes coups n'en sont que plus puissants et efficaces.
Freddoho empoigna le pommeau. L'épée était d'une légerté impressionante. Il sortit un moment et essaya l'arme. Pendant ce temps, l'artisan sur de lui commença à examiner l'épée.
Freddoho rentra au bout d'un petit moment.
Cette ... Je veux dire,... Souffrance est tout simplement incroyable ! Elle est légère mais résistante, rapide mais puissante. Votre travail est fabuleux !
L'arisan avait fini son examen. Il reprit Souffrance des mains de Freddoho. Il la rangea dans un fourreau de cuir très simple.
Merci, depuis maintenant bien des années je travaille mon art. Souffrance est la première création que j'ai trouvé convenable pour un guerrier. Je la garde précieusement, elle m'inspire lorsque je crée, elle me guide quand je répare.
Il montra de nouveau le chemin de la porte à Freddoho et ils sortirent. Ils passèrent la fin d'après midi à discuter, d'armes, de combat, d'atys, de tout, de rien.
Pendant le repas, Freddoho s'étonna de ne pas voir la jeune matis à table. Il ne l'avait pas vu depuis qu'elle l'avait quitté devant l'atelier.
il demanda au vieux matis de lui parler de la jeune homine.
C'est ma fille. Depuis quelques années maintenant, elle ne se nourrit presque plus, je prends grand soin d'elle, mais, je ne la comprend pas toujours. Elle suit une voie raisonnable, croit aux Kamis, mais son comportement à changer. Elle étudie la magie, s'intéresse aux livres, aux connaissances, je voudrais lui enseigner mon savoir, mais elle préfère les livres. Parfois j'ai peur, elle voit des choses. Elle sait des choses. Elle parle parfois de Zorai, de Jena. La nuit dans son sommeil elle répète souvent cette phrase : "Ton ami va mourrir, je ne partirais pas seul, mais mon savoir lui, restera sur Atys, et un jour il reviendra."
La phrase résonna dans la tête de Freddoho. Elle frappa comme un coup de masse. Le plus puissant qui soit. Elle était encore gravée dans sa mémoire. Il revoyait le combat, Talfalas sur le sol gisant inanimé, le fou.
Il ne dit rien au matis, mais comprit ce jour que la sève du vieux fou avait rejoint celle de la jeune matis.
A la fin du repas, Freddoho osa une question au matis.
Pourriez vous m'apprendre votre art ? Je suis un novice, mais je voudrais que l'on m'enseigne l'art de forger des armes.
Le matis le regarda, posa son regard sur ses mains, puis celles de Freddoho.
Tes doigts ont l'air souples et habiles. Je peux t'enseigner l'artisanat, mais tu devras t'armer de patience. C'est la première vertu de l'artisan. Si tu le souhaites tu pourras t'installer ici, avec nous. Tes journées seront guidées au rythme du forage, de l'artisanat, des essais, de la recherche. C'est un travail périlleux, mais passionnant.
Je ferais de mon mieux.
Le repas toucha à son terme dans le silence.
Je vous conseille de vous coucher tôt demain nous avons besoin de forces pour travailler. Voici votre retraite, c'est assez sommaire, j'espère que cela vous conviendra.
Freddoho acquiesça, remercia discrètement, et se coucha.
Le lendemain matin, le matis réveilla Freddoho.
Venez nous devons partir très vite. Elles ne nous attendrons pas !
Qui ca elles ???
Les matières ! venez ! Au fait j'ai fini de retravailler Silence. Je l'ai nommé comme cela, elle est comme vous, elle a beaucoup vécu, mais garde ses secrets...
Freddoho prit le pommeau. L'artisan avait affuté la lame, elle était tranchante comme les griffes d'un gingo, mais légère comme les plumes d'un Izam.
Merci beaucoup, elle est ... unique. J'ai même l'impression qu'elle ne fait qu'un avec mon bras.
Et ils partirent dans la foret, chercher quelques matières.
C'est comme ça que mon père s'est installé dans les forets avec un vieil artisan Matis et sa fille, hantée par les démons du passé. Il vécut un long moment la bas, apportant une aide certaine à l'artisan souvent téméraire pour trouver des matières de bonnes qualités. Il découvrit le forage, la patience, l'art.
Il continuait a s'entrainer avec Silence et la comprenait de mieux en mieux avec les jours.
A mesure que les mois passaient, ils apprit à connaitre la jeune Matis. Elle s'appelait Lemeria. Elle était d'une simplicité remarquable. Les jours avançaient et il était chaque jour un peu plus enchanté par la jeune fille. Sa pratique de la magie le laissait perplexe, trop de mauvais souvenirs lui revanait en la voyant pratiquer. pourtant elle ne semblait pas folle malgré son comportement étrange.
Il tombait sous son charme. Ils partaient de plus en plus souvent se promener, dans la foret tous les deux. L'amour les gagnait tous les deux. "
Les homins présents, commençaient à comprendre. Zenchiddah sentait un grand malaise monter en lui. Avoir du sang matis qui coulait dans ses veines, alors qu'il les haissait jusqu'au plus profond de son âme. Il se sentait profondément blessé.
Il regarda à chaque table. Baihu qui le connaisait bien, était à la table des représentants des cercles. Il restait impassible. Daliko et Etchizka se tenait à ses cotés. Elles semblaient surprises, mais leur regard n'avait pas changé. Zenchiddah reprit confiance, c'était ce regard qui lui faisait le plus peur. Il reprit la parole.
"De cet amour aurait pu naître un mariage. Mais le père de Lemeria refusa. Il craignait pour sa fille et se justifia ainsi.
vivez en couple mes enfants. Mais ne vous mariez pas, je ne veux pas finir mes jours seul.
Acceptant la décision du père et maître de chacun ils décidèrent de rester auprès de lui. Ses doigts étaient fatigués, ils ne s'adonnait plus guère à son art, et à chaque fois qu'il s'y réessayait, il trouvait ses confections ratées, et les brisaient aussitôt. Quelque mois plus tard Lemeria commença au grossir un peu. Som père était enchanté, il pensait que son acharnement portait ses fruits et qu'elle recommençait à avoir une vie plus saine. Pourtant son espoir retomba très vite, lorsqu'il se rendit compte qu'elle gonflait à vue d'oeil. Il demanda à parler a Freddoho.
J'ai une mauvaise nouvelle. Ce que je voulais essayer d'éviter en vous empêchant de vous marier est tout de même arrivé. Le fruit de votre amour causera la perte de Lemeria. Elle va souffrir. Et les pouvoirs qu'elle a en elle la feront basculée. La folie gagnera son âme. L'enfant doit être éloigné d'elle le plus vite possible. Sinon un grand malheur s'abattra sur lui.
Et ce que le vieux matis avait prédit se réalisa. Lemeria ne dormait plus, elle passait ses nuits atablée, a lire relire, décortiquer chaque phrase des livres de magie, parlait de chose insensées, de vaisseaux, d'homin sans visage. Au bout de quelques mois elle ne se nourissait même plus. Elle restait enfermé toute la journée dans sa pièce sans sortir.
Puis arriva la délivrance. Un cri. Puis le silence. Freddoho et son maître se précipitère dans la petite pièce sombre, elle était allongée les yeux perdus dans le vague. Elle murmura.
C'est aujourd'hui, mon Freddoho... Il est là. Il me sauvera.
Puis elle perdit connaissance. Un petit Kami se tenait à l'extérieur de la maison. Il s'approcha. la porte claqua, il entra dans la petite pièce. Il posa un oeil protecteur sur mon père, puis sur mon grand père. il me prit dans ses bras. Dans sa main, il tenait ce masque. il le posa sur mon visage. une petite formule sortit de sa bouche, mais ni l'un ni l'autre n'ont compris ce qu'il disait. J'ai entendu dire qu'elle servait à donner au masque la capacité de grandir avec le visage de son propriétaire. Puis il pronça ce nom. Zen-Chi-Ddah."
Zenchiddah, troublé, perdit le fil de son histoire. Il prononça quelques paroles.
"Ce masque. Il représente pour moi le signe que les Kamis m'ont accpeté tel que je suis, sans jugé de mes origines batardes, mi Zorai, mi Matis. Je suis fier de le porter encore aujourd'hui. Mon père m'a dit qu'il représentait parfaitement la forme du visage du Kami qui me l'a offert. Un présent. C'est bien ça. C'est un présent qui me pousse à les respecter chaque jour, à leur donner ma confiance. A porter leur parole. A servir Atys. "
*Silence*
"Pardon je m'égare. Après ma naissance, Freddoho quitta la maison et reprit la route de la jungle. Il me porta jusqu'a un endroit loin de ma mère. Loin très loin. Trop loin peut-être.
Il m'amena jusqu'à un village nommé Sheng Wo, ou il me plaça entre les mains d'une Zorai délicieuse. Elle s'appelait Shiddah. Elle m'enseigna les rudiments dans tous les domaines, combat, magie, mais aussi artisanat et forage. Mon impatience me poussait souvent à la témérité, me retrouvant bien souvent dans des situations difficiles. Elle me conduisait souvent à abandonner mes sources, pour aller me cacher et utiliser la magie. Je suppose que la peur de mon père l'a poussé à lui interdire de me faire l'apprentissage de la magie élémentaire. Pourtant caché, j'ai appris seul. Je pense que les pouvoirs de ma mère m'ont été un peu transmis. Je suis doué pour la magie cela ne fait aucun doute. Shiddah m'apprit aussi beaucoup de chose sur l'histoire, les Kitins, le grand Essaim, les Kamis.
Une fois que j'ai su me débrouiller pour forer seul, elle me montra quelques techniques de coutures, de forges. Mais comme en forage, j'abandonnais très vite mon travail pour m'adonner à la magie. Plutôt curieux je m'essayais à tous les artisanats sans aprofondir le domaine, armures, boucliers bijoux, armes... Presque tous les domaines sont passés entre mes mains mais sans grand succès.
J'ai grandi sur cette île, loin de tous souvent seul avec Shiddah. Je ne savais même pas mon nom. Elle m'appelait Buddah, peut-être pour que ma mère ne me retrouve pas.
De temps en temps, un Zorai nous rendait visite. Je ne savait que son nom. Freddoho. Il prenait toujours de mes nouvelles, mais il me faisait peur. Il était grand imposant. Shiddah aussi était grande. Elle m'a élevé dans la plus pure tradition Zorai, mais quelque chose n'allait pas. De tous les enfants de mon âge, j'ai toujours été le plus petit. Même les plus jeunes étaient plus grand que moi. Un jour alors que je me croyais encore dépendant de Shiddah, elle vint me voir. Elle posa son regard sur moi. Je me rappelle encore de son masque immaculé.
Buddah, tu es grand maintenant. Et je vais devoir partir. Tu te rappelles de Tilow ton cousin ? Il est pret. Si tu es perdu ou que tu ne sais pas ou se trouve la réponse, demande aux Kamis ils te protègeront. Toujours. Si tu as peur, ce qui m'étonnerait, demande à Tilow. Il s'occupera de toi. "
Elle sortit de la pièce. Depuis ce jour je ne l'ai jamais revu. Je ne sais pas ou elle est.
Un peu perdu au début, j'ai repris mes exercices comme chaque jour. Mais le soir en rentrant elle n'était pas la. J'étais encore jeune. Le lendemain, elle n'était toujours pas la. J'ai donc fait ce qu'elle m'a dit. Je suis allé voir Tilow, mon cousin avec qui je passais beaucoup de temps à forer, il était le seul à réussir à me garder le nez sur une source.
Comme à son habitude, Tilow forait. Inlassablement il répétait les même geste toujours enchanté de trouver des matières. On travaillait très dur ensemble.
Shiddah ne reviendra pas Buddah. Elle est partie. Tu es assez grand maintenant. Attends cette après-midi. On ira voir un Kami, il nous aidera.
Il prépara quelques épées, tristement.
On a fait du bon travail, je ne crois pas qu'il soit possible de fabriquer meilleure épée ici. Il est temps de partir Buddah vient.
On passa dans sa pièce, il prit quelques affaires, les dappers qu'il avait gagné depuis qu'il était installé à Sheng Wo. Il était la depuis tellement longtemps. Tout le monde le connaissait. Tout le monde l'aimait.
Aller viens on passe chez toi maintenant. Prends tout ce que tu as.
Je rassemblais donc les quelques affaires que j'avais, puis on se dirigea à la sortie de la ville vers les totems. Au pied du totem se trouvait un petit Kami noir que je croisais souvent. Il était toujours gentil avec moi.
Il nous prit par la main, prononça quelques mots. Puis un flou. Puis une lumière. Puis plus rien.
On se retrouva tous les deux devant un imposant édifice. Le même Kami se trouvait près de nous.
Etrange il ne me sourit pas.
Je compris que ce n'était pas le même. La vie continuait. Des Zorai passait ci et la. Nous étions à Zora. La capitale de notre peuple."
Les yeux de Zenchiddah se tournèrent vers Satevis, Lawin, Shentzu, ainsi que vers tous les anciens membres des templiers Zorais.
"J'ai rejoint l'ordre des templiers. J'y ai progressé, trouvé des amis. Une famille. A ce moment je ne connaissais rien de mes origines. La seule famille que j'avais, c'était Shiddah, et Tilow. Je le voyais souvent. Il m'aidait pour tout, me conseillait, me guidait.
J'ai continué mes exercices, comme Shiddah me l'avait apprit, et bien que je n'aimait pas vraiment forer, je continuait pour travailler mon artisanat.
Puis j'ai rencontré Chooojin, un des meilleurs mages que j'ai pu rencontrer sur l'écorce. grâce à lui, j'ai pu visiter le pays malade, découvrir la goo, améliorer mon art. Puis ma curiosité sans limite me poussa à visiter les autres continents. D'abord le désert ou j'ai pu affiner ma croyance envers les Kamis dans les conditions extrèmes du désert. Ensuite les Lacs, ou j'ai rencontré des trykers fougueux, amicaux, parfois teigneux, mais qui ne laissait jamais sans réaction."
Il regardait maintenant Aphaia, la petite Tryker adorable qui avait rejoint leur rang. Elle sourit, et devint rouge comme ses vêtements.
"Mes voyages m'ont ensuite conduit dans les forets. bien sur j'ai éludé un peu ces voyages, qui ont forgé mon caractère, dur, mais réfléchi. Souvent seul, je n'ai jamais beaucoup parler, et je reste comme ceci avec les gens qui sont avec moi.
Dans les forets, j'ai appris à fabriquer quelques armures et j'ai aussi appris à connaitre le mépris des Matis. A chacun de mes passages à Yrkanis des bruits couraient. Les homins ne m'adressaient jamais la parole, ou indirectement. Mes habits les faisaient se moquer de moi encore plus, la couleur de ma peau les gênaient. Mais je restais froid, peu m'importait. Je voulais apprendre. Pourtant en moi une haine grandissait. Je la renfermais. Elle éclatera un jour."
Angarato, qui était restait silencieux jusqu'ici ne put s'empêcher une parole.
A:"On reconnait bien là le tempérament irrespectueux de ces Matis. Aucun respect pour les Homins. Que le grand Dragon leur rende a eux et à leur Jena ce qu'il mérite. La mort. "
*Murmure*
Bloudi acquiesça avec le plus large des sourires, en repensant surement aux matis qu'il avait du croiser dans l'après-midi dans les primes racines.
Z:" S'il vous plait, j'ai bientôt fini. Je prenais comme à mon habitude la route vers ma zone de forage. Mais ce jour ci ma vigilance faillit, et un torbak me terrassa. j'appelais à l'aide. Une matis qui ne ressemblait en aucun point à celle que j'avais déjà pu croiser me vint en aide. Elle maitrisait la magie formidablement. Elle posa son regard sur moi. étrangement elle me semblait familière. Elle me regarda attentivement.
Zenchiddah ? tu t'appelles Zenchiddah ? Mon fils ?
Elle semblait rogner par la folie. Sa voix était douce mais tremblait comme une feuille d'automne. Ses yeux scrutaient le néant.
Toutes mes excuses, mais mon nom est Buddah. Je suis Zorai comme vous pouvez le voir.
Viens mon fils je vais te raconter ton histoire, tu me croiras ou pas, mais je te raconterais la vérité.
La surprise, l'étonnement m'envahit. Ma curiosité me poussa à la suivre. On emprunta le chemin que mon père avait pris des années auparavant. La maison n'avait pas changé, l'atelier était désert depuis la mort de mon grand père. A l'intérieur, tout était en bazar, les cicatrices des crises de folie pendant les nuits sans sommeil de ma pauvre mère.
Elle prit un Izam, écrivit un message, l'accrocha délicatement à la patte et le lança.
va trouve Freddoho, annonce lui la bonne nouvelle.
Elle prononçait un nom qui revenait des fantômes de mon passé. Freddoho... Cet homin qui venait me voir lorsque j'étais encore à Sheng Wo avec Shiddah. Intrigué je me décidais à l'écouter, elle en savait peut-être bien plus que je ne le savais. j'écoutais donc ces histoires, sa rencontre avec Freddoho, leur amours, son père...
Au troisième jour la porte retentit.
C'est lui !
Lemeria ouvrit la porte. Dans l'encadrure se tenait Freddoho. Mon père.
Il porta un regard délicat sur sa compagne qu'il n'avait que peu revu depuis mon départ. La folie avait gangé totalement son esprit et elle n'avait plus aucune raison. Il passait la voir de temps en temps pour prendre des nouvelles. Quand il n'était pas en train de s'occuper d'elle, il me cherchait.
Alors tu l'as retrouvé. Je préférais que ce jour n'arrive jamais. Mais bon je suis devant le fait accompli maintenant.
Il s'approcha de moi moi. regarda mon masque, prit mon visage.
Tu n'as pas changé mon fils. Tu es le même que le jour ou je t'ai vu avec Shiddah. Mais elle a disparu. et j'ai perdu ta trace. Tu es devenu un fier Zorai. Je suis content de te retrouver.
Une larme coula entre son visage et son masque.
Tu es pret à savoir maintenant. Ton vrai nom n'est pas Buddah. mais tu t'appelles Zenchiddah. C'est le nom que t'a donné le Kami qui t'as offert. ce masque. il avait le même visage que le masque que tu portes.
Il me raconta toute mon histoire, enfin toutes les partie qui pour moi était noire. j'ai compris ce jour mes origines. Lorsque nous sommes sortis pour la première fois tous les trois un groupe de matis nous surpris.
regarde le nain au milieu, si cela se trouve c'est leur fils un batard. *rires* En plus son masque ne ressemble à rien... Zorai es tu trop moche pour montrer ton visage ? *rires*
Elle devait ressurgir. Elle devait éclater. Dans mon sac je portais mes amplificateurs magiques que je ne quittais jamais. Je les enfilais, sereinement, puis incatais. Ma haine éclata dans un éclair. Il frappa le premier matis qui s'effondra. Les deux autres regardèrent leur ami tombé, dégainèrent chacun une dague et une épée.
Puis un nouvelle éclair. Le second matis s'effondra. Le troisième arrivait sur moi. d'une méthode que j'ai appris dans le désert, jesquivais son coup, en sautant et invoquant une boule de feu.
Pencher sur les trois dépouilles, je leur dis :
Oui je suis un enfant batard, oui je suis petit pour un Zorai. mais fait savoir a tes Matis que je ne me laisserais plus insulter. trop longtemps vous avez piétinez ma famille. Mon nom est Zenchiddah, et je vous traquerais, Dans les primes racines, et je vous tuerais, toi et tous les matis qui croient en ces homins sans visage, et en votre fausse déesse Jena. Et sache que je prendrais plaisir à porter ce masque chaque jour un peu plus, tant que vous, lui donnerez des insultes. Je vous déteste, je vous hais, je vous tuerais."
Ce jour je quittais ma guilde, la ballade d'atys pour rejoindre ma mère. Mon père était ravi de voir qu'elle se portait mieux depuis mon retour. Je la rejoignais au courroux des anges, pour approfondir mes techniques. Je sais que ma mère a toujours été fier de mes capacités à manier la magie. Mon père lui, m'en a toujours un peu voulu, il aurait préféré que je me concentre sur le combat. J'espère un jour pouvoir lui faire honneur. Mais ce jour il regrettera toujours d'avoir séparer notre famille."
Un homin rentra dans la pièce. Il était d'origine Zorai portait une armure lourde. Une épée dans un fourreau siègeait dans son dos.
"Papa."
"Mon fils. Je suis content d'être arrivé à temps."
"Voici Freddoho, mon père. Il est à la recherche de ma mère, elle a disparue depuis que j'ai quitté le courroux des anges. J'ai beaucoup appris avec eux, mais mon coeur reste attaché a cet ordre que j'aime qu'est la ballade d'Atys. C'est pour ca que je suis retourné parmis vous.
Voilà vous connaissez mon histoire. "
Angarato prit la parole une seconde fois.
Je le savais déjà. J'ai fait mon enquête avant que tu rentres parmi nous. Je ne t'en ai jamais parler. Je suis fier de toi, car ce n'est pas une chose facile à nous avouer. Nous avons pour la plupart ici, une rancoeur, une haine envers les matis.
il se tourna vers les membres du cercle.
Je ne suis pas sur pour vous tous, mais pour celui que je connais assez bien, en tout cas j'en suis sur, n'est ce pas Aladiah ?
Il hocha la tête.
Ce que je recherche avant tout pour mes amis, pour les membres de mon clan ce sont des gens qui sont hargneux, dont la détermination n'a d'égal que la taille du mensonge sur la soit disant divinité de Jena.
Que du sang matis coule dans tes veines. Je ne le crois pas. Ta mère est d'origine matis, oui mais toi, tu n'as rien d'un matis à part peut-être ta taille. mais ton coeur est grand. Il est pur. et tu combats pour les Kamis. Pour Atys. Tu seras un grand guerrier. Et tu seras toujours bienvenue parmi nous.
Les membres de la ballade d'atys acquièscerent, ainsi que les représentants de la glorieuse Atys, Jbaax, Antropia quelques autres aussi, ainsi que les graines de Kamis, Aladiah, Origami.
Ta place est parmi nous.
L'accueil fait par tous les homins présents offrit à Zenchiddah le plus grand soulagement qu'il pouvait attendre. Il remercia chacun des membres d'être venu, de l'avoir écouté, de le respecter tel qu'il est. Puis il se séparèrent. Le hall de guilde se vida. Les lunes brillaient dans le ciel de Pyr. La nuit était avancée.
*Hrp : désolé pour le gros pavé voila j'espere que vous avez aimé mon histoire, elle est plutot longue, mais presqu'un an de je à raconter c'est très long.
Désolé si j'ai oublié des joueurs qui ont marqué mon histoire, et ceux qui sont cité, j'éspère que cela ne vous dérange pas, sinon dites le moi. Merci d'avoir lu jusqu'au bout vous êtes motivé dites moi
fiou... 5 heures d'écriture sur un clavier tout dur j'ai mal au mains. *
Tout le monde semblait être arrivé, il s'avança au milieu de la pièce et prit la parole.
Z:"Merci à tous d'être venu. Je vous ai convié à cette entrevue car vous me connaissez tous, mais vous ne savez que peu de choses à mon sujet."
Il respira profondément, le moment approchait, et son ventre se nouait de plus en plus.
"Vous savez tous que je suis plutôt discret, que je déteste parler pour ne rien dire... Je prone l'efficacité, et c'est ce que j'ai trouvé auprès de vous, mes amis. J'ai une confiance aveugle en mes amis. Mais aucun d'entre vous ne connait l'histoire de mes origines. C'est ce pourquoi je vous ai réuni aujourd'hui."
L'assemblée restait muette, écoutant attentivement.
"Le début de mon histoire commence à Zora, bien avant ma naissance. Mon père, un zorai du nom de Freddoho rentrait de chasse avec son meilleur ami, Talfalas. Ce jour un matis, soit disant fou, attaqait des villageois, des gardes en criant des incantations et des louanges adressée à cette ... *Cherchant ses mots* Jena. En voyant que les gardes faiblissaient sous la puissance de ses sorts, ils sortirent leur épée et engagèrent le combat. L'agilité du matis lui permettait d'esquiver la plupart de leurs coups, qu'ils portaient avec toute la force qu'ils pouvaient. Le combat fut long, et le mage voyant que ses adversaires arrivaient à le blesser, lança un puissant sort de poison sur Talfalas. Blessé il tomba au sol. Mon père atteint par la chute de son camarade asséna le coup le plus puissant qu'il pouvait au matis qui s'effondra sur le sol. Sans attendre, il se précipita vers son ami, puis regarda le matis.
Ton ami va mourrir, je ne partirais pas seul, mais mon savoir lui, restera sur Atys, et un jour il reviendra.
sa sève sortit de son corps, en formant une sphère autour de lui. Elle grandit, et s'étala ensuite sur le sol, traversa l'écorce puis disparu. Freddoho prit le corps de Talfalas et de précipita vers la hutte du sage guérisseur.
Je ne peux plus rien faire pour votre ami jeune zorai, seule la magie des Kamis pourrait lui venir en aide maintenant.
Des larmes coulaient sous son masque, il reprit le corps inanimé, et se précipita vers l'autel Kami. Il y déposa le corps et pria pour que la faveur des Kamis lui rende la vie. Le petit Kami qui était là regardait le corps. Mais rien ne se produit. Il resta donc toute la nuit durant à méditer et à prier. A son réveil, le lendemain matin, le corps n'était plus au pied de l'autel, il restait le casque et l'arme de Talfalas. Il ramassa les objets et comprit qu'il ne le reverrait plus jamais. Blessé au plus profond de lui, il décida de retrouver la famille du matis pour annoncer sa mort. N'ayant plus vraiment d'attache a Zora, il prépara ses quelques affaires et prit la route le jour même. "
Les homins présents avaient tous plus ou moins entendu parler de cet évènement par des rumeurs souvent, mais l'acte n'avait jamais été officialisé.
" A ce moment tout ce que je sais, c'est que mon père a recherché pendant plusieurs années la trace du homin, qu'il a traversé tous les continents pour le retrouver. Je n'en sais malheureusement pas plus. Le récit reprend au moment ou il arrive enfin dans les forets Matis, en connaissant le nom d'un des membres de sa famille. Il prit donc la route d'Yrkanis, en espérant trouver quelqu'un qui pourrait lui indiquer ou trouver cet homin.. Son arrivée ne fut pas inaperçue, très peu de Zorais connaissait la route, et encore moins étaient capable de la faire. Il entendait des murmures sur son passage, parfois des insultes. Décidé d'aller jusqu'au bout il accosta quelques personnes Mais personne le lui indiqua ou trouver cet homin. Après une journée vaine de recherche, il sortit de la ville, s'installa dans un bois. Il dormait une fois de plus dehors. Sa seconde journée de recherche ,ne fut pas plus fructueuse. Toujours des insultes, des avertissement. La seule information qu'il put récupérer c'est que son homin semblait très controversé, qu'il aurait perdu la raison, et qu'il croirait aux Kamis.
Un bon point pour moi que ceci.
A la fin de son troisième jour de recherche, la nuit était déjà bien avancée, il se dirigeait une nouvelle fois vers son campement. Il sentit sur sa hanche une tappe, se retourna mais ne vit rien.
Regarde en bas grand nigot!
Devant lui se tenait un tryker, habillé d'une cape sombre et d'une armure sombre, sans doute noire, peut-être bleue.
Pardon, je n'ai toujours pas l'habitude de votre petite taille.
L'homin que tu cherches, je sais ou il se trouve, mais tu devrais être plus discret. Un matis kamiste est plutôt mal vu par ici. Je te mènerais à lui, contre seulement quelques dappers.
Vous ne perdez pas le sens des affaires, même loin de chez vous!
Que veux tu le commerce coule dans nos veine, c'est plus fort que nous. Viens ne restons pas la.
Ce tryker nommé Achilleos emmena Freddoho jusqu'à une petite clairière éloignée d'Yrkanis. Il y avait une petite hutte d'architecture tryker très sommaire.
J'habite ici pour le moment, tu seras toujours mieux que dehors, allons dormir, il se fait tard, et je souhaite que l'on parte très tôt demain matin.
Enfin il arrivait au terme de sa recherche, commencée maintenant il y a plusieurs années.
Il dormit serein, et ne se réveilla que lorsque le petit homin le secoua fermement.
Bah dis moi, quand vous dormez vous dormez vous.
Mes voyages m'ont beaucoup fatigué, et je n'ai jamais pu vraiment dormir sereinement. Les bandits rodent la nuit et les carnivores sont bien trop souvent affamés à mon goût...
Ils se préparèrent, mangèrent un peu et prirent la route. Le jour commençait tout juste à pointer après déjà plusieurs heures de route. il se déplaçait en silence rapidement, tuant çà et là quelques animaux pour s'ouvrir le passage.
Bien plus facile est de se déplacer en groupe. Combien de fois me suis-je retrouvé bloqué plusieurs jours par des Kitins qui en voulait à ma vie.
La foret est dangeureuse, mais si tu la connait bien elle regorge de secret passionant.
La matinée avançait et il continait leur périple. A l'approche de midi le tryker s'adressa à Freddoho.
Nous voici tout près de ton but encore une petite heure de marche et tu seras arrivé. Suis simplement ces arbustes il te conduiront vers celui que tu cherches. Il en a planté tout le long du chemin c'est un repère discret pour les gens qui le connaissent. je passerais te revoir bientôt si tu es encore ici. Pour le moment, la journée est trop claire pour me montrer la bas, même si bien peu de matis se rendent par chez lui.
Merci pour ton aide Achilleos, je ne sais combien de temps je resterais, ni ou je serais demain. Nos chemins se recroiseront peut-être, si les Kamis le veulent.
Achilleos quitta mon père qui continua son chemin seul. Après quelques minutes, il commença à effeuiller discrètement une branche sur chaque buisson qu'il repérait pour marquer son chemin. Ses voyages lui avaient enseigné l'art de se repérer, trop souvent il se retrovait perdu au milieu d'une zone qui lui était inconnu. Après une heure de route, il arriva enfin. Une petite maison se trouvait au milieu nulle part. le silence reignait en ces lieux paisibles. Elle semblait bien d'origine matis, mais beaucoup plus sobre que ce qu'il avait pu voir a Yrkanis. Elle semblait composée de quatre pièces, plus une qui apparament n'avait qu'un accès extérieur. Il se dirigea vers la porte et frappa. Une jeune Matis lui ouvrit. Elle ne ressemblait en aucun point à celles qu'il avait pu croiser à Yrkanis. Des cernes marquaient son visage, ses traits étaient moins fins et son apparence était beaucoup moins travaillée.
La jeune fille semblait intimidée par la stature imposante du visiteur, mais pas surprise.
Bonjour, je voudrais rencontrer le propriétaire des lieux.
La jeune fille lui fit signe de la suivre sans dire un mot. Elle sortit de la maison et se dirigea vers la porte extérieure.
Elle frappa discrètement et entrouvrit la porte. Freddoho vit par le jour un établit recouvert de matières, de lame en fabrication et un bazar indescriptible.
Père, une visite.
Elle laissa la porte entrouverte, et repartit rapidement vers la maison, sans dire un mot de plus. Freddoho fut troublé un moment lorsqu'un vieux matis ouvrit la porte.
Bonjour, jeune Zorai, ne restez pas dehors. Ne faites pas attention au désordre, je n'arrive jamais à garder mon atelier dans un état correct, de ce fait j'ai abandonné jusqu'à l'idée de le ranger. Qu'est ce qui vous amène par chez nous ?
Le Vieux matis jeta un coup d'oeil rapide sur la tenue de Freddoho.
Vous être guerrier, je vois, on vous a refusé les services des artisans locaux du fait de votre croyance, et quelqu'un vous a conduit à moi, c'est bien çà?
Non pas du tout,je suis porteur d'une mauvaise nouvelle pour votre famille. Voici maintenant près de six années que je suis à votre recherche en fait.
Freddoho raconta son histoire. Le matis l'écouta avec attention.
Voila comment je suis arrivé ici.
Merci de votre acharnement, je suis bien content que ce vieux fou ait trouvé ce qu'il méritait. Sa folie a fait bien trop de victimes sur Atys.
Freddoho surpris de la réponse de son interlocuteur resta bouche bée.
Il a voulu joué avec la goo, croyant que ses compétences magiques le protègerait. fou sont ceux qui croit ceci. La goo est un fléau, et nous devons l'éradiquer, pas l'utiliser.
Un long silence pesa sur la petite pièce désordonnée. Freddoho regarda autour de lui, ca et là trainaient toutes sortes de matières, certaines qu'il reconnaissaient provenaient de cadavres d'animaux, des peaux, griffes, mais souvent elles paraissaient avoir une qualité bien supérieure à celle qu'il trouvait souvent. Il voyait aussi des coquilles, des fibres, et plusieurs matières qu'ils ne connaissait même pas.
Vous avez fait un long voyage pour arriver jusqu'ici, vous devez être fatigué. Acceptez notre hospitalité quelques jours, vous pourrez vous reposer.
Je ne veux pas vous dérangez, je peux repartir dès maintenant.
restez vous ne nous dérangerez pas le moins d'atys, bien trop rares se font les visites dans mon échoppe ces derniers temps.
Freddoho accepta d'un hochement de tête.
Venez allons nous installer dans la pièce (NDLR : équivalent du salon) pour parler un peu.
Le matis lui indiqua le chemin de la porte d'un geste courtois. Mais lorsque Freddoho se retrourna, le matis vit le pommeau qui tronait en haut du fourreau qui courrait le long de son dos. Ses yeux s'allumèrent.
pardonnez mon indélicatesse, pourrais-je voir votre arme s'il vous plait. Le travail me semble assez intéressant.
Freddoho toujours silencieux acquiesça d'un hochement de tête, et sortit l'épée d'un geste habile. Il tendit l'arme au matis.
Quel bel ouvrage. l'artisan a les doigts fins pour réaliser un travail si ouvragé.
Il la manoeuvra un instant juste quelques rotations.
Par contre il est fort dommage qu'il délaisse la qualité de son travail et ne se tourne que sur la beauté de la pièce.
Freddoho fut surpris c'était la meilleure épée qu'il avait pu trouver. Il avait bien vu quelques combattants avec des armes qui lui semblaient extraordinaires, mais il ne se sentait pas l'habileté de les manier.
Pourrais-je garder votre lame cette nuit ? Je vais essayer de liu rendre son ardeur. Je connais bien l'artisanat Zorai, je pourrais sans doute la guérir. Elle est très fatiguée, et mérite qu'on s'occupe d'elle. De nombreux combats l'ont exténuée, la pauvre.
Les paroles du matis stupéfièrent Freddoho. Il considèrait son épée comme un objet, le plus intime qu'il possède, mais jamais personne ne lui avait encore parler d'une arme de la même manière qu'il aurait parler d'un ami.
Et bien...*il se gratta la nuque* ouije n'y connais pas grand chose dans ce domaine.
Prenez Souffrance, et maniez la un moment.
Le matis lui tendait une épée, il ne comprenait pas bien.
Je donne un nom a toutes les armes que je confectionne, cela leur donne une personnalité plus forte. J'ai appris à ne faire qu'un avec les lames que je porte, mes coups n'en sont que plus puissants et efficaces.
Freddoho empoigna le pommeau. L'épée était d'une légerté impressionante. Il sortit un moment et essaya l'arme. Pendant ce temps, l'artisan sur de lui commença à examiner l'épée.
Freddoho rentra au bout d'un petit moment.
Cette ... Je veux dire,... Souffrance est tout simplement incroyable ! Elle est légère mais résistante, rapide mais puissante. Votre travail est fabuleux !
L'arisan avait fini son examen. Il reprit Souffrance des mains de Freddoho. Il la rangea dans un fourreau de cuir très simple.
Merci, depuis maintenant bien des années je travaille mon art. Souffrance est la première création que j'ai trouvé convenable pour un guerrier. Je la garde précieusement, elle m'inspire lorsque je crée, elle me guide quand je répare.
Il montra de nouveau le chemin de la porte à Freddoho et ils sortirent. Ils passèrent la fin d'après midi à discuter, d'armes, de combat, d'atys, de tout, de rien.
Pendant le repas, Freddoho s'étonna de ne pas voir la jeune matis à table. Il ne l'avait pas vu depuis qu'elle l'avait quitté devant l'atelier.
il demanda au vieux matis de lui parler de la jeune homine.
C'est ma fille. Depuis quelques années maintenant, elle ne se nourrit presque plus, je prends grand soin d'elle, mais, je ne la comprend pas toujours. Elle suit une voie raisonnable, croit aux Kamis, mais son comportement à changer. Elle étudie la magie, s'intéresse aux livres, aux connaissances, je voudrais lui enseigner mon savoir, mais elle préfère les livres. Parfois j'ai peur, elle voit des choses. Elle sait des choses. Elle parle parfois de Zorai, de Jena. La nuit dans son sommeil elle répète souvent cette phrase : "Ton ami va mourrir, je ne partirais pas seul, mais mon savoir lui, restera sur Atys, et un jour il reviendra."
La phrase résonna dans la tête de Freddoho. Elle frappa comme un coup de masse. Le plus puissant qui soit. Elle était encore gravée dans sa mémoire. Il revoyait le combat, Talfalas sur le sol gisant inanimé, le fou.
Il ne dit rien au matis, mais comprit ce jour que la sève du vieux fou avait rejoint celle de la jeune matis.
A la fin du repas, Freddoho osa une question au matis.
Pourriez vous m'apprendre votre art ? Je suis un novice, mais je voudrais que l'on m'enseigne l'art de forger des armes.
Le matis le regarda, posa son regard sur ses mains, puis celles de Freddoho.
Tes doigts ont l'air souples et habiles. Je peux t'enseigner l'artisanat, mais tu devras t'armer de patience. C'est la première vertu de l'artisan. Si tu le souhaites tu pourras t'installer ici, avec nous. Tes journées seront guidées au rythme du forage, de l'artisanat, des essais, de la recherche. C'est un travail périlleux, mais passionnant.
Je ferais de mon mieux.
Le repas toucha à son terme dans le silence.
Je vous conseille de vous coucher tôt demain nous avons besoin de forces pour travailler. Voici votre retraite, c'est assez sommaire, j'espère que cela vous conviendra.
Freddoho acquiesça, remercia discrètement, et se coucha.
Le lendemain matin, le matis réveilla Freddoho.
Venez nous devons partir très vite. Elles ne nous attendrons pas !
Qui ca elles ???
Les matières ! venez ! Au fait j'ai fini de retravailler Silence. Je l'ai nommé comme cela, elle est comme vous, elle a beaucoup vécu, mais garde ses secrets...
Freddoho prit le pommeau. L'artisan avait affuté la lame, elle était tranchante comme les griffes d'un gingo, mais légère comme les plumes d'un Izam.
Merci beaucoup, elle est ... unique. J'ai même l'impression qu'elle ne fait qu'un avec mon bras.
Et ils partirent dans la foret, chercher quelques matières.
C'est comme ça que mon père s'est installé dans les forets avec un vieil artisan Matis et sa fille, hantée par les démons du passé. Il vécut un long moment la bas, apportant une aide certaine à l'artisan souvent téméraire pour trouver des matières de bonnes qualités. Il découvrit le forage, la patience, l'art.
Il continuait a s'entrainer avec Silence et la comprenait de mieux en mieux avec les jours.
A mesure que les mois passaient, ils apprit à connaitre la jeune Matis. Elle s'appelait Lemeria. Elle était d'une simplicité remarquable. Les jours avançaient et il était chaque jour un peu plus enchanté par la jeune fille. Sa pratique de la magie le laissait perplexe, trop de mauvais souvenirs lui revanait en la voyant pratiquer. pourtant elle ne semblait pas folle malgré son comportement étrange.
Il tombait sous son charme. Ils partaient de plus en plus souvent se promener, dans la foret tous les deux. L'amour les gagnait tous les deux. "
Les homins présents, commençaient à comprendre. Zenchiddah sentait un grand malaise monter en lui. Avoir du sang matis qui coulait dans ses veines, alors qu'il les haissait jusqu'au plus profond de son âme. Il se sentait profondément blessé.
Il regarda à chaque table. Baihu qui le connaisait bien, était à la table des représentants des cercles. Il restait impassible. Daliko et Etchizka se tenait à ses cotés. Elles semblaient surprises, mais leur regard n'avait pas changé. Zenchiddah reprit confiance, c'était ce regard qui lui faisait le plus peur. Il reprit la parole.
"De cet amour aurait pu naître un mariage. Mais le père de Lemeria refusa. Il craignait pour sa fille et se justifia ainsi.
vivez en couple mes enfants. Mais ne vous mariez pas, je ne veux pas finir mes jours seul.
Acceptant la décision du père et maître de chacun ils décidèrent de rester auprès de lui. Ses doigts étaient fatigués, ils ne s'adonnait plus guère à son art, et à chaque fois qu'il s'y réessayait, il trouvait ses confections ratées, et les brisaient aussitôt. Quelque mois plus tard Lemeria commença au grossir un peu. Som père était enchanté, il pensait que son acharnement portait ses fruits et qu'elle recommençait à avoir une vie plus saine. Pourtant son espoir retomba très vite, lorsqu'il se rendit compte qu'elle gonflait à vue d'oeil. Il demanda à parler a Freddoho.
J'ai une mauvaise nouvelle. Ce que je voulais essayer d'éviter en vous empêchant de vous marier est tout de même arrivé. Le fruit de votre amour causera la perte de Lemeria. Elle va souffrir. Et les pouvoirs qu'elle a en elle la feront basculée. La folie gagnera son âme. L'enfant doit être éloigné d'elle le plus vite possible. Sinon un grand malheur s'abattra sur lui.
Et ce que le vieux matis avait prédit se réalisa. Lemeria ne dormait plus, elle passait ses nuits atablée, a lire relire, décortiquer chaque phrase des livres de magie, parlait de chose insensées, de vaisseaux, d'homin sans visage. Au bout de quelques mois elle ne se nourissait même plus. Elle restait enfermé toute la journée dans sa pièce sans sortir.
Puis arriva la délivrance. Un cri. Puis le silence. Freddoho et son maître se précipitère dans la petite pièce sombre, elle était allongée les yeux perdus dans le vague. Elle murmura.
C'est aujourd'hui, mon Freddoho... Il est là. Il me sauvera.
Puis elle perdit connaissance. Un petit Kami se tenait à l'extérieur de la maison. Il s'approcha. la porte claqua, il entra dans la petite pièce. Il posa un oeil protecteur sur mon père, puis sur mon grand père. il me prit dans ses bras. Dans sa main, il tenait ce masque. il le posa sur mon visage. une petite formule sortit de sa bouche, mais ni l'un ni l'autre n'ont compris ce qu'il disait. J'ai entendu dire qu'elle servait à donner au masque la capacité de grandir avec le visage de son propriétaire. Puis il pronça ce nom. Zen-Chi-Ddah."
Zenchiddah, troublé, perdit le fil de son histoire. Il prononça quelques paroles.
"Ce masque. Il représente pour moi le signe que les Kamis m'ont accpeté tel que je suis, sans jugé de mes origines batardes, mi Zorai, mi Matis. Je suis fier de le porter encore aujourd'hui. Mon père m'a dit qu'il représentait parfaitement la forme du visage du Kami qui me l'a offert. Un présent. C'est bien ça. C'est un présent qui me pousse à les respecter chaque jour, à leur donner ma confiance. A porter leur parole. A servir Atys. "
*Silence*
"Pardon je m'égare. Après ma naissance, Freddoho quitta la maison et reprit la route de la jungle. Il me porta jusqu'a un endroit loin de ma mère. Loin très loin. Trop loin peut-être.
Il m'amena jusqu'à un village nommé Sheng Wo, ou il me plaça entre les mains d'une Zorai délicieuse. Elle s'appelait Shiddah. Elle m'enseigna les rudiments dans tous les domaines, combat, magie, mais aussi artisanat et forage. Mon impatience me poussait souvent à la témérité, me retrouvant bien souvent dans des situations difficiles. Elle me conduisait souvent à abandonner mes sources, pour aller me cacher et utiliser la magie. Je suppose que la peur de mon père l'a poussé à lui interdire de me faire l'apprentissage de la magie élémentaire. Pourtant caché, j'ai appris seul. Je pense que les pouvoirs de ma mère m'ont été un peu transmis. Je suis doué pour la magie cela ne fait aucun doute. Shiddah m'apprit aussi beaucoup de chose sur l'histoire, les Kitins, le grand Essaim, les Kamis.
Une fois que j'ai su me débrouiller pour forer seul, elle me montra quelques techniques de coutures, de forges. Mais comme en forage, j'abandonnais très vite mon travail pour m'adonner à la magie. Plutôt curieux je m'essayais à tous les artisanats sans aprofondir le domaine, armures, boucliers bijoux, armes... Presque tous les domaines sont passés entre mes mains mais sans grand succès.
J'ai grandi sur cette île, loin de tous souvent seul avec Shiddah. Je ne savais même pas mon nom. Elle m'appelait Buddah, peut-être pour que ma mère ne me retrouve pas.
De temps en temps, un Zorai nous rendait visite. Je ne savait que son nom. Freddoho. Il prenait toujours de mes nouvelles, mais il me faisait peur. Il était grand imposant. Shiddah aussi était grande. Elle m'a élevé dans la plus pure tradition Zorai, mais quelque chose n'allait pas. De tous les enfants de mon âge, j'ai toujours été le plus petit. Même les plus jeunes étaient plus grand que moi. Un jour alors que je me croyais encore dépendant de Shiddah, elle vint me voir. Elle posa son regard sur moi. Je me rappelle encore de son masque immaculé.
Buddah, tu es grand maintenant. Et je vais devoir partir. Tu te rappelles de Tilow ton cousin ? Il est pret. Si tu es perdu ou que tu ne sais pas ou se trouve la réponse, demande aux Kamis ils te protègeront. Toujours. Si tu as peur, ce qui m'étonnerait, demande à Tilow. Il s'occupera de toi. "
Elle sortit de la pièce. Depuis ce jour je ne l'ai jamais revu. Je ne sais pas ou elle est.
Un peu perdu au début, j'ai repris mes exercices comme chaque jour. Mais le soir en rentrant elle n'était pas la. J'étais encore jeune. Le lendemain, elle n'était toujours pas la. J'ai donc fait ce qu'elle m'a dit. Je suis allé voir Tilow, mon cousin avec qui je passais beaucoup de temps à forer, il était le seul à réussir à me garder le nez sur une source.
Comme à son habitude, Tilow forait. Inlassablement il répétait les même geste toujours enchanté de trouver des matières. On travaillait très dur ensemble.
Shiddah ne reviendra pas Buddah. Elle est partie. Tu es assez grand maintenant. Attends cette après-midi. On ira voir un Kami, il nous aidera.
Il prépara quelques épées, tristement.
On a fait du bon travail, je ne crois pas qu'il soit possible de fabriquer meilleure épée ici. Il est temps de partir Buddah vient.
On passa dans sa pièce, il prit quelques affaires, les dappers qu'il avait gagné depuis qu'il était installé à Sheng Wo. Il était la depuis tellement longtemps. Tout le monde le connaissait. Tout le monde l'aimait.
Aller viens on passe chez toi maintenant. Prends tout ce que tu as.
Je rassemblais donc les quelques affaires que j'avais, puis on se dirigea à la sortie de la ville vers les totems. Au pied du totem se trouvait un petit Kami noir que je croisais souvent. Il était toujours gentil avec moi.
Il nous prit par la main, prononça quelques mots. Puis un flou. Puis une lumière. Puis plus rien.
On se retrouva tous les deux devant un imposant édifice. Le même Kami se trouvait près de nous.
Etrange il ne me sourit pas.
Je compris que ce n'était pas le même. La vie continuait. Des Zorai passait ci et la. Nous étions à Zora. La capitale de notre peuple."
Les yeux de Zenchiddah se tournèrent vers Satevis, Lawin, Shentzu, ainsi que vers tous les anciens membres des templiers Zorais.
"J'ai rejoint l'ordre des templiers. J'y ai progressé, trouvé des amis. Une famille. A ce moment je ne connaissais rien de mes origines. La seule famille que j'avais, c'était Shiddah, et Tilow. Je le voyais souvent. Il m'aidait pour tout, me conseillait, me guidait.
J'ai continué mes exercices, comme Shiddah me l'avait apprit, et bien que je n'aimait pas vraiment forer, je continuait pour travailler mon artisanat.
Puis j'ai rencontré Chooojin, un des meilleurs mages que j'ai pu rencontrer sur l'écorce. grâce à lui, j'ai pu visiter le pays malade, découvrir la goo, améliorer mon art. Puis ma curiosité sans limite me poussa à visiter les autres continents. D'abord le désert ou j'ai pu affiner ma croyance envers les Kamis dans les conditions extrèmes du désert. Ensuite les Lacs, ou j'ai rencontré des trykers fougueux, amicaux, parfois teigneux, mais qui ne laissait jamais sans réaction."
Il regardait maintenant Aphaia, la petite Tryker adorable qui avait rejoint leur rang. Elle sourit, et devint rouge comme ses vêtements.
"Mes voyages m'ont ensuite conduit dans les forets. bien sur j'ai éludé un peu ces voyages, qui ont forgé mon caractère, dur, mais réfléchi. Souvent seul, je n'ai jamais beaucoup parler, et je reste comme ceci avec les gens qui sont avec moi.
Dans les forets, j'ai appris à fabriquer quelques armures et j'ai aussi appris à connaitre le mépris des Matis. A chacun de mes passages à Yrkanis des bruits couraient. Les homins ne m'adressaient jamais la parole, ou indirectement. Mes habits les faisaient se moquer de moi encore plus, la couleur de ma peau les gênaient. Mais je restais froid, peu m'importait. Je voulais apprendre. Pourtant en moi une haine grandissait. Je la renfermais. Elle éclatera un jour."
Angarato, qui était restait silencieux jusqu'ici ne put s'empêcher une parole.
A:"On reconnait bien là le tempérament irrespectueux de ces Matis. Aucun respect pour les Homins. Que le grand Dragon leur rende a eux et à leur Jena ce qu'il mérite. La mort. "
*Murmure*
Bloudi acquiesça avec le plus large des sourires, en repensant surement aux matis qu'il avait du croiser dans l'après-midi dans les primes racines.
Z:" S'il vous plait, j'ai bientôt fini. Je prenais comme à mon habitude la route vers ma zone de forage. Mais ce jour ci ma vigilance faillit, et un torbak me terrassa. j'appelais à l'aide. Une matis qui ne ressemblait en aucun point à celle que j'avais déjà pu croiser me vint en aide. Elle maitrisait la magie formidablement. Elle posa son regard sur moi. étrangement elle me semblait familière. Elle me regarda attentivement.
Zenchiddah ? tu t'appelles Zenchiddah ? Mon fils ?
Elle semblait rogner par la folie. Sa voix était douce mais tremblait comme une feuille d'automne. Ses yeux scrutaient le néant.
Toutes mes excuses, mais mon nom est Buddah. Je suis Zorai comme vous pouvez le voir.
Viens mon fils je vais te raconter ton histoire, tu me croiras ou pas, mais je te raconterais la vérité.
La surprise, l'étonnement m'envahit. Ma curiosité me poussa à la suivre. On emprunta le chemin que mon père avait pris des années auparavant. La maison n'avait pas changé, l'atelier était désert depuis la mort de mon grand père. A l'intérieur, tout était en bazar, les cicatrices des crises de folie pendant les nuits sans sommeil de ma pauvre mère.
Elle prit un Izam, écrivit un message, l'accrocha délicatement à la patte et le lança.
va trouve Freddoho, annonce lui la bonne nouvelle.
Elle prononçait un nom qui revenait des fantômes de mon passé. Freddoho... Cet homin qui venait me voir lorsque j'étais encore à Sheng Wo avec Shiddah. Intrigué je me décidais à l'écouter, elle en savait peut-être bien plus que je ne le savais. j'écoutais donc ces histoires, sa rencontre avec Freddoho, leur amours, son père...
Au troisième jour la porte retentit.
C'est lui !
Lemeria ouvrit la porte. Dans l'encadrure se tenait Freddoho. Mon père.
Il porta un regard délicat sur sa compagne qu'il n'avait que peu revu depuis mon départ. La folie avait gangé totalement son esprit et elle n'avait plus aucune raison. Il passait la voir de temps en temps pour prendre des nouvelles. Quand il n'était pas en train de s'occuper d'elle, il me cherchait.
Alors tu l'as retrouvé. Je préférais que ce jour n'arrive jamais. Mais bon je suis devant le fait accompli maintenant.
Il s'approcha de moi moi. regarda mon masque, prit mon visage.
Tu n'as pas changé mon fils. Tu es le même que le jour ou je t'ai vu avec Shiddah. Mais elle a disparu. et j'ai perdu ta trace. Tu es devenu un fier Zorai. Je suis content de te retrouver.
Une larme coula entre son visage et son masque.
Tu es pret à savoir maintenant. Ton vrai nom n'est pas Buddah. mais tu t'appelles Zenchiddah. C'est le nom que t'a donné le Kami qui t'as offert. ce masque. il avait le même visage que le masque que tu portes.
Il me raconta toute mon histoire, enfin toutes les partie qui pour moi était noire. j'ai compris ce jour mes origines. Lorsque nous sommes sortis pour la première fois tous les trois un groupe de matis nous surpris.
regarde le nain au milieu, si cela se trouve c'est leur fils un batard. *rires* En plus son masque ne ressemble à rien... Zorai es tu trop moche pour montrer ton visage ? *rires*
Elle devait ressurgir. Elle devait éclater. Dans mon sac je portais mes amplificateurs magiques que je ne quittais jamais. Je les enfilais, sereinement, puis incatais. Ma haine éclata dans un éclair. Il frappa le premier matis qui s'effondra. Les deux autres regardèrent leur ami tombé, dégainèrent chacun une dague et une épée.
Puis un nouvelle éclair. Le second matis s'effondra. Le troisième arrivait sur moi. d'une méthode que j'ai appris dans le désert, jesquivais son coup, en sautant et invoquant une boule de feu.
Pencher sur les trois dépouilles, je leur dis :
Oui je suis un enfant batard, oui je suis petit pour un Zorai. mais fait savoir a tes Matis que je ne me laisserais plus insulter. trop longtemps vous avez piétinez ma famille. Mon nom est Zenchiddah, et je vous traquerais, Dans les primes racines, et je vous tuerais, toi et tous les matis qui croient en ces homins sans visage, et en votre fausse déesse Jena. Et sache que je prendrais plaisir à porter ce masque chaque jour un peu plus, tant que vous, lui donnerez des insultes. Je vous déteste, je vous hais, je vous tuerais."
Ce jour je quittais ma guilde, la ballade d'atys pour rejoindre ma mère. Mon père était ravi de voir qu'elle se portait mieux depuis mon retour. Je la rejoignais au courroux des anges, pour approfondir mes techniques. Je sais que ma mère a toujours été fier de mes capacités à manier la magie. Mon père lui, m'en a toujours un peu voulu, il aurait préféré que je me concentre sur le combat. J'espère un jour pouvoir lui faire honneur. Mais ce jour il regrettera toujours d'avoir séparer notre famille."
Un homin rentra dans la pièce. Il était d'origine Zorai portait une armure lourde. Une épée dans un fourreau siègeait dans son dos.
"Papa."
"Mon fils. Je suis content d'être arrivé à temps."
"Voici Freddoho, mon père. Il est à la recherche de ma mère, elle a disparue depuis que j'ai quitté le courroux des anges. J'ai beaucoup appris avec eux, mais mon coeur reste attaché a cet ordre que j'aime qu'est la ballade d'Atys. C'est pour ca que je suis retourné parmis vous.
Voilà vous connaissez mon histoire. "
Angarato prit la parole une seconde fois.
Je le savais déjà. J'ai fait mon enquête avant que tu rentres parmi nous. Je ne t'en ai jamais parler. Je suis fier de toi, car ce n'est pas une chose facile à nous avouer. Nous avons pour la plupart ici, une rancoeur, une haine envers les matis.
il se tourna vers les membres du cercle.
Je ne suis pas sur pour vous tous, mais pour celui que je connais assez bien, en tout cas j'en suis sur, n'est ce pas Aladiah ?
Il hocha la tête.
Ce que je recherche avant tout pour mes amis, pour les membres de mon clan ce sont des gens qui sont hargneux, dont la détermination n'a d'égal que la taille du mensonge sur la soit disant divinité de Jena.
Que du sang matis coule dans tes veines. Je ne le crois pas. Ta mère est d'origine matis, oui mais toi, tu n'as rien d'un matis à part peut-être ta taille. mais ton coeur est grand. Il est pur. et tu combats pour les Kamis. Pour Atys. Tu seras un grand guerrier. Et tu seras toujours bienvenue parmi nous.
Les membres de la ballade d'atys acquièscerent, ainsi que les représentants de la glorieuse Atys, Jbaax, Antropia quelques autres aussi, ainsi que les graines de Kamis, Aladiah, Origami.
Ta place est parmi nous.
L'accueil fait par tous les homins présents offrit à Zenchiddah le plus grand soulagement qu'il pouvait attendre. Il remercia chacun des membres d'être venu, de l'avoir écouté, de le respecter tel qu'il est. Puis il se séparèrent. Le hall de guilde se vida. Les lunes brillaient dans le ciel de Pyr. La nuit était avancée.
*Hrp : désolé pour le gros pavé voila j'espere que vous avez aimé mon histoire, elle est plutot longue, mais presqu'un an de je à raconter c'est très long.
Désolé si j'ai oublié des joueurs qui ont marqué mon histoire, et ceux qui sont cité, j'éspère que cela ne vous dérange pas, sinon dites le moi. Merci d'avoir lu jusqu'au bout vous êtes motivé dites moi
fiou... 5 heures d'écriture sur un clavier tout dur j'ai mal au mains. *