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Missive à Still Wyler
Posted: Fri Jul 01, 2005 5:08 pm
by typoff
Gouverneur Wyler,
En cette période troublée où les événements semblent se précipiter et où la plupart des peuples atysiens semblent s'être résolus à se jeter aveuglément dans un affrontement généralisé, je me permets de vous détourner quelques instants de ces graves problèmes afin de vous faire part d'une découverte qui ne manque pas de me choquer profondément et qui, je l'espère, retiendra votre attention.
Lors d'une expédition entreprise récemment afin de retrouver un de nos amis disparu mystérieusement sans laisser de nouvelles, nous fûmes confrontés à l'impensable, à l'ignoble, à l'intolérable.
Il existe, quelque part dans les Plages d'Abondance, protégé des regards indiscrets par une présence massive de kitins et autres créatures considérant les homins comme un mets de choix, un camp d'individus bafouant, foulant aux pieds la charte des Droits de l'Homin en pratiquant... l'esclavage.
Cela est à mes yeux tout bonnement inacceptable que notre pays, berceau de cette même charte, abrite sur son sol de tels individus et les laisse impunément s'adonner à cette pratique. Les agissements de ces brigands constituent non seulement un crime commis à l'encontre du peuple tryker, mais également à l'encontre de l'hominité tout entière.
Nous, membres de la Garde des Dragons Noirs, sommes encore profondément choqués par le terrible spectacle qui s'est offert à nos regards incrédules et par ses possibles implications .
Ce camp se situe au pied d'une falaise directement à l'ouest des Cimes Jumelles et pour peu de s'aventurer dans cette zone, on peut l'apercevoir à bonne distance du fait de la présence d'un de ces curieux objets lumineux flottants issus de la technologie de la Karavan.
Ce camp est dirigé par un fyros répondant au nom de Plerus Pelorus. Il est gardé par un peu plus d'une dizaine de gardes fyros et matis armés jusqu'aux dents. Il comprend une demi douzaine d'habitations, pour moitié fyros et pour moitié matis, de nombreux abris de marchandises témoignant d'un commerce actif et un enclos où sont parqués les esclaves - tous trykers de surcroît !
Je me représente, avec douleur, nos frères, nos amis, nos enfants poursuivis, traqués, capturés avant d'être parqués dans un enclos dans des conditions innommables, sans espoir de fuite au milieu de ces terres ô combien périlleuses, pour finir vendus comme du bétail
et à qui ? Le sait-on même ? Combien des Enfants du Vent disparaissent-ils chaque jour pour un voyage sans retour ?
Enfin, et cela m'inquiète au plus haut point, que penser de la présence d'installations ... et d'un ambassadeur de la Karavan en ces lieux ? Ils ne peuvent ignorer les activités de cette tribu et pourtant
ils demeurent impassibles et muets. Comment ne pas être tenté d'interpréter leur silence comme une tolérance de ces exactions ? Et est-il si déraisonnable d'envisager...
Pardonnez-moi, Gouverneur, mais malgré tout le respect que j'accorde encore à la Karavan, il m'est impossible de taire ce doute qui me ronge... je dois aller au bout des choses... Est-il si déraisonnable d'envisager que ces esclavagistes jouissent du soutien de la Karavan ?
Nous connaissons votre attachement à notre peuple - tout notre peuple - et sommes persuadés que ces faits ne vous laisseront pas de marbre.
Certaines questions attendent des réponses, certaines situations exigeraient des réactions.
Nous souhaiterions que la Karavan explique sa présence en ces lieux et, surtout, pourquoi la présence de ce camp d'esclavagistes ne vous fut apparemment jamais rapportée par ses représentants.
Par-dessus tout, nous appelons vivement de nos vux à ce qu'il soit rapidement mis un terme aux exactions de ces bandits sans scrupules. Il importe que ces abominables trafiquants d'âmes soient arrêtés et écroués avant d'être présentés à la justice tryker.
Nous, membres de la Garde des Dragons Noirs, ne souhaitons naturellement pas nous substituer au gouvernement et aux corps d'armée d'Aeden Aqueus, à qui il revient de droit de régler cette affaire.
Toutefois en ces temps troublés, nous savons l'Armée très occupée, partagée notamment entre la surveillance continuelle de l'activité kitine et le renforcement indispensable des garnisons frontalières.
C'est pourquoi la Garde des Dragons Noirs, qui vous est depuis toujours fidèle, restera en alerte et se tiendra prête à intervenir à votre commandement, quelle que soit votre décision.
Soyez assuré, Gouverneur, de mon indéfectible dévouement envers le peuple tryker, envers Aeden Aqueus et envers vous-même.
Pour la Garde des Dragons Noirs,
Leur chef,
Baal
Hrp/je rend à cesar ce qui lui appartient, entre autre la rédaction de cette lettre qui a été rédigé par Kurutani, officier diplomate de la garde des dragons noirs/Hrp
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Fri Jul 08, 2005 9:43 pm
by weetee
Tapi à l'abri d'un piton rocheux, Talooss observait le camp.
Comme souvent, sa petite taille, même pour un tryker, l'avait désigné pour partir en éclaireur.
Comme l'avait indiqué l'officier Kurutani lors d'un précédent rapport, on pouvait compter entre 10 et 15 gardes puissamment armés. Talooss nota rapidement la position des tireurs et des mages offensifs en vue, ces derniers représentant les cibles prioritaires.
Il recula ensuite en tapinois quelques pas afin de se placer hors de vue, puis se releva doucement et courut rejoindre le groupe qui attendait non loin de là, afin de faire son rapport au commandant de l'expédition, Baal, son chef de guilde.
- Alors Tal. Qu'en es-il ?
- Difficile de les compter exactement, Aîné. Ils sont très mobiles et, aussi, certaines constructions masquent une partie du camp.
- Approximativement ?
- Une quinzaine de gardes, Aîné, peut-être moins. 1 ou 2 mages offensifs, 2 ou 3 tireurs.
- Bien
tu as vu beaucoup de prisonniers ?.
- Ils sont retranchés au fond du village contre la falaise, je n'ai pu voir assez précisément. Mais j'ai discerné du mouvement.
- Il faudra frapper vite et fort. On ne peut prendre le risque qu'il s'en prennent aux prisonniers.
Une silhouette s'approcha de Baal, révélant un tryker aux cheveux rouges.
- Si tu n'y vois pas d'inconvénient je souhaiterais m'assurer de la présence des
esclaves par moi-même avant de vous prêter main-forte. J'ai toute confiance en toi, mais cela fait partie de mes consignes.
- Bien sûr Cerb, je te comprend mon ami.
- Je souhaiterais voir cela aussi, Baal.
La voix émanait cette fois d'un "géant bleu" qui accompagnait l'expédition. Celui-ci s'était pris d'un vif intérêt pour le groupe lorsque le mot "esclavagiste" avait résonné à ses oreilles alors qu'il était en train de prospecter. Au départ, il avait cru à l'une de ces brimades qui souvent franchissent les lèvres des homins les moins tolérants envers le peuple zorai. Puis, il s'était aperçu qu'il s'agissait de toute autre chose, que ce terme désignait un groupe qui sévissait apparemment au sein même de la région des Lacs. Alors, intrigué, il avait demandé à se joindre à l'expédition.
- Bien sûr, compagnon
Talooss mène-les aussi près que possible, nous attendrons ici.
L'absence fut de courte durée. Cerb revint le visage fermé, son regard brillant d'une colère froide. L'énigmatique zorai ne laissa rien transparaître de ses sentiments. Il se contenta d'enfiler ses gants amplificateurs et de hocher la tête à l'intention de Baal.
- Mes pouvoirs de guérison seront à votre disposition dans la réalisation de votre honorable mission, libres trykers.
Baal s'inclina légèrement devant son hôte, marquant sa reconnaissance, avant de rassembler les troupes et de donner les dernières directives et consignes de l'assaut.
Les deux escouades se rassemblèrent autour de leur officier respectif : Talooss, Aioro, Kurutani, de la Garde des Dragons Noirs, ainsi que l'étrange zorai autour de Baal ; Lex, Zvorax, Istari, toujours de la Garde, et Cerb - de la Confrérie des Etoiles - autour de Rodius.
Les deux groupes approchèrent silencieusement, sans un mot, jusqu'à ce que les premiers gardes soient à portée de sort des mages.
Baal désigna alors le premier garde puis fit le signal convenu pour le lancement de l'assaut.
Tout se passa alors très vite. A peine les premiers éclairs se précipitaient vers le garde que le camp s'anima soudain d'une activité grouillante. Les cris d'alerte résonnèrent dans la vallée et bientôt les premières défenses furent mises en uvre, tireurs et mages déchaînant leurs armes sur les soigneurs et les magiciens offensifs.
Alors, ceux-ci finalement repérés, les guerriers en armure chargèrent le camp, une partie s'ouvrant un chemin à travers la ligne de défense pour atteindre les tireurs, tandis qu'une autre partie maintenaient la pression sur les défenseurs et les empêchaient de s'en prendre à l'arrière garde composée de guérisseurs.
Le centre du camp résonna bientôt du fracas des armes et du crépitement des sorts ravageant les rangs des esclavagistes.
Puis, aussi soudainement que cela avait commencé, cela fut fini. Le dernier garde s'écroula aux pieds de Lex dans un bruit sourd. Toujours aux aguets, les autres guerriers restèrent un moment encore l'arme au clair, prête à s'abattre sur un nouvel ennemi. Puis, quand il fut certain que la totalité des gardes avaient été mis hors d'état de nuire, la tension se relâcha et les armes reprirent le chemin de leur fourreau.
Comme un seul homin, tous se dirigèrent alors vers l'enclos où se trouvaient parqués une poignée de trykers affaiblis.
La barrière retenant les homins prisonniers fut fracassée avec violence, puis ils furent escortés à l'extérieur du camp, non sans avoir reçu quelques soins de première urgence et quelques rations d'eau et de nourriture prélevées sur les marchandises du camp destinées au corps de garde.
Plerus Pélorus, le chef du camp d'origine fyros, restait invisible. Seul semblait demeurer une poignée de "civils" ainsi qu'un agent de la Karavan qui avait assisté, imperturbable, à l'assaut. Au vu de sa tenue et de son insigne, celui-ci avait le rang d'ambassadeur. Baal tenta bien d'obtenir des réponses aux questions qui lui brûlaient les lèvres. Pourquoi la Karavan était-elle ici ? Comment pouvait-elle être seulement disposée à passer des accords avec de tels groupes ? Mais l'ambassadeur garda un silence absolu et feignit d'ignorer la présence des trykers.
Ravalant sa colère, et ayant également quelque mauvais pressentiment, Baal ordonna rapidement le rassemblement des troupes et le repli vers la sortie sud. Ayant vérifié que chacun était en état de reprendre la marche, il donna ensuite le signal de départ.
Le cortège s'ébranla alors, les homins en armures faisant rempart de leur corps pour protéger les anciens esclaves, encore trop affaiblis pour pouvoir faire autre chose que mettre un pied devant l'autre.
Arrivé à quelque distance, Baal ordonna une courte halte et se retourna une dernière fois vers le camp : comme il aurait aimé pouvoir le réduire à l'état de cendres. Mais ce serait pour une autre fois : comme il l'avait pressenti, des halos bleutés se matérialisaient un peu partout dans le camp, et bientôt la garde des esclavagistes était intégralement reconstituée.
Ainsi on pouvait faire la traite d'esclave trykers en pays tryker et pourtant bénéficier des services de résurrection de la Karavan. Effarant. Incompréhensible.
Inacceptable.
Baal songea tristement "Gouverneur Wyler
Pourquoi donc ce silence
Et pourquoi la Karavan dans tout cela ?
N'êtes-vous donc pas en position d'exiger qu'elle retire tout soutien à ces trafiquants d'homins ? Etes-vous donc si impuissant face à la Karavan que vous vous résigniez à laisser faire cela sans broncher ? Vous qui l'avez subi, vous qui avez tout fait pour que cela cesse à jamais
J'ai confiance en votre jugement
mais ce silence
ce silence prolongé comme seule réponse à nos questions n'est pas de nature à m'apporter la sérénité."
Attiré par un mouvement sur sa droite, Baal avisa un groupe d'esclavagistes en approche, peut-être de retour d'une chasse. Ceux-si se regroupèrent légèrement à l'écart du village et s'assirent en cercle.
"Ne traînons pas ici. Nous avons encore à conduire nos frères en lieu sûr. "
Baal rajusta son heaume et reprit la marche, imité en cela par la quinzaine d'homins placés sous sa responsabilité. Direction : la Source.
Kurutani reprit elle aussi la marche, soutenant de son bras une des victimes des esclavagistes. Elle savait qu'elle reverrait ce lieu sous peu. Elle avait lu cela dans les yeux de son Aîné avant qu'il ne rechausse son casque. Et elle s'en était réjouie. Elle connaissait bien la détermination de Baal. Tel un démon, il s'acharnerait à mener une vie impossible à ces esclavagistes. Il ne pouvait certes espérer les chasser à tout jamais tant que la Karavan leur accorderait la résurrection, mais une chose était en son pouvoir : libérer les prisonniers. Encore et encore.
Tel était le devoir des Dragons Noirs envers leur peuple. Et ils ne s'y déroberaient pas.
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sat Aug 20, 2005 6:56 pm
by typoff
*Baal s'avançait d'un pas décidé en direction du palais du gouverneur. Arrivée devant la grande porte, un garde stopa son élan*
- Halte, que veux tu Tryker ?
- J'ai une lettre à remettre à Wyler.
- Il n'a pas de temps à t'accorder, passe ton chemin.
*Baal avança d'un pas et regarda le garde droit dans les yeux*
- Est-ce que je viens de demander un entretien avec Wyler ?
- Heu ... non
- Bien ... en ce cas prend ce pli et remet le lui. *tend la lettre*
*le garde hésita un instant puis prit la lettre, et il ajouta*
- Rien ne m'oblige à la lui remettre Tryker, tu ne sera pas la pour le voir *d'un air provocateur*
- ouvre la ! *en designant la lettre*
*le garde surpris, hésita*
- Ouvre la et prend connaissance de son contenu
*le garde s'executa et à l'instant ou Baal vis les yeux du garde s'écarquiller, il lança d'un ton sec*
- Tu as deux solutions, la détruire et laissé le peuple apprendre ça avant Wyler ou bien la lui remettre.
*le garde appela un autre garde, visiblement une jeune recrue*
- Hé toi ! viens par la !
*le jeune soldat s'executa au pas de course*
- Porte ça à Wyler ! et n'oubli pas le salut d'usage !
*Le garde se retourna vers Baal et lui lança*
- Tu prend un gros risque Tryker !
- Le crois tu réellement soldat ?
*Ne le laissant seulement pas répondre, Baal lui tourna le dos et s'éloigna. Il devait maintenant le faire savoir aux habitants d'Aeden Aqueus*
Gouverneur Wyler,
Voilà maintenant quelques cernes que nous, La Garde des Dragons Noirs, vous avons fait parvenir une missive dénonçant les actes intolérable d'une tribue qui pratique l'esclavagisme sur nos terres. Esclaves qui de surcroit sont tous Tryker.
Votre silence a provoqué au sein de notre garde un profond malaise ce qui nous a obligé à prendre,après de nombreuses réunions, les décisions suivantes :
Décision concernant l'alliance de La Garde des Dragons Noirs avec la Karavan :
-Compte tenu de la présence d'un ambassadeur Karavan sur les lieux et de l'existance de relations contractuelles entre la Karavan et la tribue des esclavagistes
- Compte tenu qu'après correspondance privée adressée à notre gouverneur l'invitant à régler ou expliquer cette situation, nos interrogations sont restées sans réponse
- Qu'en conséquence, la Garde des Dragons Noirs qui a pour attachement la défense des trykers et des lacs ne peut plus soutenir la Karavan sachant qu'elle encourage la traitre des esclaves trykers.
L'alliance qui nous unissais à elle est donc par conséquent rompu.
Il est à noter que La Garde des Dragons noirs ne s'alliera pas pour autant aux Kamis.
Décision concernant votre volonté de voir notre peuple s'allier avec le royaume Matis
-Compte tenu que la tribue des esclavagistes fait parties des tribus présentées comme"amies" du royaume Matis
-Compte tenu du discours tenu par le roi Yrkanis dans les jours ayant suivi l'annonce de l'arrivée de Jena sur Atys dans le but de la conquérir, le roi Matis a laissé s'exprimer des résurgences de restauration de la domination matis sur "les peuples faibles" d'Atys,
-Compte tenu que les démentis présentés par la suite par les représentants du royaumes furent pitoyables et fort peu convaincantes et rejetant la faute sur un scribe mal intentionné qui n'a jamais été retrouvé.
- Nous renforçons la position qui était la nôtre lors de l'arrivée de l'ambassade matis à Fairheaven et qui tient en peu de mots : refus de l'alliance avec le royaume Matis.
La Garde des Dragons Noirs a donc décider de sortir du silence respectueux qu'elle avait conservé jusqu'ici en attendant une réponse à la missive que nous vous avions fais parvenir et ne cache pas son inquiètude de vous imaginer peut être victime d'une manipulation car en effet votre comportement présent ne correspond pas à vos actes passé.
Aujourd'hui nous crions haut et fort notre indignation et vous demandons des comptes sur le laxisme dont vous faite preuve vis à vis de cette tribue esclavagiste qui peut agir impunément sur notre territoire
Cette nouvelle lettre qui vous parvient est également placardée à Fairhaven, Windermeer, Avendale et Crystabell à la vue des tous les résidents d'Aeden Aqueus.
Pour La Garde des Dragons Noirs,
leur chef,
Baal
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sat Aug 20, 2005 7:29 pm
by yerin
Siha était attérée. Des esclavagistes ! Considérés comme amis des matis, en plus ! Jamais les matis ne pourraient accepter cela.
Je suis Siha la Pacificatrice, pas la Pacifiste. Cette tribu doit être tout bonnement anéantie ! Ainsi que l'ambassadeur Karavan s'il s'avère qu'il les soutient ! Il est une honte à Jena ! Ou alors...
Ils doivent retarder leur guerre stupide. C'est l'heure du grand ménage sur les terres des homins et cela doit être notre priorité à tous. Il y a trop d'immondices qui polluent la planète. Cela doit disparaître et les responsables doivent payer le prix le plus fort !
Ainsi c'était décidé. Siha partait en guerre et elle ferait tout pour arriver à atteindre son but. Son coeur d'adolescente innocente venait de se briser, elle savait maintenant où était sa place.
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sat Aug 20, 2005 9:35 pm
by kervala
Xiombarg tomba nez à nez avec une de ces lettres placardée à Avendale et pensa :
Et dire que certains homins osent prétendre que la Karavan protège les Homins... Les Kamis aussi nous cachent de terribles secrets qui pourraient faire retourner les homins contre eux, mais ils ne les exposent pas aussi ouvertement.
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sun Aug 21, 2005 12:30 pm
by valgar
Valgar pris connaissance de ce message a Windermeer ou il avait l'habitude de séjourner.
Il eu une grande estime pour ces Trykers qui refusaient de suivre aveuglement le troupeau.
Il avait toujours trouvé louche le revirement de Wyler, lui qui fut un corsaire prokami...
Qu'es ce qui avait motivé un tel revirement ? Que lui avait ont promis pour servir la Karavan, pire, avait t il seulement eu le choix ?
Et à qui étaient destinés ces esclaves capturés ? La présence de membre de la Karavan signifiait elle que ces esclaves serviraient directement l'effort de guerre de l'armée qui s'appretait a débarquer sur Atys ?
Valgar ne pouvait que trouver la situation tristement ironique, le peuple Tryker, qui avait écrit son passé dans l'esclavage, se retrouvais aujourd'hui esclave de ceux qu'il servait...
Partant en direction du bar, Valgar alla noyer ses sombres pensées dans un verre de liqueur de Stinga.
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sun Aug 21, 2005 7:16 pm
by monwalker
Oscar était sur le point de quitter Avendale. En marge de la Foire, il avait pu mener à bien sa mission spéciale au nom du Conseil des Maisons Matis. En outre, il avait retrouvé des connaissances, croisé d'anciens amis, et noué de nouveaux contacts... Un voyage fructueux, qui le laissait épuisé, mais content.
Cependant, une affiche retint son attention. C'était la déclaration publique des prises de position de la Garde des Dragons Noirs, suite à la Missive à Still Wyler adressée naguère par Baal, chef des Dragons Noirs, au Gouverneur Tryker, missive qui était restée sans réponse.
Oscar lut attentivement l'affiche. Les décisions de cette guilde étaient prévisibles, certes, et d'une certaine façon courageuses, même si le diplomate les jugeait trop romantiques. Mais qu'elles fussent prévisibles, courageuses, ou même adaptées dans une certaine mesure à une situation complexe, Oscar estimait que cette prise de position publique risquait d'entraîner des troubles au sein de la population des Réfugiés, pas seulement dans les Lacs, mais également dans les Jardins... Sans vouloir exagérer la portée du pouvoir des guildes de réfugiés, de tels troubles allaient probablement gêner la mise en oeuvre des mesures que les gouvernements Tryker et Matis avaient prises, dans un contexte politique très tendu entre peuples et factions, et dans lequel les possibilités du déclenchement d'une guerre totale étaient toujours à craindre. Sans compter la situation déjà explosive à l'échelle globale d'Atys, des troubles au sein des populations réfugiées pouvaient mettre le feu aux poudres...
Oscar observait les réactions des Trykers qui lisaient l'affiche. La plupart semblaient émus par ce qu'ils lisaient, se déclaraient révoltés du mutisme de leur Gouverneur, clamaient leur admiration devant le "courage" des Dragons Noirs, qui osaient défier l'autorité... Quelques regards hostiles firent même comprendre au Matis qu'il n'était peut-être plus le bienvenu dans ce pays.
Ainsi, les craintes d'Oscar semblaient justifiées. Il songea qu'il devrait tenter au plus tôt une médiation, de nouer un premier contact avec Baal, afin de voir dans quelle mesure celui-ci serait prêt, ou pas, à modifier sa position. Après tout, ces troubles n'étaient-ils pas l'objectif visé par les Dragons Noirs ? Le ton de l'affiche laissait supposer le contraire, et probablement ces gens étaient-ils sincères et honnêtes, cependant l'hypothèse qu'ils fussent des manipulateurs qui cherchaient à semer les vents de la tempête dans l'opinion n'était pas à exclure.
Oscar cependant devait rentrer à Yrkanis. Il s'était acquitté de sa mission et il devait faire un rapport au Conseil des Maisons. Il brisa donc un pacte Karavan, non sans avoir pris soin de recopier le texte de l'affiche. Il estimait qu'il s'agissait d'une affaire sérieuse et, dès son arrivée, il proposerait le tenue d'une réunion extraordinaire du Conseil pour l'examiner.
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sun Aug 21, 2005 7:51 pm
by lawin
La-Win fut troublé dans sa méditation quotidienne par un mot dans une discution entre deux homins... Un mot inhabituel dans une discussion sur la voie publique...Un mot, qui connotait les bas-fonds de Zora....Un mot qu'il employait qu'avec des homins tres proche de lui, digne de sa confiance... Un mot qu'il ne rebutait pas.... au Contraire.
Esclavage.
La-Win, ecouta attentivement. Des bribes de phrase. Tribue. Dans les Lacs. Trykers enfermé, cloitré. Autel karavan dans le village.
La-Win sourit." Ainsi, donc, la Karavan qui defend l'hominité veille sur une tribus esclavagiste..."
Curieux, l'épée dans le dos, il parti vers les Lacs....
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Thu Aug 25, 2005 3:48 pm
by vulcaino
Lex somnolait à l'ombre d'un palmier, non loin du camp de la tribue funestement connue sous le nom des esclavagistes.
Cela faisait plusieurs jours que Baal lui avait donné pour mission de guetter les faits et gestes de cette tribue.
De faction nuit et jour, il n'avait pour unique compagnon que son fidèle Mektoub.
Il y avait bien parfois son vieil ami de toujours, Talooss, qui venait lui rendre visite mais sinon sa solitude était complète.
D'autant plus que le camp était étrangement calme depuis quelques jours ;il n'y avait eu aucun nouvel arrivage d'esclaves Trykers.
Les cages étaient vides. La Garde des Dragons noirs sous le commandement de leur Ainé, Baal avaient délivré les derniers prisonniers.
Néanmoins après l'attaque les membres survivants de la tribue étaient revenus sur les lieux du camp et avait reconstruit leurs baraquements.
"Revenir sur les lieux de leur detestable commerce...Ces Homins sont vraiment sans vergogne", pensa Lex.
Mais après tout ils ne craignaient pas grand chose, protégés par un ambassadeur Karavan et par le silence coupable du conseil Tryker.
L'heure de déjeuner était arrivé, Lex saisit dans son sac un cuissot de Bodoc froid.
Soudain, il fut interrompu dans son modeste repas par l'arrivée intempestive d'un étranger non loin du camp.
Trop loin , Lex ne put distinguer qui était l'étrange visiteur qui maintenant pénétrait dans le camp.
Il rampa donc jusqu'à la barrière et se cacha derriere un tas de bois.
L'étranger était de dos, il était grand et portait une robe de facture Zorai.
Il discutait maintenant avec le chef de la Tribue.
Les hurlements des Kipees alentours rendaient impossibles la perception des paroles que les 2 Homins échangeaient.
Si seulement il avait pu apercevoir le visage de l'individu mystérieux...
Motivé par une insassiable curiosité, Lex tenta de sortir un peu plus de sa cachette...bien mal lui en prit puisqu'il marcha sur une brindille qui craqua sous son poids. Il n'eut le temps que de se cacher à nouveau, déja les deux compères s'étaient retournés dans sa direction.
Alertés probablement par ce bruit intempestif, l'étranger et le chef de la tribue mirrent fin à leur entretien.
Enfin l'Homin prit la direction de la sortie. Lex alla se caché un peu plus loin... Il put apercevoir enfin les traits du visiteur...un Zorai...
Et ce Zorai, il le connaissait pour l'avoir rencontré au détour d'un chemin en Pays Malade...La Win Cho...Le Zorai aveugle...
Lex n'était pas du tout surpris de le voir ainsi en ce lieu...Il lui suffisait de se rappeler des paroles que celui-ci lui avait tenu lors de leur rencontre.
Ne s'était-il pas glorifier de posséder à son service des esclaves Trykers, esclaves qu'il n'hésitait pas à envoyer nettoyer l'infame Goo...?
Et quelle plus noble tache après tout pour un Tryker, Homin issu d'une race sous évoluée...
Ses paroles résonnaient encore dans sa tête...
Mabreka lors de sa prise de pouvoir avait pourtant aboli l'esclavage.
Pourtant il apparassait bien que cette pratique existait encore dans le Pays Malade. Le comportement de certain comme ce cher La Win Cho en était le preuve.
Il était temps de faire son rapport à ses officiers, cette information pouvait être interressante.
Elle pourrait peut être permettre de remonter à l'origine de cet horrible trafic.
Au moins Lex avait il la satisfaction que La Win Cho était aujourd'hui rentré bredouille de son marché aux esclaves.
Lex O'Biroy
Garde des Dragons Noirs.
Garde Rapprochée
Re: Missive à Still Wyler
Posted: Sat Sep 17, 2005 11:34 am
by Rumeurs d'Atys...
Missive envoyée à Baal, Chef de la Garde des Dragons Noirs.
Citoyen Baal,
Je suis Denen Toen, ami et conseiller à temps plein de notre gouverneur, Still Wyler. Nous avons bien reçu votre lettre, et nous l'avons étudiée avec mon ami Shinder Salan.
Les nuits passées à discuter de cela, je ne les compte même plus, mais quand il s'agit de Liberté, le temps n'a pas d'importance, n'est ce pas !
Je comprends votre inquiétude quant à cette tribu d'Esclavagistes, en terre Tryker. Nous sommes au courant de son existence, et nous sommes aussi inquiets que vous.
Les exactions des esclavagistes sont connues de tous, et nous ne fermons pas les yeux sur des actions aussi graves.
Rappelez-vous également que notre Gouverneur a été leur esclave, après avoir été sauvé par cette tribu.. alors qu'il était jeune. L'expédition punitive menée alors par les Corsaires n'a pas suffi, et malgré l'arrêt de leur Chef, quelques temps plus tard, un nouveau était désigné.
Mais nos gardes, malgré leurs efforts constants, ne contrôlent pas toutes les régions de nos beaux lacs. Seules les régions possédant des villes sont vraiment surveillées. Nous ne pouvons tout simplement pas contrôler l'implantation des tribus sur les territoires éloignés. Ces territoires sont dangereux, et les défenses de nos villes ne peuvent être affaiblies, même pour une tâche si importante !
Ne vous fiez pas à l'apparence première, la Karavan n'approuve pas ce trafic, au contraire !
Rappelez-vous un peu les dossiers de Flanagan ! Après que le Grand Dragon eut réduit les homins en esclavage, Jena est arrivée et les a libérés ! Et c'est bien Jena, qui dans les temps anciens, à ordonné aux premiers Matis de libérer les Trykers de la soumission !
Puis elle envoya nombre d'Agents Karavan sur Atys, afin que les homins trouvent leur zone de prédilection et fassent renaître leur civilisation.
Si ça, ce n'est pas être contre l'esclavage !
La Karavan n'interdit pas d'avoir des idées, en particulier lorsque cela ne conçerne pas la religion. Les décisions des gouvernements ainsi que le devenir des tribus ne sont pas sous son contrôle. Et, en toute honneteté, Baal, que préférez-vous ?
Que les Esclavagistes se tournent vers ces démons que sont les Kamis ?
Que la Karavan contrôle sans discussion toute décision prise par les Trykers ?
Enfin, dans votre missive, vous parlez également des Matis. Yrkanis a toujours défendu ses idées, quelques fois maladroitement, contre l'esclavage. Il faut également savoir qu'aucune tribu ne pratique l'esclavage dans le Jardin Majestueux, en respect des droits de l'Homin.
N'oubliez pas non plus l'effort qu'à fait le peuple Matis pour se rapprocher du peuple Tryker, il y a quelques temps, avec la venue de leur ambassadeur !
Bien à vous,
Denen
Conseiller de Still Wyler.