Ryzom

Si vous surprenez un éclat de rire d'Eleanin,
Vous comprendrez alors, que l'Eté
Par sa voix, a entonné son Hymne.

La main caressante de mon Homine,
Emprunte les brises du noble Automne,
Celles au souffle de quiétude et à la pose caline.

De tendresse ses lèvres, perles de grâce purpurine,
Vous dévoilent leur sourire, duquel Hiver,
Se jouent de la lumière de ses glaces opalines.

Ma muse, parée de sa beauté cristaline,
A dans son regard l'amour du renaissant Printemps,
Dont la miséricorde me pardonne de n'être... qu'un Homin...

*clap clap*

Voilà à quoi pensait Elesias, en lisant ce poème dont une des -malheureusement- rares copies était venue se perdre àces pieds ; il se surprit d'ailleurs à sourire. Cet Hespéride avait bien des talents, à n'en pas douter ; il lui fallait le féliciter pour ses vers. Peut être aurait il alors l'occasion de parler politique ; le mariage d'amour, quoi qu'on en dise, serait travesti en rapprochement interguildes.

Je suis passée jadis, par le fer, le poison,
Par la vie et la mort, souffrant la trahison,
Et mes rêves d'alors furent anéantis.

Quand mon corps alla mieux, après ma guérison,
J'ai recherché partout, jusque dans les prisons,
Ceux qui m'avaient frappée, ceux qui m'avaient menti.

Quand il n'en fut plus un pour pouvoir s'en vanter,
Mon coeur se trouva vide après s'être éventé.
De tous les sentiments que j'avais pu avoir.

Et c'est à ce moment, que je fus aimantée,
Par toi, mon Shenshantag, qui a su m'enchanter,
Toi qui es a mon âme le plus bel abreuvoir.

Toi qui m'a apporté l'amour,
Toi qui m'a fait goûter la paix.

*_-_-_*

Eleanin,
Epouse aimante et aimée.