Crépuscule de la solitude et ouverture du cur
Posted: Thu Mar 31, 2005 7:06 pm
Il était tard lorsque Korimh rentra dans ses appartements, à la suite dune longue journée de travail. Le ville dYrkanis, plongée dans le calme de la nuit était déserte. Une multitude de petits insectes samusaient autour des lumières éclairant les rues de la majestueuse cité forestière, et semblaient être la seule vie encore présente.
Mais ce soir était particulier. Un sentiment nouveau en lui prenait racine. Un sentiment qui lui rappelait étrangement son arrivée de lîle des réfugié dans la capitale de son peuple. Un sentiment de découverte qui amplifie ses émotions, et qui fait que la lumière, les couleurs, les sons dans lesquels il évolue paraissent irréels, intemporels mais tellement palpables.
Malgré la fatigue, il ressentait à nouveau cela. Il faisait partie de cette forêt, et il aimait son chant mystérieux, lointain et proche à la fois. Et ceci lapaisait, lui faisait momentanément oublier les soucis de son peuple, les intrigues dont Alkiane et ses alliés faisaient lobjet de la part de leurs adversaires. Et cela lui faisait du bien.
Il se souvint du moment merveilleux quil avait passé, la veille au soir, avec lattendrissante Naraku, jolie perle des lacs. Un moment inoubliable, où du haut de la falaise, au milieu de limmensité du lac il lui déclara lamour quil ressentait pour elle. Et limage de la petite trykette, délivrant un flot de larmes, larmes de joie, larmes de bonheur et surtout larmes damour. Le murmure des flots, appelant la nuit étoilée, enveloppa les corps enlacés des deux homins. Un moment de plénitude absolue où leurs rêves se mélangèrent pour ne faire quun. Rêves dun avenir de paix, rêve aussi despaces lointains dont aspirent beaucoup de servants de la Karavan, le jour où eux aussi ils pourront cueillir la multitude détoiles qui enveloppent chaque nuit la si vivante et si troublante Atys.
Perdu dans ses songes Korimh ne trouvait pas le sommeil, et ce malgré le silence réconfortant de larbre immeuble. Son esprit cherchait celui de sa bien-aimée, tant lattente des retrouvailles était douloureuse. Sasseyant devant la table il commença à coucher son écriture :
A suivre
Mais ce soir était particulier. Un sentiment nouveau en lui prenait racine. Un sentiment qui lui rappelait étrangement son arrivée de lîle des réfugié dans la capitale de son peuple. Un sentiment de découverte qui amplifie ses émotions, et qui fait que la lumière, les couleurs, les sons dans lesquels il évolue paraissent irréels, intemporels mais tellement palpables.
Malgré la fatigue, il ressentait à nouveau cela. Il faisait partie de cette forêt, et il aimait son chant mystérieux, lointain et proche à la fois. Et ceci lapaisait, lui faisait momentanément oublier les soucis de son peuple, les intrigues dont Alkiane et ses alliés faisaient lobjet de la part de leurs adversaires. Et cela lui faisait du bien.
Il se souvint du moment merveilleux quil avait passé, la veille au soir, avec lattendrissante Naraku, jolie perle des lacs. Un moment inoubliable, où du haut de la falaise, au milieu de limmensité du lac il lui déclara lamour quil ressentait pour elle. Et limage de la petite trykette, délivrant un flot de larmes, larmes de joie, larmes de bonheur et surtout larmes damour. Le murmure des flots, appelant la nuit étoilée, enveloppa les corps enlacés des deux homins. Un moment de plénitude absolue où leurs rêves se mélangèrent pour ne faire quun. Rêves dun avenir de paix, rêve aussi despaces lointains dont aspirent beaucoup de servants de la Karavan, le jour où eux aussi ils pourront cueillir la multitude détoiles qui enveloppent chaque nuit la si vivante et si troublante Atys.
Perdu dans ses songes Korimh ne trouvait pas le sommeil, et ce malgré le silence réconfortant de larbre immeuble. Son esprit cherchait celui de sa bien-aimée, tant lattente des retrouvailles était douloureuse. Sasseyant devant la table il commença à coucher son écriture :
A suivre