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Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 12:05 pm
by mexicain
Voici les deux chapitres suivants de l'ouvrage.
N'ayant reçu aucune remarque, aucun message, à la suite du premier chapitre, je me demandais si cela vous interessait-il ou pas ? Dois-je continuer de vous faire partager l'histoire reflètant la vie de nos fidèle animaux, ou bien dois-je seulement réserver cela aux rats de bibliothèques de ma guilde ?
En attendant une éventuelle réponse, bonne lecture.
Kozerk




Chapitre Second : Premiers pas d’une vie mouvementée

Voilà, cette introduction faite, place au récit. Je me nomme donc Mahaar, je suis comme je vous l’ai dit un mektoub, un vieux mektoub à l’intacte et bonne mémoire comme tous ceux de mon espèce, mais commençons par le début. C’est une nuit fraîche de printemps, après avoir passé les deux dernières saisons dans le ventre de ma mère, que je naquis. A l’abri des regards menaçants, au milieu de mes sept frères et sœurs, mes premiers rayons de soleil réchauffaient ma peau encore toute humide. Les yeux encore mi-clos, je tétais une mamelle de ma mère et goûtait mes premières gouttes de lait. Au bout de quelques heures, après une sieste apaisante, notre mère s’agita et se dressa sur ses quatre pattes. On pouvait ressentir sa nervosité, par la peau du dos encore tout rose, elle s’efforça de nous mettre debout, ce qui s’averra peu évident. Mes jambes tremblaient encore in habituée à porter pour le reste de ma vie mon poids déjà conséquent. Un de mes sœurs plus hardie s’aventura à faire son premier pas, mais elle se retrouva la tête la première dans de la mousse recouvrant le sol frais.

Soudain le cri strident d’un torbak retenti non loin de nous, la peur nous envahie tout d’un coup et nous fit bondir, si bien que nous étions tous debout. Satisfaite ma mère ne tarda pas à nous pousser en avant pour avancer vers une prairie où une légère brise soufflait faisant danser les herbes hautes. Dressé fièrement sur mes frêles pattes, je suivais, d’un pas plus qu’incertain, ma mère qui tentait de rejoindre au plus vite le troupeau qui broutait plus loin. Mise à part elle évidemment nous n’avions aucune idée du réel danger qui nous guettait. Peu après que le pas ait commencé à se faire plus rapide, derrière moi, j’entendis le couinement d’un de mes frères qui devait traîner la patte. Le rapide regard que j’ai jeté en arrière, et la vue de cet imposant prédateur, toutes griffes dehors, sa geule pleine de sang frais laissant apparaître des crocs aiguisés et ses yeux affamés, poussa mon instinct à déguerpir le plus vite possible vers mes congénères.

Sain et sauf au milieu du troupeau j’ai assisté à mon premier combat, le torbak se jetait sur mes congénères adultes, qui les uns après les autres succombait et s’écroulait sous les coups de l’agresseur. Fort heureusement un de mes aînés au cuir endurci eu finalement raison de ce torbak. Le troupeau s’est légèrement déplacé, ce qui m’a permis de croiser d’autres espèces, qui par chance étaient herbivores, et comme le soleil se couchait nous nous sommes arrêté au sommet d’une petite colline. Après une première journée aussi mouvementée, je me suis assoupi quasi immédiatement, cette nuit là j’ai rêvé que je gambadais pendant des heures dans des prairies infinies, mon jeune esprit et les quelques images acquises en une journée ne me permettaient pas plus.



Chapitre troisième : La rencontre

Les jours suivant furent plus paisibles, mes journées se résumaient à courir dans les hautes herbes parsemant les pairies, brouter, et dormir en tas avec mes frères et sœurs. Nous suivions toujours le troupeau, traversant la jungle afin de passer d’une prairie à une autre. Parfois j’entendais des cris horribles provenant de derrière une colline, d’une grotte, ou d’une zone sombre, je me doutais que le danger était proche, mais on s’y habitue, et je faisais confiance aux aînés pour nous guider sur des chemins sûrs. Il se peut que je dormais à ce moment là, mais je ne pense pas que nous nous soyons fait attaqués. J’ai également appris à nager, en fait je n’ai pas vraiment appris, j’ai seulement découvert que je savais le faire, cela doit être quelque chose d’inné. Il semble en effet que notre corps soit même bien adapté pour cette activité, notre trompe est vraiment formidable, j’avais hâte d’en découvrir d’autres utilités.

Le jour où nous avons suivi notre mère pour nous abreuver après avoir marcher pendant plusieurs heures, a changé complètement ma vie. Si nous ne nous serions pas éloigné du troupeau elle aurait certainement été toute autrement. La rivière était à quelques centaines de mètres de nous, et alors que nous avancions vers elle, un son insoutenable et indescriptible qui résonne encore dans mes oreilles vint frappé mon tympan. Ce fût la plus grande peur de ma vie, même si j’ai depuis mainte fois re-rencontré l’auteur de ce hurlement. Derrière nous, perché sur de longues pattes effilées, les mandibules acérées, et la carapace luisante, un kincher haut comme un demi arbre géant de la jungle nous poursuivait, apparemment résolu à faire de nous l’équivalent de son quatre heures hominien. D’un violent coup de pince tranchante un de frère fut coupé net en deux au niveau de la tête, puis vint le tour d’une de mes sœurs de mourir transpercée par un coup d’abdomen recroquevillé du kincher. Nous détalions en direction de la rivière comme nous l’indiquait notre mère, j’en ai vite déduis que c’était notre seul refuge dans l’hypothèse où un le corps insectoïdal de notre prédateur n’était pas prévu pour flotter. Une fois ma défunte sœur dévorée, le kincher ne semblait toujours pas rassasié, et nous rattrapa en deux empattés. J’aurais été le suivant à disparaître si tristement si ma mère pousser par son instinct maternelle n’avait pas décider de s’interposer pour tenter de protéger le reste de sa progéniture. Après son valeureux combat d’approximativement une bonne demi douzaine de seconde, je me suis rendu compte que notre espèce ne devait pas avoir un rang très élevé dans la chaîne alimentaire.

Alors que je pensais que cette découverte fut la dernière de ma petite vie, un amas d’énergie lumineuse et crépitante fusa à quelques centimètres au dessus de ma tête et vint percuter de plein fouet le corps arachnéen du kincher. Une deuxième salve fusa, mon horrible assaillant hurla de plus belle, c’est alors que j’aperçu l’origine de cette énergie dévastatrice. Un groupe de trois homins se tenait devant moi, ce fut ma première rencontre avec l’hominité. Trois grands gaillards masqués à la peau bleue, l’un d’eux portant une étrange carapace et brandissant ce que l’on appelle une épée passa à toute jambe à coté de moi en direction de l’affreux kincher. Soit celui-ci est fou, soit il me reste encore beaucoup de chose à apprendre de ce monde … si je vis assez longtemps pour en avoir l’occasion. Pendant que le fou encaissait fort bien et à ma grande joie les coups portés par son adversaire, les deux autres, au travers d’étranges mouvements et un spectacle lumineux, faisaient émaner du bout de leurs bras de l’énergie volatile. Je pouvais sentir la puissance de cette énergie tellement la pression de l’air qui entourait mon corps était intense. J’étudiais, émerveillé, ma peur complètement oubliée, ce combat et mes sauveurs. Plus tard j’apprendrais que l’on qualifie le fou de combattant, et les deux autres de magiciens lanceur d’énergie nommée sort. Le premier des deux magiciens semblait lancer des sorts affectant directement le kincher, et ce dernier ne semblait pas apprécier du tout, le second avait l’air spécialisé dans les sorts bénéfiques. A chaque sort bénéfique lancé, l’un ou l’autre de ses acolytes semblait mieux se porter, je ressentais également une atmosphère apaisante m’envahir. A l’issue de ce combat ma défunte mère fut vengée.

Mes frères et sœurs encore en vie avait fuit, je pouvais encore les apercevoir au loin, je venais de me rendre compte que je me retrouvais seul à coté de ses inconnus. Ils avaient l’air doté d’intelligence et communiquait entre eux par la parole. Je n’avais aucune idée de ce qu’ils disaient, puis remarquant ma présence, ils se tournèrent vers moi. S’ils avaient eu des intentions malveillantes je pense qu’il ne m’aurait resté plus que quelques secondes à vivre. Néanmoins, je semblait les intriguer, puis tout à coup sans que je ne m’en rende compte ils bondirent sur moi, m’immobilisant. Ils m’attachèrent une corde autours du coup, et on se mit en route. Je les suivais calmement, de toute façon, j’étais seul, le troupeau étant parti, je me sentais plus en sécurité avec eux. Simplement, j’espérais que ma viande ne les intéressait pas.

Re: Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 12:30 pm
by tiotr
hrp/
effectivement comme je l'ai déja dit dans un post de jeoff qd c'est mal il faut le dire mais quand c'est bien également ;p
le truc c que je ne sais pas coment intervenir rp la dessus.. ce texte se trouve ou? est-il accessible à tous? etc...
mais sinon GG continue, ton histoire dans la peau des animaux que nous coinnaissons si bien c bien sympathique :D

Re: Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 12:45 pm
by tristan7
<HRP> tout comme Tiotr :) continues! et à bientot sur l'écorce...je ne te passerais pas de corde au cou, je suis un "bisounours, oh comme ils disent" :D
<HRP>

Re: Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 1:36 pm
by mexicain
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Merci de votre soutient les gars, ca fait plaisir.
[/HRP]

Pour répondre aux pensées de Tiotromain, le texte original se trouve dans le hall de la Cabale Aleph Arkelen situé à FairHeaven Place Bout de Terres.
A la lecture du texte, on peut comprendre qu'il puisse exister d'autre exemplaire sur Atys, mais j'ai déjà parcouru de nombreuses bibliothèques et je n'ai rien trouvé. Si il existait un jour d'autre exemplaire ils ont du être détruit durant les évènements qui ont mis en ruines notre planète, enfin ce n'est qu'une supposition.
Par contre je ne sais toujours pas comment est arrivé dans notre bibliothèque cet exemplaire. Ceci étant, tout les soirs, jusque tard dans la nuit, éclairé par la faible lueure d'une chandelle, je déchiffre les inscriptions gravé dans de la fine aile de Kizoar assouplie. Fort heureusement, le contenu aurait pu être moins bien conservé si la reliure en cuir de bodoc n'était pas d'aussi bonne facture.

J'invite, s'il y a parmis nous des responsables de grandes bibliothèques érigées aux quatres coins d'Atys ou quiconque, à produire un exemplaire de cet ouvrage et de le proposer au plus grand nombre.
[HRP]
Le texte est libre de droit, faites en ce que bon vous semble, j'ai eu plaisir à le commencer, et encore plus à vous le proposer. Il sera fini au plus vite, sans pour autant le bâcler.
Si le coeur vous en dit, diffusé le sur votre site ou forum de guilde (en gros ça représente les bibliothèques dont je parlais plus haut)
[/HRP]

Le texte peut parfois vous écorcher la vue, pour les éventuelles fautes d'orthographe, ou de langage. Je ne suis là que pour retranscrire à la lettre les écritures originales, l'invention de transcription de pensées de la Karavan était certainement loin d'être au point, qui plus est, ce récit provient de l'esprit d'un mektoub ... *sourit d'un air idiot*.

Re: Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 1:41 pm
by mexicain
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désolé c'est encore moi :)
Euh mesdames et messieux les gm's, bien que le sujet colle pas de trop, mon texte n'est pas recevable pour le concours de l'E3 ? ... non, bon, *tristesse* dommage ;)
[/HRP]

Re: Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 5:57 pm
by kurone
Mon dieu je ne savais po que tant de merveilleuses histoires se trouvaient dans notre bibliothèque. Vivement la suite merci Koko ;)

Re: Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 2 et 3

Posted: Tue Apr 26, 2005 6:53 pm
by monwalker
Un vrai régal ce texte :)
Merci beaucoup, pour l'humour et l'originalité, merci également pour la qualité littéraire :)