Le petit Girio alla se blotir contre sa grand-mère. Il faisait déjà nuit, mais exceptionnellement il avait le droit d'écouter les histoires de sa mamie plus longtemps. Le feu de camp brillait dans les yeux du petit Matis.
"- Grand-mère, raconte-moi encore l'histoire du monde !
- Et bien et bien, tu n'as pas envie de te coucher. Soit, ouvre grand tes oreilles. Tout commença à l'aube des temps, lorsque les Dieux décidèrent de créer le monde. Jena prit une de ses plus belle ambre pour support et Ma-Duk y posa quelques uns de ses longs cheveux. Sur l'ambre les cheveux poussèrent et poussèrent, tant et si bien que la boule faite d'enchevêtrements chaotiques grandit assez pour y accueillir des être vivants. Jena toucha les cheveux et des pousses vertes vivantes en sortirent. Mais elles avaient l'air bien fragiles aux yeux de Ma-Duk, qui remplit alors des petites poches d'eau. Les pousses purent aller chercher l'eau avec leur pieds et ainsi s'épanouir et couvrir le monde.
Mais Ma-Duk fit remarquer à Jena que ses êtres vivants ne bougeaient pas beaucoup. Piquée au vif, Jena décida de lui faire ravaler ses paroles en créant un nouvel être vivant qui ne serait pas attaché au monde mais aurait deux jambes indépendantes pour aller et venir à sa guise. Il aurait également deux bras, et des mains au bout, pour attraper les choses, construire et se nourrir. Et Jena dit à Ma-Duk : "Ces êtres-là se nourriront de ce qui pousse en surface". Celui-ci explosa de rage : "Il n'en est pas question ! Personne ne touchera à ce qui sort de mes cheveux ! Je t'interdis d'amener ces êtres-là, j'en ferai de meilleurs."
Mais Jena n'allait pas s'arrêter à cette interdiction, après tout, c'était à deux qu'ils avaient fait le monde et elle ne voulait pas être mise à l'écart subitement. Elle construisit alors une grande arche, dans laquelle elle mis ses êtres vivants préférés, les homins, et elle y plaça ensuite d'autres espèces de formes différentes qui se nourrissaient également des pousses vertes. Alors que Ma-Duk était plongé au fond du monde à fouiner et chercher comment extraire l'ambre de Jena, celle-ci envoya son arche sur Atys. L'arche en se posant s'enfonça dans les premières couches des racines des cheveux de Ma-Duk. De ces racines premières, une partie des nouveaux arrivants remonta à la surface, une autre resta où elle était et la dernière partit vers les profondeurs.
Quand les kitins arrivèrent au fond du monde, Ma-Duk fut surprit de les voir. Il comprit alors que Jena avait passé outre l'interdiction. En colère, il décida de rester là où il était, caché, et d'influer sur ces nouveaux être vivants pour qu'ils se détruisent entre eux au lieu de s'en prendre à ses cheveux. Au fond d'Atys, les kitins devinrent les plus féroces destructeurs qui soient et ils cherchèrent des voies pour remonter annihiler les autres espèces. Plus haut, en surface, les autres espèces furent moins touchées, cependant si des animaux (les êtres animés) continuèrent à déguster les herbes, une partie se mit effectivement à se nourrir d'autres animaux.
Les homins ne se décidant pas à trancher se mirent à manger de tout. Mais au fond d'eux une dissonnance allait les séparer. Les homins se séparèrent dans leur façon de vivre et leurs buts personnels. Il y eut la Karavan, qui reconstruisit des arches pour retourner vivre auprès de Jena. Il y eut les Zoraïs, les plus touché par l'esprit machiavélique de Ma-Duk, qui allèrent vivre dans des forêts qu'ils n'entretenaient pas. Il y eut les Trykers, paresseux et oisifs, qui prirent pour domicile un lieu sans forêt à entretenir; ils n'eurent bientôt même plus le courage de grandir. Il y eut les Fyros, au tempérament orageux, qui voulaient tout savoir et entreprirent de nombreuses expéditions pour retrouver la grande arche. Et il y eut les Matis, resté fidèles à leur créatrice, qui domptèrent les pousses vertes des cheveux de Ma-Duk.
Seule une partie de la Karavan put rejoindre Jena. Une autre partie, restée sur Atys, continua à prêcher la soumission à notre créatrice Jena. Bien qu'ils se disent plus proches de Jena que nous car leurs frères sont aux cieux, ils racontent parfois des histoires exagérées pour attirer l'attention.
Les Fyros furent punis de leur curiosité : en descendant sous la surface d'Atys, ils rencontrèrent les kitins. Ceux qui purent s'enfuir des pinces et des dards des affreuses bêtes déformées par la haine de Ma-Duk leur montrèrent le chemin jusqu'à la surface. Ce fut à l'origine de la grande invasion kitine qui détruisit une grande partie de notre monde. Ma-Duk faillit gagner. Mais les frères Karavan qui arrivèrent auprès de Jena purent la prévenir et elle les aida à sauver le plus d'homins possibles.
La chaotique forêt des Zoraïs, laissée à l'abandon, développa une grave maladie : la Goo. Ironiquement, l'influence de Ma-Duk allait détruire les cheveux de Ma-Duk que celui-ci mettait tant d'ardeur à protéger. Les Zoraïs furent contaminés et devinrent bleu pâle. S'apercevant de son erreur Ma-Duk voulu convaincre les Zoraïs de combattre cette maladie. Pour cela il créa dans l'urgence des créatures plus ou moins laides - car il n'avait pas le talent de Jena - qu'il appela Kamis. Créatures ratées, elles étaient parfois énormes, parfois transparentes, mais jamais n'était capable de parler aux homins. Avec le temps les Kamis réussirent enfin à communiquer le message de Ma-Duk : protéger la partie Atys qui tenait à Ma-Duk. Les Kamis furent aussi envoyés en soldats pour tuer les Matis qui domptaient la nature.
Désormais les Matis et la Karavan doivent faire front et rappeler que Ma-Duk ne veut pas le bien des homins, car il est jaloux des créations de Jena."
Les muscles de Girio étaient relâchés, et sa respiration calme. Il s'était endormi. Sa grand-mère le déposa sur sa couche et le couvrit d'une fourrure.
L'Origine du Monde
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Re: L'Origine du Monde
"On arrive bientôt ?", gémit Girio. Assis sur le mektoub au milieu des marchandises, il dodelinait de la tête avec les cahots de la marche. Le matin, la caravane était repartie plus tôt, pour arriver avant la mi-journée. Girio était fatigué et ronchonnait dans son coin.
"Nous arrivons en Aeden Aqueous, nous ne sommes plus très loin.", répondit un marchand en lui donnant une petite tape rassurante sur la cuisse. Girio fit la moue et soupira pour marquer son ennui.
La caravane passa le vortex. De l'autre côté, la lumière sur le sol blanc était éblouissante. Après s'être caché les yeux à l'ombre, elle finissait par être acceptable. Devant la petite troupe s'ouvrait une gorge où se balançaient paisiblement les palmiers. Le vent apportait une douce fraîcheur et agitait les petites herbes étranges. La tête du convoi fit signe et la caravane s'ébranla.
C'était le deuxième vortex qu'ils passaient. Girio mit sa main devant le front et plissa les yeux. Il y avait au loin de drôles de toits qui se profilaient derrière des monticules. En approchant il vit des fanions qui voletaient sur des fils tendus entre les bâtiments. Et puis l'eau. Une grande étendue d'eau reflétant le bleu du ciel. La petite ville semblait posée dessus comme si elle fût solide.
Un petit troupeau de messabs s'éloigna en trottinant. La caravane passa devant la tour des gardes, qui firent un signe de la tête au petit groupe de marchands. Ils étaient petits ! Pas petits comme quand on regarde les passants du haut d'un arbre à Yrkanis, vraiment petits !
Les mektoubs s'arrêtèrent et Girio sauta. Ses pieds s'enfoncèrent dans le sol meuble. Quelle étrange sensation ! Il s'approcha de l'eau. On pouvait nettement distinguer la partie inférieure des bâtiments tellement elle était claire. Les rues de la ville étaient faits de planches accrochées à des poteaux qui sortaient de l'eau. Girio sauta sur le ponton et fit de petits sauts pour en tester la solidité et faire du bruit. Puis sa grand-mère attrapa sa main et il dû suivre plus avant.
Ils passèrent devant un embarcadère. De bien curieuses constructions flottaient à côté du ponton. On montait des mektoubs dans une barge. Des Trykers tenaient des cordes accrochées au pont pour maintenir l'embarcation près du bord pendant que d'autres poussaient les bêtes en leur donnant des coups de bâton. Quand tout était prêt, une planche venait faire office de porte et d'un coup de gaule, la barge étaient propulsée loin du pont. Ensuite des roues sur les côtés se mettaient à tourner et emmenaient le bateau au large. Cela donnait l'impression qu'il dérapait comme un vieux bodoc montant une colline.
Il y avait beaucoup de bruit, beaucoup de passage. Girio en avait marre de marcher de boutique en boutique. Il avait tout vu. Il s'assit donc sur les marches menant au bar pour regarder la foule. Sa grand-mère décida donc de faire une pause elle aussi et ils profitèrent du léger vent qui courait dans les rues en ramenant les odeurs du lac. Girio écoutait les clapotis de l'eau qui jouait sous leurs pieds. Il essaya de regarder entre les planches.
"Il y a plein de poissons !", s'extasiait le petit Matis.
On allait et venait à grand train devant eux. Certains s'arrêtaient pour jeter un rapide regard à un tissu et la petite marchande arrivait pour leur demander ce qu'ils voulaient. Elle était plutôt rigolote, un peu forte, mais des gestes souples et précis. La cliente était suivie d'une petite fille qui suçait son pouce, accrochée à la jupe de sa maman. C'était étonnant, à la taille de la maman, Girio aurait pu croire qu'il s'agissait de sa soeur. Il regarda la petite fille un moment. Sa grand-mère passa la main dans ses cheveux et lui sourit.
"Nous arrivons en Aeden Aqueous, nous ne sommes plus très loin.", répondit un marchand en lui donnant une petite tape rassurante sur la cuisse. Girio fit la moue et soupira pour marquer son ennui.
La caravane passa le vortex. De l'autre côté, la lumière sur le sol blanc était éblouissante. Après s'être caché les yeux à l'ombre, elle finissait par être acceptable. Devant la petite troupe s'ouvrait une gorge où se balançaient paisiblement les palmiers. Le vent apportait une douce fraîcheur et agitait les petites herbes étranges. La tête du convoi fit signe et la caravane s'ébranla.
C'était le deuxième vortex qu'ils passaient. Girio mit sa main devant le front et plissa les yeux. Il y avait au loin de drôles de toits qui se profilaient derrière des monticules. En approchant il vit des fanions qui voletaient sur des fils tendus entre les bâtiments. Et puis l'eau. Une grande étendue d'eau reflétant le bleu du ciel. La petite ville semblait posée dessus comme si elle fût solide.
Un petit troupeau de messabs s'éloigna en trottinant. La caravane passa devant la tour des gardes, qui firent un signe de la tête au petit groupe de marchands. Ils étaient petits ! Pas petits comme quand on regarde les passants du haut d'un arbre à Yrkanis, vraiment petits !
Les mektoubs s'arrêtèrent et Girio sauta. Ses pieds s'enfoncèrent dans le sol meuble. Quelle étrange sensation ! Il s'approcha de l'eau. On pouvait nettement distinguer la partie inférieure des bâtiments tellement elle était claire. Les rues de la ville étaient faits de planches accrochées à des poteaux qui sortaient de l'eau. Girio sauta sur le ponton et fit de petits sauts pour en tester la solidité et faire du bruit. Puis sa grand-mère attrapa sa main et il dû suivre plus avant.
Ils passèrent devant un embarcadère. De bien curieuses constructions flottaient à côté du ponton. On montait des mektoubs dans une barge. Des Trykers tenaient des cordes accrochées au pont pour maintenir l'embarcation près du bord pendant que d'autres poussaient les bêtes en leur donnant des coups de bâton. Quand tout était prêt, une planche venait faire office de porte et d'un coup de gaule, la barge étaient propulsée loin du pont. Ensuite des roues sur les côtés se mettaient à tourner et emmenaient le bateau au large. Cela donnait l'impression qu'il dérapait comme un vieux bodoc montant une colline.
Il y avait beaucoup de bruit, beaucoup de passage. Girio en avait marre de marcher de boutique en boutique. Il avait tout vu. Il s'assit donc sur les marches menant au bar pour regarder la foule. Sa grand-mère décida donc de faire une pause elle aussi et ils profitèrent du léger vent qui courait dans les rues en ramenant les odeurs du lac. Girio écoutait les clapotis de l'eau qui jouait sous leurs pieds. Il essaya de regarder entre les planches.
"Il y a plein de poissons !", s'extasiait le petit Matis.
On allait et venait à grand train devant eux. Certains s'arrêtaient pour jeter un rapide regard à un tissu et la petite marchande arrivait pour leur demander ce qu'ils voulaient. Elle était plutôt rigolote, un peu forte, mais des gestes souples et précis. La cliente était suivie d'une petite fille qui suçait son pouce, accrochée à la jupe de sa maman. C'était étonnant, à la taille de la maman, Girio aurait pu croire qu'il s'agissait de sa soeur. Il regarda la petite fille un moment. Sa grand-mère passa la main dans ses cheveux et lui sourit.
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Re: L'Origine du Monde
hrp// super Histoire avec un grand H , c bo les conte //hrp
Re: L'Origine du Monde
Betty faisait la tête. Ce nétait vraiment pas juste. Mais cétait toujours comme ça : elle était obligée de suivre sa maman pour aller au marché acheter le poisson de midi. Encore du poisson ! Sa sur, elle, avait bien le droit de rester jouer en attendant. Betty nétait plus un bébé, et dailleurs les MacFysher avaient bien le droit de rester jouer dans leau quand leur mère allait faire les courses. Elle les laissait faire plein de choses que la maman de Betty lui interdisait. Des fois, Betty avait envie de changer de maman.
"Un soir, pensait Betty en se laissant tirer par la main, je ferai semblant de dormir et quand il ny aura plus un bruit dans la maison, je me faufilerai dehors. Jirai chez Gary et Will MacFysher. Ils comprendront et alors je pourrai rester chez eux."
"Avance, Betty". Accrochée par la main, Betty mettait une franche mauvaise volonté à suivre. Elle faisait une grimace exagérée, la tête baissée, pendant que ses petits pieds battaient le plancher à toute allure. Sa maman sarrêta devant une boutique. Elle lâcha la main de Betty pour choisir ses marchandises. Enfin ! Betty était décidée à ne pas lui rendre de si tôt, et elle plaqua ses mains sous ses bras.
Il y avait beaucoup de monde autour. Ils allaient et venaient sans se soucier delle. Il y avait un guerrier tout en bleu, entouré dautres Trykers, qui parlait fort et rigolait beaucoup. Il avait un insigne doré sur le torse. Betty sourit. Cétait un insigne de guilde, lui avait appris sa maman. Ce devait être un grand guerrier qui revenait dun long voyage vers des lacs lointains, qui avait combattu des monstres géants qui attaquaient les bateaux des imprudents qui saventuraient vers lhorizon. Betty avait vu des images que son papa lui avait dessinées. Elle se retourna pour chercher le contact rassurant de sa maman. Mais elle nétait pas là. Betty regarda autour delle, mais dans la foule, impossible de la trouver. Son cur se mit à battre plus fort.
"Maman !", se mit à crier Betty. Cétait le comble ! Voilà quelle abandonnait Betty ! Celle-ci ne savait plus tellement où elle était. Elle fit quelques pas dun côté, évita un chariot et repartit dans lautre sens, affolée. Impossible ! Elle ne lavait quand même pas oubliée là ! Betty se rappela quelle traînait les pieds et faisait la tête. Peut-être était-ce pour ça, sa maman lavait abandonnée parce quelle nétait pas sage. Betty sentit venir les larmes. Elle respirait fort et papillonnait des yeux pour ne pas quils sembuent.
"Maman !", cria-t-elle encore. Elle regrettait davoir été méchante avec sa maman.
"Je ne le pensais pas !", se dit-elle en se revoyant ourdir ses plans dévasion. Soudain, deux femmes sécartèrent et sa maman apparut appelant son nom, inquiète. Betty se précipita dans ses bras et éclata en sanglots.
Betty se laissa couvrir des baisers de sa maman qui lui murmurait des mots rassurants. Elle lui passa la main dans les cheveux et lui demanda doucement de promettre de la suivre attentivement. Betty acquiesça en reniflant. Elle attrapa la jupe de sa maman dune main et mis son pouce dans la bouche. Finies les frayeurs pour aujourdhui, Betty avait décidé de ne plus lâcher sa maman dune semelle. Et ainsi elles repartirent vers létal suivant.
Le vent avait séché les larmes de Betty, mais elles avaient déposé quelque chose sur ses joues. Sans lâcher son pouce, elle les frotta du bout des doigts. Sa maman choisit un tissu chez OLaryan. Elle mettait du temps. Betty regarda timidement autour delle. Assis sur les marches du bar tout proche, deux géants Matis la regardaient. Il y avait une vieille femme aux cheveux blancs, comme mamie Rosie, mais moins ridée. Et puis il y avait un garçon. Les Matis étaient si grands ça donnait le tournis de les regarder mais il devait être tout de même jeune. Betty était prise entre curiosité et timidité. Finalement elle préféra se réfugier derrière sa maman, qui lui caressa la nuque. À moitié cachée, Betty observait dun il les deux Matis. Puis elle se laissa emmener plus loin par sa maman.
"Un soir, pensait Betty en se laissant tirer par la main, je ferai semblant de dormir et quand il ny aura plus un bruit dans la maison, je me faufilerai dehors. Jirai chez Gary et Will MacFysher. Ils comprendront et alors je pourrai rester chez eux."
"Avance, Betty". Accrochée par la main, Betty mettait une franche mauvaise volonté à suivre. Elle faisait une grimace exagérée, la tête baissée, pendant que ses petits pieds battaient le plancher à toute allure. Sa maman sarrêta devant une boutique. Elle lâcha la main de Betty pour choisir ses marchandises. Enfin ! Betty était décidée à ne pas lui rendre de si tôt, et elle plaqua ses mains sous ses bras.
Il y avait beaucoup de monde autour. Ils allaient et venaient sans se soucier delle. Il y avait un guerrier tout en bleu, entouré dautres Trykers, qui parlait fort et rigolait beaucoup. Il avait un insigne doré sur le torse. Betty sourit. Cétait un insigne de guilde, lui avait appris sa maman. Ce devait être un grand guerrier qui revenait dun long voyage vers des lacs lointains, qui avait combattu des monstres géants qui attaquaient les bateaux des imprudents qui saventuraient vers lhorizon. Betty avait vu des images que son papa lui avait dessinées. Elle se retourna pour chercher le contact rassurant de sa maman. Mais elle nétait pas là. Betty regarda autour delle, mais dans la foule, impossible de la trouver. Son cur se mit à battre plus fort.
"Maman !", se mit à crier Betty. Cétait le comble ! Voilà quelle abandonnait Betty ! Celle-ci ne savait plus tellement où elle était. Elle fit quelques pas dun côté, évita un chariot et repartit dans lautre sens, affolée. Impossible ! Elle ne lavait quand même pas oubliée là ! Betty se rappela quelle traînait les pieds et faisait la tête. Peut-être était-ce pour ça, sa maman lavait abandonnée parce quelle nétait pas sage. Betty sentit venir les larmes. Elle respirait fort et papillonnait des yeux pour ne pas quils sembuent.
"Maman !", cria-t-elle encore. Elle regrettait davoir été méchante avec sa maman.
"Je ne le pensais pas !", se dit-elle en se revoyant ourdir ses plans dévasion. Soudain, deux femmes sécartèrent et sa maman apparut appelant son nom, inquiète. Betty se précipita dans ses bras et éclata en sanglots.
Betty se laissa couvrir des baisers de sa maman qui lui murmurait des mots rassurants. Elle lui passa la main dans les cheveux et lui demanda doucement de promettre de la suivre attentivement. Betty acquiesça en reniflant. Elle attrapa la jupe de sa maman dune main et mis son pouce dans la bouche. Finies les frayeurs pour aujourdhui, Betty avait décidé de ne plus lâcher sa maman dune semelle. Et ainsi elles repartirent vers létal suivant.
Le vent avait séché les larmes de Betty, mais elles avaient déposé quelque chose sur ses joues. Sans lâcher son pouce, elle les frotta du bout des doigts. Sa maman choisit un tissu chez OLaryan. Elle mettait du temps. Betty regarda timidement autour delle. Assis sur les marches du bar tout proche, deux géants Matis la regardaient. Il y avait une vieille femme aux cheveux blancs, comme mamie Rosie, mais moins ridée. Et puis il y avait un garçon. Les Matis étaient si grands ça donnait le tournis de les regarder mais il devait être tout de même jeune. Betty était prise entre curiosité et timidité. Finalement elle préféra se réfugier derrière sa maman, qui lui caressa la nuque. À moitié cachée, Betty observait dun il les deux Matis. Puis elle se laissa emmener plus loin par sa maman.
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