Remic Dogespré
Posted: Thu Jun 16, 2005 11:19 am
Ce soir je regarde le Hall de Guilde : il est vide à mes yeux, les rires de Helstrum, et la fumée de la pipe de Skarn ne suffisent plus à le remplir.
La poussière et les vêtements troués samoncellent depuis son départ.
La fraicheur des ses parfums a fait place à lodeur rance de la sueur.
Son absence fait résonner les murs froids de la maison des Samouraiis.
Vais je passer ma colère sur le dos de quelque Matys arrogant ?
Ou remplir le lac de Thesos en essorant mes yeux ?
Retrouvera-t-on mon petit corps flottant entre deux eaux ?
...
Ce matin je me réveille a Thésos dans des draps froissés, et reprenant les mots dun grand poète, je vous le dis tout net, jai rencontré la mort.
Si je vous dis où, vous nallez pas me croire. Jai rencontré la mort à langle du chemin qui longe le lac et de celui qui mène au bar, à Thesos.
- Tu viens chéri ? me dit la Mort.
Cétait une voix presque inhumaine à force de beauté, une voix aspirante, la même sans doute qui faillit perdre Samouraii. Je freinai pile des deux pieds, et me tournai vers elle. Ah la la la la. Je me doutais bien que la mort était femelle, mais pas à ce point. Elle avait mis ses cuissardes noires dégoutier de lenfer et son corset des sombres dimanches doù jaillissaient ses seins livides et ronds comme lEternité. Son visage dalbâtre maquillé décarlate irradiait de cet ultime état de grâce enfantine nourri dobscénité tranquille et dimpudeur insolente qui vient aux adolescentes à lheure trouble des premiers frissons du ventre
La poussière et les vêtements troués samoncellent depuis son départ.
La fraicheur des ses parfums a fait place à lodeur rance de la sueur.
Son absence fait résonner les murs froids de la maison des Samouraiis.
Vais je passer ma colère sur le dos de quelque Matys arrogant ?
Ou remplir le lac de Thesos en essorant mes yeux ?
Retrouvera-t-on mon petit corps flottant entre deux eaux ?
...
Ce matin je me réveille a Thésos dans des draps froissés, et reprenant les mots dun grand poète, je vous le dis tout net, jai rencontré la mort.
Si je vous dis où, vous nallez pas me croire. Jai rencontré la mort à langle du chemin qui longe le lac et de celui qui mène au bar, à Thesos.
- Tu viens chéri ? me dit la Mort.
Cétait une voix presque inhumaine à force de beauté, une voix aspirante, la même sans doute qui faillit perdre Samouraii. Je freinai pile des deux pieds, et me tournai vers elle. Ah la la la la. Je me doutais bien que la mort était femelle, mais pas à ce point. Elle avait mis ses cuissardes noires dégoutier de lenfer et son corset des sombres dimanches doù jaillissaient ses seins livides et ronds comme lEternité. Son visage dalbâtre maquillé décarlate irradiait de cet ultime état de grâce enfantine nourri dobscénité tranquille et dimpudeur insolente qui vient aux adolescentes à lheure trouble des premiers frissons du ventre