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[BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:51 am
by suenzi
Ce jour là, le ciel fut libre de tout nuage et bien que la chaleur fut accablante, la petite communauté de fyros était heureuse. Les dernières pluies avaient bien nourri l'oasis et elle resplendissait. Les arbres étaient rempli de fruits juteux, les animaux était nombreux et les prédateurs repoussé très loin dans les terres sablonneuses...

Cette petite oasis se situait en bordure de frontière du territoire fyros et était la seule de la région. Seul un avant poste non loin dans les plateaux rocheux existait. Il avait pour but de protéger le seul accès possible à cette région. Les hommes et les femmes qui y travaillaient, rentraient à l'oasis après leur service après un long jour de marche.

Mais ce jour là, bien que tout fut parfait, que la communauté de l'oasis fut heureuse, quelque chose clochait. L'ancien du village réunit alors les gardes protégeant l'oasis, les mères de famille et les ainés aussi dans un concil improvisé.


"Ancien Démotaïr, comment se fait il que nos hommes ne soient pas revenus?" dit une première femme inquiète.
"Oui, vous devez savoir, vous avez toujours su...", enchaina une seconde

Un léger brouhaha commenca à remplir la tente principale. Les femmes se plaignaient des absences de leurs maris, et les ainés, filles comme garçon, ne comprenait pas pourquoi ils devaient être là. Creenshaw était de ceux là.

Soudain, l'ancien se dressa :


"Faites silence mesdames, je vous en prie..." Sa voix étant lente, posé et masquait à peine un début d'essouflement.

"Comme vous le savez, le retard de vos hommes est inhabituel. Mais jusqu'ici, nous avons suivi la règle qui nous dit d'attendre deux jours supplémentaires. Rappellez vous la fois où l'avant poste a été attaqué par une migration de goari... Ce jour là, nous avions aussi attendu..."
Démotaïr reprit difficilement son souffle.

"Mais, cette fois, les kamis m'ont parlé"les chuchottements s'arrêtèrent à ces mots.
"Ils m'ont parlé en effet, j'ai bien peur que ce qu'il se passe au fort soit dramatique. je prends donc la décision de faire évacuer le camps."

Une femme, hésitante et larme au yeux, leva la main pour la parole.
"Devons nous en conclure que nos hommes peuvent être mort?" A ces mots, elle s'écroula en sanglot.
"Et pourquoi avez vous fait venir les ainés de nos enfants l'ancien?"

Un court silence s'installa, les jeunes en question étaient pour la plupart sonné, certains et certaines pleuraient à la triste nouvelle évoquée. Creenshaw lui ne comprenait pas la situation. Pour lui, son père était le plus fort, et aucun goari ne résistait à sa lance.

"Si j'ai fait venir les ainés, c'est afin de leur faire prendre conscience du rôle qu'ils vont à avoir durant notre voyage. Ils vont devoir être fort pour pouvoir défendre leur famille, comme leur père auparavant. Car, nous n'avons plus qu'eux désormais."

Le silence reprit ses droits. Creenshaw regarda sa mère en larme. Voyant cela, son sang ne fit qu'un tour et comme son fougueux père l'était, il se leva d'un trait.

"Mon père est vivant, vivant vous entendez??? il ne peut pas mourir, les kamis doivent se tromper. C'est pas possible." A peine finit sa phrase, il sortit de la tente larmes aux yeux sous ceux de l'ancien.

Les plus jeunes jouaient dehors à ce moment. Creenshaw les regarda et chercha du regarda son petit frère Salvator.
L'ayant trouvé non loin, il l'empoigna et lui dit :
"Papa n'est pas mort, et je vais leur prouver, ils vont voir. T'es d'accord toi, hein, papa ne peut pas mourir, c'est le plus fort. Tu te rappelles les goaris, hein..."
"Pourquoi tu pleures grand frères? Pourquoi tu parles de papa? Ca veut dire quoi il est mort?"
coupa Salvator.
"et bien..." Creenshaw ne sut répondre en voyant son petit frère le regard étonné.

Le cor d'un garde posté à l'entrée de l'oasis sonna alors... Tout le monde arrêta sa tache en cours et se précipita en direction du signal.

Creenshaw prit son frère dans ses bras et coura lui aussi dans la direction. Deux hommes équipés de la glorieuse armure lourde de garde Fyros avancaient vers l'oasis au loin. L'un aidait l'autre à marcher.
Les gardes de l'oasis accoururent vers les réscapés. jettant péniblement leur casque, ils tombèrent à genoux. Ils étaient couvert de blessures en tout genre. Creenshaw, dit à son frère d'attendre auprès des autres et s'approcha en courant. Arrivé à leur hauteur, il cria machinalement papa comme pour se rassuré d'avance. Malheureusement, aucun des deux ne l'était. Pire, le plus atteint, sans doute sous la pression, se mit à pleurer.
Le moins touché prit la parole :

"Duncan, ton père, s'est bien battu petit, il s'est bien battu... Mieux encore que contre les goaris..." sa voix s'arrêta comme s'il lui était impossible de continuer.
Le second bredouillant tout en pleurant rajouta :

"Saleté de matis, ils nous ont prit par surprise. Ils ont trouvé une nouvelle voie pour nous atteindre. On a tenu le plus longtemps qu'on a pu... " l'homme s'arreta, cracha ses poumons ainsi que du sang. "Duncan a décidé qu'il fallait nous replier le deuxième jour de combat. Nous ne pouvions plus tenir la position. Cependant, il fallait que des volontaires reste pour permettre aux autres de partir." l'homme en sang se tourna vers Creenshaw qui commençait à comprendre. "En digne chef, ton père est resté avec une dizaine d'hommes. Nous, on savait qu'ils ne tiendraient pas longtemps, mais lui, ton père, nous disait le contraire." Les larmes lui reprennent et l'autre homme qui jusqu'à là c'était retenu, s'y mit lui aussi. "Lui, il nous disait que tous irait bien, qu'il ne fallait pas s'en faire. Même les autres le suivait dans sa démarche. Ton père... Ton père avant qu'on parte m'avait demandé de te donner çà" l'homme tendit une lance finement travaillé et maculé de sang séché. "Il nous avait dit que le jour où il donnerait cette lance à son fils, ce dernier serait alors aussi digne que lui. On a donc respecté sa volonté..." Creenshaw saisit la lance, les yeux rouges, rouges d'avoir trop pleuré. Il se retourna instinctivement vers son frère, sa mère l'avait rejoint. Et c'est à pas lent qu'il les rejoignit tête basse, laissant les gardes s'occuper de leurs congénaires blessés.

la soirée, puis la nuit arriva, et bien que la communauté préparait les mekbouth pour un long voyage, le silence finit par gagner l'oasis. Creenshaw ne réussit pas à trouver le sommeil, sa mère pleurait le plus discrètement qu'elle le pouvait (elle faisait toujours comme cela), et salvator eut bien du mal à se coucher.

Les informations des deux gardes réscapés étaient graves. L'avant poste avaient été pris par quelques centaines de fantassins et fusilliers matis. Il était évidant qu'il cherchait à étendre une nouvelle fois un peu plus loin leur frontière.

Le lendemain, la communauté quitta l'oasis, laissant derrière elle, plus d'un siècle de souvenirs. L'exode allait être long pour atteindre Pyr, la capitale.

La première semaine se passa assez simplement, la zone était connu des chasseurs et ainsi, la communauté évita les dangers du désert de sable.
Durant cette période, Creenshaw ne dit mot. Semblant songeur, il remplit les tâches qui lui incombait. Seul évènenemt noir au tableau, le garde rescapé le plus atteint succomba de ces blessures. La communauté procéda alors à un enterrement traditionnel porté en l'honneur des héros.

Un mois passa, la troupe continuait sa marche épuisante devant faire face à maints danger. Le premier fut une rencontre avec une transumance de caprynis, le désastre fut éviter de justesse. La deuxième fut une rencontre inopinée avec un couple de goaris. La comunauté enterra ce jour là, les premières victimes de l'exode...

Durant cette période, Creenshaw commenca à se rapprocher du dernier survivant de l'attaque de l'avant poste. il s'appellait Gatsu. Le jeune homme lui posait souvent es questions sur son père. Mais surtout lui demandait s'il pouvait lui apprendre à manier l'arme de son père.
Ce fut ainsi que Creenshaw rencontra son maitre d'arme.

D'après l'estimation des chasseurs, Pyr n'était plus qu'à une semaine de marche. la joie de revoir la civilisation commençait à remplacer la tristesse de l'évènement. un chasseur, cependant, souleva un doute.
La transumances des carpynis étaient en avance cette année, chose étonnante. Mais, la communauté n'en avait que faire, il restait une semaine à peine de voyage.

Commencèrent alors les disparitions, des éclaireurs manquaient à l'appel, des enfants étaient enlevés durant la nuit. Les traces laissaient supposé à des gingos.

Il restait alors trois jours de marche, trois jours pour rejoindre Pyr la magnifique.

Ce fut à ce moment que le drame arriva. Les soupçons du chasseur étaient fondé. Alors que la communauté avançait dans le sable péniblement, un hurlement se fit entendre, suivit d'un autre. Très vite, un nombre incalculable s'y ajoutèrent. Telle une armée, une horde de gingos fondit sur le convoi.

Chacun tenta de se défendre au mieux avec ses moyens. Les gardes furent vite submergés mais combattirent jusqu'à la mort, comme le voulait la tradition. Vieillards, mères, enfants tout le monde luttait, Creenshaw et sa famille ne dérogait pas à la régles. la chance voulut se jour là, que le chariot de sa famille se situa au coté opposé de l'assaut des gingos. Malgré tout, les bêtes arriva jusqu'à eux.
Un cri d'enfant suivi de celui d'une femme alerta Creenshaw. Et la vision d'horreur qui s'en suivit, faillit avoir raison de sa santé mentale. Un gingo avait réussit à rentrer, on ne sait comment, dans le chariot pendant que lui et Gatsu le défendaient du mieux qu'ils le pouvaient.
Le gingo, en question, tenait la mère du jeune homme par la gorge comme il tiendrait un yubo. salvator, lui était au sol inanimé. Gatsu d'un coup empala l'animal sur son épée. Creenshaw faillit en lacher sa lance. Il en vint à maudir ceux par qui tout cela était arrivé. Il rejoignit sa mère mourrante.

"Prend bien soin de ton frère, il va avoir besoin de toi... Ton père serait fier de toi s'il te voyait aujourd'hui..." Ce furent ses derniers mots. Salvator n'avait pas survécu à l'attaque.
Ce jour là, 80% de la communauté périt. Et la horde de gingos fut mis en déroute. le plus dur pour tout le monde et Creenshaw fut de ne pouvoir enterrer les morts par peur de voir arriver tous les prédateurs des environs.

Les survivants finirent par arriver à Pyr, diffusant ainsi la terrible nouvelle. Un toit fut vite trouvé pour les quelques familles survivantes. Gatsu en tant que garde dut reprendre son service. Et repartir en direction de l'avant poste.
Creenshaw venait d'arriver à Pyr et son seul désir était de partir d'ici de cette ville, pour aller tuer ceux qui avait détruit sa famille mais aussi pour pouvoir les enterrer dignement.

De nombreux mois passèrent, et le régiment partit délivrer l'avant poste revint victorieux cette fois. Creenshaw avait été mis dans un orphelinat pendant tout ce temps. Les alterations furent nombreuses avec les autres pensionnaires quand il s'agissait de sa famille. Le jour du retour des héros, le jeune homme accourut à la porte est de la ville. Il cherchait Gatsu du regard. Ce fut ce dernier qui le trouva en premier avec pour seuls mots :

"Viens, c'est moi qui vais t'herberger, je vais t'apprendre à te battre, mais à une seule condition, que tu oublies les matis." Creenshaw alla pour répondre un "jamais" qui Gatsu lui colla une claque qui fit tomber ce dernier par terre.
"Oublie les, nous avons accompli ta vengeance. Et... Et j'ai aussi enterré ta famille."
Gatsu sortit un objet de sa poche. une simple dent de Gingo monté sur un collier. C'était celui de son père.
"Tiens, prend le, il t'appartient désormais. A toi mais aussi à tes futurs enfants."
Creenshaw ne sut que répondre la joue endolorie. Mettant le collier autour de son cou, il suivit Gatsu.

Six ans passèrent, Creenshaw était devenu un homme. Gatsu déjà bien âgé à l'époque accumula les rides et les cheveux blanc. Pendant ces six années, il s'était entrainé sans relache au combat. C'est durant cette période qu'il rencontre surement son meilleur ami Kobal. Tout deux s'était rencontré dans une taverne. Creenshaw y allait pendant les gardes de Gatsu pour boire l'eau de feu comme disait ses parents. La rencontre avec Kobal fut au premier abord assez mouvementée, ce dernier voyant le jeune guerrier noyé son chagrin dans l'alcool le taquinat un peu. Un début de bagarre s'ensuivit. Les deux jeunes gens furent aussitot expulsés du batiment.
Quelques jours passèrent et Creenshaw retomba sur Kobal. Les deux jeunes hommes se jaugèrent.

"Excuse moi, je m'excuse pour les soucis que je t'ai occasioné "
Tels furent les mots du jeune guerrier. De fil en aiguille, une amitié commença à s'installer entre eux deux. Jusqu'au jour où par le plus grand hasard, Kobal tomba sur un prospectus de recrutement des Légions Fyros... Creenshaw envisageait une vie de garde pour perpétuer la vocation familiale, mais comme le soulignait Kobal cela permettait de voyager, de voir plus loin que les environs. Peut être pourrait il aller voir la tombe de ses parents? Sur cet argument, et avec l'accord de gatsu, Creenshaw se présentit au hall de la guilde...

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:52 am
by suenzi
Creenshaw se sentait terriblement seul, voilà un moment que Pyrotess était partie rejoindre sa grand mère malade. Malgré tout, il s'était promis de ne plus jamais faiblir au cours de ses absences. Il avait ses petits à s'occuper, et une petite soeur qui pourrait avoir besoin de lui aussi.

La journée commençait à peine et le jeune guerrier avait déjà reçu sa mission pour la journée. Faire la garde devant le batiment de la guilde, décidement Ufo lui en voulait mais c'était normal

Les heures passèrent, nombre de légionnaires lui firent un petit signe avant de vaquer à leur occupation, quand un homin vétu comme un clochard s'approcha.

...hips... C'est bien la Légion Fyros ici?... hips... commença t'il

Oui, que veux tu vieil homin?répondit Creenshaw

Je cherche un dénommé ...hips... Creenshaw, j'ai un courrier pour lui ... hips...Un sourire en coin, il fixa du regard le jeune homin devant lui

Trés bien, donne le moi et file !

je dois te prévenir d'une chose toute fois ...hips... ton père s'est très bien battu le jour de sa mort ...hips... vaillement même comme à son habitude devrais je dire ...hips...

Ses mots firent rejaillir son passé en une fraction de seconde. Ne pouvant contenir sa colère, Creenshaw saisit le vieil homin violemment

Comment peux tu savoir tout çà, vieil homin??? Répond !!!

Lis ce courrier et tu le sauras. Le vieil homin regarda le fougueux homin d'un oeil dur

Le vieil homin sortit alors un courier de sa poche, Creenshaw le reposa alors.

Que Jena veillent sur toi, Creenshaw.

Le vieil homin partit alors laissant le jeune guerrier d?sabus? la lettre ? la main.

Recrue !!! Quelle est cette position de garde? Tu veux faire honte aux légions?

C'?tait Ufo, en temps normal, Creenshaw l'aurait envoyé ballader, mais là le coeur n'y était plus. Il se rajusta et attendant patiemment la fin de sa garde.

Pour ta peine, tu resteras jusqu'au soir.Ufo partit en riant Tu as vu, je t'ai fait grâce des kamipompes.

Le jeune fyros soupira, combien de temps allait il tenir dans ces conditions... Le papier dans sa main le fit revenir à lui. il était orné d'un sceau... un sceau matis...
Creenshaw,

Si tu veux en apprendre plus sur ton père et sur ceux qui l'ont tué, rejoins moi avant l'heure du diner à la colline fleurie ce soir. Je crois savoir que c'est là bas que tu aimes faire sortir et ballader ta famille.

Viens seul et prépare toi aussi le cas échéant à mourir bien que je pense que tu y sois déjà préparer.


Midryck
Ce nom ne ressemblait pas à celui d'un matis pourtant le sceau de cire lui en était un...

Se préparer à mourir? S'agit il d'avoir l'opportunité de venger la mort de son père? Toutes ses questions, Creenshaw se les posait

Et mes enfants, qui vont s'en occuper si je meure... Et puis, je vais devoir désobéir une nouvelle fois à Ufo pour rejoindre le lieu de rendez vous.

Beaucoup d'autres questions l'assaillirent, il fut toutefois sortit de ses rêves par un guerrier armuré lourdement qui stationnait devant lui. C'était son ami Kobal. Voilà plus de cinq minutes qu'il lui parlait et s'inquiétait de voir aucune réaction sur le visage de Creenshaw.

Bonjours vieux gingo...

Ah enfin, tu remarques que je suis lé. Tu vas bien?

Oui, comme d'habitude et toi avec Sorcha?


Sourire en coin Comme d'habitude aussi.

Je vois çà, tu pars en mission?

Oui, dans le désert pour un petit moment, et pour cela, je voulais te demander de veiller un peu sur Sorcha.

Bien sur mon ami, mais je pense qu'elle sait déjà se défendre par elle même.


Les minutes pesaient un poid énorme pour Creenshaw, et la vue du départ de son ami, le soulagea d'une certaine manière, le faisant souffrir d'une autre. Pour la première fois, il n'allait pas pouvoir tenir une promesse faite.

L'heure du rendez vous arrivait bientot... Avec un grand soupir, Creenshaw avait terminé sa lettre pour Ufo : sa démission des Légions Fyros. par chance, Ufo n'était pas là, il la posa sur son bureau.

Mon destin m'attend désormais...

Il alla chez lui, Deena s'occupait des petits qui était en train de jouer.

Deena, j'ai reçu des nouvelles concernant mon passé... Il est possible que je ne revienne pas... Prenez bien soin des petits si cela arrive, je vous le demande sincèrement.

Et Pyrotess, tu y penses?

Oui, tous les jours... Mais je dois y aller... Vous lui donnerez çà à son retour
Il lui tendit la lettre Dite lui aussi que j'ai quitté les Légions Fyros. Son air devenait sombre Je vous fais confiance belle maman.

Elle ne sut trop quoi répondre et saisit juste la lettre

L'heure du rendez vous approchant, il quitta sa maison en emportant la lance de son père et celle que sa femme lui avait offert. Il venait de tout quitter pour en savoir plus... Les yeux remplit de colère, il s'avança dans le désert.

Prépare toi à mourir... Se dit il J'y suis déjà préparer.

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:53 am
by suenzi
Le soleil commencait à descendre, la chaleur était par contre toujours à son maximum de même que la tension qui reignait en Creenshaw. Voilà deux heures qu'il était au point de rendez vous et personne n'était là. Il attendait...

Il se souvenait de ce que lui avait dit Gatsu son ancien maitre d'arme : "Oublie les, nous avons accompli ta vengeance. Et... Et j'ai aussi enterré ta famille."

Pourquoi... pourquoi des gens me disent ils le contraire alors !!! Pourquoi !!!

Parce que Gatsu ne voulait pas que tu saches que des fyros par avidité peuvent faire tuer nombre d'entre eux.

Un fyros, de grand stature, se tenait devant Creenshaw. Le visage marqué par les combats, le regard apparemment inquisiteur, l'homin portait une armure matis et tenait fièrement dans sa main une lance du même peuple.

Bonjours, Creenshaw, je suis Bratack, garde du corps de Midryck. J'ai pour ordre de vous conduire auprès de lui.

Le ton de sa voix était le même, aucun mot n'avait été dit plus haut que l 'autre, la même froideur.

Pourquoi cet homin veut il me rencontrer?

Midryck vous le dira lui même.

Non je veux une réponse maintenant. Cette mascarade a déjà assez duré.
Creenshaw pointait sa lance en direction du fyros matissé

Ce dernier ne bougea pas face à la menace.

J'ai pour ordre de vous ramener quoiqu'il en coute, alors soit, vous voulez en finir dès maintenant.

Bratack commença à manipuler sa lance. Son agilité avec était impressionante, sans aucun doute, il devait avoir un très bon niveau.

Approchez que l'on en finisse.

Une chose surprit Creenshaw mais il ne savait pas exactement quoi, toujours était il que l'homin en face de lui avait des informations à lui révéler et qu'il fallait le battre pour les avoir.

Le jeune guerrier passa dès lors à l'attaque, lance un peu en retrait pour surprendre l'ennemi au dernier moment. Bratack ne bougea toujours pas. La passe d'arme fut rapide, net et sans bavure, Creenshaw s'effondra au sol, sa lance volait encore dans le ciel. Il avait été désarmé avec une extrème facilitée, et son adversaire ne voulant pas le tuer avait visé son seul point faible : sa côté fragilisé.

Comment a t'il pu bien savoir pour ma côte? pensa t'il sur le moment...
Cette posture de défense, je l'ai déjà vu... mais où?

Le visage contre la sciure, il luttait pour ne pas s'évanouir, mais la douleur était abominable, puis soudain le souvenir lui revint. Cette posture de défense était celle que son père apprenait aux soldats de l'avant poste.

Comment se pouvait il que... La douleur eut raison du jeune fyros et il sombra.

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:55 am
by suenzi
Le soleil semblait à son midi quand Creenshaw se réveilla, une douleur énorme au niveau des côtes. Encore un peu empaffé, il scruta les alentours. Il était dans une chambre, bizarrement, il faisait frais.

Mais ou suis je?

Une petite fenêtre lui permettait de voir l'extérieur, il se trouvait en terre matis mais à en croire la température, il ne devait pas se situer si loin du désert matis.

Le strict minimum composait la pièce, et l'équipement du jeune fyros lui avait été retiré.
Emergeant de plus en plus, il se souvint alors de la technique utilisée par Bratack pour le battre.


Comment a t'il pu l'apprendre? Mon père n'a jamais quitter l'oasis...

Un bruit au niveau de la porte lui indiqua que quelqu'un l'ouvrit. Un homin rentra dans la pièce, c'était Bratack, un plateau avec des victuailles

Mangez Creenshaw, nous avons encore un peu de route jusqu'à Midryck.

Le jeune fyros regardait d'un oeil accusateur le fyros matissé devant lui.

Pourquoi as tu trahi l'oasis?

La question parut surprendre Bratack, cassant son masque immuable.

Vous le saurez en temps voulu...

Ou sont mes armes et mon armure? As tu peur que je m'enfuis?

Redevenu impassible, Mangez vous en aurez besoin

J'ai tout laissé derrière moi pour en apprendre d'avantage sur la mort de mon père!


Il repensa à Pyrotess à qui il n'a pas eu le temps de dire au revoir, aux petits qui avant de partir lui avait tiré les cheveux comme à chaque fois. Il repensa aussi à la lettre de démission qu'il avait donné... "au moins Ufo sera soulagé" pensa t'il sur l'instant.

J'ai tout laissé, je ne compte pas m'enfuir comme un lâche! Rend moi mes armes! Sa voix était devenu dur et sec, comme si c'était son honneur qui venait de parler.

Très bien, finissez de manger et vous le récupèrerez.

Creenshaw mangea silencieusement, l'amertume plein la bouche. Qui pouvait être celui que Bratack protégeait? Etait il aussi fort que lui? Pourrait il venger son père? Les larmes de colère voulurent le prendre. Il se retint du maximum qu'il le put.

Après s'être équipés, les deux homins prirent la route vers le sud. Les sens de Creenshaw ne l'avait pas menti, il était bien proche du désert matis. Et il se dirigeait vers la forêt, lieu idéal pour se cacher des autorités.

La marche dura une bonne demi journée, quand les deux hommes aperçurent les ruines d'une ancienne place forte matis. Les traces sur les murs encore debout laissaient présager une terrible bataille contre les kittins.
L'endroit semblait avoir été investi par des homins d'armes, surement des bandits ou des mercenaires tant le mélange des races était énorme.

Les gardes se turent à l'approche des deux homins, fixant du regard Creenshaw et le détournant quand ils le posaient sur Bratack.
Bratack s'avança vers une tente installée au milieu des ruines, entra et en sortit quelques minutes plus tard.

Suivez moi, Midryck veux vous voir maintenant.

Creenshaw observait les lieux, et sans un mot suivit le fyros matissé sous la tente.

L'int?rieur était spartiate, éclairé juste comme il se doit.

Enfin, je te revois Creenshaw. Tu as bien grandi, on dirait. Midryck fit signe de la main à Bratack de sortir Combien de temps a passé depuis la dernière fois depuis que je t'ai vu? Une dizaine d'année au moins non?

Creenshaw observa l'homin installé en face de lui sur un fauteuil. il était lui aussi équipé comme son garde du corps d'une armure matis. Une grande hache fyros à son côté. Son regard se posa alors sur le visage de Midryck, un long moment... Puis ce fut le déclic... Tout son corps semblait avoir réagit à ce déclic.

Et oui, Creenshaw, je suis ton oncle, le frère de Gally, ta mère. Tu te souviens de moi, tout de même? Un sourire en coin

Comment as tu pu trahir l'oasis? Notre oasis !!! la colère se lisiait désormais sur le visage du jeune fyros. Beaucoup de monde est mort par ta faute !!! Ma mère est morte aussi à cause de cela, mon petit frère aussi... et tu oses sourire de cela?!?

Midryck cessa de sourire et commença à être agacer.

On dirait un gingo en train de grogner... Je crois savoir que ta mère est morte à cause de cela non? Tu n'as pas su la protéger, il parait. sa voix était posée comme les matys s'amusent souvent à le faire. Tu parles comme ton père, toujours fougueux, un vrai guerrier.

Creenshaw saisit sa lance et la pointa vers Midriyck, les yeux rempli de haine. Son seul désir était de tuer celui qui venait de trahir tous son peuple et sa famille.

Tu ne veux pas savoir pourquoi j'ai fait cela avant de me tuer? Un gros sourire en coin.

Une douleur énorme le saisit au niveau de ses côtes, celle qu'il avait tout le temps. Sous le poids de la douleur, il posa un genoux à terre baissant du coup son arme.

Explique moi pourquoi un fyros est amené à trahir son peuple pour aider des matis.

Je pourrais très bien simplement te répondre, les dappers, mais il y avait bien plus que çà. Le peuple fyros se voile la face en croyant qu'il pourra reconstruire son bel empire, la preuve, notre ancienne oasis vivait en autarcie principalement parce que personne ne venait.
Comment peux tu prétendre aider les homins en les laissant se débrouiller par eux même et en venant les soumettre aux impôts?


Creenshaw avait du mal à respirer mais résistait à la douleur comme à son habitude.

Les matis avaient comme projet depuis un long moment d'attaquer cet avant poste. Pour eux, il empêchait d'explorer plus loin le désert. J'étais en mission d'éclaireur ce jour là. Nous avions répéré, un autre garde et moi, leur campement. En retournant à l'avant poste, nous sommes tombé dans une embuscade. Ils nous avaient répéré et nous ont capturé... Il fronca les sourcils. Ils ont alors commencer un interrogatoire pour connaitre les forces en présence à l'avant poste... Nous avons au début voulu rien dire... Nos ennemis hériditaires ne devaient rien savoir. Puis, l'autre homin qui était avec moi, c'est exclamé, "tuez moi, jamais je ne trahirai les miens!". Midryck rit alors un bon moment. Ils le tuèrent bien évidemment, l'honneur fyros est telle qu'il n'était même pas la peine de discuter. Il me posèrent alors aussi la question si je souhaitais mourir. Je leur ai dit non et que je souhaitais rencontrer leur chef. tu aurais vu leur tête, ils étaient tous stupéfait par le fait que je n'avais pas hésiter. C'était à mourir de rire.

Un rictus de haine apparut sur le visage de Creenshaw, le même que celui qui apparut le jour de la mort de sa mère et de son frère.

Abrège que je puisse te tuer plus vite !!!

Midryck continua comme s'il n'avait pas entendu la réflexion, toujours un énorme sourire aux lèvres.

Le chef matis n'avais pas l'air d'être un grand guerrier, mais il savait reconnaitre les opportunités. Nous avons passé un marché, Une centaine de millions de dappers plus ma liberté contre l'avant poste. Il accepta bien évidemment. Je rentrai dès lors rejoindre les autres prétextant une attaque kittin pour la mort de l'autre fyros. Ton père était là à mon retour, toujours aussi charismatique. Il avait le don de m'énerver et ce depuis le jour où il rencontra ta mère. L'attaque devait avoir lieu la nuit même. je n'eu qu'à tuer les deux gardes en postion sur le flanc nord. Il perdit alors son sourire. Ton père avait le don pour sentir les choses. Il avait compris mon manège depuis le début. Sans hésiter, il m'attaqua, quoi de plus normal me diras tu... Il était fort. Cà, il n' avait pas de doute. Et si Bratack n'avait pas été là, je serai surement mort. Notre combat avait malheureusment réveillé le camps. J'ai pu m'enfuir, bratack avec moi, à temps que déjà les balles matis fusaient de tous les côtés. Nerveusement, il se frotta l'avant bras Ton père avait de très bons amis, Gatsu était l'un d'eux, il m'a d'ailleur bien fait comprendre ce qu'il pensait de moi. Je crois savoir qu'il est mort aujourd'hui.
Que te dire d'autre sur moi... depuis ce jour, j'ai accompli pas mal de missions d'espionnage pour les matis... Enfin espionnage, assassinat plutôt dirons nous.


Il se pencha vers Creenshaw qui suffoquait toujours.

Si je t'ai fait venir, c'est que je souhaite te laisser une chance de venger tous les morts que cette histoire a engendré. Je te laisse cette seule et unique chance, ne la laisse pas passer.
Défie moi et sors vainqueur.


Midryck se leva, saisit sa hache, tapotta gentillement la tête de Creenshaw qui ne pouvait pratiquement plus bouger à cause de sa douleur et sortit. Le jeune fyros entendit le traitre demander à ses hommes d'apporter de quoi le soigner et il finit pas s'évanouir de nouveau.

Le jeune guerrier se réveilla aux aurores, sa crise avait été aigu. Il se sentait pourtant bien. Ils l'avaient soigné.
Son équipement était toujours là, il le prit et sortit. Il tomba nez à nez avec Bratack qui apportait de quoi manger. Comme aupravant, le repas fut silencieux et rapide.


Creenshaw fixa la lance de son père qu'il avait emporté avec lui. Il se dressa d'un coup, saisit les deux lances et partit vers la tente de Midryck. On lui proposait de venger des centaines de personnes de ce traitre et il comptait bien ne pas se dérober même s'il devait y laisser la vie. Arrivé devant la tente de son adversaire de duel, il s'écria :

Midryck sort de là, et viens au duel que tu m'as proposé. finissons en!!!

je suis là, jeune fyros impétueux.


Midryck se tenait au milieu d'une petite arène improvisée, armurée et tenant fièrement sa hache à deux mains.

Si tu es prêt, alors finissons en. Sache que si je meure, mes hommes te laisseront partir. Si je gagne... Pense un peu à ta famille. N'as tu pas de remord à faire çà?

Creenshaw en avait bien sûr, mais la haine, celle que Gatsu par le passé avait voulu contenir puis éteindre, venait de ressurgir. Plus aucun doute ne s'interposait. Il rejoignit l'arène sa lance à la main, celle de son père dans son dos.

Non, je n'ai aucun remord à tuer un paria, un traitre, un assassin.

Un mouchoir fut lancer en guise de départ pour le duel et les deux protagonistes engagèrent le combat. Midryck se battait bien mais l'âge le rattrapait tandis que Creenshaw donnait tout ce qu'il avait. Le combat était équilibré et dura un petit moment. Les deux partis se tournant autour se jaugeant. Midryck sourit alors.

Ce combat dure trop longtemps... Je vais en finir très vite, je n'ai pas que çà à faire aujourd'hui.

Il monta très haut sa hache et lança une attaque lourde. Creenshaw sous le choc très violent perdit à la fois sa lance et sa heaume qui fut touché. Il tomba au sol. Le traitre engagea une nouvelle attaque pour finir sa cible quand, comme contre le Gingo solitaire, Creenshaw utilisa toutes ses ressources pour dégager la lance de son père. Il parvint inextrémis à parer le coup. Midryck avait perdu toute sa défense ne s'attendant pas à un tel acte du jeune fyros. Ce dernier en profita et enfonca la lance dans l'abdomen du traitre.

Bratack réagit alors, en un éclair, il envoya valser Creenshaw d'un coup de manche de lance dans la tête et récupéra Midryck dans ses bras.

Emportez le, nous allons partir, nous le tuerons sur le chemin.

A moitié assommé par le coup, le jeune guerrier vit le camp se vider à une vitesse éclair, tout était en train d'être démonter avec rigueur. Cette fois, il était désarmé. Il vit bratack au loin diriger les opérations, puis sélectionner deux gardes. ces derniers le prirent et l'emmenèrent plus loin dans la forêt. Il le firent avancer en avant d'eux, dégainèrent aussi sec leur lames et le chargèrent.

Gatsu lui avait appris des techniques de désarmement à main nues mais ce n'était pas son fort. Il devait malgré tout s'en sortir. Heureusement pour lui, les gardes n'était pas aussi bon que leur maitre Bratack. Il saisit l'épée à deux du premier, tua le second non sans prendre une méchante blessure à la jambe et acheva le dernier debout.

Face aux deux morts devant lui, le choix lui était proposé. Retourner au campement ou bien fuir. Chacune des idées le tiraillait, l'idée de retourner là bas, lui plaisait mais il savait qu'il n'aurait aucune chance. L'idée de fuir ne lui plaisait pas... Pourtant, ce fut celle là qu'il choisit... Il fuit alors vers le nord. Des larmes de colère lui coulaient des yeux et une pensée l'occupait.

Je reviendrai plus fort, puisque je manque encore d'entrainement. Bratack, Midryck vous paierez !!!

de nombreux jours de marche plus tard, il retrouva le désert matis et marcha en direction de celui fyros. Son regard si aimant d'habitude venait de se transformer en un vengeur et déterminé. il en voulut à Gatsu de lui avoir caché çà... Il se demanda aussi s'il pouvait encore rejoindre sa femme et ses enfants.

S'arrêtant un instant. Non, je ne peux pas les revoir... Il reprit son périple avec pour objectif... le désert fyros !!!

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:56 am
by suenzi
Comme ce combat fut dur, essouflé Creenshaw dut s'assoir sur un rocher non loin de là, sa lance ensanglantée du varynx énorme qu'il venait de tuer...

Pourtant, depuis son retour des terres matis, l'entrainement lourd qu'il se faisait subir pour pouvoir vaincre ces scélérats de Midryck et Bratack lui était encore supportable, douloureux peut être aussi. Son corps ne pouvait le cacher, son visage, ses bras et le reste de son corps ainsi que son armure était rempli de cicatrices en tout genre.

Pourtant, ce jour là, quelque chose clochait, la chance peut être. Il s'était aventuré sur les hauts plateaux du canyon pour sa "promenade" du matin, comme il aimait à se le répéter. Tous les jours, il s'entrainait sur ce genre de trajet.

Ce matin là, un jeune timari, apparement décidé à faire de Creenshaw son ami, suivit le guerrier dans son entreprise. Pour l'homin, l'animal ne le suivrait pas longtemps, il finirait par se lasser comme d'habitude.
Ce ne fut pas le cas... Au contraire, par ses gémissement, il attira un varynx.

Le combat fut rapide, mais pas sans conséquence pour l'homin. La jambe de l'homin avait subi la dure loi du prédateur. Griffée et pour finir mordue, elle saignait abondament. Le rocher sur lequel il était assis commencait à être maculé de sang.


Je ne peux plus...

La douleur devenait abominable, le rocher déjà brulant à cause du soleil lourd devenait insupportable mais son corps ne pouvait plus répondre. Il avait perdu trop de sang.

Je suis désolé mes amis... Je n'aurai pas été capable de vous rendre justice comme il se doit...

Il sentait sa vie le quitter peu à peu, il pensa alors à sa famille qui devait encore s'inquiéter pour lui. Pyrotess devait encore avoir dû pleurer à cause de son absence... Et les petits... Salvator était tombé malade, il y a peu, allait il mieux? Pour leur anniversaire, il avait déposé un paquet pour eux : une peluche pour chacun. Il avait aussi pensé à sa tendre épouse en lui offrant aussi du parfum de muguet, celui qui lui allait le mieux.

Je suis désolé mes chéris...

Sans s'en rendre compte, les larmes lui coulaient déjà. La colère, un peu de tristesse et la nervosité avaient eu raison de lui... Il retira son heaume, laissant paraitre ses joues humidifiées et les yeux rougies.
Un froid intense le saisit, était ce la mort qui venait? Surement, comment pouvait on avoir froid avec une telle chaleur ambiante... Bien que assis, Creenshaw avait de la difficulté à se maintenir droit.

Il se rappella de l'histoire que Pyrotess lui avait raconté sur ses parents et la mort de son père. Tout comme le sien, il était mort en héro. Lui n'avait rien accompli d'héroique mais il ne voulait pas mourir la tête dans la sciure. Dans un dernier effort, il planta sa lance fièrement devant lui, les deux mains la tenant avec conviction.

Il se doutait que les kittins seraient attirés par l'odeur du sang, de même que d'autres varynx devaient être non loin de là aussi.


Il voulut parler mais ses paroles était inaudibles, il n'avait plus la force... Ses lèvres bougeaient à peine...

Pardon ma chérie, pardon mes deux amours, pardon Alia... Mais je n'étais visiblement pas assez fort pour accomplir mon destin...

Ca y est, il ne voyait plus. Trop affaibli, il devint aveugle. Le bruit du vent sur la sciure, des hurlements des kittins en contrebas du canyon, tout lui parut précis à l'écoute. Sur le moment, sa pensée était pour les aveugles, il comprit alors comment il se faisait qu'il était si difficile de les berner. il aurait voulu sourir mais ne le pouvait plus.

Ad....

Il ne put terminer sa phrase, son coeur venait de s'arrêter de battre. Le soleil commençait juste à culminer, de loin, on distinguait une statue d'un homin en armure lourde, assis fièrement sur un rocher, lance plantée devant lui.

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:57 am
by suenzi
Voilà maintenant plus de trois mois que Creenshaw avait quitté la maison, Pyrotess en souffrait de plus en plus même si sa fierté fyros l'empêchait de le montrer. Son visage comme une demande d'aide laissait paraitre les larmes qu'elle versait pour l'homin qu'elle aimait.

Revenant, du travail, elle alla voir Salvator et Tessa chez sa mère. Après quelques salutations, la situation tournait à l'identique des derniers jours. La jeune homine s'occupait des petits, soignant Salvator malade sans dire un seul mot. Sa mère, Deena, en souffrait elle aussi. Elle voyait sa fille perdre toute sa gaieté, toute sa volonté et toute sa joie de vivre.
Elle voulut maudire Creenshaw pour faire vivre çà à sa fille mais comme à chaque fois, elle ne le fit pas. Elle regarda les petits.


Tu ne dis rien ma chérie, je le vois que tu souffres...

Ca va aller maman, il me manque, c'est tout...

Les petits sentent ce que tu ressens, tu sais, leur humeur est influencée par la tienne.


le silence s'installa de nouveau dans la maisonnée, mais Deena coupa court.

Cela fait déjà un long moment que Creenshaw est parti...

Et que veux tu que j'y fasse? Je ne le trouve pas et il n'a pas l'air de vouloir revenir...


Deena repensa alors à cette sensation bizarre d'être observée le soir pendant qu'elle s'occupait des petits, sensation que partageait aussi Pyrotess. Cependant, ces derniers jours depuis l'anniversaire des petits, ce sentiment n'a plus lieu. Elle commença à s'inquiéter.

Ma chérie, as tu senti comme moi que l'on ne nous observe plus le soir?

Oui... J'avais remarqué cela... Peut être a t'il fait sa vie avec une autre...


Pyrotess éclata en sanglot, sa mère la prit alors dans ses bras comme elle en avait l'habitude.

Tu le crois capable de faire çà?

Franchement, je ne sais plus quoi en penser...


Deena commençait à bouillir de l'intérieur.

Pyrotess !!! ressaisis toi !

La jeune homine regarda mollement sa mère ce qui stupéfia cette dernière.

Tu as raison, je devrai me ressaisir...

La Pyrotess que nous avons élevé Paikan et moi n'est pas celle que j'ai sous les yeux. Notre Pyrotess dont on était fière, savait ce qu'elle voulait, était déterminée et surtout ne baissait jamais les bras.


Ces mots furent comme des électrochocs pour la jeune mère qu'elle était. D'un geste rapide, elle se leva, les yeux redevenus déterminés. Sa mère ne put cacher un sourire de soulagement.

Tu as raison... Il faut que je me réveille. Demain matin, je vais suivre son parcours de santé, peut être y est il encore?

Je te préfère comme çà.

Tu sais, je me rappelle le jour où tu es venu nous annoncer ton mariage avec Creenshaw... Tu étais pleine de vie, vraiment très belle, en te regardant, j'ai eu l'impression de rajeunir d'une vingtaine d'année. Ces derniers jours ont été difficiles pour nous deux, mais il faut que tu gardes à l'esprit ces jours heureux.


D'un signe de tête, Pyrotess acquièsa et fit une bise à sa mère.

Attends ma chérie, avant que tu t'en ailles te reposer chez toi, je voudrai que tu emportes cela avec toi...

Elle sortit d'un tiroir d'une commode la lettre qu'avait reçu Creenshaw avant son départ. La jeune femme connaissait son contenu par coeur, mais l'avoir en sa possession lui donnait un supplément de courage.

Ne t'en fais pas pour les petits, je m'en occupe... Prend bien soin de toi... Fais très attention...

Oui maman, ne t'en fais pas.


Pyrotess rentra alors dormir, tout en pensant aux endroits nombreux qu'elle allait devoir visiter. le kami de l'Oasis de Oflovak ou le pont qui mène aux plateaux du canyon serait déjà un bon début.

Le lendemain matin, de très bonne heure, elle prit alors la route avec un paquetage préparé pour son "expédition". Elle savait qu'elle en aurait pour quelques heures de marches, aussi a t'elle choisi de s'imposer un rythme soutenu.

Les prédateurs devenaient des proies sur le passage de Pyrotess, ceux qui ne s'enfuyait pas goutaient de sa lance. Elle avait enfin l'impression d'être redevenue celle qu'elle était auparavent et cela lui donnait des ailes.

Les heures défilaient rapidement, et elle arriva complètement essouflée face au kami de l'oasis, des cadavres de cloppers trop curieux ou trop gourmand, derrière elle.


Maitre kami, je cherche un homin... il s'appelle Creenshaw, c'est mon mari... Il venait vous voir souvent pendant une période.

Bonjours Pyrotess...
répondit le kami par télépathie. Je ne peux te renseigner, je ne l'ai pas vu depuis un moment.

Combien de temps?

La notion de temps m'est dur à saisir, Pyrotess... Mais je crois que selon vous, cela équivaudrait à deux semaines peut être. Il m'avait dit qu'il devait passé bientot. Peut être était ce aujourd'hui...

Il passait vers quel période de la journée?

Il devrait déjà être là.


Une inquiétude prit Pyrotess à la gorge, Creenshaw même s'il avait tout quitter tenait toujours parole.

Merci maitre kami.

Bonne chance à toi Pyrotess.


Cette discussion lui avait permi de récupérer son souffle, aussi elle reprit son rythme pour rejoindre le pont qui ne se situait pas si loin que çà. Sans le remarquer, elle s'était mise à courir, courir avec le sentiment que quelque chose de grave était arrivé.

Le pont était en vue, au loin se dessinaient les plateaux du canyon. Des traces de pas récentes partaient en direction de ceux ci. Peut être tenait elle sa chance de revoir celui qu'elle aimait?

Le pont fut vite traversé, la brise légère qui soufflait rafraichit tant bien que mal l'homine essouflée qu'elle était. Le soleil commençait juste à culminer. Elle s'avança alors cherchant la moindre piste.

Un indice lui sauta à l'oeil, des traces de pas très récentes puis des marques d'une personne qui a rampé sur le sol semblait contourner une colline au loin. Peut être était ce son homin qui s'entrainait...

En s'approchant, elle découvrit le corps d'un jeune timari égorgé, à voir les traces, cela devait étre un varynx. Les traces de l'homin qu'elle suivait, et celle du varynx responsable de la mort du timari semblaient converger vers une petite butte. S'approchant, le soleil dans les yeux, elle distingua un varynx énorme étendu non loin de là. jettant un oeil sur la butte, elle aperçut une silhouette d'homin, peut être deux même.

En s'approchant, elle remarqua que du sang coulait de cette butte, imbibant la sciure. Son pas s'accéléra alors de nouveau. Puis, elle entendit une voix, l'une des deux silhouettes était genoux sur la sciure, et l'autre tenait fièrement sa lance droite, tout en étant assis sur un rocher.
la voix semblait provenir de la première personne...


Noooooon !!! La voix commença à se mêler à la tristesse des larmes versées. O kamis, qu'avez vous fait ?!? Pourquoi lui ?!? Ayez pitié...

Pyrotess connaissait cette voix, c'était celle de Loolop mais pourquoi pleurait elle? S'approchant, elle découvrit alors le spectacle du sommet de la butte.
Un court moment, elle regarda son amie, sans trop comprendre et détourna son regarde sur l'homin en armure assis sur le rocher. L'endroit était maculé de sang. Elle lutta alors pour examiner qui était l'homin qui était là. Instinctivement, Loolop lui saisit la main. Ce contact fit éclater la vérité aux yeux de Pyrotess. Le heaume posé au sol, cette armure, ses cheveux, elle n'eut pas le courage de lever la tête mais elle avait comprit. Son amour, tout ce qui lui avait tant manqué se trouvait devant elle. Alors, voyant l'armure de la jambe détruite et tout ce sang, elle comprit...

Un court moment, l'image de son père qu'elle s'était imaginé lors des récits qu'elle en avait entendu, lui revint. Elle ne put retenir sa tristesse et refusant de croire à la réalité, elle secoua l'homin de désespoir.


Réveille toi ! La blague n'est pas drôle ! Réveille toi, cesse de faire l'idiot !

Le corps tomba contre la sciure, Loolop assista impuissante à la scène.
Pyrotess était en larme, ces dernières tombèrent sur l'armure très usée de celui par qui elle avait découvert l'amour. Ces larmes nerveuses ne pouvaient être retenues, complètement désemparée la jeune homine restait sur le corps de son homin...
Elle remarqua qu'il avait dû vivre des choses terribles vu le nombres de cicatrices qui étaient apparues.


Il faut emmener le corps Pyrotess, qu'on lui fasse une cérémonie digne de ce nom.

Loolop s'était relevée, larmes aux yeux.

Nous devons le faire sinon les kittins ou même les prédateurs des environs vont s'occuper du corps. Et çà, je ne le laisserai pas faire...

Oui... Oui, tu as raison...


Un feulement sortit les deux jeunes homines de leur rêve. Un varynx imposant se tenait devant eux... L'odeur du sang semblait l'avoir attiré et déjà il commença à donner des coups de langue sur la sciure pour y gouter. L'animal excité par l'odeur omniprésente commença à tourner autour des deux homines mais vu la taille de celui ci, il y avait fort à parier qu'elles y laisseraient leur vie. Saisissant leur arme fièrement, elles attendaient la charge du varynx.

L'animal attaqua dès lors, il sauta sur Pyrotess qui sur le coup fut éjectée en arrière. Malheureusement, sa tête heurta le rocher et elle s'évanouit laissant Loolop qui elle aussi n'avait pu résister à la charge du prédateur se trouvait sous lui à éviter les coups de pattes et les morsures. Comme par la fatalité, le varynx d'un coup de patte fit dévaller la pente à Loolop, cette denière arriva elle aussi évanouie en bas.

Le soleil était déjà bien bas, quand Pyrotess reprit ses esprits. Cherchant son épée de la main, elle se redressa vivement, le varynx ou est il? A sa droite se trouvait Loolop allongée et endormie. Nerveusement, elle jetta un coup d'oeil autour d'elle, ou se trouvait elle? La butte teintée du sang de son homme avait disparue, à la place se trouvait... le kami de l'oasis d'Oflovak. Elle sentit une voix parler dans sa tête.


Te voilà revenue à toi. Cela fait quelque temps que tu sommeillais ici avec ton amie.

Que fais je ici? Où est le varynx.... Où est mon mari?... Où est Creenshaw !!!

Un homin est venu vous déposer ici. je ne peux t'en dire plus. Je n'ai pas vu Creenshaw. Mais soit rassuré, je ne sens pas sa mort, il fait toujours parti de la vie d'Atys.

Est ce vrai? Mais comment? Il était...

Réveille ton ami, et retourne te reposer, l'oasis la nuit pour deux personnes dans votre état n'est pas le meilleur endroit.


Pyrotess fit un signe au kami, réveilla son amie et toute deux repartirent tristement vers Pyr... Rapidement, se rappellant les conseils de sa mère, sa tristesse se dissipa en se remémorant les paroles du kami : "Creenshaw n'est pas mort". Où il était, et qui était l'homme qui les a sauvé encore des questions sans réponse. Loolop quitta la jeune guerrière et retourna à la guilde sans trop d'entrain. Seule, elle retourna directement dormir à la maison, la fatigue était trop grande, elle irait voir les petits demain.

Elle rentra, ne prit pas le temps de manger et partit dans la chambre. Quelle ne fut pas sa surprise de voir Creenshaw allongé dans le lit. Il dormait apparement profondément. Il était propre, rasé et la blessure à sa jambe avait été guéri. Il vivait, elle posa instinctivement la tête pour écouter son coeur. Oui, il battait, mais quel miracle avait pu avoir lieu? Elle tenta de réveiller son homin mais celui ci ne répondit pas. Inquiète tout de même, elle insista en vain. Peut être était il encore inconscient? Cela ne serait pas étonnant...

Heureuse malgré tout, elle se colla contre celui qu'elle aimait plus que tout, et comme par enchantement, s'endormit le plus merveilleusement possible.

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:59 am
by suenzi
Trois mois... Trois mois que Pyrotess avait retrouvé son homin. Elle était heureuse, mais une nouvelle inquiétude était apparue entretemps. Cela faisait aussi trois mois que ce dernier ne s'était pas réveillé pourtant il vivait.

Les nombreuses cicatrices qu'il avait accumulé durant sa disparition de trois mois, elles aussi, étaient toujours présentes et à chaque fois, lorsqu'elle les voyait, la jeune homine amoueuse se demandait où il avait bien pu pour subir tout çà...

La blessure à la jambe qui s'était avérée fatale au jeune homin avait par contre entièrement disparue... Comment se pouvait il? Cette question bien que passagère revenait toujours à l'esprit de Pyrotess. Ce n'était tout de même pas une question anodine mais le bonheur de l'avoir auprès d'elle, même inconscient, était tel que son interrogation ne durait jamais longtemps.


Mon amour, je m'en vais travailler, repose toi le temps qu'il faut...

Comme chaques jours, elle déposait un baiser sur les lèvres de son tendre époux et souriante, partait à son travail à la guilde. Deena entra alors dans la maison, elle venait s'occuper des petits et de son gendre aussi. D'abord réticente à l'idée de s'occuper de lui, elle ne put refuser longtemps face à sa fille. Elle se rappellait le visage radieux qu'elle avait eu ce jour là, comme celui de son mariage. L'homine agée en voulait à Creenshaw d'avoir fait subir tout çà à sa famille, lui qui pourtant avait l'air d'un homin si aimant et tendre avec sa famille.

Ce jour là, elle s'installa dans le salon, les petits jouaient devant elle avec les peluches de leur dernier anniversaire. Ils étaient magnifiques, ils lui rappellaient Pyrotess tout jeune. Elle versa une larme. Les petits cris des enfants s'interrompèrent brutalement. Ils continuaient à jouer mais ils ne "parlaitent" plus. Inquiète, Deena s'approcha, l'un des petits émit un son ce qui rassura la vieille homine.

S'assiant de nouveau, elle remarqua alors que les petits regardaient dans une même direction : la porte qui menait à la chambre des parents. Son regard suivit alors lentement ceux des petits. Un choc énorme la saisit, Creenshaw se tenait debout, quasi nu, en sueur, visiblement il souffrait énormément.

Le coeur de Deena s'emballa, elle ne savait pas quoi faire... Elle vit son gendre s'effondrer, face contre terre, devant elle, le bras tendu vers ses petits. Toute tremblante, elle s'approcha de lui, il ne bougeait plus...


Pourvu... Pourvu qu'il n'ait rien... Mais que lui arrive t'il bon sang ?!?

De toutes ses forces, elle entreprit de retourner l'homin. Une frayeur la saisit, un symbole venait d'apparaitre au niveau du coeur de Creenshaw. Il était rouge vif, tel un tyson posé sur la peau.

Mais quand a t'il eu çà? Il ne l'avait pas quelques secondes auparavant...

Le bruit du choc de Creenshaw lors de sa chute et les cris de Deena firent pleurer les petits. Tentant d'ignorer leurs pleures un instant, elle courut dans la chambre voir si quelqu'un ne s'était pas introduit par la fenêtre... Mais celle ci était fermée. Inquiète, elle regarda de nouveau le symbole et posa sa main dessus craignant qu'il fut brulant. Ce ne fut pas le cas.
Un court moment, elle chercha, elle en avait tellement vu de par son passé pourtant celui là, elle ne le connaissait pas... Il n'était pas fyros ni kamique, enfin elle n'en était pas sure.
Les pleurs des petits ne cessaient pas, quittant sa réflexion, elle alla les calmer du mieux qu'elle le pouvait. Creenshaw gisait sur le dos de nouveau inconscient, un symbole rougoyant au niveau du coeur.


Mais que puis je faire?...

Il fallait prévenir Pyrotess, elle saurait peut être quoi faire. Elle sortit alors la poussette, prépara les petits rapidement. Ces derniers ne quittaient pas des yeux leur père étendu sur le sol. Comme si Deena avait compris ce qu'ils pensait, elle leur dit.

Ne vous inquiètez pas, votre père va bien, il est juste un peu malade, c'est tout... Allé, on va voir maman...

Elle n'était pas sure de savoir si les petits l'avait cru, mais elle même, elle ne croyait pas en ses paroles. D'un pas rapide, elle rejoignit le hall de guilde.

La porte venait de se fermer, Creenshaw, sur le dos, était de nouveau inconscient. Les peluches des petits trainaient non loin de lui...


Moebius...

Etait ce un soupir? Une plainte? Les lèvres du jeune guerrier se fermèrent de nouveau laissant ainsi Le silence reprit ses droits, comme il le faisait depuis trois mois.

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 8:59 am
by suenzi
Embrumé, voilà comment se trouvait l'esprit du jeune guerrier fyros étendu sur le sol...

Ses pères lui avaient narré que lors de la mort d'un fyros, son âme rejoignait l'essence même du feu et ainsi, le défunt pouvait reposé en paix...

Pourtant... Lui n'avait rejoint aucun feu... pourquoi? Bien qu'avec une grande difficulté, il se souvint de son dernier combat contre le varynx...
Il avait même senti son coeur arrêter de battre...


Où suis je?

Instinctivement, il tenta de regarder ses mains... Il n'en avait plus... Il regarda son corps. Il n'en avait plus... Comment était ce possible? Un sentiment d'inquiètude le saisit alors. En laissant sa famille derrière lui, ses amis, la guilde, aurait il trahi la confiance de ses pères en voulant venger les morts de son oasis natale?

L'environnement autour de Creenshaw était composé de brume et d'ombres un très faible lueur émanait mais rien de plus.


Oui, j'ai trahi ma parole... Pyrotess, ma chérie, je t'ai laissé seule et inquiète alors que j'avais fait le voeux de te rendre heureuse. Tessa, Salvator, mes enfants, j'avais le voeu de vous voir grandir avant de mourir. Gatsu... Tu m'avais enseigné de ne pas suivre la voie de la haine et de la vengeance... Je n'ai pas su tenir parole...

Il voulut verser une larme de honte et de colère envers lui même mais il ne pouvait pas... la tristesse l'empoigna...

Je saisis mieux pourquoi je suis ici alors... je n'ai pas le droit de reposer en paix pour mes fautes... Je le comprend...

A ce moment, il aurait aimé pouvoir pleurer toutes les larmes de son corps... Pyrotess... Il se remémora toujours avec une extrême difficulté sa première rencontre au sein de la guilde, puis leur premier rendez vous, leur premier baiser, leur première nuit d'amour, ...

Un long moment, il se replongea dans ses souvenirs. Un long moment qui lui sembla durer des éternités, une question le saisit alors suivie de plusieurs autres.

Quel jour sommes nous? Pyrotess, mes enfants, Alia, Kobal et sa femme vont ils bien? Suis je mort il y a longtemps?...

Bien que désordonnée, ses questions lui venait à l'esprit et bien sur, aucune réponse ne lui était donnée.

Creenshaw avait une sensation bizarre. Il n'arrivait pas à la déterminer pourtant il la sentait. L'environnement autour de lui parut changer un peu, il devint plus brumeux et plus sombre encore, la lueur qui émanait s'éteignant petit à petit.
Ce décor sinistre lui donnait envie d'être auprès de... de qui? Il ne s'en souvenait plus. Pourquoi cette pensée? Il ne s'en souvenait plus non plus...


Creenshaw.

Deux yeux apparurent devant lui, deux yeux sans pupilles, deux yeux complètement rouge. la voix semblait sec et autoritaire.

Creenshaw, ton âme se meure.

Mon âme se meure? Où suis je?

Oui, ton âme est retenu dans ce qui reste dans ton corps. Normalement, tu aurais dû le quitter pour rejoindre le but de toute âme mais il en a été décidé autrement.

Comment çà décidé autrement? Et qui êtes vous?

J'ai récupéré ton corps dans le désert, tu semblais apparement avoir tenu tête à un varynx. J'ai vu ton combat et j'avoue avoir apprécier ta fougue mais aussi ton courage pour lui avoir tenu tête. Tu es mort honorablement et fièrement mais bien trop jeune... La malchance t'a valu ce châtiment et disons que je n'ai pas pu rester sans réaction.
Pour répondre à ta deuxième question, appelle moi tout simplement Moebius.


Creenshaw voulut se rappeller le combat avec ce fameux varynx mais rien ne lui venait à l'esprit... L'aurait il oublié? Si oui, qu'avait il oublié d'autre?

Le fait d'être bloqué ici n'est il pas le chatiment pour mes fautes?

Tout le monde fait des erreurs, Creenshaw.

Mais j'ai tout laissé derrière moi pour aller tuer deux homins... J'ai trahi plusieurs promesses que j'avais faite !

Oui, tu as raison mais j'ai pu voir en toi que tu en souffres aussi énormément. Tu souhaites punir les deux traitres quoi de plus normal quand on perd sa famille, ses amis à cause d'eux.

Creenshaw ne dit rien, mais bizarrement, il se sentait de plus en plus faible et sensation étonnante de froid le saisit.

Tu es un fyros honorable, Creenshaw. Tu as malgré les difficultés su t'entourer de bons amis, tu as créé une famille magnifique qui t'aime. Ta seule faute est de ne pas avoir voulu t'entourer de ceux ci pour le moment difficile qu'a été la rencontre avec tes deux némésis. Malgré cela, tu dois savoir que ton devoir est avant tout d'aider l'hominité à reconstruire ce qui a été détruit par les kittins.

Oui... Vous avez raison... Mais il est trop tard pour moi...

Non, Creenshaw, il te reste encore une chance. Tu es devenu un grand ami des kamis en les aidant des très nombreuses fois. Ils peuvent t'aider si tu le désires. Mais il me faut pour cela être sûr que cela en vaille la peine.

Comment ???

Faire revenir quelqu'un à la vie est quelque chose de facile pour la karavan ou les kamis quand la mort est récente. Dan ton cas, c'est plus compliqué. Tu es mort depuis quelques heures déjà, le lien entre ton âme et ton corps est devenu très fragile.

Ce qui veut dire que je peux ne pas revenir, c'est çà que vous voulez insinuer?

Oui, c'est une éventualité à laquelle il faut s'attendre aussi. Mais il existe malgré tout une possibilité de renforcer quelque peu ce lien.

Lequel?

Il te suffit de penser très fort aux personnes qui te sont chères.

Je... Je ne me souviens pas... plus...

Tu t'affaiblis énormément. Il me semble que tu aimes énormément ta femme Pyrotess, cela devrait te suffir non?

A l'écoute du nom de Pyrotess, une vague de souvenirs embrumés lui revinrent à l'esprit. Il se rappella combien il l'aimait et combien il l'aime encore. Un seul désir lui vint à l'esprit : être auprès d'elle.

Creenshaw, ne laisse plus tes désirs de vengeance prendre le dessus. Souviens toi de ta mission principale : protéger ta famille ainsi qu'Atys.

Oui ! Je m'en souviendrai !

Les yeux disparurent, l'obscurité presque opaque l'entourait de nouveau. Un début de douleur commença à le saisir. Une douleur bien plus aigu que celle qu'il le prenait quand ses côtes le faisait souffrir.

Il entendit des paroles incompréhensibles, on aura dit des poèmes même s'il n'en comprenait pas la moindre des paroles. La douleur devenait immense...
Le décors commença à changer, l'obscurité fut remplacé par la lumière. Il reconnut alors le désert fyros... La couleur de la sciure était toujours la même...
Il se trouvait au dessus de Pyr, au niveau de la porte est, au dessus du totem kami... Il reconnut les deux kamis présent, l'hôte et le maitre. En face d'eux, un homin était allongé. Tout en se rapprochant du sol, il put le reconnaitre, c'était son corps.
La douleur devenait insupportable, une sensation de crochets s'enfonçant dans la chair le prenait de toute part et semblait l'attirer vers son corps.

Quelques instant plus tard, le corps reprit vie mais le choc de cet acte avait un prix, celui de nécessiter énormément de repos. Le jeune fyros fut alors pris en charge alors par les adeptes kami. Nettoyé, il fut ensuite ramené chez lui, dans sa maison.

Trois mois passèrent, jamais durant cette période, Creenshaw n'avait émergé de son sommeil. Pourtant ce jour là, il ouvrit les yeux. Il se trouvait dans sa chambre. Rien n'avait bougé. Presque heureux, il pouvait de nouveau sentir l'odeur de celle qui comptait énormément pour lui. Apparement le soleil était déjà haut. Il entendit des voix qui semblait venir du salon, des voix d'enfants, ses enfants. Ca ne pouvait être que salvator et Tessa. Il voulut se lever.

Peu de souvenirs lui était resté de sa période d'errance après la mort, seul le nom de Moebius était épargné par son amnésie. Comme un déclencheur, une douleur le saisit au niveau du coeur. Celle ci était horrible elle aussi, il réussit malgré tout à ouvrir la porte complètement en nage.

Il vit alors ses deux petits en train de le regarder en silence, Deena était là aussi. Une sensation de brûlure intense le fit vaciller puis chuter au sol. Tendant le bras vers ses enfants, il finit par perdre connaissance au milieu des pleurs et des cris de ces derniers.

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 9:00 am
by suenzi
Quelques semaines passèrent encore après le dernier incident dont Creenshaw portait désormais encore la marque près du coeur...

Quelques semaines, cette fois-ci qu'il passait réveillé mais encore trop faible pour pouvoir reprendre un entrainement au combat. Malgré tout, il était heureux, ses enfants venait le voir plusieurs fois pour prendre de ses nouvelles. Pyrotess, sa femme, était elle aussi très heureuse. Elle resplendissait plus que d'habitude telle une ange venu à son chevet.

Durant ces quelques semaines, vinrent plusieurs de ses amis, Kobal et Sorcha tout d'abord. Les deux homins ne purent retenir leurs larmes à la vue de l'un et l'autre. Tel deux frères qui se retrouvaient après une très longue absence, ils se serrèrent dans les bras comme pour se rassurer. Vint aussi, une homine... Mais il ne la vit pas, il l'entendit juste. Il s'agissait bien de Gozmoth, elle avait lutté contre sa fierté pour lui apporter son bonjours. Sa petite soeur Alia fondit en larme lors de sa venue.

Ainsi, le temps passa et Creenshaw arriva au terme de sa convalescence, heureux de pouvoir enfin bouger par lui même, de reprendre son entrainement et de profiter au maximum de sa famille.

Le jour d'anniversaire du mariage de Pyrotess et Creenshaw arriva...


Mon amour? Tu es réveillé? Allez, fais par le yubo mal léché ! Réveille toi, j'ai une nouvelle importante pour toi...

Hmmmm.... Oui ma chérie, qu'y a t'il?

Notre famille va encore s'agrandir... Je suis enceinte mon amour !

Quoi? Mais... Mais c'est merveilleux !


Le jeune fyros était très heureux, sa famille allait s'agrandir. Parfois, il eut des souvenirs de sa longue fuite pour sa vengeance. Il ne l'oubliait pas, il ne pouvait pas. Bratack et Midryck allaient payer, mais pour le moment, l'heure était à la fête.

Le soir même de leur anniversaire de mariage, Creenshaw allait organiser
un grand repas où sa famille et ses amis seraient invités pour fêter la nouvelle. En attendant, Pyrotess était partie travailler à la guilde comme d'habitude, mais bizarrement, le visage de sa femme souriante et épanouie l'avait bien plus marqué qu'auparavant. Un sentiment étrange le saisit alors, mais il n'arrivait pas à le déterminer. Etait ce de la peur? De la crainte de la perdre de nouveau? Il balaya ces pensées et s'acharna à préparer le repas de fête.

La fin de journée arriva...

Deena arriva comme à son habitude... A une seule différence près, elle pleurait.


Creenshaw, sais tu où se trouve Pyrotess? J'ai une très mauvaise nouvelle. sa grand mère va très mal. Elle veut que Pyrotess vienne à son chevet.

Quoi? Mais ce soir, nous devons fêter une grande nouvelle autour d'un repas.

Oui, je comprend bien mais c'est la volonté de sa grand mère...


Laissant sa belle mère avec les enfants, il rejoignit le hall de guilde des Légions Fyros. Un pincement aux coeurs, il passa la porte d'entrée.

Tiens, voilà un revenant...

Ufo se tenait devant lui, droit comme à son habitude et un sourire en coin...

Bonjours Ufo, je cherche Pyrotess, c'est urgent.

Elle est à son atelier, mais vu que tu n'es plus des notres, tu n'y as plus accès, je te rappelle.

Fais la venir alors, c'est vraiment urgent.

Je suis désolé mais elle travaille sur quelque chose d'important.


Creenshaw commençait à sentir son sang bouilloner à l'intérieur de lui quand il sentait une main solide se poser sur son épaule.

Je m'en porte garante alors chef.

Le sourire en coin de Ufo disparut pour laisser place a celui de la résignation.

Très bien, Gozmoth, je te fais confiance.

Le jeune guerrier, un peu étonné, regardait la jeune et fougueuse combattante. Elle arborait des gâlons d'officier supérieur et son visage dégageait une certaine sérénité.
Les couloirs puis les escaliers se succèdaient, il descendait au sous sol.


Merci Goz, j'ai failli perdre patiencer face à Ufo...

Me remercie pas, je le fais uniquement pour Pyrotess, va pas croire autre chose.


Creenshax sourit en voyant que son amie n'avait pas changé d'un iota durant son absence.

Je m'en doute bien, Goz.

Les deux homins arrivèrent alors devant une porte sur laquelle était indiqué "magaisin". Elle était ouverte et Pyrotess semblait faire l'inventaire des lieux.

La mine triste, le jeune fyros s'approcha de sa tendre, elle comprit alors que quelque chose s'était passé. Gozmoth s'effaça de l'entrée.


Ma chérie... Deena est venue à la maison avec une mauvaise nouvelle.

Quoi?

Ta grand mère est au plus mal... Elle veut que tu sois à son chevet au plus vite...


Un petit silence se posa.

Alors, je dois y aller.

Je t'accompagne !

Non, comme pour les autres fois, tu dois rester ici !


Elle embrassa alors soudainement et langoureusement son époux comme pour couper court à toute conversation. Creenshaw comprit alors que rien ne pourrait la faire changer d'avis.

Reviens moi vite, et fais très attention à toi, il parait que les kittins sont très excités en ce moment. Ils vont peut être attaquer d'ici peu...

Ne t'en fais pas, le village de ma grand mère ne risque rien.

Je finis mon travail en cours et je pars directement, tant pis pour notre repas. On le fera à mon retour, je te le promets.


Elle conclut sa phrase par un autre baiser. Le jeune guerrier sortit alors de la pièce, Gozmoth se tenait alors le long du mur. sans dire un seul mot, ils sortirent tous les deux de l'endroit et elle le raccompagnit à la sortie.

Merci Goz...

sans rien répondre, elle le regarda partir au loin.

Le soir même, Pyrotess passa chercher des habits de rechange ainsi que des vivres pour son voyage. Elle fit au revoir à ses deux enfants et à son époux et partit.

Un pincement au coeur agrémenté d'une sensation étrange le saisirent lorsqu'il la vit disparaitre au loin. Ses enfants s'en rendirent compte et commencèrent à pleurer. Les prenant dans les bras, il les rassura :


Maman est plus forte que tous les méchants réunis, il ne faut pas avoir peur...

Cependant, lui même ne croyait pas en ce qu'il venait de dire.

Une semaine passa, la vie reprenait tant bien que mal son cours. Creenshaw partait mantinalement s'entrainer comme à son habitude sur les collines de la dune impériale.
Il croisa une petite escorte de cinq homins visiblement très pressés et nerveux qui se dirigeait vers Pyr. Son sentiment étrange le saisit de nouveau, il se décida alors à les suivre.

Ils allèrent directement au palais devant un des conseillés. Même s'il ne le faisait pas valoir, Creenshaw avait depuis longtemps les accès à cet endroit du palais.


Conseillé, nous avons une mauvaise nouvelle... La menace kittin se profile, ils ont attaqué un village en bordure de notre royaume.

Un choc terrible tomba sur le jeune fyros, mais il lui fallait être sûr que c'était bien le village de la grand mère de Pyrotess.

S'agit il du village le plus à l'est d'ici?!?

D'abord surpris par la fougue du jeune homin, l'émissaire lui répondit positivement par un hochement de tête.

Combien de soldats disposons nous dans la région? Il faut que nous prépario.........

Creenshaw ne prit pas le temps d'écouter la fin de la discussion. Il lui fallait sortir, la tête lui tournait. Cette sensation étrange qui le saisissait depuis le départ de sa femme, venait de lui exploser au visage comme une évidence. Pyrotess était en danger !

Il s'assit alors sur les marches du palais, la tête dans ses mains. Il resta un long moment puis se dressa soudainement le visage déterminé.


Il faut que j'aille la sauver, c'est mon destin...

Il retourna chez lui, Deena gardait les petits, ces derniers jouaient. Il prit Deena à part et lui expliqua ce qu'il se passait succintement.

Mais Creenshaw, tu as promis à Pyrotess de ne pas y aller quelque soit les choses qui s'y passe !

J'ai commis plusieurs erreurs déjà, Deena. Je n'en comettrai pas une nouvelle en laissant ma femme mourir sans rien faire ! Elle est en vie, je le sais !

Et Salvator et Tessa, tu y penses?

Bien sur que j'y pense. Je vais voir ma petite soeur Alia. Et si elle ne peut pas les garder si je ne reviens pas, je demanderai à Kobal.


Deena ne répondit rien. Elle était bien trop âgée pour pouvoir les garder chez elle.

Sans un mot de plus, il prépara son armure, enfin ce qu'il en restait et ses armes et enfin son sac. Il savait qu'il n'en reviendrait peut être pas.

Il alla alors à l'atelier d'Alia, personne ne s'y trouvait. Il y déposa alors un message. Sans perdre plus de temps, il alla à l'appartement de Kobal.
Il espèrait que ce vieux gingo dormait encore.
Seul Sorcha s'y trouvait, il lui expliqua alors les grandes lignes de ce qui se passait.


Sorcha, je voudrais que vous preniez soin, toi et Kobal, de Salvator et Tessa si jamais je ne revenais pas avec Pyrotess.

Mais, nous n'avons jamais élévé d'enfant... Et je ne suis pas sûre de pouvoir en être capable.

Sorcha, j'ai bien vu comment tu es avec Kobal. Tu feras une très belle maman comme l'est Sylve à l'heure actuelle.


Il sourit tendrement malgré l'ambiance actuelle.

Si jamais, la place venait à vous manquer, vous pourrez vous installer chez nous. Je n'ai que vous, je t'en supplie...

je ne peux rien te promettre Creenshaw... Cela ne dépend pas que de moi, tu sais.


Il regarda Sorcha les yeux tristes...

Très bien, je comprend, ce n'est pas une décision facile... Deena est au courant. Elle attendra chez nous jusqu'au coucher de soleil, la venue d'Alia ou bien de vous... Je voulais juste éviter à mes enfants d'aller dans un orphelinat. Au revoir, Sorcha... Passe le bonjours à Kobal.

Il s'en alla alors laissant Sorcha sur le pas de son appartement triste les larmes aux bords des yeux. Avant de partir, il voulut passer dire au revoir à ses amis, ceux des légions au cas où il ne reviendrait pas. Il s'arrêta devant le hall, regarda les deux gardes de faction mais il n'eut pas le courage de rentrer à l'intérieur.

Il commença alors à se diriger vers la porte Est. Se retournant une dernière fois, il se jura de revenir vivant et de ramener vivante Pyrotess.
Personne n'était là pour lui dire au revoir. Il avait déjà tant fait souffrir ses amis, il était heureux de pouvoir leur épargner cela. Il commençà à s'avancer alors dans le désert.
Au même moment une tempête de sciure commençait à sévir sur les murailles de Pyr, cachant progressivement la silhouette de Creenshaw qui s'enfonçait dans le désert.


Alia arriva un peu en retard ce matin, elle aperçut un message à sa porte. Curieuse, elle le décacheta rapidement.
Petite soeur,

Une mauvaise nouvelle est venue aux oreilles de Pyr ce matin. Les kittins se sont attaqués à un de nos village en bordure de l'empire. le village de la grand mère de Pyrotess. Le village même où elle se trouve actuellement.
Je dois aller la sauver, le temps que l'empereur lève une armée pour aller là bas, il sera peut être trop tard. Ma douce est vivante, je le sais, je le sens.
Si je t'ai donné ce message, ce n'est pas pour juste t'annoncer cette mauvaise nouvelle, c'est aussi pour te demander de prendre soin de Salvator et Tessa. Deena ne pourra pas s'en occuper comme pour Pyrotess, elle se fait âgé. Je vais aller en parler à Kobal et Sorcha aussi.
Petite soeur, je sais que ce que je te demande est grand... Mais je souhaite juste leur épargner l'orphelinat.
Deena attendra ta réponse ce soir chez nous...

Je ne reviendrai peut être pas, mais sache que cette fois, je n'y vais pas pour mourir mais pour sauver ma tendre Pyrotess.

Prend bien soin de toi, petite soeur... Je t'aime et je t'aimerai toujours quoiqu'il en soit.

Creenshaw
Les troupes impérials partirent le lendemain. une fois arrivé là bas, ils ne trouvèrent qu'un village en ruine, à feu et à sang. Qu'avait il bien pu se passer ici, aucun corps de kittins ne se trouvait dans les alentours.
Apparement, des corps manquaient aussi à l'appel... Avaient ils été emmené par les kittins? S'étaient ils enfui? Rien ne pouvait aidé les soldats à leur recherche...

Ils avaient tout simplement disparu...

Re: [BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

Posted: Tue May 03, 2005 9:04 am
by suenzi
HRP

Voilà, c'est mon cadeau à la communauté :) Ca peut paraitre perso mais j'ai longtemps hésité à le montrer ici, j'espère qu'il vous plaira...

La deuxième partie arrivera bientôt, elle est déjà écrite mais je voudrais savoir si ça ne vous ennuie déjà pas de trop de lire çà :D

Bonne lecture...