Ryzom

LA THEORIE DU CHAOS

Chapitre 1
Chronique des premiers temps


Se dissimulant d’arbres en arbres, n’abordant les prairies découvertes qu’avec une extrême prudence, Archenon l’hérétique, progressait péniblement vers sa pauvre demeure.

Cette rencontre avec Ol’s’o Lyan, le maître actuel du manoir de Davae avait été une erreur.
Cette brute décadente, ne prenant son plaisir que dans la souffrance et les cris de douleur de ces pauvre Trykers enchaînés, ne pouvait absolument pas comprendre le premier mot, du message que lui apportait Archenon.

Prenant le temps d’une pause, L’hérétique se remémora l’entrevu :

- Tu déraisonnes vieillard !
- Tes visions ne sont que le fruit de ton esprit torturé !
- A la fin du monde, seul le Chaos apportera la lumière !
- Ou as tu péché de telles Yuboteries !

Avec un sourire vicieux Ol’s’o Lyan rajouta :

- J’ai dans une pièce spéciale, aux fins fond de mes caves, quelques instruments qui je le pense, t’apporteront la guérison…. Viens donc avec moi….

Archeron n’avait eut que le temps de lancer un sortilège d’enchevêtrement. Profitant de l’immobilisation du seigneur Matis il s’était enfui sous le couvert de la foret toute proche.

Depuis il tentait de rejoindre sa demeure, là bas tout au sud, sur les bords du grand vide.
Le paysage se fit familier. Dans peu de temps Archeron serait chez lui.

Imperceptiblement L’hérétique accéléra le pas.longeant le grand vide .
Il fut bientôt sur la crête surplombant sa maison.

D’un mouvement lent il tomba à genoux. Tout en bas sa demeure n’était que ruines fumantes.

Le cadeau de Ol’s’o Lyan

Pourquoi n’avait il pas écouté cette voix qui sans cesse venait le hanter tout le long de ses nuits !

- Trouve les enfants perdus ! eux seul t’écouteront !

Mais le voyage lui avait fait peur.
Traverser le vortex affronter les patrouilles Kittins ?

Cela n’était vraiment plus de son age.

Soudain l’hérétique écouta le silence. La foret s’était tue. Seul un lourd roulement de tambour semblait venir vers lui.

Archeron eut un sourire sans joie. Les troupes du vil Matis revenaient finir le travail.

Sa décision était prise. De toute façon il n’avait guère le choix. Entre finir au fond d’un cachot pour subir les plus indignes tortures ou mangé par un Kincher affamé…

Au moins le Kincher lui accorderait une fin miséricordieuse. Et rapide.

Dans son esprit une question lui vint :

- Les homins méritaient ils vraiment d’être sauvé ?

Au moins les servant des kittins ne se complaisait pas dans d’ignobles tortures.

Mais Archeron l’hérétique savait que la réponse à cette question ne lui appartenait pas.

Il se devait de servir la troisième force. Cette force qui dormait et qui un jour se lèverait pour sauver Atys.

Du chaos naît la lumière.

Et c’est dans les contrées obscures qu’il devait chercher l’étincelle. Bientôt les grandes cités Homins allaient brûlées du feu de la haine et de l’intolérance.
Mais cette flamme n’était pas celle qui allait sauver Atys.

Archeron l’hérétique devait trouver les Enfants des primes.

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Olier posa le livre sacré.

Certes le grand dessein commençait à apparaître.
Mais les Homins, n’étaient pas tous comme Archeron les décrivait.

Le chevalier Katongar décida que ces écrits devaient être à la portée de tous. L’heure du choix approchait.

Le choix….. Olier sourit.

Voila qui n’allait pas plaire à l’ordre du Chaos !

Quoique...

LA THEORIE DU CHAOS

Chapitre 2
Chronique des premiers temps


Deux solutions s’offraient à Archeron, pour gagner les primes racines. Soit traverser tous le pays Matys et passer par le vortex du monticule, soit rejoindre en passant par le labyrinthe des lutins, le vortex qui menait au pays Tryker. C’est cette option que préféra l’hérétique. En effet, les hommes de Ol’s’o Lyan, allait rameuter tous les Matis et il ne serait en sécurité nulle part. De plus lui connaissait les chemins secrets du labyrinthe, et pas les homins à sa poursuite. Certes la route des trafiquants d’esclaves était connue de tous, mais pour semer l’escouade à sa poursuite, Archeron avait décidé de les perdre dans le dédale.

Archeron eut un sourire sans joie. Certains des fauves qui peuplaient le lieu allaient manger à leur faim.
Résolument il s’engagea dans un des chemins mal entretenus, laissant apparaître volontairement des indices de son passage. Après une certaine distance, l’hérétique soudain se fit très prudent. En rampant il s’avança t vers la petite clairière devant lui.

Le prince Torback était bien là. Lui et sa cour. Les cavaliers Matis qui s’avançaient à grands bruits allaient bientôt avoir une très mauvaise surprise. Archeron avait repéré le monstrueux animal lors d’une de ses nombreuses explorations. Il venait de s’installer dans ce lieu, pour massacrer les Armas près du point d’eau.

Patiemment Archeron attendit. Les lourds Mektoubs de la patrouille Matis faisaient résonner le sol. Les torbaks indécis se tournèrent vers leur chef.

L’hérétique, avec une vitesse que son grand age ne laissait pas prévoir, se dressa, lançant un sort mineur à la tête d’un des fauves.
Dans le même mouvement il se jeta dans la mare toute proche. Les Torbaks fou de colère se précipitèrent sur le magicien, mais comme s’il avait frappé une muraille ils stoppèrent. Les Torbak comme pratiquement touts les animaux d’Atys avait une peur panique de l’eau. Au même moment la tête de la patrouille Matis surgit dans la clairière.

Archeron eut le temps de voir le visage éberlué de ses poursuivants. Le prince Torback eut une sorte de jappement joyeux. Ce fut le signal. La meute se précipita sur les homins, qui se rendant compte du piège dans lequel ils étaient tombés, tentaient de dégainer leurs armes.

L’hérétique ne chercha pas a voir l’issus de l’inégale combat. D’une nage puissante, il traversa la mare, et une fois de l’autre coté, il se mit à courir le plus vite possible. Derrière lui les rugissements se mêlaient aux cris de douleurs. Bien trop vite les Hululements de victoire des torbaks retentirent. Archeron accéléra encore son allure. Le salut n’était pas loin. Il se jeta dans l’eau de la seconde mare nageant rapidement au milieu celle –ci. Mais il s’était précipité pour rien. Les torbak tout à la frénésie du combat, n’avait que faire du maigre magicien. Aujourd’hui les fauves allaient avoir le ventre plein.
Archeron attendit encore un moment. Il nagea vers l’autre extrémité de la mare. Et repris prudemment son chemin. Une autre épreuve l’attendait le passage du vortex et la traversée du lac supérieur, Ensuite se serait Avendale ….