Ryzom

A mon tendre amour Melowen.

Ces derniers jours ont été bien tranquille pour moi à FairHeaven, j'apprend à me repérer sur les pontons à découvrir la faune et la flore des lacs mais une chose me manque terriblement...

Mon enquête a commencé mais il me semble qu'elle va durer un moment tant les terrains à explorer son nombreux. Je tiens à te rassurer sur le fait que je ne risque pas grand chose pour le moment. Ne sois donc plus inquiète mon amour.

Sinon, j'ai rencontré aujourd'hui même dame Chrys. Elle va très bien et nous avons parlé de nos derniers évènements respectifs. Je lui ai avoué que je n'avais pas supporter son geste suicidaire... Malgré tout, elle semble heureuse, je l'ai tout de même mis en garde sur les éventuelles illusions qu'elle pourrait se créer suite à ces évènements. Je pense avoir été trop dure avec elle, mais elle n'en paraissait pas tenir rigueur.

Depuis que j'ai quitté Pyr, je n'ai de cesse de penser à toi mon amour et à notre tendre moment passé dans le sauna. j'aimerai tellement t'avoir à mes côtés lors de mes promenades le soir sur la plage. Entendre ton coeur battre contre le mien, le contact de tes lèvres sur les miennes, le contact de tes doigts sur ma peau, me savoir si loin de toi m'est si difficile.

J'arrive au bas de ma feuille, j'aimerai tant te dire d'autre chose comme la fois où j'ai appris à une jeune trykette à respecter les fleurs pour qu'elles le lui rendent plus tard. Je sais que tu dois sourire en lisant ce courrier à vrai dire moi aussi.

En attendant de recevoir de tes nouvelles, mon amour je t'embrasse comme je te l'ai toujours fait.

Je t'aime.

Ton Creenshaw.

Mon amour

Je viens de recevoir ta lettre et je suis rassurée qu’il n’y ait pour l’instant pas trop de risques.
Si tu as l’occasion de revoir Chrys, ne manque pas de l’embrasser pour moi.

Ici la vie suit son cours… Hier j’ai été officiellement invitée lors d’une réunion à intégrer les Libres Frontaliers, mais le chemin est encore long à parcourir, il me faudra être ensuite novice avant de pouvoir être véritablement considérée comme une Libre Frontalière.
Malgré l’arrivée de trois nouvelles recrues, la réunion a été attristée par le départ de trois homins, mais ainsi va la vie sur Atys.

Je m’aperçois que moi si bavarde et si prompte à écrire dans mon journal, j’ai du mal à exprimer mes sentiments sur le papier, tant il est vrai qu’il y a les mots mais aussi les gestes. Et les gestes me manquent…
Il me reste le souvenir de nos adieux dans le sauna…

J’espère que cette lettre t’arrivera rapidement. Je t’embrasse un peu partout.

Ta Melowen

A mon tendre amour Melowen,

J'ai bien reçu ta lettre, si tu savais le nombre de fois que je l'ai lu, tu rirais sûrement de moi. Elle m'a en tout cas donné plus de force à accomplir ma tâche. Peut être parce que mon désir de te retrouver est fort? Je rie moi même en écrivant la lettre, je suppose que toi aussi, tu dois rire. Je t'imagine le faisant, ca me manque cela aussi.

Mon enquête avance à pas de loup, mon gibier doit sûrement avoir appris mon arrivé dans les lacs et ils doivent se terrer quelque part, mais ils devront bouger, c'est sur...

Mais assez parlé de travail, tu as sans doute remarquer le petit colis qui est arrivé avec la lettre. Une vieille trykette m'a raconté à l'endroit même où je t'écris ma lettre, qu'une fleur du nom de Lotus Aguamor avait comme faculté spéciale d'apporter le bonheur dans la vie à celle à qui on l'offre et qu'elle ne poussait qu'auprès d'un nid de yubo vivant non loin d'une chute d'eau précise. Laquelle exactement, elle ne me l'avait pas dit. Apparement le fait de chercher voulait d'après signifier combien on aime celle à qui on veut l'offrir.
Je sens que tu vas rire mais j'y ai cru et j'en ai profiter pour la chercher lors d'un de mes voyages. J'avoue que j'ai passé énormément de temps à la chercher, si mes supérieurs savaient cela, ils seraient fou de rage mais je ne sais pas pourquoi plus je cherchais plus je croyais à cette histoire. C'est en suivant une plage que je l'ai trouvé, un clopper essayait désespérement d'attraper quelque chose dans un trou visiblement un nid. Tu aurais dû voir çà, la situation était très drôle. Le clopper ne cessait de pousser ses "grognements" caractéristiques et t'entendait derrière çà les piaillements d'un mâle yubo. A côté de là, y a un filet d'eau qui tombait de la hauteur d'une main. Bref, ce soir là, j'ai mangé du clopper grillé...

J'ai effectivement trouvé cette fleur, mais quelle chance. Heureusement que les cloppers sont gourmands. Je te l'offre mon amour. J'aurais de loin préféré te l'offrir directement mais j'ai eu peur que le trajet ne tue notre trésor. J'espère que te l'offrir sur une barrette à cheveux te plaira.

Mon amour, le destin veut encore que cette feuille soit trop courte pour que je te dise tout ce que je voudrais, je dois encore une fois raccourcir au maximum.

Je t'aime mon amour

Ton Creenshaw

P.S.(Creen a écrit comme il a pu pour le mettre): Ah oui, j'oubliais... Les yubos qui gardaient la fleur vont très bien, je ne leur ai rien fait.

Mon Amour

Je suis heureuse d’avoir de tes nouvelles et encore plus de découvrir ce qu’il y avait dans le paquet qui l’accompagnait. Le récit de la découverte de cette fleur m’a bien fait rire. Pauvre clopper… J’espère que ta fleur m’apportera effectivement le bonheur. Mais on m’appelle, il y a une réunion organisée pour choisir notre tenue et je vais devoir te laisser là si je ne veux pas être en retard. Je reprendrais ma lettre plus tard.

Il s’est écoulé une journée, je reprends ma lettre, mais le cœur n’y est pas. Aujourd’hui Psychée est rentrée, mais j’arrive à peine à le croire, elle a ramené avec elle le corps de Liandra, morte…
Je suis bouleversée, plus que tu peux l’imaginer, Liandra représentait beaucoup pour moi, je ne sais quels sentiments tu éprouvais à son égard mais je pense que malgré tout tu la respectais.
Psychée se retrouve maintenant seul et toi qui sais ce qui m’est arrivé dans le Cercle Kamique, tu peux deviner ce que cela peut signifier.
Je n’ai pas la force de rajouter autre chose. Je vais retourner au près de Liandra et de Psychée. Plus que jamais je vais avoir besoin de toi.

Je t’aime

Ta Melowen

A Melowen, mon ange venue du vent

Je sais ce que tu vas me dire, pourquoi est ce que je t’écris une lettre alors que je te vois chaque soir ? Peut être par folie, ou simple envie, à vrai dire, je ne sais pas trop.

Tu éveilles en moi, à chaque instant, tellement de bonheur qu’il est difficile pour l’homin que je suis d’attendre ton retour. Tes sourires, tes caresses sont si magiques que je me met à survoler nos lacs en me demandant comment je vais bien faire pour atterrir. Mais tout çà, tu le sais déjà, n’est ce pas ? Tu me connais si bien que je suis tel un livre ouvert à tes yeux.

Je pourrai parcourir ton corps de mes mains des heures durant sans jamais me lasser, à chaque étreinte mon désir de te rendre heureuse de la plus belle des manières se fait plus fort. Tu es à mes yeux, tel Atys, un ange dont il me reste encore tellement de choses à découvrir…

Et puis, il y a les enfants. Tu t’occupes si bien d’eux et ils sont si heureux lorsque tu te mets à faire tes grimaces. Il n’y a qu’à entendre leur rire, ils résonnent encore dans mon cœur. Et lorsque tu n’es pas là, je ne compte plus le nombre de fois où ils te réclament.

Lors d’une simple discussion avec Nymphea, une nouvelle recrue parmi la Garde, où j’étais assez déprimé de l’état de Lex et de bien d’autres choses, elle m’a ouvert les yeux sur une chose tellement vrai. Ta simple présence suffit à me redonner le sourire, à me rendre plus fort… Comme si nos cœurs entraient en harmonie en présence de l’autre. En est il de même pour toi ? Derrière tes yeux malicieux, tu restes parfois tellement secrète…

Ces dernières semaines, les évènements s’enchaînant si vite, nous n’avons pu profiter l’un de l’autre pleinement, ni de prendre un peu de bon temps avec nos amis, ensemble. Pour ces derniers, je pensais organiser un grand dîner à Thésos, mais pour nous deux, je préfère te laisser choisir ce que tu désires faire. Je ne peux te cacher que je suis tout sourire en cet instant, d’ailleurs Liffan me chambre… Si je n’étais pas un si bon client, je serai peut être déjà parti, enfin bon...

J’espère que le bouquet que tu as reçu avec ce courrier t’aura donné suffisamment de bonheur pour ta journée car j’ai pris énormément de plaisir à le cueillir en voyageant parmi nos lacs. Ces fleurs ne réclamaient que toi, comment aurai je pu les éviter ?

Ma feuille se termine, j’aurai tellement de choses à te dire encore mais le temps me manque aussi. Baal ne va pas apprécier que je reste si longtemps à la taverne durant mon temps de poste…

J’imagine te caresser du pouce le visage et t’embrasser tendrement… Que c’est difficile de te savoir loin…

Je t’aime tout simplement.

Ton Amatsu.