Retour
Posted: Sun May 22, 2005 4:29 pm
Enfin de retour, dans ses lacs dont la sérénité comme le rire lui avaient tant manqués. Quatre saisons maintenant que la dernière foire dAvendale avait eu lieu, et quelle avait pris la décision de partir en terre zoraï, quatre saisons quelle était allée aux Chutes Mystiques, et quelle avait revu Leto. Quatre saisons qui avaient filé comme le vent et duré une éternité. Depuis le grand sommeil, Chrys revoyait tout ce qui lentourait comme pour la première fois. Aussi, elle avait limpression davoir quitté sa terre depuis bien des cernes.
Elle plongea les racines de la fleur rouge dans leau. La surface du lac fut troublée par ce léger mouvement, puis tout redevint lisse. On voyait distinctement dans le reflet, dépassant du corsage de Chrys, un bout de la grand estafilade qui lui zébrait la poitrine à lemplacement du cur. Une nouvelle cicatrice, bien plus profonde que la première cette fois. Ton cur ne se remettra pas tout de suite. Elle avait encore souvent détranges palpitations quelle ne parvenait à calmer quen sasseyant, ou en écoutant le cur-qui-chante. La présence de la fleur la rassurait. Chaque fois quelle sen éloignait, elle éprouvait un malaise indéfinissable. La migraine la prenait lorsquelle allait forer loin des villes. Le lendemain de son retour chez les trykers, elle avait ressenti une indicible angoisse en sapercevant quelle avait oublié la fleur au temple de Zora. Fébrilement, elle avait craqué un ticket et attendu de longues heures à la porte du temple, quon la laisse récupérer son bien.
Qui aurait laudace de sen prendre à une fleur ? Elle avait disposé le Cur dans une sorte de bocal de perfling, et regarda les pétales formant un bel ovale et semblant vivre dune autre vie. Qui oserait me prendre le seul souvenir intact dune enfance heureuse ?
Mais les paroles de Wongfeihung résonnaient à ses oreilles. Pour atteindre Leto, on pourrait vouloir sen prendre à moi. Oui, bien des homins seraient capable dune chose pareille. Et ses ennemis étaient légions.
Mais en cette heure, Chrys ne ressentait aucune menace. Elle traça un signe dans la sciure. Jena, je men remets à toi.
Elle plongea les racines de la fleur rouge dans leau. La surface du lac fut troublée par ce léger mouvement, puis tout redevint lisse. On voyait distinctement dans le reflet, dépassant du corsage de Chrys, un bout de la grand estafilade qui lui zébrait la poitrine à lemplacement du cur. Une nouvelle cicatrice, bien plus profonde que la première cette fois. Ton cur ne se remettra pas tout de suite. Elle avait encore souvent détranges palpitations quelle ne parvenait à calmer quen sasseyant, ou en écoutant le cur-qui-chante. La présence de la fleur la rassurait. Chaque fois quelle sen éloignait, elle éprouvait un malaise indéfinissable. La migraine la prenait lorsquelle allait forer loin des villes. Le lendemain de son retour chez les trykers, elle avait ressenti une indicible angoisse en sapercevant quelle avait oublié la fleur au temple de Zora. Fébrilement, elle avait craqué un ticket et attendu de longues heures à la porte du temple, quon la laisse récupérer son bien.
Qui aurait laudace de sen prendre à une fleur ? Elle avait disposé le Cur dans une sorte de bocal de perfling, et regarda les pétales formant un bel ovale et semblant vivre dune autre vie. Qui oserait me prendre le seul souvenir intact dune enfance heureuse ?
Mais les paroles de Wongfeihung résonnaient à ses oreilles. Pour atteindre Leto, on pourrait vouloir sen prendre à moi. Oui, bien des homins seraient capable dune chose pareille. Et ses ennemis étaient légions.
Mais en cette heure, Chrys ne ressentait aucune menace. Elle traça un signe dans la sciure. Jena, je men remets à toi.