Ryzom

Les saisons passent un peu plus chaque jours
Et mes sentiments pour toi croient toujours

Printemps, en plein desert, ou le soleil
tel tes levres, doucement me reveil
Ces matins passés à tes cotés
A apprendre à te connaitre et à t'aimer

Eté, voyage au pays des lacs
Je me décide de t'embrasser avec tact
Ces après midi seule avec toi,
me laissant, devant ta beauté, sans voix

Automne, dans la jungle et ses couleurs de feu
où je suis aussi perdu que dans tes yeux
Ces soirées n'appartenant qu'à nous
prenant ta main et t'embrassant partout

Hiver, ou la foret à son manteau blanc
et où avec toi j'aime voir passer le temps
Ces nuits sans personne d'autre, enfin
nos corps se rechauffant l'un l'autre sans fin

Les saisons passent un peu plus chaque jours
Mais mes sentiments pour toi seront là pour toujours

(Désolé du retard : Texte d'une personne ne souhaitant pas se faire connaitre)

Prévenu dans les temps IG, je prends aussi en compte ce texte.

Par ailleurs, les homins présents à ce concours sont tous des homins de bonne éducation, courtois et fair-play. Je pense qu'ils accepteront de bonne grâce la présence de ce (cette) quatrième homin(e) de lettres.

Résultat dans la journée de dimanche.

*/HRP : SHANTAG ne précise pas qu'il s'agit là d'un exercice de textes rimés et/ou rythmés... et pourtant, tous semblent s'y être livré ! le titre en revanche "Bribes du passé" donne une piste d'écriture, si ce n'est un sujet de composition...ou alors quelque chose m'aurait échappé ? Je livre donc une "bribe de passé" qui bien qu'elle ne fût pas écrite pour la circonstance, me semble filer le sujet proposé pour ce divertissement, ainsi ... /


La tragique histoire d'Akos et Virginia :


On raconte, que l'eau qui sourd du désert aux Chutes de Virginia,
sont les larmes inépuisables d'une jeune fille matis, Virginia,
amoureuse d'un fier garçonFyros, Akos, et qui périt d'avoir pleuré
la perte scandaleuse de son amant,soustrait à elle et enfermé par les siens,
une famille de Thesos affiliée aux légions Fyros, qui préféra
voir mourir son fils séquestré, plutôt que de savoir
son coeur épris de la belle Matis : Virginia.
Akos refusa toute nourriture dès lors que la vue de sa belle et blanche
Matis lui était à jamais interdite et consuma sa pauvre et jeune vie en
peu de temps...
On entendit, par la suite, les déchirantes lamentations de Virginia qui
fuyant toute compagnie homine s'était enfuie au Désert, puis une nuit
le vent se leva et seuls les jappements des ocyx continuèrent
de déchirer l'obscurité lunaire du lieu....
Une source surgit au milieu du chaos rocheux
où Virginia vécut ses derniers et lamentables instants.

Bien plus tard, un vieux poète tryker, Kim O'Bline, mon lointain aïeul,
ayant visité ce lieu après avoir entendu les habitants des villages
raconter cette histoire, composa une ode
aux amants malheureux : "Les Chutes de Virginia".

Par infortune, on a perdu le texte de cette ode, seuls en
restent quelques bribes dans les chansons des chasseurs,
des foreurs et des artisans d'Atys ; et ce nom ; et ce lieu,
à jamais pleurant.

Il reste cependant dans un coffre de la maison ancestrale des O'bline,
à Fairhaven, la couverture d'un antique manuscrit, en fibres de shooki,
où l'on distingue les portraits à demi-effacés d'Akos et de Virginia,
leurs noms sont écrits dessous : leurs visages ressemblent étrangement
à ceux de Brutal et d'Yzatis...

Moi, Kimbline, arrivant en ces lieux, je me penchai au-dessus de l'onde
qui éclabousse tout et sature l'air à l'entour d'embruns diaprés :
l'eau, bien qu'assez douce, avait effectivement
la saveur salée des larmes....

En lisant ton texte sur l'autre post, j'avais aussi pensé qu'il conviendrait parfaitement pour le concours "Bribes du passé" Tu le postes un peu tardivement, mais peut-être que les organisateurs vont quand même le prendre en compte... Il le mérite largement !

/HRP/ Quel beau texte... Même si je suis interpellé par sa composition qui sort du cadre du poème et qui en effet se lisse de lui-même à la pensée première du sujet proposé, (et comme tu l'as si justement deviné) je me dois hélas, hélas, hélas... ... décliner la participation de celui-ci du concours présent. En effet, le dépôt des textes devait se faire avant vendredi 20heures. Le dernier texte accepté a été proposé IG à Berku et j'en fus informé avant l'heure fatidique. Et de cette heure du vendredi jusqu'à la journée de dimanche, nous délibèrions et votions sur les textes proposés.
J'espère ne pas être tenu avec trop de rigueur pour avoir appliqué avec une rigueur tout administrative celle-ci, la règle de l'heure de dépôt.
Ton texte est beau. Très beau.
Déçu de ne le voir survenir qu'à présent, je ne peux cependant circonvenir à la règle donnée. En espérant que tu le comprendras, j'émets le souhait de te voir participer à mon prochain concours de ce type.

A bientot sur l'écorce./HRP/

/HRP/ Shantag, il n'y a pas de problème ! Je n'avais pas vu que les inscriptions étaient closes (j'ai cru lire que le concours s'achevait le 02/11 !!!!!) ; un réglement est fait pour s'appliquer ! De toute façon, cela m'amusait de déposer ce fragment de prose au milieu des vers ; disons que c'est un hommage aux organisateurs de cette joute INUTILE et pour cela ESSENTIELLE et à tous les participants que je remercie de déployer tant de talents pour SCULPTER LE VENT avec la musique de leurs mots... en tant que Tryker rien ne peut plus réjouir mon coeur que de cueillir ces échos lancer au vide du ciel d'Atys Kimbline, je suis et je demeure un moissonneur du vent ! à bientôt, et merci //