---- Extrait des annales----
Posted: Wed Mar 02, 2005 10:16 am
Il se remémorait sa jeunesse
A cette époque sa vie était encore belle et innocente. Certes, il était orphelin, ces parents étaient morts dans des conditions quil ignorait. Mais il sen fichait ! Un ami de sa famille, Eraldio, maitre bijoutier de son état, était un homme bon. Bon mais sévère, car lélève se montrait souvent indiscipliné. Nos conditions de vie ne faisaient point ombrage à la grande Noblesse, mais nous n'avions point besoin de mendier également.
Ce maitre fut à la fois mon père et ma mère, il savait ce montrer fort et sévère, mais aussi doux et protecteur, il était mon monde, presque un dieu pour moi, orphelin, car il mavait sauvé de la faim et du froid qui furent hélas le quotidien de beaucoup de jeune Matis. Il essayait de mapprendre son métier, car il navait point de descendance, et il me considérait déjà depuis quelques années comme son fils.
Nous étions une famille. Jusquà ce jour funeste
Un cri, le voile des souvenirs se déchire.
- Pitié, je ne vous ai rien fait ! Implora-t-il.
Lhomin sétouffe dans son sang et pleurs, cela fait deja deux heures que ce Matis au regard de feu le torture. Pourtant de toute sa vie, il na jamais commis le moindre geste agressif, et tout les homins sont ses amis. Il repense à sa femme et à son fils, il sait quil ne les reverra pas. Il naura jamais loccasion de voir le regards de son fils lorsque quil aurait dû, dans quelques heures, lui apprendre quil lui avait enfin acheté son mektoub de monte.
- Je ne suis quun marchand, prenez mon or et laissez moi la vie sauve, je ne dirais rien à personne. Je vous en supplie, je veux revoir ma femme et mon fils.
La haine monte en moi, nos nouvelles terres dAtys et notre déesse Jena réclament son sang. Ma soif de vengeance doit être étanchée. Je ne peux plus controler cette colère, il faut que je le tue, maintenant, ou je deviendrai fou.
- Mon père adoptif aussi était marchand, et pourtant les tiens non pas hésité ! crachais-je avec une fureur renouvelée.
Je plongeais mon poignard dans lestomac du Fyros et je perçu à ce moment là la surprise dans ses yeux.
- Ne tinquiète pas pour ta femme et ton fils, ce soir ils te rejoindront.
Puis je me reculais de quelques pas en le regardant droit dans les yeux, où se mélangeait désormais tristesse et résignation, tandis que la vie le quittait à petit feu.
/HRP
Soyez indulgent, c'est mon premier
A cette époque sa vie était encore belle et innocente. Certes, il était orphelin, ces parents étaient morts dans des conditions quil ignorait. Mais il sen fichait ! Un ami de sa famille, Eraldio, maitre bijoutier de son état, était un homme bon. Bon mais sévère, car lélève se montrait souvent indiscipliné. Nos conditions de vie ne faisaient point ombrage à la grande Noblesse, mais nous n'avions point besoin de mendier également.
Ce maitre fut à la fois mon père et ma mère, il savait ce montrer fort et sévère, mais aussi doux et protecteur, il était mon monde, presque un dieu pour moi, orphelin, car il mavait sauvé de la faim et du froid qui furent hélas le quotidien de beaucoup de jeune Matis. Il essayait de mapprendre son métier, car il navait point de descendance, et il me considérait déjà depuis quelques années comme son fils.
Nous étions une famille. Jusquà ce jour funeste
Un cri, le voile des souvenirs se déchire.
- Pitié, je ne vous ai rien fait ! Implora-t-il.
Lhomin sétouffe dans son sang et pleurs, cela fait deja deux heures que ce Matis au regard de feu le torture. Pourtant de toute sa vie, il na jamais commis le moindre geste agressif, et tout les homins sont ses amis. Il repense à sa femme et à son fils, il sait quil ne les reverra pas. Il naura jamais loccasion de voir le regards de son fils lorsque quil aurait dû, dans quelques heures, lui apprendre quil lui avait enfin acheté son mektoub de monte.
- Je ne suis quun marchand, prenez mon or et laissez moi la vie sauve, je ne dirais rien à personne. Je vous en supplie, je veux revoir ma femme et mon fils.
La haine monte en moi, nos nouvelles terres dAtys et notre déesse Jena réclament son sang. Ma soif de vengeance doit être étanchée. Je ne peux plus controler cette colère, il faut que je le tue, maintenant, ou je deviendrai fou.
- Mon père adoptif aussi était marchand, et pourtant les tiens non pas hésité ! crachais-je avec une fureur renouvelée.
Je plongeais mon poignard dans lestomac du Fyros et je perçu à ce moment là la surprise dans ses yeux.
- Ne tinquiète pas pour ta femme et ton fils, ce soir ils te rejoindront.
Puis je me reculais de quelques pas en le regardant droit dans les yeux, où se mélangeait désormais tristesse et résignation, tandis que la vie le quittait à petit feu.
/HRP
Soyez indulgent, c'est mon premier