[Nemesis] Tortionnaire
Posted: Thu May 19, 2005 10:08 am
Elle est sur le bord de leau. Le lac de Dyron.
Il fait chaud, le soir va tomber, mais le soleil a arrêté de frapper la sciure, et elle peut enfin sortir, sans risquer de voir sa peau pâle brûler.
Sa mère est loin. Même si elles sont loin de toute responsabilité, loin du carcan du monde des Matis, loin des chaînes de lEtoile, Liandra essaye de trouver un abri pour sa fille. Un lieu pour la mettre à labri, et lui permettre de grandir en paix.
De temps en temps, les amis de Liandra et de Psychée viennent les voir, sans cacher leur joie, et leurs inquiétudes. Personne ne sait qui étaient les assassins, leur maison nest plus que cendres, et lEtoile leur a tourné le dos. Les ennemis sont désormais invisibles, et plus nombreux. Liandra qui veut tant nêtre plus que mère garde son immense épée près delle en permanence. En dehors de lauberge, dans loasis, les Fyros, souvent, les conspuent. Une zoraï a même tenté de provoquer Liandra en publique en menaçant sa fille, par jeu. Il ny a de paix réelle nulle part, et Liandra a peur
Au bord de leau, Psychée pleure, le cur dévoré par le doute
Un cur blessé, plus que tout ce quil était possible de faire.
Leto, tu nes quun monstre.
Tu étais bel et bien mourant. Il y avait une précieuse petite fleur rouge. Jai fais ce que je pouvais, appelant à Jena pour que ma magie devienne onde guérisseuse.
Cest ton cur qui cédait.
Tu tes remis à respirer, je tai traîné comme jai pu à labri. Javais peur Tellement peur. Le cur des Primes respire la colère et le danger, et je ne suis même pas venue avec une arme.
Quand à me demander de faire de ma magie un acte offensif.
Mais tu tes réveillé. Tu as le même don que moi. Rien ne semble pouvoir te tuer, tu survis, toujours. Tu es un prédateur, un survivant.
Est-ce mon odeur de matis qui ta fait frapper dinstinct ? Pourquoi alors mas-tu roué de coups ? Tu savais qui tu frappais, tu connais mon odeur aussi bien que ma mère. Cest la haine qui a guidé ton bras.
Que je tai sauvé, que jai voulu sauver Chrys importe peu pour toi.
Non je nen sais rien.
Jena, pourquoi as-tu fais cela ?!
Me rouer de coups, me jeter aux kittins, juste pour vérifier si tu avais raison, revenir me chercher et me soigner
Bander mes blessures, essuyer le sang qui coulait de mon front, de ma bouche, maider à supporter la douleur en attendant que ma mère nous trouve. Tu es resté, alors que tu savais bien quelle voudrait te tuer.
Tu savais bien que tu pourrai fuir.
Jai beau essayer de comprendre, cela fait trop mal. Tu mas torturé, tu as abusé de moi, et tu mas finalement cajolé comme un père, essayant de trouver les mots pour calmer la douleur, et ma terreur de ce destin que je ne veux pas.
Le poison est entré, tu as trouvé comment linstiller dans mon âme. Je ne peux pas te haïr je ne peux haïr personne. Mais javais gardé assez de colère contre toi pour te fuir.
Que mas-tu fait ?...
Tu es désormais en permanence dans ma tête. Jai peur, tout le temps. Je ne sauve mes sourires que devant ma mère. Jessaye de te faire partir, mais le poison est là. Pourquoi ne puis-je plus échapper à ça ?
Maman a contacté les Libres. Ets-ce quelle trouvera un abri, ainsi ?... Elle essaye de me protéger, de nos poursuivants sans nom, des Kamis, de la Karavan de toi. Désormais, elle lancera sur toi tout les chasseurs, tout les assassins, tout les poursuivants quelle trouvera. Et je sais déjà que tu leur échapperas à tous. Je voudrais que tu meurs, et suis incapable de le souhaiter, je voudrais te détester, et nai plus assez de volonté pour cela.
Je dois te fuir. Car je sais désormais ce que tu as réussi.
Tu ma pris mon âme.
Elle se lève Aucune pensée ne viendra lui donner de réponse. Ses amis vont arriver, elle essuie ses larmes, et respire. Ils savent, de toute façon. Elle regarde leau, pense à sa mère, et sourit Ne jamais laisser le désespoir gagner, même si ce sourire est une image Il ne lui reste que cela. Et le sourire de sa mère.
Il fait chaud, le soir va tomber, mais le soleil a arrêté de frapper la sciure, et elle peut enfin sortir, sans risquer de voir sa peau pâle brûler.
Sa mère est loin. Même si elles sont loin de toute responsabilité, loin du carcan du monde des Matis, loin des chaînes de lEtoile, Liandra essaye de trouver un abri pour sa fille. Un lieu pour la mettre à labri, et lui permettre de grandir en paix.
De temps en temps, les amis de Liandra et de Psychée viennent les voir, sans cacher leur joie, et leurs inquiétudes. Personne ne sait qui étaient les assassins, leur maison nest plus que cendres, et lEtoile leur a tourné le dos. Les ennemis sont désormais invisibles, et plus nombreux. Liandra qui veut tant nêtre plus que mère garde son immense épée près delle en permanence. En dehors de lauberge, dans loasis, les Fyros, souvent, les conspuent. Une zoraï a même tenté de provoquer Liandra en publique en menaçant sa fille, par jeu. Il ny a de paix réelle nulle part, et Liandra a peur
Au bord de leau, Psychée pleure, le cur dévoré par le doute
Un cur blessé, plus que tout ce quil était possible de faire.
Leto, tu nes quun monstre.
Tu étais bel et bien mourant. Il y avait une précieuse petite fleur rouge. Jai fais ce que je pouvais, appelant à Jena pour que ma magie devienne onde guérisseuse.
Cest ton cur qui cédait.
Tu tes remis à respirer, je tai traîné comme jai pu à labri. Javais peur Tellement peur. Le cur des Primes respire la colère et le danger, et je ne suis même pas venue avec une arme.
Quand à me demander de faire de ma magie un acte offensif.
Mais tu tes réveillé. Tu as le même don que moi. Rien ne semble pouvoir te tuer, tu survis, toujours. Tu es un prédateur, un survivant.
Est-ce mon odeur de matis qui ta fait frapper dinstinct ? Pourquoi alors mas-tu roué de coups ? Tu savais qui tu frappais, tu connais mon odeur aussi bien que ma mère. Cest la haine qui a guidé ton bras.
Que je tai sauvé, que jai voulu sauver Chrys importe peu pour toi.
Non je nen sais rien.
Jena, pourquoi as-tu fais cela ?!
Me rouer de coups, me jeter aux kittins, juste pour vérifier si tu avais raison, revenir me chercher et me soigner
Bander mes blessures, essuyer le sang qui coulait de mon front, de ma bouche, maider à supporter la douleur en attendant que ma mère nous trouve. Tu es resté, alors que tu savais bien quelle voudrait te tuer.
Tu savais bien que tu pourrai fuir.
Jai beau essayer de comprendre, cela fait trop mal. Tu mas torturé, tu as abusé de moi, et tu mas finalement cajolé comme un père, essayant de trouver les mots pour calmer la douleur, et ma terreur de ce destin que je ne veux pas.
Le poison est entré, tu as trouvé comment linstiller dans mon âme. Je ne peux pas te haïr je ne peux haïr personne. Mais javais gardé assez de colère contre toi pour te fuir.
Que mas-tu fait ?...
Tu es désormais en permanence dans ma tête. Jai peur, tout le temps. Je ne sauve mes sourires que devant ma mère. Jessaye de te faire partir, mais le poison est là. Pourquoi ne puis-je plus échapper à ça ?
Maman a contacté les Libres. Ets-ce quelle trouvera un abri, ainsi ?... Elle essaye de me protéger, de nos poursuivants sans nom, des Kamis, de la Karavan de toi. Désormais, elle lancera sur toi tout les chasseurs, tout les assassins, tout les poursuivants quelle trouvera. Et je sais déjà que tu leur échapperas à tous. Je voudrais que tu meurs, et suis incapable de le souhaiter, je voudrais te détester, et nai plus assez de volonté pour cela.
Je dois te fuir. Car je sais désormais ce que tu as réussi.
Tu ma pris mon âme.
Elle se lève Aucune pensée ne viendra lui donner de réponse. Ses amis vont arriver, elle essuie ses larmes, et respire. Ils savent, de toute façon. Elle regarde leau, pense à sa mère, et sourit Ne jamais laisser le désespoir gagner, même si ce sourire est une image Il ne lui reste que cela. Et le sourire de sa mère.