Visions
Posted: Thu Mar 03, 2005 6:36 pm
Le vent sifflait au dessus de sa tête. Dans la nuit, on aurait cru le cri d'un homin.
Il faut oublier la peur. Peur de son ombre, peur de ce qui est derrière soi et qu'on ne peut pas voir. A présent le vent dans les arbres ressemblait au cri d'un enfant, une sorte de sanglot.
Chrys ne cessait de repenser à l'assassinat qui avait été perpétré près d'Yrkanis. Un tryker au tatouage de la guilde des Messagers, un dapper collé dans la bouche, au visage méconnaissable. Ceux qui avaient fait cela étaient déterminés à ce qu'on ne découvre pas leurs crimes. Lorsqu'elle avait lu la nouvelle dans le journal, elle l'avait su tout de suite : le destin était en marche, tel qu'elle l'avait vu aux Chutes mystiques, plongée dans les larmes de Ma-Duk et le sommeil des champignons de l'envol, environnée des parfums acres. La même sensation d'angoisse l'avait saisie. La vision qu'elle voyait avec précision maintenant, correspondait exactement. Un cadavre putréfié aux abords d'Yrkanis... Mais les bras réconfortants de la vieille Alia Akaba n'étaient plus là pour la délivrer de l'effroi.
Il faut oublier la peur. Peur de son ombre, peur de ce qui est derrière soi et qu'on ne peut pas voir. A présent le vent dans les arbres ressemblait au cri d'un enfant, une sorte de sanglot.
Chrys ne cessait de repenser à l'assassinat qui avait été perpétré près d'Yrkanis. Un tryker au tatouage de la guilde des Messagers, un dapper collé dans la bouche, au visage méconnaissable. Ceux qui avaient fait cela étaient déterminés à ce qu'on ne découvre pas leurs crimes. Lorsqu'elle avait lu la nouvelle dans le journal, elle l'avait su tout de suite : le destin était en marche, tel qu'elle l'avait vu aux Chutes mystiques, plongée dans les larmes de Ma-Duk et le sommeil des champignons de l'envol, environnée des parfums acres. La même sensation d'angoisse l'avait saisie. La vision qu'elle voyait avec précision maintenant, correspondait exactement. Un cadavre putréfié aux abords d'Yrkanis... Mais les bras réconfortants de la vieille Alia Akaba n'étaient plus là pour la délivrer de l'effroi.