[BackGround]Horion...
Posted: Mon Jan 31, 2005 12:23 am
Horion Partie 1
" Une enfant avance à quatre pattes sur le parquet de bois. Elle sent sa douceur dans ses mains, sur ses genoux. Elle redresse la tête, ce qu'elle voit lui plait, elle sourit.
Une jeune Fyros est assise à une table, un saladier posé devant elle. Des cheveux longs et frisés encadrent un visage beau et doux, un visage qui lui sourit. Il lui sourit tout entier, plein de bonheur, plein d'amour. Elle porte une robe bleue avec des motifs complexes sur le bord des manches. Son ventre arrondi, montre va mettre au monde un petit être Lhomine lui parle, mais même si ses lèvres bougent, il n'y a que trois mots qui se font entendre, presque inaudible comme un murmure venu du fond des âges, "papa", "maman" et "toujours".
Sa mère se lève, en lui souriant, se dirige vers le plan de travail et y prend deux beaux légumes bien rouges et luisants. Puis, elle se penche sur sa fille, la petite peut sentir le parfum de sa mère, un mélange de fleur et de la pluie en été, sa mère dépose un baiser sur la petite tête. L'enfant est heureux, il rit, regarde sa mère tout droit dans les yeux.
Elle tourne la tête, elle se trouve dans une cuisine vert clair, au mobilier très simple, dans le pur style Matis. Il a une fenêtre par laquelle rentre un rayon de lumière, où dansent quelques particules de poussier. Une porte qui donne sur dehors et une autre grande ouverte qui mène sur une autre pièce.
La mère dit quelque chose, puis se lève, prend la porte qui donne sur la chambre et disparaît. L'enfant se retrouve toute seule, mais elle n'a pas peur, elle sait que dans un instant, sa maman sera de retour. Elle regarde tout autour d'elle et se met à gazouiller.
Puis quelques minutes plus tard, les pas de sa mère se font entendre. Elle revient avec un jouet ou plutôt une sorte de poupon, elle le tend à son enfant, puis se rassoit.
La petite fille joue avec sa poupée, tout en continuant de gazouiller, sa mère sourit de voir son enfant si heureux.
La porte de dehors s'ouvre, un homin en passe le seuil, suivit dun petit garçon et dune autre enfant un peu plus âgée que lui. Lhomin se dirige vers sa femme et l'embrasse sur le front. Les deux enfants déposèrent un baiser sur la joue de leur mère et reprennent la porte du dehors. Lhomin s'adresse à sa femme, sans qu'aucun son ne parvienne jusqu'aux oreilles de cette enfant maintenant assis sur le pavé, sa poupée sur les genoux, les yeux grands ouverts, rivés sur ses parents. Ce que dit le père à l'air de rendre la maman soucieuse.
L'homme, un Fyros plutôt grand, beau. Son visage fort, ses yeux couleur noisette brûlant d'une assurance et d'un courage à toute épreuve, montrent qu'il sait ce qu'il veut et l'a toujours su.
Il regarde l'enfant, se dirige vers lui et le saisit sous les bras. Il le soulève du sol avec délicatesse, et le sert contre lui.
Le contact avec son père la remplit d'une vague de bien être, elle sent sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, elle entend son cur battre. Son père tend les bras devant lui et regarde son enfant. Il lui parle et même si elle entend ses mots, ils ne sont qu'un murmure presque inaudible :
"Ma fille, écoute papa! Je taime ! Saches que lon sera toujours là pour toi ma fille tu mentends ?
Tu m'entends ! ? J'ai dit réveilles-toi!"
Son père la regarde avec un sourire triste puis il desserre tout doucement ses mains et lâche son enfant
Elle tombe, tombe, avec l'impression que cela durera toujours. Elle voit le visage de son père rapetisser, rapetisser, pour ne devenir bientôt qu'un point. Elle a le sentiment que la chute va être douloureuse, très douloureuse."
" "
La chute ne dura en réalité qu'une demi-seconde, mais comme elle le laissait présager, fut très douloureuse
Je tombai lourdement sur le sol, le visage dans la sciure. Sonné, je me relevai tant bien que mal, sous le regard de trois homins et une homine.
Le membre de lescorte, content de mavoir fait tomber, souriait dun air satisfait, tenant son épée devant lui.
Un Fyros, plutôt jeune, avec ses cheveux en bataille sa barbe de plusieurs jours, lui donnant un teint grisâtre, avait un air un peu fou, il ne poussa qu'un petit hoquet de surprise quand je touchai le sol. Apparemment, il se serait méfié même de sa propre mère, alors aider une inconnue était bien au-dessus de ses forces.
La passagère, était assise sur un mektoub, une capuche noire dissimulant son visage à merveille, elle n'avait à première vue pas bronchée, et n'avait pas l'intention de le faire.
L'un des passagers était un Zorai, au masque traversé dune légère fissure, il tenait les rênes du mektoub dont je venais juste de tomber. Il tourna juste la tête en ma direction, mais ne fit pas un geste pour maider à me relever.
- Cest bon tes réveillé ? Dit le guerrier avec un petit sourire en coin.
- Oui, je crois quelle lest, dit le Zorai.
Métant relevé, tant bien que mal, jépoussetais la poussière de mes vêtements.
- Oui, je crois que je le suis dis-je en étirant mon dos douloureux
- On ma dit de te réveiller, on na besoin de tout le monde.
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Demandais-je avec inquiétude.
- Ne taffole pas comme ça, dit-il avec un air moqueur. Il faut que tu ailles chercher de la nourriture, avec les autres.
Je vis un peu plus loin un petit groupe cinq personnes - Vas les rejoindre, ils tattendent pour partir.
Je courus vers la tête de la caravane, où le petit groupe entourait le chef.
- Ah ! Voilà notre retardataire dit-il le chef en me regardant avec un air légèrement furieux.
- Désolé Je dormais. Dis-je gênée.
- Bon, écoutez-moi tous ! Dit-il et aussitôt toutes les rumeurs se turent. Nous allons établir notre campement ici pour la nuit. Vous, dit-il en désignant le petit groupe, vous irez chercher de la nourriture pour le repas de ce soir. Allez-y maintenant.
Nous ne posâmes aucune question, de peur davoir à subir des représailles de la part du chef enfin de mon père
Notre groupe était composé, de ma mère et de ma petite sur âgée dà peine sept printemps, dune autre jeune homine avec qui le frère du chef, qui nous accompagné pour assurer notre protection, avait bien lintention de sunir une fois notre voyage terminé.
Un jeune homme qui avait à peu près mon age et un garçon qui était en passe de devenir un homme.
Et il y avait moi Horion, fille du grand Thalon Secot, caravanier, convoyeur de matières premières et grand chasseur à ses heures perdues.
Nous gravîmes difficilement deux dunes, glissant dans la sciure, mais avec le sourire. En arrivant en haut de la seconde, nous découvrîmes un des plus beau spectacle qui me fut donné loccasion de contempler. Il se cachait ici une petite oasis pas bien grande, non mais bien assez pour que nous y trouvions de quoi manger à notre faim. Ce quil y avait de plus beau ce nétait pas cette oasis, mais le groupe d'une vingtaine de grands volatiles, leurs ailes larges battaient en soulevant de léger nuage de poussier qui tourbillonné tout autour d'eux, leurs peau épaisse brillait sous les rayons déclinant de l'astre du jour. Je m'avança doucement vers eux, car j'avais remarqué au milieu de cette troupe des buissons qui je le savais, portaient de délicieuses baies. Je me faufila entre les grands Kizoars, évitant soigneusement de les toucher. J'avais l'impression de me retrouver au milieu d'une nuée de papillons géants.
Arrivé aux buissons je commença à cueillir chaque petites baies que je voyais. La petite fille me rejoignit pour m'aider dans ma cueillette pendant que les homines récoltaient des cactus et que les trois homins étaient parti un peu plus loin pour chasser.
Tout en récoltant, je regardais avec émerveillement tout ce qui m'entouré. L'oasis était plongé dans une lumière presque violette, il se dessinait à l'horizon les silhouettes d'une famille de Arma en quête de nourriture. Un Gingo jappa dans le lointain, puis poussa un hurlant comme un appelle à l'aide.
Le ciel avait une couleur violette presque rose. Jinspirai une grande bouffé d'air et je contemplai presque avec tristesse et mélancolie cette scène de paix relative.
Je repensai à ce rêve que je venais de faire et que javais déjà fait par le passé. Pourquoi est ce que je fais ce rêve ? Pourquoi cette maison Matis alors que je ne suis jamais allé la bas ? Et qui sont ces gens ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tant de questions sans réponses Je doutais que ce soit un rêve comme les autres, parce que parce que je ressentais encore ce baiser que cette homine dépose sur ma tête son parfum, le contact avec mon mon "père" ?
Le reste du groupe séloignait peu a peu, alors que nous continuions à ramasser des baies. Nous nous retrouvâmes bientôt seules, les autres étant hors de vu.
Je souris à ma petite sur et nous commençâmes à nous diriger vers ce qui semblait être le bord du canyon.
Arrivé au bord, nous marchâmes le long de cet immense abysse. Elle commença comme à chaque fois que nous ne sommes que toutes les deux, à parler de tout et de rien Cette fois, elle se mit à me parler de ce quelle voudrait faire plus tard, quand elle serait grande.
- Moi plus tard je serais Foreuse du Désert. Me dit-elle en sautillant un peu partout. Non, non ! Je serais même Foreuse Avancée du Désert !
Je lui souris, et nous continuâmes à marcher le long du canyon. Je me demandai comment elle pouvait avoir envie de devenir foreuse Elle était si jeune et avait déjà tant de patience. Moi creuser m'ennuyé à mourir. Je me sentais plus l'âme d'une guérisseuse. Je sentais que c'était dans mon sang, un peu comme un héritage. Encore un chose étrange aucun des membres de ma famille n'avait spécialement un don de guérisseur
J'avais même demandé à ma mère si à sa connaissance l'un de mes ancêtres avait ce don, elle me répondit qu'elle ne pensait pas, ou du moins n'en n'avait jamais entendu parler. Je l'avais alors regardé d'un air perplexe. C'est alors qu'elle réagit bizarrement comme si quelque chose l'avait gênée. Elle commença à me dire que je n'avais pas vraiment de don pour soigner et qu'il ne fallait pas que je me monte la tête. J'étais alors sortit triste de la maison, et m'étais promené dans les rues de Pyr pour me changer les idée comme je le faisais a chaque fois que ça n'allait pas.
Je regarda à nouveau ma petite sur, elle ressemblait tellement à maman et moi, moi je ne lui ressemblais pas. Je ne ressemblais pas non plus à notre père alors je ressemblais à qui? Dur à dire, je ne ressemblais à personne que je connaissais ça c'était sur
C'est alors qu'un cri me sortit de ma rêverie. Un cri terrible, sûrement celui que tout le monde redoute le plus Je me demande encore pourquoi ce Kincher se trouvé là à ce moment. Oui parce que c'était bien le cri d'un de ces horrible Kitin aux carapaces d'un noir luisant. Comment était-il arrivé ici Il était juste devant nous à même pas deux cents mètres.
Tout se passa alors très vite, il nous regarda poussa un autre cri, et nous chargea sans autre sommation. Sans trop réfléchir à ce que je faisais, j'attirai ma petite sur par la main et me mit à courir, même si je le savais cela ne servait pas vraiment à quelque chose. Le Kincher aurait vite fait de nous rattraper et de nous lacérer avec ses énormes pinces. Je ne voulais pas que ma petite sur finisse comme ça JAMAIS !
C'est alors que j'aperçus un peu plus loin contre la paroi du canyon une petite corniche à trois ou quatre mètres en contre bas. Je me mis à courir encore plus vite. Arrivé à la hauteur de la corniche qui devait être notre salut, je poussa presque ma sur dans le vide mais la tenant toujours par la main. Je m'allongeai sur le sol pour qu'elle atteigne la corniche le plus doucement possible. Je lâcha sa main, elle atterrie sur celle ci pas trop brutalement.
Je ne pris pas la peine de regarder où était le Kincher, je descendis à toute vitesse en me retenant au bord de la falaise. Me faisant mal aux mains et m'éraflant les avants bras. Je tombai lourdement à coté de ma petit sur, me tordant la cheville. Je poussa un petit cri de douleur, et regarda avec inquiétude en haut pour voir où était cet affreux Kitin. Ma petite sur affolée, commença à s'agiter, elle se mit debout, je lui pris la main pour la faire s'asseoir. Mais elle refusa et continua de paniquer de plus belle.
C'est alors que le coin de la corniche sur lequel elle était s'écroula. Je réussis in extrémiste à attraper sa petite main, mais son poids me força à m'allonger sur la corniche pour pouvoir la ramener en lieu sur. Alors que je l'avais presque sauvé, je sentis une violente douleur dans le flanc gauche. Je me retournai en une fraction de seconde et je vis le Kitin penché juste au-dessus de moi, une de ses pinces prête à me lacérer encore une fois. Je tenais le plus fermement possible cette petite main malgré la douleur et la peur Il se passa la chose pour laquelle, je m'en suis voulu, je m'en veux et pour laquelle je m'en voudrais toujours Je lâchai cette toute petite main, la main de ma sur. Je ne compris pas tout de suite pourquoi j'avais lâché cette sur que j'aimais tant, mais je la regardai tomber, tomber, en me souriant Elle souriait je ne sais pourquoi mais elle était souriante, comme si comme si c'était mieux comme ça, comme si c'était elle qui avait pris cette décision de me lâcher la main.
Mais en réalité il n'en était rien, c'était le Kincher qui m'avait de nouveau atteint, mais cette fois le bas du dos. Je sentais ma sève s'échapper peu a peu de cette blessure, et avec ma vie mon âme tout ce qui me composé. Je regarda en bas pour voir si par le plus grand des miracles ma sur avait survécu certain penserons que j'étais bête d'espérer qu'elle puisse survivre à une telle chute, mais dans ces moments là on ne pense pas à la hauteur d'un canyon On espère, en quelques secondes on fait toutes les prières que l'on connaît On implore intérieurement les Kami, Jena et même la Karavan C'est alors que je vis son petit corps sans vie en bas de ce canyon Comment ai-je pu la lâcher !? Comment ?!
Je ressentis de nouveau une douleur mais cette fois à l'épaule droite. Par réflexe je posai mes mains sur ma blessure tout en me collant à la paroi. J'espérais être hors de sa portée. Je regardai mes mains, elles étaient recouvertes de sève. Je vis passer l'une des énormes pinces du Kitin juste devant mon visage, apparemment il ne pouvait m'atteindre. Je me collais le plus possible contre l'écorce de cette falaise. Mes blessures me faisaient atrocement mal, au point de presque perdre connaissance. Mais il me fallait rester éveillé, et appeler à l'aide. Même si le Kincher abandonner la partie ce qui n'était pas possible On dit bien qu'"Un Kincher n'abandonne jamais" Il m'aurait été impossible même en temps normale de remonter la haut, alors maintenant que j'étais blessée
Je me mis donc à appeler à l'aide, ce qui eu pour effet de rendre mes blessures encore plus douloureuses et de rendre le Kitin en plus enragé. Il poussa un cri de fureur et essaya de m'atteindre avec encore plus de voracité.
Cela dura un certain temps pendant lequel je regardais ma sève colorer petit à petit la corniche Je ferma les yeux pour essayer de me soigner tant bien que mal, je sentis un sorte de chaleur, si petite fut elle m'envahir. J'avais réussit à me soulager un peu mes douleurs.
Alors j'entendis le Kincher pousser un hurlement, pas le cri qu'il pousse lorsqu'il est en chasse mais un cri de douleur. Je reconnus alors le bruit que fait le sort de froid, puis celui de soin, et le cri de guerre d'un guerrier, puis enfin la plainte d'agonie du Kincher. Puis tout redevint silencieux.
Je vis alors atterrir à coté de moi le Zorai qui faisait le voyage de Zora à Pyr avec nous. Il me regarda dans les yeux, et me demanda :
- Où est ta petite sur? Avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
Je sentis les larmes me montaient aux yeux, je lui répondis avec un mouvement de la tête en direction du canyon. Il me regarda puis regarda en bas
Il me souleva alors doucement du sol, des mains m'étaient tendues, je les attrapa, elles me ramenèrent avec facilité en lieu sur. Ils étaient tous là Tous les membres du convoi. Mais surtout ma mère, mon père Mon oncle me fit asseoir mais je n'arrivais même plus à me tenir assise, c'était bien trop dur Je tomba sur le coté sans avoir la force de bouger plus.
Mon oncle avec l'aide d'un autre homin aida le Zorai à remonter.
C'est alors que ma mère comprit
Elle poussa une plainte de douleur, tomba a genou et se mis à pleurer. Mon père ne comprit pas tout de suite. Il demanda en hurlant au Zorai :
- Où est ma fille ? Où est elle ? Il avait sorti son épée de rage, et s'approchait de lui comme s'il y était pour quelque chose.
- Calmes toi Thalon Secot. Je t'en prie, sois fort comme tu l'as toujours été. Lui dit-il.
- Où est ma fille ? cette fois la question n'était plus posée au Zorai mais à moi. Réponds moi !
Il s'était penché sur moi et m'avait relevé. Il me tenait maintenant par les épaules, son visage tout près du mien, me priant dessus
- As-tu fait de ma fille ?! Me demanda-t-il les yeux pleins de rage.
Je rassemblais toute les forces qu'il me restait pour prononcer ces quelques mots :
- Elle elle est tombait je n'ai pas pu le Kincher il m'avait je suis désolé.
Il me regarda, puis poussa un hurlement et commença tout simplement a me battre. Il me tapa plusieurs fois au visage dans le ventre avant que les autres aient le temps de réaliser ce qui se passait. Son frère, le Zorai et le jeune garçon durent y mettre du courage pour l'en empêcher. Il se mit alors crier ces paroles, ces paroles qui changèrent pour toujours ma vie :
- Comment as-tu pu faire une telle chose ?! Comment as-tu pu laisser tomber mon enfant ? Ma seule véritable fille ! Jamais ! Jamais je ne pourrais te pardonner ! Je t'ai toujours considérée comme ma fille alors qu'en réalité tu ne l'étais pas et voilà comment tu m'es reconnaissante ! Jamais ! M'entend-tu ? Jamais tu ne saurais de nouveau ma fille !
Ces paroles me furent bien plus mal que n'importe quelles coups ou lacérations de ce Kincher
Je me suis alors levé, ai marché en titubant jusqu'au bord du canyon. Je n'avais qu'une envie mourir. C'était tout ce que je méritais la mort.
J'étais prête a me jeter lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule. C'était l'homine encapuchonnée, elle n'avait plus sa capuche, et on pouvait envie découvrir un visage doux et beau, elle était tout simplement belle ou alors tout simplement Matis
- Ne fais pas ça. Me dit-elle en souriant.
- Pourquoi ? c'est tout ce que je mérite. Je fis encore un pas vers le gouffre.
- Je n'en suis pas sur moi. Elle continuait à me sourire. Tu n'y es pour rien, je te l'assure.
Je n'arrivais pas à la croire, pourquoi aurais-je du d'ailleurs
Je me suis alors rappelé ce rêve Il prenait maintenant tout son importance, et devenait plus clair qu'il ne l'avait jamais été.
Je fis un pas en arrière, la Matis me sourit persuadée qu'elle y était pour quelque chose.
Mon oncle me souleva sans trop de précaution et me fit monter sur une monture où il m'attacha pour pas je ne tombe.
La Matis aillant soigné mes blessures, avec un sort de soin d'une grande puissance, nous reprîmes la route vers Pyr. Je m'endormis sur le mektoub en un rien de temps, avec en bruit de fond des pleures de cette mère qui ne l'était plus, des ordres que crier de ce père qui ne m'aimait plus
Je me réveillai en pleine nuit, je venais de refaire ce même rêve, mais cette fois mon père ne m'avait pas lâché, il m'avait tout simplement posé délicatement dans un petit lit dans lequel je n'étais tout simplement endormit.
Je souris d'un sourire triste Maintenant que ceux que je considérais comme mes parents ne voulaient l'être, j'avais la ferme intention d'en savoir plus sur ce qu'était devenu mes parents, et mes frères et surs, dont j'avais rêvé toutes ces années sans savoir qui ils étaient réellement.
L'espoir qu'il puisse y avoir quelque part un membre de ma vraie famille qui puisse avec de la chance m'aimer comme j'étais me redonner un peu de courage même si au plus profond de moi-même j'étais toujours persuadée de ne mériter que la mort. Je l'avais lâchais, j'avais lâché cette petite main.
[HRP]Voila, voila... Un peu d'indulgence hein... c'est la premiere fois que j'écris. La suite bientôt [/HRP]
" Une enfant avance à quatre pattes sur le parquet de bois. Elle sent sa douceur dans ses mains, sur ses genoux. Elle redresse la tête, ce qu'elle voit lui plait, elle sourit.
Une jeune Fyros est assise à une table, un saladier posé devant elle. Des cheveux longs et frisés encadrent un visage beau et doux, un visage qui lui sourit. Il lui sourit tout entier, plein de bonheur, plein d'amour. Elle porte une robe bleue avec des motifs complexes sur le bord des manches. Son ventre arrondi, montre va mettre au monde un petit être Lhomine lui parle, mais même si ses lèvres bougent, il n'y a que trois mots qui se font entendre, presque inaudible comme un murmure venu du fond des âges, "papa", "maman" et "toujours".
Sa mère se lève, en lui souriant, se dirige vers le plan de travail et y prend deux beaux légumes bien rouges et luisants. Puis, elle se penche sur sa fille, la petite peut sentir le parfum de sa mère, un mélange de fleur et de la pluie en été, sa mère dépose un baiser sur la petite tête. L'enfant est heureux, il rit, regarde sa mère tout droit dans les yeux.
Elle tourne la tête, elle se trouve dans une cuisine vert clair, au mobilier très simple, dans le pur style Matis. Il a une fenêtre par laquelle rentre un rayon de lumière, où dansent quelques particules de poussier. Une porte qui donne sur dehors et une autre grande ouverte qui mène sur une autre pièce.
La mère dit quelque chose, puis se lève, prend la porte qui donne sur la chambre et disparaît. L'enfant se retrouve toute seule, mais elle n'a pas peur, elle sait que dans un instant, sa maman sera de retour. Elle regarde tout autour d'elle et se met à gazouiller.
Puis quelques minutes plus tard, les pas de sa mère se font entendre. Elle revient avec un jouet ou plutôt une sorte de poupon, elle le tend à son enfant, puis se rassoit.
La petite fille joue avec sa poupée, tout en continuant de gazouiller, sa mère sourit de voir son enfant si heureux.
La porte de dehors s'ouvre, un homin en passe le seuil, suivit dun petit garçon et dune autre enfant un peu plus âgée que lui. Lhomin se dirige vers sa femme et l'embrasse sur le front. Les deux enfants déposèrent un baiser sur la joue de leur mère et reprennent la porte du dehors. Lhomin s'adresse à sa femme, sans qu'aucun son ne parvienne jusqu'aux oreilles de cette enfant maintenant assis sur le pavé, sa poupée sur les genoux, les yeux grands ouverts, rivés sur ses parents. Ce que dit le père à l'air de rendre la maman soucieuse.
L'homme, un Fyros plutôt grand, beau. Son visage fort, ses yeux couleur noisette brûlant d'une assurance et d'un courage à toute épreuve, montrent qu'il sait ce qu'il veut et l'a toujours su.
Il regarde l'enfant, se dirige vers lui et le saisit sous les bras. Il le soulève du sol avec délicatesse, et le sert contre lui.
Le contact avec son père la remplit d'une vague de bien être, elle sent sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, elle entend son cur battre. Son père tend les bras devant lui et regarde son enfant. Il lui parle et même si elle entend ses mots, ils ne sont qu'un murmure presque inaudible :
"Ma fille, écoute papa! Je taime ! Saches que lon sera toujours là pour toi ma fille tu mentends ?
Tu m'entends ! ? J'ai dit réveilles-toi!"
Son père la regarde avec un sourire triste puis il desserre tout doucement ses mains et lâche son enfant
Elle tombe, tombe, avec l'impression que cela durera toujours. Elle voit le visage de son père rapetisser, rapetisser, pour ne devenir bientôt qu'un point. Elle a le sentiment que la chute va être douloureuse, très douloureuse."
" "
La chute ne dura en réalité qu'une demi-seconde, mais comme elle le laissait présager, fut très douloureuse
Je tombai lourdement sur le sol, le visage dans la sciure. Sonné, je me relevai tant bien que mal, sous le regard de trois homins et une homine.
Le membre de lescorte, content de mavoir fait tomber, souriait dun air satisfait, tenant son épée devant lui.
Un Fyros, plutôt jeune, avec ses cheveux en bataille sa barbe de plusieurs jours, lui donnant un teint grisâtre, avait un air un peu fou, il ne poussa qu'un petit hoquet de surprise quand je touchai le sol. Apparemment, il se serait méfié même de sa propre mère, alors aider une inconnue était bien au-dessus de ses forces.
La passagère, était assise sur un mektoub, une capuche noire dissimulant son visage à merveille, elle n'avait à première vue pas bronchée, et n'avait pas l'intention de le faire.
L'un des passagers était un Zorai, au masque traversé dune légère fissure, il tenait les rênes du mektoub dont je venais juste de tomber. Il tourna juste la tête en ma direction, mais ne fit pas un geste pour maider à me relever.
- Cest bon tes réveillé ? Dit le guerrier avec un petit sourire en coin.
- Oui, je crois quelle lest, dit le Zorai.
Métant relevé, tant bien que mal, jépoussetais la poussière de mes vêtements.
- Oui, je crois que je le suis dis-je en étirant mon dos douloureux
- On ma dit de te réveiller, on na besoin de tout le monde.
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Demandais-je avec inquiétude.
- Ne taffole pas comme ça, dit-il avec un air moqueur. Il faut que tu ailles chercher de la nourriture, avec les autres.
Je vis un peu plus loin un petit groupe cinq personnes - Vas les rejoindre, ils tattendent pour partir.
Je courus vers la tête de la caravane, où le petit groupe entourait le chef.
- Ah ! Voilà notre retardataire dit-il le chef en me regardant avec un air légèrement furieux.
- Désolé Je dormais. Dis-je gênée.
- Bon, écoutez-moi tous ! Dit-il et aussitôt toutes les rumeurs se turent. Nous allons établir notre campement ici pour la nuit. Vous, dit-il en désignant le petit groupe, vous irez chercher de la nourriture pour le repas de ce soir. Allez-y maintenant.
Nous ne posâmes aucune question, de peur davoir à subir des représailles de la part du chef enfin de mon père
Notre groupe était composé, de ma mère et de ma petite sur âgée dà peine sept printemps, dune autre jeune homine avec qui le frère du chef, qui nous accompagné pour assurer notre protection, avait bien lintention de sunir une fois notre voyage terminé.
Un jeune homme qui avait à peu près mon age et un garçon qui était en passe de devenir un homme.
Et il y avait moi Horion, fille du grand Thalon Secot, caravanier, convoyeur de matières premières et grand chasseur à ses heures perdues.
Nous gravîmes difficilement deux dunes, glissant dans la sciure, mais avec le sourire. En arrivant en haut de la seconde, nous découvrîmes un des plus beau spectacle qui me fut donné loccasion de contempler. Il se cachait ici une petite oasis pas bien grande, non mais bien assez pour que nous y trouvions de quoi manger à notre faim. Ce quil y avait de plus beau ce nétait pas cette oasis, mais le groupe d'une vingtaine de grands volatiles, leurs ailes larges battaient en soulevant de léger nuage de poussier qui tourbillonné tout autour d'eux, leurs peau épaisse brillait sous les rayons déclinant de l'astre du jour. Je m'avança doucement vers eux, car j'avais remarqué au milieu de cette troupe des buissons qui je le savais, portaient de délicieuses baies. Je me faufila entre les grands Kizoars, évitant soigneusement de les toucher. J'avais l'impression de me retrouver au milieu d'une nuée de papillons géants.
Arrivé aux buissons je commença à cueillir chaque petites baies que je voyais. La petite fille me rejoignit pour m'aider dans ma cueillette pendant que les homines récoltaient des cactus et que les trois homins étaient parti un peu plus loin pour chasser.
Tout en récoltant, je regardais avec émerveillement tout ce qui m'entouré. L'oasis était plongé dans une lumière presque violette, il se dessinait à l'horizon les silhouettes d'une famille de Arma en quête de nourriture. Un Gingo jappa dans le lointain, puis poussa un hurlant comme un appelle à l'aide.
Le ciel avait une couleur violette presque rose. Jinspirai une grande bouffé d'air et je contemplai presque avec tristesse et mélancolie cette scène de paix relative.
Je repensai à ce rêve que je venais de faire et que javais déjà fait par le passé. Pourquoi est ce que je fais ce rêve ? Pourquoi cette maison Matis alors que je ne suis jamais allé la bas ? Et qui sont ces gens ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tant de questions sans réponses Je doutais que ce soit un rêve comme les autres, parce que parce que je ressentais encore ce baiser que cette homine dépose sur ma tête son parfum, le contact avec mon mon "père" ?
Le reste du groupe séloignait peu a peu, alors que nous continuions à ramasser des baies. Nous nous retrouvâmes bientôt seules, les autres étant hors de vu.
Je souris à ma petite sur et nous commençâmes à nous diriger vers ce qui semblait être le bord du canyon.
Arrivé au bord, nous marchâmes le long de cet immense abysse. Elle commença comme à chaque fois que nous ne sommes que toutes les deux, à parler de tout et de rien Cette fois, elle se mit à me parler de ce quelle voudrait faire plus tard, quand elle serait grande.
- Moi plus tard je serais Foreuse du Désert. Me dit-elle en sautillant un peu partout. Non, non ! Je serais même Foreuse Avancée du Désert !
Je lui souris, et nous continuâmes à marcher le long du canyon. Je me demandai comment elle pouvait avoir envie de devenir foreuse Elle était si jeune et avait déjà tant de patience. Moi creuser m'ennuyé à mourir. Je me sentais plus l'âme d'une guérisseuse. Je sentais que c'était dans mon sang, un peu comme un héritage. Encore un chose étrange aucun des membres de ma famille n'avait spécialement un don de guérisseur
J'avais même demandé à ma mère si à sa connaissance l'un de mes ancêtres avait ce don, elle me répondit qu'elle ne pensait pas, ou du moins n'en n'avait jamais entendu parler. Je l'avais alors regardé d'un air perplexe. C'est alors qu'elle réagit bizarrement comme si quelque chose l'avait gênée. Elle commença à me dire que je n'avais pas vraiment de don pour soigner et qu'il ne fallait pas que je me monte la tête. J'étais alors sortit triste de la maison, et m'étais promené dans les rues de Pyr pour me changer les idée comme je le faisais a chaque fois que ça n'allait pas.
Je regarda à nouveau ma petite sur, elle ressemblait tellement à maman et moi, moi je ne lui ressemblais pas. Je ne ressemblais pas non plus à notre père alors je ressemblais à qui? Dur à dire, je ne ressemblais à personne que je connaissais ça c'était sur
C'est alors qu'un cri me sortit de ma rêverie. Un cri terrible, sûrement celui que tout le monde redoute le plus Je me demande encore pourquoi ce Kincher se trouvé là à ce moment. Oui parce que c'était bien le cri d'un de ces horrible Kitin aux carapaces d'un noir luisant. Comment était-il arrivé ici Il était juste devant nous à même pas deux cents mètres.
Tout se passa alors très vite, il nous regarda poussa un autre cri, et nous chargea sans autre sommation. Sans trop réfléchir à ce que je faisais, j'attirai ma petite sur par la main et me mit à courir, même si je le savais cela ne servait pas vraiment à quelque chose. Le Kincher aurait vite fait de nous rattraper et de nous lacérer avec ses énormes pinces. Je ne voulais pas que ma petite sur finisse comme ça JAMAIS !
C'est alors que j'aperçus un peu plus loin contre la paroi du canyon une petite corniche à trois ou quatre mètres en contre bas. Je me mis à courir encore plus vite. Arrivé à la hauteur de la corniche qui devait être notre salut, je poussa presque ma sur dans le vide mais la tenant toujours par la main. Je m'allongeai sur le sol pour qu'elle atteigne la corniche le plus doucement possible. Je lâcha sa main, elle atterrie sur celle ci pas trop brutalement.
Je ne pris pas la peine de regarder où était le Kincher, je descendis à toute vitesse en me retenant au bord de la falaise. Me faisant mal aux mains et m'éraflant les avants bras. Je tombai lourdement à coté de ma petit sur, me tordant la cheville. Je poussa un petit cri de douleur, et regarda avec inquiétude en haut pour voir où était cet affreux Kitin. Ma petite sur affolée, commença à s'agiter, elle se mit debout, je lui pris la main pour la faire s'asseoir. Mais elle refusa et continua de paniquer de plus belle.
C'est alors que le coin de la corniche sur lequel elle était s'écroula. Je réussis in extrémiste à attraper sa petite main, mais son poids me força à m'allonger sur la corniche pour pouvoir la ramener en lieu sur. Alors que je l'avais presque sauvé, je sentis une violente douleur dans le flanc gauche. Je me retournai en une fraction de seconde et je vis le Kitin penché juste au-dessus de moi, une de ses pinces prête à me lacérer encore une fois. Je tenais le plus fermement possible cette petite main malgré la douleur et la peur Il se passa la chose pour laquelle, je m'en suis voulu, je m'en veux et pour laquelle je m'en voudrais toujours Je lâchai cette toute petite main, la main de ma sur. Je ne compris pas tout de suite pourquoi j'avais lâché cette sur que j'aimais tant, mais je la regardai tomber, tomber, en me souriant Elle souriait je ne sais pourquoi mais elle était souriante, comme si comme si c'était mieux comme ça, comme si c'était elle qui avait pris cette décision de me lâcher la main.
Mais en réalité il n'en était rien, c'était le Kincher qui m'avait de nouveau atteint, mais cette fois le bas du dos. Je sentais ma sève s'échapper peu a peu de cette blessure, et avec ma vie mon âme tout ce qui me composé. Je regarda en bas pour voir si par le plus grand des miracles ma sur avait survécu certain penserons que j'étais bête d'espérer qu'elle puisse survivre à une telle chute, mais dans ces moments là on ne pense pas à la hauteur d'un canyon On espère, en quelques secondes on fait toutes les prières que l'on connaît On implore intérieurement les Kami, Jena et même la Karavan C'est alors que je vis son petit corps sans vie en bas de ce canyon Comment ai-je pu la lâcher !? Comment ?!
Je ressentis de nouveau une douleur mais cette fois à l'épaule droite. Par réflexe je posai mes mains sur ma blessure tout en me collant à la paroi. J'espérais être hors de sa portée. Je regardai mes mains, elles étaient recouvertes de sève. Je vis passer l'une des énormes pinces du Kitin juste devant mon visage, apparemment il ne pouvait m'atteindre. Je me collais le plus possible contre l'écorce de cette falaise. Mes blessures me faisaient atrocement mal, au point de presque perdre connaissance. Mais il me fallait rester éveillé, et appeler à l'aide. Même si le Kincher abandonner la partie ce qui n'était pas possible On dit bien qu'"Un Kincher n'abandonne jamais" Il m'aurait été impossible même en temps normale de remonter la haut, alors maintenant que j'étais blessée
Je me mis donc à appeler à l'aide, ce qui eu pour effet de rendre mes blessures encore plus douloureuses et de rendre le Kitin en plus enragé. Il poussa un cri de fureur et essaya de m'atteindre avec encore plus de voracité.
Cela dura un certain temps pendant lequel je regardais ma sève colorer petit à petit la corniche Je ferma les yeux pour essayer de me soigner tant bien que mal, je sentis un sorte de chaleur, si petite fut elle m'envahir. J'avais réussit à me soulager un peu mes douleurs.
Alors j'entendis le Kincher pousser un hurlement, pas le cri qu'il pousse lorsqu'il est en chasse mais un cri de douleur. Je reconnus alors le bruit que fait le sort de froid, puis celui de soin, et le cri de guerre d'un guerrier, puis enfin la plainte d'agonie du Kincher. Puis tout redevint silencieux.
Je vis alors atterrir à coté de moi le Zorai qui faisait le voyage de Zora à Pyr avec nous. Il me regarda dans les yeux, et me demanda :
- Où est ta petite sur? Avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
Je sentis les larmes me montaient aux yeux, je lui répondis avec un mouvement de la tête en direction du canyon. Il me regarda puis regarda en bas
Il me souleva alors doucement du sol, des mains m'étaient tendues, je les attrapa, elles me ramenèrent avec facilité en lieu sur. Ils étaient tous là Tous les membres du convoi. Mais surtout ma mère, mon père Mon oncle me fit asseoir mais je n'arrivais même plus à me tenir assise, c'était bien trop dur Je tomba sur le coté sans avoir la force de bouger plus.
Mon oncle avec l'aide d'un autre homin aida le Zorai à remonter.
C'est alors que ma mère comprit
Elle poussa une plainte de douleur, tomba a genou et se mis à pleurer. Mon père ne comprit pas tout de suite. Il demanda en hurlant au Zorai :
- Où est ma fille ? Où est elle ? Il avait sorti son épée de rage, et s'approchait de lui comme s'il y était pour quelque chose.
- Calmes toi Thalon Secot. Je t'en prie, sois fort comme tu l'as toujours été. Lui dit-il.
- Où est ma fille ? cette fois la question n'était plus posée au Zorai mais à moi. Réponds moi !
Il s'était penché sur moi et m'avait relevé. Il me tenait maintenant par les épaules, son visage tout près du mien, me priant dessus
- As-tu fait de ma fille ?! Me demanda-t-il les yeux pleins de rage.
Je rassemblais toute les forces qu'il me restait pour prononcer ces quelques mots :
- Elle elle est tombait je n'ai pas pu le Kincher il m'avait je suis désolé.
Il me regarda, puis poussa un hurlement et commença tout simplement a me battre. Il me tapa plusieurs fois au visage dans le ventre avant que les autres aient le temps de réaliser ce qui se passait. Son frère, le Zorai et le jeune garçon durent y mettre du courage pour l'en empêcher. Il se mit alors crier ces paroles, ces paroles qui changèrent pour toujours ma vie :
- Comment as-tu pu faire une telle chose ?! Comment as-tu pu laisser tomber mon enfant ? Ma seule véritable fille ! Jamais ! Jamais je ne pourrais te pardonner ! Je t'ai toujours considérée comme ma fille alors qu'en réalité tu ne l'étais pas et voilà comment tu m'es reconnaissante ! Jamais ! M'entend-tu ? Jamais tu ne saurais de nouveau ma fille !
Ces paroles me furent bien plus mal que n'importe quelles coups ou lacérations de ce Kincher
Je me suis alors levé, ai marché en titubant jusqu'au bord du canyon. Je n'avais qu'une envie mourir. C'était tout ce que je méritais la mort.
J'étais prête a me jeter lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule. C'était l'homine encapuchonnée, elle n'avait plus sa capuche, et on pouvait envie découvrir un visage doux et beau, elle était tout simplement belle ou alors tout simplement Matis
- Ne fais pas ça. Me dit-elle en souriant.
- Pourquoi ? c'est tout ce que je mérite. Je fis encore un pas vers le gouffre.
- Je n'en suis pas sur moi. Elle continuait à me sourire. Tu n'y es pour rien, je te l'assure.
Je n'arrivais pas à la croire, pourquoi aurais-je du d'ailleurs
Je me suis alors rappelé ce rêve Il prenait maintenant tout son importance, et devenait plus clair qu'il ne l'avait jamais été.
Je fis un pas en arrière, la Matis me sourit persuadée qu'elle y était pour quelque chose.
Mon oncle me souleva sans trop de précaution et me fit monter sur une monture où il m'attacha pour pas je ne tombe.
La Matis aillant soigné mes blessures, avec un sort de soin d'une grande puissance, nous reprîmes la route vers Pyr. Je m'endormis sur le mektoub en un rien de temps, avec en bruit de fond des pleures de cette mère qui ne l'était plus, des ordres que crier de ce père qui ne m'aimait plus
Je me réveillai en pleine nuit, je venais de refaire ce même rêve, mais cette fois mon père ne m'avait pas lâché, il m'avait tout simplement posé délicatement dans un petit lit dans lequel je n'étais tout simplement endormit.
Je souris d'un sourire triste Maintenant que ceux que je considérais comme mes parents ne voulaient l'être, j'avais la ferme intention d'en savoir plus sur ce qu'était devenu mes parents, et mes frères et surs, dont j'avais rêvé toutes ces années sans savoir qui ils étaient réellement.
L'espoir qu'il puisse y avoir quelque part un membre de ma vraie famille qui puisse avec de la chance m'aimer comme j'étais me redonner un peu de courage même si au plus profond de moi-même j'étais toujours persuadée de ne mériter que la mort. Je l'avais lâchais, j'avais lâché cette petite main.
[HRP]Voila, voila... Un peu d'indulgence hein... c'est la premiere fois que j'écris. La suite bientôt [/HRP]