Le soleil semblait séloigner de plus en plus dans le lointain emportant avec lui toute sa lumière éclatante. Les derniers yubos courageux rejoignaient leur terrier respectif, lactivité dans la petite ville de Crystabell ne semblait pourtant pas défaillir.
Les sons de fêtes se mêlaient à ceux des cris de jeux divers et variés.
Assis à une table de la taverne, Creenshaw surveillait lentrée du seul hôtel de la ville, un étrange paquetage à ses côtés. Voilà plus de trois heures que son whisky de kipee avec glaçon lui avait été servi, les glaçons avaient fondu depuis le temps ce qui ne manqua pas dagacer le fyros.
Ceux quil pourchassait étaient entrés dans ce bâtiment depuis trop longtemps à son goût, laurait il repéré parmi la foule de Crystabell ? Cela était bien possible, le guerrier savait pertinemment que Midryck et Bratack étaient tout sauf stupides. Nen pouvant plus, le fyros se leva, prit avec lui son colis et se dirigea vers lhôtel.
Les battements de cur du fyros étaient liés aux pas quil faisait vers létablissement singulier de de la petite ville. Les visions de sa dernière confrontation avec ces deux traîtres lui revenait sans cesse notamment le dénouement
La porte souvrit sans le moindre problème
Bonjours fyros, souhaitez vous une chambre ?
Bonjours, non, je viens voir de vieux amis, je pense quils sont ici.
Le visage du tryker qui tenait le comptoir jusquà là toujours souriant fut marqué un très court instant marqué par un rictus mauvais, Creenshaw sen aperçut. Un rapide coup dil lui fit remarqué aussi quaucune des chambres nétaient loué actuellement malgré la foire dehors.
Vous devez faire erreur homin, aucun de vos amis nest ici
Le petit homin sortit alors rapidement un pistolet et commença à tirer en direction du fyros. Ce dernier eut tout juste le temps de se cacher derrière la première table venue. Il savait pertinemment que personne nentendrait le moindre coup de feu avec tout le tintamarre dehors, résigné, il défit le colis quil traînait depuis quelques temps. Le fusil à lunette de lassassin de Kojiro jaillit alors.
Rend toi, Creenshaw, cela vaudrait mieux pour tes amis et ta famille !
Le guerrier sortit alors une poignée de cartouche apparemment différentes des autres.
Je vais te faire un cadeau le tryker, les balles qui vont te tuer devaient sur ceux que je poursuis.
Pour seul réponse, les balles sécrasaient sur sa table déjà bien entamée.
Tu as encore le choix tryker, rend toi et je ne te tuerai pas.
Laisse moi rire imbécile.
Le tryker siffla un coup sec et une demi-douzaine dautres trykers armés entrèrent dans lhôtel par la porte de derrière.
Une première fois, le fusil du fyros retentit faisant volé en arrière un des assaillants la cage thoracique grande ouverte. Une pluie de balles arrosa alors la table derrière laquelle il se cachait. Branlante, le guerrier savait quelle ne tiendrait pas une seconde de plus, il se releva alors rapidement et tira une seconde fois atteignant comme par chance la tête dun deuxième gros bras puis se jeta derrière une autre table.
Jetant un rapide coup dil à la situation, Creenshaw aperçut le faux hôtelier tentant de senfuir profitant de la confusion. Posant calmement le canon de son fusil sur un des pieds de la table malgré la pluie de balle qui secouait celle ci, il ajusta une jambe de ce dernier et tira. La puissance du choc sectionna le membre directement. Les cris de douleur de la victime ne purent même pas se distinguer de la fusillade.
Un quatrième coup de fusil retentit quand un gros bras tenta daller aider leur « chef », il seffondra loin de celui contre le mur opposé au fyros. Un craquement de bois surprit le guerrier derrière lui, puis une immense douleur le saisit au niveau des côtes. Non, ce nétait pas celle quil connaissait habituellement, mais bien celle dune lame
Tombant sur le côté, il tira instinctivement dans la direction doù provenait le coup, du moins le pensait il. De la sève jaillit alors sur le fyros, larrosant à peu près partout.
Creenshaw avait du mal à respirer crachant du sang, le sien cette fois ci. Les tirs sétaient arrêtés avec la dernière détonation, laissant place à des bruits de pas feutrés.
Sessuyant le sang du tryker sur son visage, il aperçut un de ses derniers agresseurs tentant de sapprocher par la droite, il fut accueilli par le fusil du fyros.
Ne bouge plus sinon tu es un homin mort.
Le dernier gros bras pointait désormais son pistolet en direction de la tête du guerrier.
Tue le
Mais chef, les fyros nous avaient dit de le ramener vivant.
Tue le
Je te dis, tue le ! On trouvera bien une excuse à dire à ces fyros !
Le temps dhésitation du tryker fut de trop, Creenshaw en profita pour se dégager de la mire du pistolet et lança une dague en pleine poitrine de son ennemi. Une balle partit cependant, touchant le fyros à lépaule.
Laccueil de lhôtel était devenu un véritable champ de bataille, la sève coulait partout. Le fyros maudit alors Midryck et Bratack pour cela
Avec difficulté, il se releva crachant du sang, peinant à respirer. Combien de temps allait il encore pouvoir subir tout çà ? Combien de temps encore en aurait il la force ? Il ne le savait pas, il sapprocha alors du « chef » qui tentait toujours de senfuir en rampant. Ramassant son fusil au passage, il mit une dernière balle dedans.
Non, ne me tue pas, pitié
Pourquoi devrais je avoir de la pitié alors que tu as essayé de me tuer ?
Vous êtes de plus en plus gênant pou eux et ils vous en veulent vous savez
Bien sûr que je le sais, peux tu me dire où ils se trouvent désormais ?
Pas totalement
Tu as intérêt à tout me dire.
Joignant les gestes à la parole, Creenshaw posa le canon de son fusil sur la tête du tryker au sol. Ce dernier déglutit comme il put et reprit.
Ils se sont séparés
Où se trouvent ils ?
Le plus grand est restés dans les lacs, il attendait quon vous livre à lui.
Hmm tu dois parler de bratack.
Oui, je crois que cest son nom. Le deuxième, je ne sais pas où il est.
Ou se trouve exactement Bratack ?
On devait vous livrer à lui à Fairheaven, à lambassade fyros
Surpris, Creenshaw perdit une partie de ses moyens, il avait longuement parlé avec le responsable de lambassade
Jamais aucun sentiment de trahison ne lui était venu à lesprit. Une chose était sûre pourtant, les renseignements qui lavait mené ici avait été donné par ce dernier
La colère commençait à saisir le fyros.
Es tu sûr de ce que tu me dis ?
Pour sen assurer, le fyros appuya un peu plus le canon de son fusil contre la tête du tryker.
Oui, je vous assure, pitié ne me tuez pas
Le tryker pleurait désormais mais le fyros ne se laissa pas attendrir, il en savait trop et pouvait très bien lui causer de nombreux ennuis futurs. Après tout, qui croirait on le plus dans les lacs ? Un fyros avec une réputation peu convaincante ou bien un natif de ces terres ?
Ne me tuez
Adieu.
Le choix de Creenshaw se résuma alors à ce simple coup de feu.
Enfilant une couverture ramassée à la va vite, le guerrier ramassa toutes ses affaires et sortit le plus discrètement de lhôtel. Il lui fallait rejoindre Fairheaven le plus rapidement possible mais avant il devait trouver un médecin
La fête battait toujours son plein dans la petite ville de Crystabell, personne nayant remarqué lincident dans lhôtel ni la discrète sortie du fyros.
Personne
Un homin vêtu sombrement séloigna dans le sens inverse de Creenshaw, il avait assisté à toute la scène
[BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Les premières lueurs du jours apparurent mettant fin aux festivités de la petite ville de Crystabell. Pourtant, une trykette n'avait pas dormi de la nuit...
Voilà monsieur Creenshaw, vous êtes remis sur pied.
Appellez moi simplement Creenshaw, Delhi.
Le fyros se releva de la table de chirugie sur laquelle il était resté si longtemps allongé.
Vous n'avez pas voulu me dire où cela vous est arrivé mais aux vues de vos autres cicatrices...
Le fyros se rhabilla lentement ne feignant pas la douleur qui était présente à chacun de ses mouvements.
Ne vous en faites Delhi, j'aime bien trop les lacs et ce qu'ils m'ont offert pour faire l'erreur de devenir un ennemi pour vous.
Creenshaw pensait à Melowen. Une mine perplexe apparut sur le visage de la trykette .
Je vous remercie encore pour ce que vous avez fait pour moi.
Le fyros sortit une bourse de dappers et la posa sur le bureau du docteur. Souriant une dernière fois à Delhi, il s'en alla rejoignant une nouvelle fois les pontons flottants de Crystabell.
Le décor avait brusquement changé en quelques heures, les fêtes s'étaient éteintes laissant derrière elles les traces et des indices de leur nature.
Le fyros sortit de la ville tel qu'il était venu, seul ses inquiétudes avaient changé. L'ambassadeur fyros de Fairheaven était impliqué dans l'affaire, la toile qu'avait tissé ces traitres ne cessait de s'agrandir.
S'arrêtant pour reposer ses côtes douloureuses, il regardait l'eau si clair du lac en face de lui. Melowen... Elle lui répètait sans cesse de ne pas prendre de risque inutile. Aller voir l'ambassadeur sur les conseils du tryker était sûrement une étape prévue par ceux qui ont manigancer toute cette histoire...
Faire son rapport au capitaine Kaëlan serait certainement la meilleure chose à faire mais le temps du voyage pour rallier les terres fyros étaient bien trop long. Résigné, le fyros sortit un pacte kami.
L'utiliser ne me fait pas vous vénérer.
Le "voyage l'amena aux portes de la cité des sciures, Pyr. D'un pas relativement pressé, Creenshaw rejoignit le palais. Bien sûr, son visage était souriant mais au fond de lui l'inquiétude le gagnait de plus en plus...
Désolé Creenshaw, le capitaine Kaëlan a rejoint Thésos pour accomplir quelques formalités administratives.
Aussitôt arrivé et déjà reparti, le fyros brisa un deuxième pacte.
Les dunes familières de Thésos apparurent.
Sans perdre une seconde, le guerrier se dirigea vers le poste de garde de la ville. Le capitaine Kaëlan s'y trouvait bel et bien en train de discuter avec le capitaine en charge de Thésos.
Désolé de vous importuner messieurs, capitaine Kaëlan puis je vous parler quelques instants?
L'espion et son chef s'éloignèrent alors et entamèrent une longue discussion sur les derniers évènements survenus lors de l'enquête de Creenshaw. Une mine sombre s'afficha sur le visage du capitaine.
Creenshaw, vous avez bien fait de me prévenir avant d'agir. Une erreur vous compromettrait au plus haut point. Je vais lancer de multiples enquêtes sur l'ambassadeur, cela ne prendra guère de temps. Reposez vous ici quelques temps, je vous informerai dès que la situation l'exigera.
Le guerrier s'inclina martialement et s'en alla. Visiblement inquiet, le fyros se demandait jusqu'où avaient été Midryck et Bratack. Quels étaient leur dessein?
Tout en pensant, le fyros remarqua que ses pas l'amenèrent à la taverne...
Kobal?
Creenshaw...
Voilà qui résuma bien la rencontre des deux amis dans la taverne. Autrefois, les meilleurs amis du monde, ils en étaient rendu à se méfier l'un de l'autre à quelques pas de se haïr.
Les larmes avaient cessé de couler peu après sa sortie de la taverne. Il avait fait venir une légionnaire pour venir en aide à Kobal. Jamais depuis leur enfance rugueuse, il n'en était arrivé à ce stade.
Creenshaw savait que son travail l'empêchait de révéler quoique ce soit à son meilleur ami même s'il avait déjà tout dit à son tendre amour Melowen. Cela avait conduit le fyros à poignarder son frère Kobal...
Tout commençait s'écrouler autour du guerrier...
Combien de temps pourras tu encore servir l'empire comme tu le fais mon amour?
Il se souvint des paroles de celle qu'il aimait tant. Elle avait raison, combien de temps pourrait il mentir à ses amis, les voir partir les uns après les autres?
Les jours passaient lentement, le sentiment de culpabilité du fyros ne cessait de s'agrandir. Il entreprit alors de faire une promenade parsemé d'une cueillette de fleurs pour tenter d'oublier un peu. Mais le coeur n'y était plus, les fleurs tentaient de séduire mais l'image du visage de Kobal stupéfait par le geste de son ami revenait sans cesse à Creenshaw.
Le chemin du retour vers Thésos s'imposa au fyros comme un fatalisme. Il repensa à son fusil qu'il n'avait pas nettoyer depuis la fusillade. Il le sortit et entama le nettoyage doucement tout en marchant.
Un son sortit de ses pensées le fyros, un bruit de combat. Cherchant du regard d'où il pouvait venir, il aperçut un homin au loin... Kobal...
Mais ce dernier l'avait vu aussi.
L'impasse entre les deux s'était de nouveau agrandit. Le mur du silence que devait ériger à cause de son emploi avait encore brisé les liens qui les unissait... N'en pouvant plus, Creenshaw avait fini par jouer le jeu qu'on lui avait attribué, celui du traitre sournois et vicieux.
Un combat s'engagea entre ceux qui autrefois étaient profondément liés...
Etendu au sol, pique à la main, le guerrier s'était effondré sourire aux lèvres. Intérieurement ce sourire symoblisait une profonde tristesse, celle de servir l'empire et d'être pris pour un paria.
Melowen...
Les kamis usèrent alors de leur pouvoir pour faire venir le corps du fyros aux portes de Pyr. Recrovillé dans un coin, le fyros pleurait comme un enfant, jamais il n'avait pensé que ce travail pour l'empereur l'amènerait si loin...
Jamais...
Voilà monsieur Creenshaw, vous êtes remis sur pied.
Appellez moi simplement Creenshaw, Delhi.
Le fyros se releva de la table de chirugie sur laquelle il était resté si longtemps allongé.
Vous n'avez pas voulu me dire où cela vous est arrivé mais aux vues de vos autres cicatrices...
Le fyros se rhabilla lentement ne feignant pas la douleur qui était présente à chacun de ses mouvements.
Ne vous en faites Delhi, j'aime bien trop les lacs et ce qu'ils m'ont offert pour faire l'erreur de devenir un ennemi pour vous.
Creenshaw pensait à Melowen. Une mine perplexe apparut sur le visage de la trykette .
Je vous remercie encore pour ce que vous avez fait pour moi.
Le fyros sortit une bourse de dappers et la posa sur le bureau du docteur. Souriant une dernière fois à Delhi, il s'en alla rejoignant une nouvelle fois les pontons flottants de Crystabell.
Le décor avait brusquement changé en quelques heures, les fêtes s'étaient éteintes laissant derrière elles les traces et des indices de leur nature.
Le fyros sortit de la ville tel qu'il était venu, seul ses inquiétudes avaient changé. L'ambassadeur fyros de Fairheaven était impliqué dans l'affaire, la toile qu'avait tissé ces traitres ne cessait de s'agrandir.
S'arrêtant pour reposer ses côtes douloureuses, il regardait l'eau si clair du lac en face de lui. Melowen... Elle lui répètait sans cesse de ne pas prendre de risque inutile. Aller voir l'ambassadeur sur les conseils du tryker était sûrement une étape prévue par ceux qui ont manigancer toute cette histoire...
Faire son rapport au capitaine Kaëlan serait certainement la meilleure chose à faire mais le temps du voyage pour rallier les terres fyros étaient bien trop long. Résigné, le fyros sortit un pacte kami.
L'utiliser ne me fait pas vous vénérer.
Le "voyage l'amena aux portes de la cité des sciures, Pyr. D'un pas relativement pressé, Creenshaw rejoignit le palais. Bien sûr, son visage était souriant mais au fond de lui l'inquiétude le gagnait de plus en plus...
Désolé Creenshaw, le capitaine Kaëlan a rejoint Thésos pour accomplir quelques formalités administratives.
Aussitôt arrivé et déjà reparti, le fyros brisa un deuxième pacte.
Les dunes familières de Thésos apparurent.
Sans perdre une seconde, le guerrier se dirigea vers le poste de garde de la ville. Le capitaine Kaëlan s'y trouvait bel et bien en train de discuter avec le capitaine en charge de Thésos.
Désolé de vous importuner messieurs, capitaine Kaëlan puis je vous parler quelques instants?
L'espion et son chef s'éloignèrent alors et entamèrent une longue discussion sur les derniers évènements survenus lors de l'enquête de Creenshaw. Une mine sombre s'afficha sur le visage du capitaine.
Creenshaw, vous avez bien fait de me prévenir avant d'agir. Une erreur vous compromettrait au plus haut point. Je vais lancer de multiples enquêtes sur l'ambassadeur, cela ne prendra guère de temps. Reposez vous ici quelques temps, je vous informerai dès que la situation l'exigera.
Le guerrier s'inclina martialement et s'en alla. Visiblement inquiet, le fyros se demandait jusqu'où avaient été Midryck et Bratack. Quels étaient leur dessein?
Tout en pensant, le fyros remarqua que ses pas l'amenèrent à la taverne...
Kobal?
Creenshaw...
Voilà qui résuma bien la rencontre des deux amis dans la taverne. Autrefois, les meilleurs amis du monde, ils en étaient rendu à se méfier l'un de l'autre à quelques pas de se haïr.
Les larmes avaient cessé de couler peu après sa sortie de la taverne. Il avait fait venir une légionnaire pour venir en aide à Kobal. Jamais depuis leur enfance rugueuse, il n'en était arrivé à ce stade.
Creenshaw savait que son travail l'empêchait de révéler quoique ce soit à son meilleur ami même s'il avait déjà tout dit à son tendre amour Melowen. Cela avait conduit le fyros à poignarder son frère Kobal...
Tout commençait s'écrouler autour du guerrier...
Combien de temps pourras tu encore servir l'empire comme tu le fais mon amour?
Il se souvint des paroles de celle qu'il aimait tant. Elle avait raison, combien de temps pourrait il mentir à ses amis, les voir partir les uns après les autres?
Les jours passaient lentement, le sentiment de culpabilité du fyros ne cessait de s'agrandir. Il entreprit alors de faire une promenade parsemé d'une cueillette de fleurs pour tenter d'oublier un peu. Mais le coeur n'y était plus, les fleurs tentaient de séduire mais l'image du visage de Kobal stupéfait par le geste de son ami revenait sans cesse à Creenshaw.
Le chemin du retour vers Thésos s'imposa au fyros comme un fatalisme. Il repensa à son fusil qu'il n'avait pas nettoyer depuis la fusillade. Il le sortit et entama le nettoyage doucement tout en marchant.
Un son sortit de ses pensées le fyros, un bruit de combat. Cherchant du regard d'où il pouvait venir, il aperçut un homin au loin... Kobal...
Mais ce dernier l'avait vu aussi.
L'impasse entre les deux s'était de nouveau agrandit. Le mur du silence que devait ériger à cause de son emploi avait encore brisé les liens qui les unissait... N'en pouvant plus, Creenshaw avait fini par jouer le jeu qu'on lui avait attribué, celui du traitre sournois et vicieux.
Un combat s'engagea entre ceux qui autrefois étaient profondément liés...
Etendu au sol, pique à la main, le guerrier s'était effondré sourire aux lèvres. Intérieurement ce sourire symoblisait une profonde tristesse, celle de servir l'empire et d'être pris pour un paria.
Melowen...
Les kamis usèrent alors de leur pouvoir pour faire venir le corps du fyros aux portes de Pyr. Recrovillé dans un coin, le fyros pleurait comme un enfant, jamais il n'avait pensé que ce travail pour l'empereur l'amènerait si loin...
Jamais...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Courageux, un petit yubo avait entrepris de s'avancer prêt d'une table de la taverne de Thésos d'où il avait reniflé de bonnes odeurs. Aucun de ses compagnons ne l'avait suivi dans son entreprise et plus il s'avançait plus il craignait les coups de l'homin qui y était installé.
Quelques mètres encore, et peut être lui donnerait à manger?
L'homin ne bougeait guère, fixant le ciel la tête posée sur sa main, il paraissait grand mais le yubo avait l'habitude. Des fois à l'écurie, il grapillait quelques miettes donnés par les homins, des fois même il se laissait caresser.
Mais bizarrement dans ce cas là, cet homin ne réagissant lui faisait peur...
Poc !
Le yubo tellement apeuré s'était avancé au point de taper contre la botte de ce dernier, se reculant de quelques mètres pour être hors de porter de coup, il attendait sa réaction.
L'homin détourna la tête visiblement surpris.
Et bien toi, tu es plus courageux que tes congénères... Hmm c'est la nourriture qui t'a fait venir n'est ce pas?
L'homin souriait gentillement ce qui rassura le petit animal. Timidement, il reprit alors son approche ne lâchant toutefois pas le regard de celui qui lui faisait toujours un peu peur.
L'homin laissa alors descendre sa main pour que le yubo la sente, mais une nouvelle fois, le yubo prit peur et recula...
Tu peux sentir le sang qui coule sur mes mains n'est ce pas...
Le yubo s'assit alors et se gratta derrière l'oreille ne lâchant toujours pas du regard l'homin.
Tiens voilà ce que tu voulais tant, je n'y ai pas touché, ne t'en fais pas...
L'assiette à peine posée sur la sciure, le yubo accourut oubliant toutes ses craintes. L'homin carressa un moment l'animal puis peu après, il se leva et s'en alla. Un air triste se détachait de l'homin, un air bizarre, si bizarre que le yubo leva sa tête un instant pour voir l'homin partir. Mais l'appel du ventre se faisant plus fort, il replonga dans la gamelle sous les yeux enragés de l'aubergiste.
Les jours passaient à une allure aussi lente qu'un bodoc en pleine course, l'inactivité commençait à peser lourd sur les épaules de Creenshaw. Il repensait sans cesse aux derniers évènements, il n'y avait pas un jours où il ne se remémorait le coup de poignard donné à Kobal...
Il est des sacrifices qu'il faut savoir faire Creenshaw, rien n'est jamais acquis et tout peut nous être repris à tout moment.
Jezabel avait raison et Creenshaw maudissait cette vérité. On lui avait demandé à son intégration de se libérer de tout lien qui pourrait lui nuire pourtant il n'en avait fait qu'à sa tête, il voyait ses enfants et avait fini par rencontrer Melowen.
Il avait perdu Kobal, son meilleur ami à cause de ses activités pour Dexton, une partie de lui même avait été arraché ce jour là comme on arrache une feuille de papier. Sûrement allait on lui reprocher de ne pas avoir réellement suivi les ordres par rapport à sa famille...
Gatsu, qu'aurais tu fait à ma place? ...
Une brise légère pour seule réponse arriva aux oreilles du guerrier.
Ma famille est tout ce qui compte de plus cher à mes yeux, jamais je ne pourrai les sacrifier pour l'empire... Cela fait il de moi un mauvais fyros?
Voilà un moment que le fyros marchait dans thésos, il avait fait son parcours habituel mais l'envie de récolter quelques fleurs n'était plus là.
Poc !
On venait de taper dans la botte du fyros. Surpris, ce dernier instinctivement sortit sa dague et se retourna prêt à frapper mais personne n'était présent. Baissant les yeux, le fyros reconnut le petit yubo si aventureux à l'auberge.
Creenshaw sourit alors, ce petit yubo avait eu assez de courage pour passer le mur de la peur, certe un plat de nourriture avait fait l'affaire mais le geste était là.
Le petit animal grattait maintenant à la botte du fyros, ce dernier le prit alors dans ses bras.
Tu as encore faim, on dirait... Mais tu vas devoir attendre un peu... Tessa serait sûrement heureuse d'avoir un compagnon comme toi.
Le fyros entama alors le chemin du retour vers l'auberge, l'après midi s'était exceptionnellement passé plus vite que d'habitude. Sous les yeux guère enjoué de l'aubergiste, le fyros entra avec le yubo et se dirigea vers sa chambre.
S'asseyant sur le lit, il regarda le yubo longuement, ce dernier ne voyant aucune nourriture se profiler commença alors à se débattre pour se libérer ce que fit le fyros.
Il repensa alors à sa fille, à son fils, leur visage radieux... Quels étaient ils désormais? Il était évident qu'il saurait pour Kobal... Melowen, elle l'avait comprit, ce désir de ne pas vouloir être ignoré, quitte à être hais pour cela.
S'en serait il sorti si elle n'avait pas été là? Le guerrier en doutait... Nombres d'épreuves avaient été surmontées grâce à son amour.
Le petit yubo semblait stresser, il ne reconnaissait plus l'environnement, ce lieu inconnu pour lui ne cessait de l'inquiéter. Le fyros qui ne lui faisait plus peur quelques temps plus tôt l'apeurait de nouveau.
Prostré dans un coin, il cherchait la moindre issue de secours.
Sortant de ses pensées, Creenshaw remarqua la situation.
Tu n'as pas à t'en faire, je ne vais pas te manger. Ca fait quelques jours que la faim ne me tiraille plus. Mais toi tu dois avoir faim par contre...
Le fyros sortit un biscuit de son sac de voyage et le proposa au yubo qui d'abord avec retenu s'avança puis s'en empara et alla se cacher sous le lit pour le manger.
Et bien, tu es un sacré gourmand... Tes parents riraient sûrement en te voyant.
Une pensée traversa l'esprit du fyros, sa famille... Melowen, ses enfants, il leur avait promis de les faire se rencontrer. Ce moment de calme dans ses activités serait idéal pour cela. Fouillant dans son sac, il remarqua qu'il n'avait plus de feuilles de papiers. Pestant contre lui même, il descendit demander à l'aubergiste.
Deux gardes impériaux étaient en pleine discussion avec lui. Rien de bien spécial mais quelque chose avait fait tiquer le guerrier. N'arrivant pas à trouver ce qui le gênait, il s'approcha alors que les deux homins s'en allèrent.
Ah vous tombez bien monsieur Creenshaw, ces deux gardes sont venus vous apporter un courrier.
Je vous remercie mais dite moi avez vous quelques feuilles de papier s'il vous plait?
Hmm, je dois pouvoir trouver cela, mais tenez, prenez votre courrier.
A part le sceau de l'empire, aucun indice ne pouvait désigner l'expéditeur, caractéristique de son capitaine... Courrier et feuilles de papier en main, il remonta à sa chambre cherchant déjà les lignes qu'il allait écrire à ceux qu'il aimait.
Posant le courrier sur le côté, il entama alors son écriture, deux lettres pour trois amours.
Il plia les lettres, les mit dans des enveloppes et les posa sur le côté. Un autre courrier l'attendait bien plus sérieux celui ci. Etait ce des nouvelles sur l'implication de l'ambassadeur fyros à Fairheaven?
Le guerrier ouvrit le courrier rapidement.
Une sensation de solitude le saisit alors. Servir l'empereur voulait de lui qu'il se sépare de tout, il ne l'avait pas fait mais finalement les évènements s'en étaient occupé pour lui. Une crainte le saisit alors, allait il tout perdre pour rien?
Par réflexe, le fyros chercha des yeux le yubo mais il n'était plus là, la porte était entrebaillé et il avait dû s'enfuir.
Tout seul, Creenshaw allait devoir s'en sortir tout seul...
Quelques mètres encore, et peut être lui donnerait à manger?
L'homin ne bougeait guère, fixant le ciel la tête posée sur sa main, il paraissait grand mais le yubo avait l'habitude. Des fois à l'écurie, il grapillait quelques miettes donnés par les homins, des fois même il se laissait caresser.
Mais bizarrement dans ce cas là, cet homin ne réagissant lui faisait peur...
Poc !
Le yubo tellement apeuré s'était avancé au point de taper contre la botte de ce dernier, se reculant de quelques mètres pour être hors de porter de coup, il attendait sa réaction.
L'homin détourna la tête visiblement surpris.
Et bien toi, tu es plus courageux que tes congénères... Hmm c'est la nourriture qui t'a fait venir n'est ce pas?
L'homin souriait gentillement ce qui rassura le petit animal. Timidement, il reprit alors son approche ne lâchant toutefois pas le regard de celui qui lui faisait toujours un peu peur.
L'homin laissa alors descendre sa main pour que le yubo la sente, mais une nouvelle fois, le yubo prit peur et recula...
Tu peux sentir le sang qui coule sur mes mains n'est ce pas...
Le yubo s'assit alors et se gratta derrière l'oreille ne lâchant toujours pas du regard l'homin.
Tiens voilà ce que tu voulais tant, je n'y ai pas touché, ne t'en fais pas...
L'assiette à peine posée sur la sciure, le yubo accourut oubliant toutes ses craintes. L'homin carressa un moment l'animal puis peu après, il se leva et s'en alla. Un air triste se détachait de l'homin, un air bizarre, si bizarre que le yubo leva sa tête un instant pour voir l'homin partir. Mais l'appel du ventre se faisant plus fort, il replonga dans la gamelle sous les yeux enragés de l'aubergiste.
Les jours passaient à une allure aussi lente qu'un bodoc en pleine course, l'inactivité commençait à peser lourd sur les épaules de Creenshaw. Il repensait sans cesse aux derniers évènements, il n'y avait pas un jours où il ne se remémorait le coup de poignard donné à Kobal...
Il est des sacrifices qu'il faut savoir faire Creenshaw, rien n'est jamais acquis et tout peut nous être repris à tout moment.
Jezabel avait raison et Creenshaw maudissait cette vérité. On lui avait demandé à son intégration de se libérer de tout lien qui pourrait lui nuire pourtant il n'en avait fait qu'à sa tête, il voyait ses enfants et avait fini par rencontrer Melowen.
Il avait perdu Kobal, son meilleur ami à cause de ses activités pour Dexton, une partie de lui même avait été arraché ce jour là comme on arrache une feuille de papier. Sûrement allait on lui reprocher de ne pas avoir réellement suivi les ordres par rapport à sa famille...
Gatsu, qu'aurais tu fait à ma place? ...
Une brise légère pour seule réponse arriva aux oreilles du guerrier.
Ma famille est tout ce qui compte de plus cher à mes yeux, jamais je ne pourrai les sacrifier pour l'empire... Cela fait il de moi un mauvais fyros?
Voilà un moment que le fyros marchait dans thésos, il avait fait son parcours habituel mais l'envie de récolter quelques fleurs n'était plus là.
Poc !
On venait de taper dans la botte du fyros. Surpris, ce dernier instinctivement sortit sa dague et se retourna prêt à frapper mais personne n'était présent. Baissant les yeux, le fyros reconnut le petit yubo si aventureux à l'auberge.
Creenshaw sourit alors, ce petit yubo avait eu assez de courage pour passer le mur de la peur, certe un plat de nourriture avait fait l'affaire mais le geste était là.
Le petit animal grattait maintenant à la botte du fyros, ce dernier le prit alors dans ses bras.
Tu as encore faim, on dirait... Mais tu vas devoir attendre un peu... Tessa serait sûrement heureuse d'avoir un compagnon comme toi.
Le fyros entama alors le chemin du retour vers l'auberge, l'après midi s'était exceptionnellement passé plus vite que d'habitude. Sous les yeux guère enjoué de l'aubergiste, le fyros entra avec le yubo et se dirigea vers sa chambre.
S'asseyant sur le lit, il regarda le yubo longuement, ce dernier ne voyant aucune nourriture se profiler commença alors à se débattre pour se libérer ce que fit le fyros.
Il repensa alors à sa fille, à son fils, leur visage radieux... Quels étaient ils désormais? Il était évident qu'il saurait pour Kobal... Melowen, elle l'avait comprit, ce désir de ne pas vouloir être ignoré, quitte à être hais pour cela.
S'en serait il sorti si elle n'avait pas été là? Le guerrier en doutait... Nombres d'épreuves avaient été surmontées grâce à son amour.
Le petit yubo semblait stresser, il ne reconnaissait plus l'environnement, ce lieu inconnu pour lui ne cessait de l'inquiéter. Le fyros qui ne lui faisait plus peur quelques temps plus tôt l'apeurait de nouveau.
Prostré dans un coin, il cherchait la moindre issue de secours.
Sortant de ses pensées, Creenshaw remarqua la situation.
Tu n'as pas à t'en faire, je ne vais pas te manger. Ca fait quelques jours que la faim ne me tiraille plus. Mais toi tu dois avoir faim par contre...
Le fyros sortit un biscuit de son sac de voyage et le proposa au yubo qui d'abord avec retenu s'avança puis s'en empara et alla se cacher sous le lit pour le manger.
Et bien, tu es un sacré gourmand... Tes parents riraient sûrement en te voyant.
Une pensée traversa l'esprit du fyros, sa famille... Melowen, ses enfants, il leur avait promis de les faire se rencontrer. Ce moment de calme dans ses activités serait idéal pour cela. Fouillant dans son sac, il remarqua qu'il n'avait plus de feuilles de papiers. Pestant contre lui même, il descendit demander à l'aubergiste.
Deux gardes impériaux étaient en pleine discussion avec lui. Rien de bien spécial mais quelque chose avait fait tiquer le guerrier. N'arrivant pas à trouver ce qui le gênait, il s'approcha alors que les deux homins s'en allèrent.
Ah vous tombez bien monsieur Creenshaw, ces deux gardes sont venus vous apporter un courrier.
Je vous remercie mais dite moi avez vous quelques feuilles de papier s'il vous plait?
Hmm, je dois pouvoir trouver cela, mais tenez, prenez votre courrier.
A part le sceau de l'empire, aucun indice ne pouvait désigner l'expéditeur, caractéristique de son capitaine... Courrier et feuilles de papier en main, il remonta à sa chambre cherchant déjà les lignes qu'il allait écrire à ceux qu'il aimait.
Posant le courrier sur le côté, il entama alors son écriture, deux lettres pour trois amours.
Melowen,
Je t'écris mon amour pour te dire combien tu me manques, je suis en repos mais je ne le trouve nullement sans ta présence à mes côtés. Ton corps, son odeur, tous mes sens te réclament. C'est pour cela que je t'écris mais pas uniquement.
Melowen, je vais réunir mes enfants pour que tu puisses enfin faire leur rencontre et ainsi dissiper tous les malentendus et malaises. La taverne de Dyron sera selon moi le meilleur endroit pour cela.
La rencontre aura lieu d'ici peu de temps, la date dépendra de la décision de Clepto, le garant de mes enfants. Je te l'annoncerai dans un prochain courrier.
Mon amour, j'espère que le vent carresse ta peau pour moi et que son effleurement sur tes lèvres te rappelle mes baisers.
Je t'aime
Creenshaw.
Creenshaw avait occulté les derniers évènements avec les légions de même qu'il avait une nouvelle fois mis au pied du mur son ami Clepto. Il savait pertinement que les enfants parleraient de cette histoire, que Clepto montrerait sa méfiance mais si tel était le mal à supporter pour réunir sa famille alors il la supporterait.Mes enfants,
Lors de notre dernière rencontre, vous aviez émis des craintes vis à vis de Melowen, l'homine que j'aime. J'y ai bien réfléchi et je pense que le moment est tout choisi pour que vous vous rencontriez enfin afin de faire connaissance tous les trois.
Mon amour pour vous ne diminue pas de jours en jours, bien au contraire, je suis de plus en plus fier de savoir que mes enfants deviennent grand et qu'ils aiment ce qu'ils font.
La rencontre se fera sûrement à Dyron car je crois savoir que vous n'y êtes toujours pas allé, la date dépendra de votre maitre Clepto mais je suis sûr qu'il sera compréhensif.
Votre père qui vous aime,
Creenshaw.
P.S.: Clepto, je te remercie par avance de faire le voyage avec les enfants.
Il plia les lettres, les mit dans des enveloppes et les posa sur le côté. Un autre courrier l'attendait bien plus sérieux celui ci. Etait ce des nouvelles sur l'implication de l'ambassadeur fyros à Fairheaven?
Le guerrier ouvrit le courrier rapidement.
Une inscription différente de l'initiale semblait avoir été ajouté à la fin du pli.Fyros Creenshaw,
Vous êtes convoqué par le tribunal interne à faire votre rapport sur vos dernières missions en territoires étrangers ainsi que sur vos agissements contraires aux codes de conduites du service dans lequel vous agissez.
Veuillez être présent à Pyr dans les plus brefs délais sous peine de subir une peine préliminaire au jugement.
Aucune absence ne sera tolérée.
Reposant la lettre calmement, Creenshaw regarda par la fenêtre un court instant et pensa à son capitaine interceptant le courrier pour lui mettre son message. Il en sourit.Je suis au courant de votre dernière altercation avec votre ami Kobal et j'ai bien peur que l'on vous reproche votre acte. Je comprend votre situation mais en tant que membre du jury, je ne pourrai pas vous apporter la moindre aide. Vous n'avez pas été choisi par hasard Creenshaw, souvenez vous en.
Kaëlan
Une sensation de solitude le saisit alors. Servir l'empereur voulait de lui qu'il se sépare de tout, il ne l'avait pas fait mais finalement les évènements s'en étaient occupé pour lui. Une crainte le saisit alors, allait il tout perdre pour rien?
Par réflexe, le fyros chercha des yeux le yubo mais il n'était plus là, la porte était entrebaillé et il avait dû s'enfuir.
Tout seul, Creenshaw allait devoir s'en sortir tout seul...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
La cité des sciures, le fyros ne l'avait pas vu depuis quelques temps déjà. Le courrier en poche, il s'avançait dans les ruelles de Pyr d'un pas rapide comme l'exigeait la note de la lettre.
Par précaution, il avait mis sur ses épaules sa vieille cape, celle avec laquelle il était revenu seul de son expédition pour ramener Pyrotess. Elle avait gardé la marque du coup de hache de Kobal, celui qui sauva Tsuruchi à l'époque...
Après avoir caché sa tête sous sa capuche, le guerrier passa devant le hall des Légions Fyros, les gardes ne le reconnurent bien évidemment pas. Espérant apercevoir ses enfants un bref instant à l'intérieur du hall d'accueil, le temps lui vint à manquer et c'est avec un court pincement qu'il repartit.
Les portes du palais commençaient à être en vue quand une main se posa sur l'épaule de Creenshaw malgré son pas de marche appuyé. Instinctivement, il porta main à sa dague mais elle n'était plus là. Un sentiment étrange le saisit alors...
Bratack l'aurait il suivi jusqu'ici? Midryck était il là aussi? Allait il mourir ainsi sans pouvoir réagir? Le fyros ne bouga pas d'un poil.
Et bien Creenshaw, l'entrainement vient à vous manquer vous perdez votre vigilance.
Capitaine Kaëlan...
Les deux fyros se firent alors face. Comme à son habitude, le capitaine revêtait un uniforme de l'armée régulière impériale et gardait un sourire neutre.
Il est temps pour toi d'assumer tes actes et en faire le rapport aux hauts supérieurs.
Une mine sombre mais déterminé s'afficha alors sur le visage du guerrier.
Vous le saviez que je manquais à quelques règles de bases n'est ce pas? Pourquoi ne pas m'avoir fait mettre en court martiale plus tôt?
Je te l'ai dit, il me semble non? Tu n'as pas été choisi au hasard Creenshaw. Tu aimes servir l'empereur et tu sembles déterminé à suivre ceux dont nous voulons la tête.
Je suis en train de tout perdre autour de moi pour l'empereur !
Tu parles de ton ami Kobal? De sa femme Sorcha qui depuis semble te hair au plus haut point? De tes enfants en plein doute?
Arrêtez, ne vous moquez pas de moi !
Tu devais couper tout lien avec eux, et bien au contraire, tu en as créé d'autres. Comment va Melowen?
...
Tu ne pouvais pas nous cacher ta liaison qui d'ailleurs a très vite été su de tous. Tu lui as tout révélé sur ton cas n'est ce pas?
Capitaine, non je...
Bien.
Capitaine, je ne sais pas si je pourrai continuer...
Que feras tu si tu ne continues pas? Reprendras tu tes enfants avec toi dans la misère? Mais avant il faudra t'expliquer avec les légions fyros.
Je...
Et Melowen, continuera t'elle à vivre avec un fyros sans avenir au bord de la folie? Crois tu que je ne sais pas que tu es au bord de la folie? Tu pleures chaque soir ton acte contre ton meilleur ami.
...
Devant tant de vérités, seul la colère semblait vouloir s'exprimer chez Creenshaw, le combat qu'il menait était visible sur son visage.
Taisez vous !
Tu as accompli un travail remarquable en territoire fyros même si ce dit travail t'a fait perdre énormément d'amis. N'oublie pas pour qui tu travailles, pour qui et quoi tu risques ta vie, Creenshaw. Dexton, Salvator, Tessa et même Melowen, tu leur offres la possibilité de vivre dans un empire meilleur pour eux.
C'est le but de n'importe quel fyros n'est ce pas.
Oui, mais ce but n'est pas accessible à tous les fyros, souviens t'en, toi tu y as accès. Maintenant, il est l'heure d'aller affronter ceux qui veulent te tester.
Me tester?
Voit ce tribunal comme un interrogatoire réalisé par des matis. Ils veulent tes informations mais tu ne dois ne leur délivrer que ce que toi tu souhaites même sous la douleur la plus atroce.
Mais je me dois du devoir de vérité à leur encontre non?
Creenshaw, eux même ne te diront pas la vérité, pour la simple et bonne raison que comme toi, ils ne le peuvent pas à cause de certains sermonts fait. Un empire ne fonctionne pas qu'avec une simple armée, il faut des manipulateurs, des espions pour obtenir des ennemis les informations nécessaires.
Je sais capitaine...
Tu n'as certainement pas le rôle le plus honorable et glorieux de l'empire mais tu comprendras que la plus belle des victoires de l'empire a souvent reposé sur notre service dévoué.
J'ai compris vos paroles capitaine.
Très bien, alors nous pouvons rejoindre le tribunal, je crois que nous sommes quelque peu en retard qui plus est.
Hmm capitaine pouvez vous me rendre ma dague? J'ai compris la leçon.
Ta dague, je ne l'ai plus, regarde plutôt ton fourreau.
Creenshaw posa la main et sentit la garde caractéristique de sa dague. Le capitaine Kaëlan s'éloignait en rigolant, le guerrier voulut faire la moue un instant mais ne put retenir un sourire et rit à son tour.
Les deux fyros avancèrent alors dans l'allée principale et entrèrent par une petite porte protégée par deux gardes impériauxdans une pièce qui semblait servir de vestibule. Ils déposèrent armes et cape. Le capitaine ouvrit alors une seconde porte.
Messieurs, vous êtes en retard ! Nous allons devoir prendre des sanctions !
Les deux fyros avancèrent dans la légère pénombre de la pièce. L'écho des voix s'amenuisait à mesure que les gardes fermaient la petite porte.
Et le silence reprit son droit...
Par précaution, il avait mis sur ses épaules sa vieille cape, celle avec laquelle il était revenu seul de son expédition pour ramener Pyrotess. Elle avait gardé la marque du coup de hache de Kobal, celui qui sauva Tsuruchi à l'époque...
Après avoir caché sa tête sous sa capuche, le guerrier passa devant le hall des Légions Fyros, les gardes ne le reconnurent bien évidemment pas. Espérant apercevoir ses enfants un bref instant à l'intérieur du hall d'accueil, le temps lui vint à manquer et c'est avec un court pincement qu'il repartit.
Les portes du palais commençaient à être en vue quand une main se posa sur l'épaule de Creenshaw malgré son pas de marche appuyé. Instinctivement, il porta main à sa dague mais elle n'était plus là. Un sentiment étrange le saisit alors...
Bratack l'aurait il suivi jusqu'ici? Midryck était il là aussi? Allait il mourir ainsi sans pouvoir réagir? Le fyros ne bouga pas d'un poil.
Et bien Creenshaw, l'entrainement vient à vous manquer vous perdez votre vigilance.
Capitaine Kaëlan...
Les deux fyros se firent alors face. Comme à son habitude, le capitaine revêtait un uniforme de l'armée régulière impériale et gardait un sourire neutre.
Il est temps pour toi d'assumer tes actes et en faire le rapport aux hauts supérieurs.
Une mine sombre mais déterminé s'afficha alors sur le visage du guerrier.
Vous le saviez que je manquais à quelques règles de bases n'est ce pas? Pourquoi ne pas m'avoir fait mettre en court martiale plus tôt?
Je te l'ai dit, il me semble non? Tu n'as pas été choisi au hasard Creenshaw. Tu aimes servir l'empereur et tu sembles déterminé à suivre ceux dont nous voulons la tête.
Je suis en train de tout perdre autour de moi pour l'empereur !
Tu parles de ton ami Kobal? De sa femme Sorcha qui depuis semble te hair au plus haut point? De tes enfants en plein doute?
Arrêtez, ne vous moquez pas de moi !
Tu devais couper tout lien avec eux, et bien au contraire, tu en as créé d'autres. Comment va Melowen?
...
Tu ne pouvais pas nous cacher ta liaison qui d'ailleurs a très vite été su de tous. Tu lui as tout révélé sur ton cas n'est ce pas?
Capitaine, non je...
Bien.
Capitaine, je ne sais pas si je pourrai continuer...
Que feras tu si tu ne continues pas? Reprendras tu tes enfants avec toi dans la misère? Mais avant il faudra t'expliquer avec les légions fyros.
Je...
Et Melowen, continuera t'elle à vivre avec un fyros sans avenir au bord de la folie? Crois tu que je ne sais pas que tu es au bord de la folie? Tu pleures chaque soir ton acte contre ton meilleur ami.
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Devant tant de vérités, seul la colère semblait vouloir s'exprimer chez Creenshaw, le combat qu'il menait était visible sur son visage.
Taisez vous !
Tu as accompli un travail remarquable en territoire fyros même si ce dit travail t'a fait perdre énormément d'amis. N'oublie pas pour qui tu travailles, pour qui et quoi tu risques ta vie, Creenshaw. Dexton, Salvator, Tessa et même Melowen, tu leur offres la possibilité de vivre dans un empire meilleur pour eux.
C'est le but de n'importe quel fyros n'est ce pas.
Oui, mais ce but n'est pas accessible à tous les fyros, souviens t'en, toi tu y as accès. Maintenant, il est l'heure d'aller affronter ceux qui veulent te tester.
Me tester?
Voit ce tribunal comme un interrogatoire réalisé par des matis. Ils veulent tes informations mais tu ne dois ne leur délivrer que ce que toi tu souhaites même sous la douleur la plus atroce.
Mais je me dois du devoir de vérité à leur encontre non?
Creenshaw, eux même ne te diront pas la vérité, pour la simple et bonne raison que comme toi, ils ne le peuvent pas à cause de certains sermonts fait. Un empire ne fonctionne pas qu'avec une simple armée, il faut des manipulateurs, des espions pour obtenir des ennemis les informations nécessaires.
Je sais capitaine...
Tu n'as certainement pas le rôle le plus honorable et glorieux de l'empire mais tu comprendras que la plus belle des victoires de l'empire a souvent reposé sur notre service dévoué.
J'ai compris vos paroles capitaine.
Très bien, alors nous pouvons rejoindre le tribunal, je crois que nous sommes quelque peu en retard qui plus est.
Hmm capitaine pouvez vous me rendre ma dague? J'ai compris la leçon.
Ta dague, je ne l'ai plus, regarde plutôt ton fourreau.
Creenshaw posa la main et sentit la garde caractéristique de sa dague. Le capitaine Kaëlan s'éloignait en rigolant, le guerrier voulut faire la moue un instant mais ne put retenir un sourire et rit à son tour.
Les deux fyros avancèrent alors dans l'allée principale et entrèrent par une petite porte protégée par deux gardes impériauxdans une pièce qui semblait servir de vestibule. Ils déposèrent armes et cape. Le capitaine ouvrit alors une seconde porte.
Messieurs, vous êtes en retard ! Nous allons devoir prendre des sanctions !
Les deux fyros avancèrent dans la légère pénombre de la pièce. L'écho des voix s'amenuisait à mesure que les gardes fermaient la petite porte.
Et le silence reprit son droit...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Le soleil semblait ne pas vouloir cesser d'imposer sa puissance sur la sciure du désert, les rares caprynis présents tiraient ainsi la langue en guise de soumission et se relayaient tour à tour jusqu'à l'étang de Dyron.
La taverne était quasiment vide, seul les quelques rares piliers de bar donnaient encore un peu de vie au lieu. Au fond était installé un fyros, un fyros aux multiples cicatrices...
le tavernier l'avait vu entré quelques heures auparavant commandant cinq verres prétextant recevoir sous peu de la visite. Ce fyros ne lui inspirait pas confiance tant son regard semblait froid et distant.
Une brise s'infiltra à l'intérieur de l'établissement, trois silhouettes se présentaient à la porte, le fyros au fond de la salle se leva alors. Un sourire presque de soulagement s'installa sur le visage du tavernier, la vue de deux enfants et d'un tryker finit par le rassurer, lui qui s'attendait à une réunion de mercenaires.
Les enfants, vous m'avez terriblement manqué...
Salvator et Tessa s'approchèrent de la table suivit par Clepto. Il ne fallut que peu de temps pour que la petite fyros rejoigne les bras de son père, son frère quant à lui restait droit presque martial.
Et bien Salvator, tu ne veux pas saluer ton père?
Les paroles de son père avaient quelque peu ébranlé le petit fyros mais il garda ses distances.
Papa, pourquoi...
Creenshaw lança un regard sombre à Clepto, ce dernier détourna la tête gêné.
Salvator, nous ne sommes pas là pour parler de çà. Melowen ne devrait pas tarder à arriver.
Les paroles de son père avait été sèches et dures, Salvator se tut n'osant relancé le sujet malgré son désir visible sur son visage de le faire.
Une nouvelle brise s'engouffra dans la taverne révélant une petite silhouette homine. Toute souriante, elle arriva à la table.
Bonjours mon amour, merci d'être venue. Les enfants, je vous présente Melowen.
Bonjours les enfants.
Salvator et Tessa semblèrent intimidés un court moment puis...
Bonjours Meliwen...
Melowen, je te présente Salvator et Tessa.
Melowen sourit alors à Tessa.
Hihi Tessa, c'est Melowen.
Pardon madame...
Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas.
La journée semblait se dérouler plus rapidement au fur et à mesure que les questions des enfants et les friandises que donnait Melowen s'enchainaient. Les rires de tous avaient un court moment remplacé la tension présente au début de la discussion.
Pourtant le mal reprit place, Salvator bouillonait à l'intérieur de lui et n'en pouvant plus relança le sujet.
Papa, pourquoi as tu fait çà à Kobal?
Salvator ! Je t'avais dit de ne pas en parler ici.
Salvator, ton père a ses raisons.
Mais pourquoi?
Melowen avait pris la parole pour défendre celui qu'elle aimait le plus naturellement possible, elle expliquait à Salvator attentif combien Creenshaw avait pesé le poids de son acte mais aussi qu'il avait été nécessaire quelque part.
Papa, ils te cherchent, viens avec nous et ils ne te feront peut être pas de mal...
Salvator, Tessa, attendez dehors, il faut que je parle à Melowen. Clepto, excuse nous.
Je comprend, je vous attend dehors.
Les yeux des deux amoureux se croisèrent puis s'embrassant tendrement, ils restèrent l'un contre l'autre un court moment.
Je vais assumer ma faute Melowen, je vais aller là bas.
Pour seule réponse, Melowen lui renvoya son plus beau sourire. Main dans la main, ils sortirent de la taverne après avoir payé les verres. Clepto et les enfants étaient non loin de l'entrée prêt à partir. Les derniers regards s'échangèrent puis s'approchant, Melowen déposa un bisou sur la joue des petits.
Souriant une dernière fois à sa tendre moitié, Creenshaw commença à s'éloigner n'attendant pas que ses enfants où Clepto ne le suivent.
Bonjours Creenshaw, quel plaisir de vous voir.
Toutes mes condoléances pour votre mère, Psychée mais pardonnez moi de vous laisser ainsi, mes soucis me poursuivent et je n'ai que peu de temps...
En temps normal, Creenshaw serait resté bien plus longtemps tant la tristesse sur le visage de Psychée était grande mais la cicatrice concernant kobal ressaignait de nouveau et voir ainsi mêlés ses enfants à l'affaire énervait le fyros.
Le court voyage entre Dyron et Pyr se déroula rapidement, le guerrier n'avait pas émis le moindre mot et ses enfants n'osaient plus dire quoi que ce soit. Seul Clepto tentait d'adoucir l'atmosphère, veinement. Naviguant enfin dans les rues de la cité des sciures, Creenshaw se souvint du nombre de fois où légionnaire, il circulait parmi les ruelles de l'accès sud pour rejoindre le hall des légions. Il laissa échapper un soupir tandis que le petit groupe arriva devant les portes principales de la guilde.
Sans attendre, il commença à ôter ses armes, dague, épée, lance, fusil, tout ce que possédait et transportait le fyros était désormais au pied de Clepto.
Je te suis Clepto.
Le silence se posa entre les deux homins, Clepto essayait de comprendre le fyros mais tant de questions restaient pour lui sans réponse...
Gardes, saisissez cet équipement, cela appartient au prisonnier Creenshaw, il vient se rendre... Allons y Creenshaw, je t'amène à ta geôle.
Le fyros ne bouga pas, la tête tournée en direction à l'autre bout de la rue. Au loin, deux fyros arborant les couleurs des Légions Fyros arrivaient...
Tiens, Creenshaw...
Kobal accompagné de son frère Argall faisait face, les railleries commençaient à jaillir ainsi que les phrases assassines. Caché derrière son masque neutre et souriant Creenshaw encaissait savant parfaitement où pouvait amener une provocation.
La tension fut finalement brisé par les deux gardes qui vinrent encadrer Creenshaw.
Suivez nous Creenshaw.
Sous les yeux de tous, les gardes accompagnèrent le "traitre" dans sa geôle. S'allongeant directement sur la paillasse, il se prépara comme on lui avait appris, à subir le pire.
Vos excellents résultats en territoire matis vous évitent de subir une grave sanction ici pour vos actes envers ce membre des Légions Fyros, agent Creenshaw. Mais, cependant, vous ne recevrez aucun soutien de notre part quelqu'il soit. Certe, c'est le secret de votre profession qui a engendré cette tension mais votre acte est impardonnable à nos yeux et pour cela vous devrez vous en sortir tout seul, ou avec l'aide du peu d'amis qu'il vous reste...
Les paroles du juge avaient été dure, matraquant Creenshaw sans cesse. Pourtant, il ne lui en voulait pas, comme lui avait expliqué le capitaine Kaëlan et comme il l'avait bien remarqué lui même. Il lui fallait assumer ses actes et il le ferait.
Il regarda le plafond un long moment...
Ainsi, tout fyros qu'il était, il affronterait cette épreuve avec toute la patience qu'il faudrait, ses nerfs seraient sûrement mis à rude épreuve, la souffrance certainement énorme et la faim très présente. Et de plus, il serait tout seul.
Creenshaw souriait et commença à dormir. Les journées à suivre seraient certainement très longues...
La taverne était quasiment vide, seul les quelques rares piliers de bar donnaient encore un peu de vie au lieu. Au fond était installé un fyros, un fyros aux multiples cicatrices...
le tavernier l'avait vu entré quelques heures auparavant commandant cinq verres prétextant recevoir sous peu de la visite. Ce fyros ne lui inspirait pas confiance tant son regard semblait froid et distant.
Une brise s'infiltra à l'intérieur de l'établissement, trois silhouettes se présentaient à la porte, le fyros au fond de la salle se leva alors. Un sourire presque de soulagement s'installa sur le visage du tavernier, la vue de deux enfants et d'un tryker finit par le rassurer, lui qui s'attendait à une réunion de mercenaires.
Les enfants, vous m'avez terriblement manqué...
Salvator et Tessa s'approchèrent de la table suivit par Clepto. Il ne fallut que peu de temps pour que la petite fyros rejoigne les bras de son père, son frère quant à lui restait droit presque martial.
Et bien Salvator, tu ne veux pas saluer ton père?
Les paroles de son père avaient quelque peu ébranlé le petit fyros mais il garda ses distances.
Papa, pourquoi...
Creenshaw lança un regard sombre à Clepto, ce dernier détourna la tête gêné.
Salvator, nous ne sommes pas là pour parler de çà. Melowen ne devrait pas tarder à arriver.
Les paroles de son père avait été sèches et dures, Salvator se tut n'osant relancé le sujet malgré son désir visible sur son visage de le faire.
Une nouvelle brise s'engouffra dans la taverne révélant une petite silhouette homine. Toute souriante, elle arriva à la table.
Bonjours mon amour, merci d'être venue. Les enfants, je vous présente Melowen.
Bonjours les enfants.
Salvator et Tessa semblèrent intimidés un court moment puis...
Bonjours Meliwen...
Melowen, je te présente Salvator et Tessa.
Melowen sourit alors à Tessa.
Hihi Tessa, c'est Melowen.
Pardon madame...
Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas.
La journée semblait se dérouler plus rapidement au fur et à mesure que les questions des enfants et les friandises que donnait Melowen s'enchainaient. Les rires de tous avaient un court moment remplacé la tension présente au début de la discussion.
Pourtant le mal reprit place, Salvator bouillonait à l'intérieur de lui et n'en pouvant plus relança le sujet.
Papa, pourquoi as tu fait çà à Kobal?
Salvator ! Je t'avais dit de ne pas en parler ici.
Salvator, ton père a ses raisons.
Mais pourquoi?
Melowen avait pris la parole pour défendre celui qu'elle aimait le plus naturellement possible, elle expliquait à Salvator attentif combien Creenshaw avait pesé le poids de son acte mais aussi qu'il avait été nécessaire quelque part.
Papa, ils te cherchent, viens avec nous et ils ne te feront peut être pas de mal...
Salvator, Tessa, attendez dehors, il faut que je parle à Melowen. Clepto, excuse nous.
Je comprend, je vous attend dehors.
Les yeux des deux amoureux se croisèrent puis s'embrassant tendrement, ils restèrent l'un contre l'autre un court moment.
Je vais assumer ma faute Melowen, je vais aller là bas.
Pour seule réponse, Melowen lui renvoya son plus beau sourire. Main dans la main, ils sortirent de la taverne après avoir payé les verres. Clepto et les enfants étaient non loin de l'entrée prêt à partir. Les derniers regards s'échangèrent puis s'approchant, Melowen déposa un bisou sur la joue des petits.
Souriant une dernière fois à sa tendre moitié, Creenshaw commença à s'éloigner n'attendant pas que ses enfants où Clepto ne le suivent.
Bonjours Creenshaw, quel plaisir de vous voir.
Toutes mes condoléances pour votre mère, Psychée mais pardonnez moi de vous laisser ainsi, mes soucis me poursuivent et je n'ai que peu de temps...
En temps normal, Creenshaw serait resté bien plus longtemps tant la tristesse sur le visage de Psychée était grande mais la cicatrice concernant kobal ressaignait de nouveau et voir ainsi mêlés ses enfants à l'affaire énervait le fyros.
Le court voyage entre Dyron et Pyr se déroula rapidement, le guerrier n'avait pas émis le moindre mot et ses enfants n'osaient plus dire quoi que ce soit. Seul Clepto tentait d'adoucir l'atmosphère, veinement. Naviguant enfin dans les rues de la cité des sciures, Creenshaw se souvint du nombre de fois où légionnaire, il circulait parmi les ruelles de l'accès sud pour rejoindre le hall des légions. Il laissa échapper un soupir tandis que le petit groupe arriva devant les portes principales de la guilde.
Sans attendre, il commença à ôter ses armes, dague, épée, lance, fusil, tout ce que possédait et transportait le fyros était désormais au pied de Clepto.
Je te suis Clepto.
Le silence se posa entre les deux homins, Clepto essayait de comprendre le fyros mais tant de questions restaient pour lui sans réponse...
Gardes, saisissez cet équipement, cela appartient au prisonnier Creenshaw, il vient se rendre... Allons y Creenshaw, je t'amène à ta geôle.
Le fyros ne bouga pas, la tête tournée en direction à l'autre bout de la rue. Au loin, deux fyros arborant les couleurs des Légions Fyros arrivaient...
Tiens, Creenshaw...
Kobal accompagné de son frère Argall faisait face, les railleries commençaient à jaillir ainsi que les phrases assassines. Caché derrière son masque neutre et souriant Creenshaw encaissait savant parfaitement où pouvait amener une provocation.
La tension fut finalement brisé par les deux gardes qui vinrent encadrer Creenshaw.
Suivez nous Creenshaw.
Sous les yeux de tous, les gardes accompagnèrent le "traitre" dans sa geôle. S'allongeant directement sur la paillasse, il se prépara comme on lui avait appris, à subir le pire.
Vos excellents résultats en territoire matis vous évitent de subir une grave sanction ici pour vos actes envers ce membre des Légions Fyros, agent Creenshaw. Mais, cependant, vous ne recevrez aucun soutien de notre part quelqu'il soit. Certe, c'est le secret de votre profession qui a engendré cette tension mais votre acte est impardonnable à nos yeux et pour cela vous devrez vous en sortir tout seul, ou avec l'aide du peu d'amis qu'il vous reste...
Les paroles du juge avaient été dure, matraquant Creenshaw sans cesse. Pourtant, il ne lui en voulait pas, comme lui avait expliqué le capitaine Kaëlan et comme il l'avait bien remarqué lui même. Il lui fallait assumer ses actes et il le ferait.
Il regarda le plafond un long moment...
Ainsi, tout fyros qu'il était, il affronterait cette épreuve avec toute la patience qu'il faudrait, ses nerfs seraient sûrement mis à rude épreuve, la souffrance certainement énorme et la faim très présente. Et de plus, il serait tout seul.
Creenshaw souriait et commença à dormir. Les journées à suivre seraient certainement très longues...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
La cité des sciures venait de passer un hivers rugueux, les tempêtes s'étaient enchainées les unes après les autres dans un rythme presque normal.
Cela n'avait pas empêché la population de la capitale fyros de continuer à vivre bien au contraire, le rafraichissement de la température avait fait venir bon nombre de voyageurs venus de tous les bords de l'empire...
Clepto, pourquoi mon père a fait çà?
Le jeune fyros et le tryker revenait d'un entrainement intense à l'extérieur. Epuisés, ils s'étaient installé en haut d'une petite butte de sciure non loin de la porte sud de Pyr et regardaient le départ des derniers voyageurs.
Je ne sais pas Salvator et j'aimerai le savoir moi aussi...
Pourquoi on...
Salvator eut alors un gros pincement au coeur en voyant au loin un père de famille jouer avec son enfant. Une envie forte de pleurer lui vint mais la gorge serrée au maximum, il se contrôlait, repoussait cette pulsion. Clepto s'en rendit compte mais ne dit rien, il comprenait suffisament bien ce que ressentait son élève.
Allé, on y va ! On en reparlera plus tard.
Clepto gratta alors la tête du jeune fyros qui comme à son habitude essaya d'esquiver tout en grognant de s'être encore fait avoir et ils rentrèrent tous les deux au hall de la guilde.
Aucuns jours ne passaient sans que quelque chose ne fasse référence à son père au petit fyros, un regard rempli de colère, une phrase assassine, un geste bien précis...
Ton père n'est qu'un traitre, rien de plus.
Chaque soir, les mêmes questions lui revenaient à l'esprit, toutes commençaient par "pourquoi" et personne pour en donner le moindre bout de réponse. Sa soeur quant à elle souffrait énormément de la situation, elle pleurait la nuit, appellait son père dans ses rêves...
La nuit était belle ce soir, debout face à la fenêtre de sa chambre, il observait l'activité dans la rue principale qui menait à la place de la fontaine. Voilà plus d'une saison qu'il avait convaincu son père de se rendre aux Légions Fyros et la situation n'avait de cesse de s'empirer depuis.
Salvator regarda alors le ciel étoilé un instant supplémentaire avant de saisir ses habits et de les enfiler. Regardant Tessa dormir, il s'en alla, fermant derrière lui la porte le plus doucement possible.
Il sa faufila alors dans les couloirs et escaliers jusqu'à la petite cours intérieure qui conduisait aux geôles de la guilde. La porte qui y donnait accès était gardé par un fyros, Salvator savait qu'il avait reçu pour ordre d'interdire toute visite la nuit.
Etait ce un coup de chance? Toujours est il qu'un besoin pressant força le garde à s'éloigner se soulager plus loin, saisissant l'occasion trop rare, le jeune fyros entra.
La lumière émise par les torchères aux murs étirait les ombres aux maximums. L'endroit sentait fort l'urine, les excréments, la pourriture. Serrant ses petits poings, Salvator avança devant les geôles espérant tombé sur son père.
Et il finit par le trouver...
L'homin fort et fier que connaissait Salvator ne ressemblait plus en rien à celui qu'il avait en face de lui, amaigri, crasseux, une barbe sale et longue, le visage ridée et indifférent. Il était allongé sur ce qu'il restait d'une couverture pouilleuse couverte de tâche en tout genre.
Il s'approcha alors de la geôle et frappa aux barreaux.
Papa... Papa!
Creenshaw tourna sa tête et leva son regard sur son fils.
Va t'en !
Papa, qu'est ce que...
Le fyros se redressa un peu.
Qu'est ce qu'ils t'ont fait?
Ce que l'on fait aux traitres...
Dis, c'est pas vrai hein, hein? Tu n'as rien fait à personne, hein?
Va t'en...
Pourquoi tout le monde te hait, qu'est ce que tu leur a fait?
Ils n'aiment pas les traitres, c'est tout.
Salvator semblait de plus en plus désemparé et cela se voyait dans son regard.
Alors c'et vrai ce que l'on raconte sur toi? Non... Ce n'est pas possible...
Va t'en !
Si c'était vrai, tu ne m'aurais pas laissé te ramener... Répond moi, je ne partirai pas !
Va t'en...
Creenshaw se leva difficilement tandis que Salvator s'assit avec un air décidé sur le visage.
Va t'en !!!
Saisissant sa couverture crasseuse, le guerrier la jeta contre les barreaux violemment en direction de Salvator. Le petit fyros ne cilla pas
Pour ne leur as tu pas expliqué? Pourquoi tu ne dis rien à personne? Tu as honte?
Tu ne devrais pas être là...
Mais j'y suis et je ne partirai pas avant de savoir.
Je ne te répondrai pas et dit à ceux qui t'envoie qu'il ne sauront rien.
Clepto dit que tu caches quelque chose et je veux savoir, et personne ne m'envoie !
Tu n'es plus mon fils si tu t'obstines ici.
Le ton avait été froid et sec même si cela avait arraché le coeur du guerrier de dire çà.
Tu n'as rien à faire là.
Salvator devint alors nerveux en regardant son père.
j'ai déjà l'impression d'avoir perdu mon père... Les pères des autres ne font pas çà... Pourquoi tu ne dis rien...
Les phrases de Salvator avait embranlé le fyros même s'il savait qu'il avait raison, un père ne ferait pas çà à sa famille, sans dire, il s'allongea à même la crasse de ce qu'il restait de sa paillasse tournant le dos à son fils.
Papa... Pourquoi tu es comme çà? Qu'est ce qui t'es arrivé? C'est ma faute, c'est çà? C'est parce que je t'ai amené ici? Tu n'avais qu'à pas venir, tu pouvais bien t'enfuir ! Papa ne fait pas semblant de dormir...
Salvator...
La vision de la si grande déchéance de son père avait fait éclaté toutes les barrières qui empêchait Salvator de pleurer, une larme aussitôt en profita pour couler le long de la joue du petit.
Les gens disent que tu es un traitre, beaucoup de fyros me déteste pour çà... Si tu voyais leur regard... Tu comprendrais...
Creenshaw serrait les dents en entendant finalement pleurer son fils, il se redressa une nouvelle fois et s'assit.
Salvator, as tu appris le code d'honneur des fyros comme je te l'avais demandé?
Le code d'hon... C'est quoi le rapport?
L'as tu appris?
Je... J'ai commencé mais qu'est ce que...
Tout ce que tu apprends, je l'ai appris auparavant.
Le regard du petit fyros commença à devenir perplexe.
Je l'ai appris de celui qui m'a sauvé alors que je venais de perdre mes parents.
Salvator appuya son regard.
Tu as le choix Salvator, celui de décider que je ne suis plus ton père, renier celui qui te fait tant souffrir u bien, de supporter tout çà avec tout l'honneur que peut avoir un fyros.
La colère semblait vouloir exploser chez le jeune fyros, cela se remarquait aisément sur son visage. Sans pouvoir se retenir, il hurla tout ce qu'il avait sur le coeur.
Je ne vois pas le rapport avec l'honneur! Pourquoi tu refuses de me dire la verité!
Parce que j'en ai fait la promesse.
La promesse ?!? A qui ?!?
Voir ainsi Salvator s'exprimer, mettre tant d'émotions à savoir ce que cachait le guerrier le fit sourire.
Tu n'as jamais voulu me dire que tu m'aimais pourtant je ne t'ai jamais autant vu inquiet pour moi.
La colère ne voulait désormais plus quitter le corps du petit fyros. Serrant les dents, son regard lançait des éclairs sur son père.
Il vaut mieux pour toi et Tessa que vous ne sachiez rien.
C'est toujours la meme chose! Tu pars, tu dis que tu reviens bientot, et quand tu reviens, tu repars! Tu dis que tu as bientot fini de partir, que tu reviendra un jour definitivement et le seul moment ou tu reviens, c'est pour aller en cage!
...
Et tout ce que tu trouves comme excuse, c'est qu'on ne doit rien savoir!
Un bruit de pas commença à se faire entendre dans les marches menant aux geôles. Creenshaw quant à lui lançait un regard froid et dur sur son fils.
Je n'ai jamais été un bon père avec vous.
Arrête de te lamenter !
Mais je n'ai jamais cessé de vous aimer.
Salvator serra soudainement les dents, n'osant plus hurler sur son père.
Vous avez fait connaissance avec Melowen et j'espère que cela durera le plus longtemps possible entre vous. Elle vous aime aussi.
Le jeune fyros baissa les yeux, regardant désemparé le sol.
Tu... Je...
Puis comme si la voix venait soudainement à lui manquer, il murmura...
Je finirai par le savoir...
Le jour où tu le sauras, je serai mort.
Le garde de la porte d'accès aux geôles apparut soudain à la lueur de la torchère, révélant sa mine peu amicale.
Hé mais qu'est ce que tu fais là toi?
On verra papa, on verra.
Garde, enlevez moi ce perturbateur, il m'empêche de dormir.
salvator se mit soudainement à courir en direction du garde avant de passer agilement sous les bras qui allait l'aggriper. Les bruits dans les marches indiquait l'allure à laquelle il s'échappait.
Hé c'était quoi çà? Hé je te parle le traitre?
Ouvre les yeux que veux tu que je te dise.
Tu as de la chance que j'aie des ordres precis.
Bonne nuit et ouvrez les yeux, ca fait pas sérieux pour un garde.
La ferme !
Tandis que le garde s'en allait maugréant, Creenshaw souriait une dernière fois en repensant à la fuite de son fils puis se coucha.
Essoufflé, Salvator avait rejoint la porte de sa chambre. Un instant d'hésitation le saisit au moment de saisir la poignée de celle ci, Etre allé voir son père n'avait en rien arrangé ses pensées pourtant, quelque part en lui, il était content de cette rencontre...
Il entra...
Sa soeur, Tessa, était recrovillé dans son lit et pleurait dans son sommeil. Il ne la dérangea pas, la seule fois qu'il l'avait fait avait été horrible pour elle.
Couché, il regarda la petite lueur qui venait de la fenêtre. Finalement, rien n'avait changé depuis cette discussion, ils en étaient toujours au même point...
Cela n'avait pas empêché la population de la capitale fyros de continuer à vivre bien au contraire, le rafraichissement de la température avait fait venir bon nombre de voyageurs venus de tous les bords de l'empire...
Clepto, pourquoi mon père a fait çà?
Le jeune fyros et le tryker revenait d'un entrainement intense à l'extérieur. Epuisés, ils s'étaient installé en haut d'une petite butte de sciure non loin de la porte sud de Pyr et regardaient le départ des derniers voyageurs.
Je ne sais pas Salvator et j'aimerai le savoir moi aussi...
Pourquoi on...
Salvator eut alors un gros pincement au coeur en voyant au loin un père de famille jouer avec son enfant. Une envie forte de pleurer lui vint mais la gorge serrée au maximum, il se contrôlait, repoussait cette pulsion. Clepto s'en rendit compte mais ne dit rien, il comprenait suffisament bien ce que ressentait son élève.
Allé, on y va ! On en reparlera plus tard.
Clepto gratta alors la tête du jeune fyros qui comme à son habitude essaya d'esquiver tout en grognant de s'être encore fait avoir et ils rentrèrent tous les deux au hall de la guilde.
Aucuns jours ne passaient sans que quelque chose ne fasse référence à son père au petit fyros, un regard rempli de colère, une phrase assassine, un geste bien précis...
Ton père n'est qu'un traitre, rien de plus.
Chaque soir, les mêmes questions lui revenaient à l'esprit, toutes commençaient par "pourquoi" et personne pour en donner le moindre bout de réponse. Sa soeur quant à elle souffrait énormément de la situation, elle pleurait la nuit, appellait son père dans ses rêves...
La nuit était belle ce soir, debout face à la fenêtre de sa chambre, il observait l'activité dans la rue principale qui menait à la place de la fontaine. Voilà plus d'une saison qu'il avait convaincu son père de se rendre aux Légions Fyros et la situation n'avait de cesse de s'empirer depuis.
Salvator regarda alors le ciel étoilé un instant supplémentaire avant de saisir ses habits et de les enfiler. Regardant Tessa dormir, il s'en alla, fermant derrière lui la porte le plus doucement possible.
Il sa faufila alors dans les couloirs et escaliers jusqu'à la petite cours intérieure qui conduisait aux geôles de la guilde. La porte qui y donnait accès était gardé par un fyros, Salvator savait qu'il avait reçu pour ordre d'interdire toute visite la nuit.
Etait ce un coup de chance? Toujours est il qu'un besoin pressant força le garde à s'éloigner se soulager plus loin, saisissant l'occasion trop rare, le jeune fyros entra.
La lumière émise par les torchères aux murs étirait les ombres aux maximums. L'endroit sentait fort l'urine, les excréments, la pourriture. Serrant ses petits poings, Salvator avança devant les geôles espérant tombé sur son père.
Et il finit par le trouver...
L'homin fort et fier que connaissait Salvator ne ressemblait plus en rien à celui qu'il avait en face de lui, amaigri, crasseux, une barbe sale et longue, le visage ridée et indifférent. Il était allongé sur ce qu'il restait d'une couverture pouilleuse couverte de tâche en tout genre.
Il s'approcha alors de la geôle et frappa aux barreaux.
Papa... Papa!
Creenshaw tourna sa tête et leva son regard sur son fils.
Va t'en !
Papa, qu'est ce que...
Le fyros se redressa un peu.
Qu'est ce qu'ils t'ont fait?
Ce que l'on fait aux traitres...
Dis, c'est pas vrai hein, hein? Tu n'as rien fait à personne, hein?
Va t'en...
Pourquoi tout le monde te hait, qu'est ce que tu leur a fait?
Ils n'aiment pas les traitres, c'est tout.
Salvator semblait de plus en plus désemparé et cela se voyait dans son regard.
Alors c'et vrai ce que l'on raconte sur toi? Non... Ce n'est pas possible...
Va t'en !
Si c'était vrai, tu ne m'aurais pas laissé te ramener... Répond moi, je ne partirai pas !
Va t'en...
Creenshaw se leva difficilement tandis que Salvator s'assit avec un air décidé sur le visage.
Va t'en !!!
Saisissant sa couverture crasseuse, le guerrier la jeta contre les barreaux violemment en direction de Salvator. Le petit fyros ne cilla pas
Pour ne leur as tu pas expliqué? Pourquoi tu ne dis rien à personne? Tu as honte?
Tu ne devrais pas être là...
Mais j'y suis et je ne partirai pas avant de savoir.
Je ne te répondrai pas et dit à ceux qui t'envoie qu'il ne sauront rien.
Clepto dit que tu caches quelque chose et je veux savoir, et personne ne m'envoie !
Tu n'es plus mon fils si tu t'obstines ici.
Le ton avait été froid et sec même si cela avait arraché le coeur du guerrier de dire çà.
Tu n'as rien à faire là.
Salvator devint alors nerveux en regardant son père.
j'ai déjà l'impression d'avoir perdu mon père... Les pères des autres ne font pas çà... Pourquoi tu ne dis rien...
Les phrases de Salvator avait embranlé le fyros même s'il savait qu'il avait raison, un père ne ferait pas çà à sa famille, sans dire, il s'allongea à même la crasse de ce qu'il restait de sa paillasse tournant le dos à son fils.
Papa... Pourquoi tu es comme çà? Qu'est ce qui t'es arrivé? C'est ma faute, c'est çà? C'est parce que je t'ai amené ici? Tu n'avais qu'à pas venir, tu pouvais bien t'enfuir ! Papa ne fait pas semblant de dormir...
Salvator...
La vision de la si grande déchéance de son père avait fait éclaté toutes les barrières qui empêchait Salvator de pleurer, une larme aussitôt en profita pour couler le long de la joue du petit.
Les gens disent que tu es un traitre, beaucoup de fyros me déteste pour çà... Si tu voyais leur regard... Tu comprendrais...
Creenshaw serrait les dents en entendant finalement pleurer son fils, il se redressa une nouvelle fois et s'assit.
Salvator, as tu appris le code d'honneur des fyros comme je te l'avais demandé?
Le code d'hon... C'est quoi le rapport?
L'as tu appris?
Je... J'ai commencé mais qu'est ce que...
Tout ce que tu apprends, je l'ai appris auparavant.
Le regard du petit fyros commença à devenir perplexe.
Je l'ai appris de celui qui m'a sauvé alors que je venais de perdre mes parents.
Salvator appuya son regard.
Tu as le choix Salvator, celui de décider que je ne suis plus ton père, renier celui qui te fait tant souffrir u bien, de supporter tout çà avec tout l'honneur que peut avoir un fyros.
La colère semblait vouloir exploser chez le jeune fyros, cela se remarquait aisément sur son visage. Sans pouvoir se retenir, il hurla tout ce qu'il avait sur le coeur.
Je ne vois pas le rapport avec l'honneur! Pourquoi tu refuses de me dire la verité!
Parce que j'en ai fait la promesse.
La promesse ?!? A qui ?!?
Voir ainsi Salvator s'exprimer, mettre tant d'émotions à savoir ce que cachait le guerrier le fit sourire.
Tu n'as jamais voulu me dire que tu m'aimais pourtant je ne t'ai jamais autant vu inquiet pour moi.
La colère ne voulait désormais plus quitter le corps du petit fyros. Serrant les dents, son regard lançait des éclairs sur son père.
Il vaut mieux pour toi et Tessa que vous ne sachiez rien.
C'est toujours la meme chose! Tu pars, tu dis que tu reviens bientot, et quand tu reviens, tu repars! Tu dis que tu as bientot fini de partir, que tu reviendra un jour definitivement et le seul moment ou tu reviens, c'est pour aller en cage!
...
Et tout ce que tu trouves comme excuse, c'est qu'on ne doit rien savoir!
Un bruit de pas commença à se faire entendre dans les marches menant aux geôles. Creenshaw quant à lui lançait un regard froid et dur sur son fils.
Je n'ai jamais été un bon père avec vous.
Arrête de te lamenter !
Mais je n'ai jamais cessé de vous aimer.
Salvator serra soudainement les dents, n'osant plus hurler sur son père.
Vous avez fait connaissance avec Melowen et j'espère que cela durera le plus longtemps possible entre vous. Elle vous aime aussi.
Le jeune fyros baissa les yeux, regardant désemparé le sol.
Tu... Je...
Puis comme si la voix venait soudainement à lui manquer, il murmura...
Je finirai par le savoir...
Le jour où tu le sauras, je serai mort.
Le garde de la porte d'accès aux geôles apparut soudain à la lueur de la torchère, révélant sa mine peu amicale.
Hé mais qu'est ce que tu fais là toi?
On verra papa, on verra.
Garde, enlevez moi ce perturbateur, il m'empêche de dormir.
salvator se mit soudainement à courir en direction du garde avant de passer agilement sous les bras qui allait l'aggriper. Les bruits dans les marches indiquait l'allure à laquelle il s'échappait.
Hé c'était quoi çà? Hé je te parle le traitre?
Ouvre les yeux que veux tu que je te dise.
Tu as de la chance que j'aie des ordres precis.
Bonne nuit et ouvrez les yeux, ca fait pas sérieux pour un garde.
La ferme !
Tandis que le garde s'en allait maugréant, Creenshaw souriait une dernière fois en repensant à la fuite de son fils puis se coucha.
Essoufflé, Salvator avait rejoint la porte de sa chambre. Un instant d'hésitation le saisit au moment de saisir la poignée de celle ci, Etre allé voir son père n'avait en rien arrangé ses pensées pourtant, quelque part en lui, il était content de cette rencontre...
Il entra...
Sa soeur, Tessa, était recrovillé dans son lit et pleurait dans son sommeil. Il ne la dérangea pas, la seule fois qu'il l'avait fait avait été horrible pour elle.
Couché, il regarda la petite lueur qui venait de la fenêtre. Finalement, rien n'avait changé depuis cette discussion, ils en étaient toujours au même point...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
L'été avait pris place depuis quelques temps déjà, les jours magnifiques et rempli de chaleur se succèdaient les uns après les autres laissant dans le ciel un vaste manteau bleu. Le vent léger n'était que de très rares moments remplacé par des bourrasques ou des tempêtes.
Les fleurs du déserts fleurissaient superbement mais faute d'attirer l'attention des homins, elles finissaient leur vie à même la sciure. L'homin qui venait les cueillir ne passait plus...
Sombre était l'endroit où il se trouvait, la torchère mal alimentée ne cessait de s'éteindre un long moment laissant alors l'obscurité étouffer la moindre lumière. L'humidité et le froid avait saisi l'endroit laissant ainsi perler le peu d'eau qu'il pouvait bien y avoir sur les murs.
La douce odeur de la sciure dehors avait laissé place à une horrible odeur pestilencielle. L'urine, la crasse peut être bien d'autres choses, il était impossible d'énumérer toutes les possibilités.
Tous les jours, un garde allait et venait une outre d'eau à la main jusqu'à cette geôle. Aucuns sons n'émanaient de celle-ci, quelques bruits sourds venait perturber le silence mais il était impossible de savoir si cela venait là, peut être était ce un rongeur.
Hey le traitre, voilà ton eau !
L'intérieur sombre de la geôle ne laissait entrevoir que peu de chose, à peine distinguait on une silhouette.
Pourquoi ai je hérité de çà moi? Je commence à regretter cette relève moi...
Le garde posa l'outre d'eau au sol et saisit alors son épée. De l'autre main, il prit le trousseau de clés.
Faite le boire s'il refuse qu'ils disaient... Pfffff... Sont drôles eux, ça se voit que ce n'est pas eux qui le font... Mais quelle odeur horrible...
Il venait d'ouvrir la porte et pointant l'épée vers celle ci reprit en main l'outre d'eau. Prudemment, il s'avança pas à pas essayant d'habituer ses yeux à l'obscurité ambiante. On lui avait dit de prendre toutes les précautions nécessaires avec cet homin.
Puis le garde arriva au pied de l'homin...
Celui qui imposait tant de craintes chez ses frères d'armes se trouvait devant lui. L'homin d'arme ne savait quoi dire tant le spectacle était affligeant. L'ancien légionnaire, traitre pour bon nombre d'homins, ne ressemblait plus à ce qu'il était deux saisons auparavant.
L'homin avait perdu visiblement énormément de poids, le visage barbu de ce dernier étant creusé profondément. On lui devinait une fragilité et un affaiblissement extrème. Les traces d'urines sur les jambes du fyros trahissait son immobilité...
Le garde décida de faire fi de sa pitié et saisit la bouche du traitre pour commencer à le faire boire, sans grande réussite néanmoins. Perdant patience, ce dernier laissa l'outre aux côtés du traitre et s'en alla.
Plus tard dans la journée, il revint rallumer la torchère éteinte et la réalimenter livrer ainsi à la lumière le spectacle affligeant qu'il avait dû découvrir par lui même. L'outre quant à elle n'avait toujours pas bougé...
Hey le traitre ! J'ai une bonne nouvelle pour toi ! On va te juger dans quelques jours. je serai peut être enfin débarasser de toi.
Les jours se succédaient et l'état du fyros ne cessait de se dégrader. Ce dernier trop faible s'évanouissait de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps. Pourtant, rien ne changeait, l'eau lui était toujours donné avec toujours autant de difficulté.
Parfois, un son à pein perceptible sortait de sa bouche entrouverte...
Melowen...
Il ressentait l'inquiétude et les peurs de celle qu'il aimait par le lien qui les animait. Ce lien... Il venait tout juste d'en comprendre l'existence.
N'importe quel homin aurait commencé à virer à la folie par le manque de nourriture et la fatigue pourtant Creenshaw était toujours capable de penser correctement. Et cela, il le devait à son aimée.
Chaque mot, chaque vision d'elle, chaque baiser qu'elle lui faisait sentir par le lien était autant de phare dans la nuit, lui évitant de se perdre dans la déraison.
Hmm il n'a pas l'air en bonne état...
L'officier Gozmoth était entrée dans la geôle de celui qu'elle considérait comme un traitre, tenant un repas et des affaires propres dans ses mains. La vue de son ancien ami l'avait un peu surpris.
Tiens voilà le repas du condamné.
Le ton avait été très cynique et le sourire que dégageait la fyros était plus qu'expressif mais le traitre ne répondit pas. Elle lui colla alors un coup de pied dans les côtés pour le faire sortir de son immobilisme qui ne déclencha aucune réaction...
Mais quel odeur infecte ! Garde va me chercher un de tes collègues et transportez le détenu dans une autre cellule. Et dis lui de ramener un sceau d'eau aussi !
Gozmoth fixait le corps de Creenshaw attendant le retour des gardes un instant qui parut durer des heures...
Puis les gardes revinrent. Le corps se laissait balloter dans tous les sens tel un cadavre ce qui ne manqua pas d'énerver l'officier. Elle lui jeta alors le sceau d'eau au visage mais toujours aucune réaction...
Toi, tu vas nettoyer l'autre cellule, elle en a besoin et toi, tu vas nourrir le traitre.
Mais cela ne va pas être facile et comment voulez vous que je...
A la petite cuillère.
Mais ca va être long...
Oui à la petite cuillère et avec çà, tu me feras 300 kamipompes.
Le garde se tut alors et baissa la tête. L'officier commença à s'en aller quand un doigt du traitre commença à bouger lentement.
Officier, un des doigts du traitre vient de bouger.
Tiens, il bouge. Tant mieux... Je vais faire envoyer un médecin.
Le garde s'installa alors pour nourrir Creenshaw non sans ruminer sa colère, la partageant avec celle de son collège chargé du nettoyage à côté...
Les fleurs du déserts fleurissaient superbement mais faute d'attirer l'attention des homins, elles finissaient leur vie à même la sciure. L'homin qui venait les cueillir ne passait plus...
Sombre était l'endroit où il se trouvait, la torchère mal alimentée ne cessait de s'éteindre un long moment laissant alors l'obscurité étouffer la moindre lumière. L'humidité et le froid avait saisi l'endroit laissant ainsi perler le peu d'eau qu'il pouvait bien y avoir sur les murs.
La douce odeur de la sciure dehors avait laissé place à une horrible odeur pestilencielle. L'urine, la crasse peut être bien d'autres choses, il était impossible d'énumérer toutes les possibilités.
Tous les jours, un garde allait et venait une outre d'eau à la main jusqu'à cette geôle. Aucuns sons n'émanaient de celle-ci, quelques bruits sourds venait perturber le silence mais il était impossible de savoir si cela venait là, peut être était ce un rongeur.
Hey le traitre, voilà ton eau !
L'intérieur sombre de la geôle ne laissait entrevoir que peu de chose, à peine distinguait on une silhouette.
Pourquoi ai je hérité de çà moi? Je commence à regretter cette relève moi...
Le garde posa l'outre d'eau au sol et saisit alors son épée. De l'autre main, il prit le trousseau de clés.
Faite le boire s'il refuse qu'ils disaient... Pfffff... Sont drôles eux, ça se voit que ce n'est pas eux qui le font... Mais quelle odeur horrible...
Il venait d'ouvrir la porte et pointant l'épée vers celle ci reprit en main l'outre d'eau. Prudemment, il s'avança pas à pas essayant d'habituer ses yeux à l'obscurité ambiante. On lui avait dit de prendre toutes les précautions nécessaires avec cet homin.
Puis le garde arriva au pied de l'homin...
Celui qui imposait tant de craintes chez ses frères d'armes se trouvait devant lui. L'homin d'arme ne savait quoi dire tant le spectacle était affligeant. L'ancien légionnaire, traitre pour bon nombre d'homins, ne ressemblait plus à ce qu'il était deux saisons auparavant.
L'homin avait perdu visiblement énormément de poids, le visage barbu de ce dernier étant creusé profondément. On lui devinait une fragilité et un affaiblissement extrème. Les traces d'urines sur les jambes du fyros trahissait son immobilité...
Le garde décida de faire fi de sa pitié et saisit la bouche du traitre pour commencer à le faire boire, sans grande réussite néanmoins. Perdant patience, ce dernier laissa l'outre aux côtés du traitre et s'en alla.
Plus tard dans la journée, il revint rallumer la torchère éteinte et la réalimenter livrer ainsi à la lumière le spectacle affligeant qu'il avait dû découvrir par lui même. L'outre quant à elle n'avait toujours pas bougé...
Hey le traitre ! J'ai une bonne nouvelle pour toi ! On va te juger dans quelques jours. je serai peut être enfin débarasser de toi.
Les jours se succédaient et l'état du fyros ne cessait de se dégrader. Ce dernier trop faible s'évanouissait de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps. Pourtant, rien ne changeait, l'eau lui était toujours donné avec toujours autant de difficulté.
Parfois, un son à pein perceptible sortait de sa bouche entrouverte...
Melowen...
Il ressentait l'inquiétude et les peurs de celle qu'il aimait par le lien qui les animait. Ce lien... Il venait tout juste d'en comprendre l'existence.
N'importe quel homin aurait commencé à virer à la folie par le manque de nourriture et la fatigue pourtant Creenshaw était toujours capable de penser correctement. Et cela, il le devait à son aimée.
Chaque mot, chaque vision d'elle, chaque baiser qu'elle lui faisait sentir par le lien était autant de phare dans la nuit, lui évitant de se perdre dans la déraison.
Hmm il n'a pas l'air en bonne état...
L'officier Gozmoth était entrée dans la geôle de celui qu'elle considérait comme un traitre, tenant un repas et des affaires propres dans ses mains. La vue de son ancien ami l'avait un peu surpris.
Tiens voilà le repas du condamné.
Le ton avait été très cynique et le sourire que dégageait la fyros était plus qu'expressif mais le traitre ne répondit pas. Elle lui colla alors un coup de pied dans les côtés pour le faire sortir de son immobilisme qui ne déclencha aucune réaction...
Mais quel odeur infecte ! Garde va me chercher un de tes collègues et transportez le détenu dans une autre cellule. Et dis lui de ramener un sceau d'eau aussi !
Gozmoth fixait le corps de Creenshaw attendant le retour des gardes un instant qui parut durer des heures...
Puis les gardes revinrent. Le corps se laissait balloter dans tous les sens tel un cadavre ce qui ne manqua pas d'énerver l'officier. Elle lui jeta alors le sceau d'eau au visage mais toujours aucune réaction...
Toi, tu vas nettoyer l'autre cellule, elle en a besoin et toi, tu vas nourrir le traitre.
Mais cela ne va pas être facile et comment voulez vous que je...
A la petite cuillère.
Mais ca va être long...
Oui à la petite cuillère et avec çà, tu me feras 300 kamipompes.
Le garde se tut alors et baissa la tête. L'officier commença à s'en aller quand un doigt du traitre commença à bouger lentement.
Officier, un des doigts du traitre vient de bouger.
Tiens, il bouge. Tant mieux... Je vais faire envoyer un médecin.
Le garde s'installa alors pour nourrir Creenshaw non sans ruminer sa colère, la partageant avec celle de son collège chargé du nettoyage à côté...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Le soir recrouvait la cité des sciures de son enveloppe ambrée. Les rayons du soleil reflètaient sur le sommet des dunes du sciures et donnait une impression de fantaisie.
Tout cela, Creenshaw le connait mais ne pouvait plus le voir depuis longtemps. Ses yeux ne pouvant même plus s'ouvrir tant son animie était grande. Il s'était de nouveau évanoui, cela ne s'amplifiait plus grâce aux repas qu'on lui donnait de nouveau... Mais sa force ne revenait pas.
Hmm Creenshaw?
Il reconnaissait cette voix, c'était celle de son ami Thulan... Il ne l'avait pas entendu voilà déjà quelques années depuis son dernier départ des Légions Fyros.
Son ami était arrivé quelques heures et s'était installé en face de la geôle attendant un signe de Creenshaw, signe qui arriva par une toux terrible, celle qui sortit ce dernier de son évanouissement.
Je reste là au cas où tu aies besoin de quelque chose mon ami.
Il n'eut pas non plus de réponse mais il savait cette fois que son ancien camarade légionnaire était éveillé. Il s'assit alors de nouveau et attendit.
De nombreux bruits de pas se firent soudain entendre...
Thulan, va attendre dehors.
Cette voix, Creenshaw la reconnut sans peine, c'était celle d'Ufo.
Creenshaw, nous allons t'emmener sur le lieux de ta peine qui a été décidé par la cours martiale. Légionnaire Rha, transportez le prisonnier Creenshax.
Les légionnaires étaient présents en nombre à la sortie du hall de la guilde et d'un mouvement tous bougèrent en direction de la sortie sud de la ville. Un pincement au coeur, Creenshaw ne ressentit pas la présence de son amour...
Le contact du soleil même en plein déclin créait une sensation des plus bizarres au guerrier affaibli. Tant habitué à la sentir en temps normal, il y avait été séparé plus d'une demi année.
Les légionnaires passèrent la porte sud et traversèrent les dunes de sciures un long moment. Bien que n'arrivant toujours pas à ouvrir les yeux, les sons, les odeurs, tout laissait présagé à Creenshaw que l'on se rapprochait du Canyon.
Légionnaire Rha, déposez ici le corps.
Le légionnaire déposa sous le regard dur de tous les autres le corps sur le sol. Creenshaw telle une marionnette se retrouva ainsi sur le dos comme dans sa geôle.
Creenshaw ! Vous avez été jugé par le conseil de guerre pour les faits suivants : Tentative d'assassinat sur le légionnaire Kobal, Blessure sur le légionnaire Argall et Soupçons de traitrise à l'empire. Pour les deux premiers points, la sanction suivante a été décidé. Vous serez libéré à l'entrée du canyon avec de la nourriture et de l'eau. Le désert décidera de votre sort. Malgré tout si vous ressortez par la Gorge des cendres du canyon, vous serez remis aux autorités impériales pour les soupçons de trahison contre l'empire qui pèsent sur vous ainsi que pour vos attaques sur des fyros. En attendant, vous aurez à faire face à vous même dans le canyon. Si vous veniez à mourir... C'est que vous ne méritiez pas de vivre... Le désert sera votre bourreau.
Creenshaw aurait tant voulu rire tant la situation était risible. Cependant, il ne pouvait plus. Il voulut alors s'adresser à Ufo mais le son qui s'échappait de sa bouche était trop faible pour l'atteindre. Résigné à toute réponse, il se mit alors à sourire.
Qu'on lui donne de l'eau et de la nourriture et surtout vérifiez qu'il n'ait pas d'armes, ni de pacte kamis et karavans.
Deux légionnaires s'approchèrent pour fouiller les loques du fyros étendu au sol tandis qu'un troisième lui tendait un sac de provision attendant un geste de réponse. N'en ayant pas, ce dernier jeta le sac aux côtés du fyros puis alla se remettre dans le rang tandis que les deux autres achevèrent leurs fouilles.
On vous attendra de l'autre côté aux gorges des cendres. Que votre traversée du canyon vous ramène à la raison Creenshaw.
d'un geste, Ufo fit signe à ses troupes de quitter les lieux puis s'arrêta un instant et se retourna vers le fyros toujours étendu immobile.
Il va de soi que ta remise à l'empereur sera ta dernière relation avec les Légions Fyros. Tu seras toujours un rénégat pour nous quelque soit la décision et nous te rejeterons toujours... Ne l'oublie pas sur un champ de bataille. Bien, nous pouvons le laisser à son sort.
Creenshaw tenta de nouveau de parler mais quasiment aucuns sons ne sortit de son bouche. Encore une fois, il se mit alors à sourire aux éventuels derniers regards portés vers lui.
Les bruits de la marche en rythme des légionnaires se fit de plus en plus sourd jusqu'à en devenir silencieux laissant le son du vent soufflant dans le canyon reprendre ses droits.
Creenshaw tenta alors de lever son bras mais il ne bougeait pas. Sa main bougeait mais n'avait pas la force de bouger le membre entier. Il sourit alors...
Melowen... Il lui restait Melowen pour le sauver...
Il tenta alors d'utiliser le lien, cependant il ne ressentait aucune sensation, ni aucune émotion...
Un grognement se fit entendre puis un autre... Et encore un autre... Des yeux rouges sortirent alors des cachettes qu'offraient la roche des falaises du canyon. Quatres imposants gingos s'approchèrent alors toutes babines dehors, la bave dégoulinant de leur gueule.
Creenshaw n'en tint pas compte et se focalisa sur Melowen. Peut être recevrait elle son message après tout, il ne le savait pas. Se concentrant une dernière fois, il commença son message par un doux baiser qu'il aimait tant faire à son aimée. Peut être en aurait elle la sensation comme il l'avait vécu lui même.
Mon destin a été choisi mon amour. Tu auras fait revivre mon coeur mort, redonner espoir en une vie meilleure. Mon amour, je t'en prie, continue comme celà... Tu es une fleur qui n'est pas encore totalement éclose... Melowen... Mes enfants vont se retrouver sans père... Sans toi, ils perdront aussi leur mère. Prend soin d'eux autant que tu le pourras et que tu le voudras...
Un premier gingo mordit alors Creenshaw au bras lui arrachant malgré la faiblesse de sa voix un cri de douleur mais il se reconcentra une dernière fois.
Je t'ai toujours aimé mon amour... Rien n'était feint... Adieu mon aimée...
L'instant de ces quelques mots, les autres prédateurs se lancèrent sur leur proie, une morsure à la gorge interrompit les derniers mots que le fyros voulut envoyer à celle qu'il aimait tant.
La douleur de la seconde morsure ne l'avait pas achevé, le laissant souffrir les quelques secondes supplémentaires qu'il fallut à son corps pour cesser de vivre. Il ne fallut pas longtemps aux gingos pour atteindre le coeur du fyros et le dévorer après une courte altercation pour savoir lequel des mâles y aurait le droit.
La fin...
Le fyros était déjà mort une fois... Il avait déjà subi cette fin ultime mais cette fois ci, celle ci avait quelque chose de différente. La vision sombre et froide était remplacée par un gigantesque feu...
Ainsi les anciens avaient raison... Il existe vraiment le lieux où tous les fyros morts se rejoignent... Le feu originel d'Atys...
Le fyros voulut se retourner une dernière fois espérant apercevoir celle qu'il aimait... Mais devant lui se trouvait un immense mur sombre...
Finalement, je serai né en faisant souffrir ma mère et mort dans la douleur mais bien qu'ayant vécu de nombreuses mauvaises passes, ton amour Melowen... Ton amour aura été le plus beau cadeau que je puisse recevoir sur Atys... Salvator, Tessa, je serai toujours dans vos coeurs. Devenez fort mes enfants...
Le fyros s'avança ensuite vers le grand brasier devant lui... Les flammes se mêlèrent à lui doucement et sans aucune douleur... Puis bientôt, on ne le distingua plus...
Dans le désert d'Atys, le soleil finit par se coucher mettant un rideau final sur la mort d'un être maudit...
[HRP]Voici le dernier texte du BG de Creenshaw J'espère que cela vous aura plu
Je donne ici le lien pour que ceux qui ont aimé puisse lire les textes des joueurs ayant aussi participer à l'aventure
Lien : http://www.legion-fyros.com/modules.php ... 196ae48e8b
Voilà merci à tout ceux qui m'ont fait vivre de bons moments avec ce personnage Je ne vous remercierai jamais assez.[/HRP]
Tout cela, Creenshaw le connait mais ne pouvait plus le voir depuis longtemps. Ses yeux ne pouvant même plus s'ouvrir tant son animie était grande. Il s'était de nouveau évanoui, cela ne s'amplifiait plus grâce aux repas qu'on lui donnait de nouveau... Mais sa force ne revenait pas.
Hmm Creenshaw?
Il reconnaissait cette voix, c'était celle de son ami Thulan... Il ne l'avait pas entendu voilà déjà quelques années depuis son dernier départ des Légions Fyros.
Son ami était arrivé quelques heures et s'était installé en face de la geôle attendant un signe de Creenshaw, signe qui arriva par une toux terrible, celle qui sortit ce dernier de son évanouissement.
Je reste là au cas où tu aies besoin de quelque chose mon ami.
Il n'eut pas non plus de réponse mais il savait cette fois que son ancien camarade légionnaire était éveillé. Il s'assit alors de nouveau et attendit.
De nombreux bruits de pas se firent soudain entendre...
Thulan, va attendre dehors.
Cette voix, Creenshaw la reconnut sans peine, c'était celle d'Ufo.
Creenshaw, nous allons t'emmener sur le lieux de ta peine qui a été décidé par la cours martiale. Légionnaire Rha, transportez le prisonnier Creenshax.
Les légionnaires étaient présents en nombre à la sortie du hall de la guilde et d'un mouvement tous bougèrent en direction de la sortie sud de la ville. Un pincement au coeur, Creenshaw ne ressentit pas la présence de son amour...
Le contact du soleil même en plein déclin créait une sensation des plus bizarres au guerrier affaibli. Tant habitué à la sentir en temps normal, il y avait été séparé plus d'une demi année.
Les légionnaires passèrent la porte sud et traversèrent les dunes de sciures un long moment. Bien que n'arrivant toujours pas à ouvrir les yeux, les sons, les odeurs, tout laissait présagé à Creenshaw que l'on se rapprochait du Canyon.
Légionnaire Rha, déposez ici le corps.
Le légionnaire déposa sous le regard dur de tous les autres le corps sur le sol. Creenshaw telle une marionnette se retrouva ainsi sur le dos comme dans sa geôle.
Creenshaw ! Vous avez été jugé par le conseil de guerre pour les faits suivants : Tentative d'assassinat sur le légionnaire Kobal, Blessure sur le légionnaire Argall et Soupçons de traitrise à l'empire. Pour les deux premiers points, la sanction suivante a été décidé. Vous serez libéré à l'entrée du canyon avec de la nourriture et de l'eau. Le désert décidera de votre sort. Malgré tout si vous ressortez par la Gorge des cendres du canyon, vous serez remis aux autorités impériales pour les soupçons de trahison contre l'empire qui pèsent sur vous ainsi que pour vos attaques sur des fyros. En attendant, vous aurez à faire face à vous même dans le canyon. Si vous veniez à mourir... C'est que vous ne méritiez pas de vivre... Le désert sera votre bourreau.
Creenshaw aurait tant voulu rire tant la situation était risible. Cependant, il ne pouvait plus. Il voulut alors s'adresser à Ufo mais le son qui s'échappait de sa bouche était trop faible pour l'atteindre. Résigné à toute réponse, il se mit alors à sourire.
Qu'on lui donne de l'eau et de la nourriture et surtout vérifiez qu'il n'ait pas d'armes, ni de pacte kamis et karavans.
Deux légionnaires s'approchèrent pour fouiller les loques du fyros étendu au sol tandis qu'un troisième lui tendait un sac de provision attendant un geste de réponse. N'en ayant pas, ce dernier jeta le sac aux côtés du fyros puis alla se remettre dans le rang tandis que les deux autres achevèrent leurs fouilles.
On vous attendra de l'autre côté aux gorges des cendres. Que votre traversée du canyon vous ramène à la raison Creenshaw.
d'un geste, Ufo fit signe à ses troupes de quitter les lieux puis s'arrêta un instant et se retourna vers le fyros toujours étendu immobile.
Il va de soi que ta remise à l'empereur sera ta dernière relation avec les Légions Fyros. Tu seras toujours un rénégat pour nous quelque soit la décision et nous te rejeterons toujours... Ne l'oublie pas sur un champ de bataille. Bien, nous pouvons le laisser à son sort.
Creenshaw tenta de nouveau de parler mais quasiment aucuns sons ne sortit de son bouche. Encore une fois, il se mit alors à sourire aux éventuels derniers regards portés vers lui.
Les bruits de la marche en rythme des légionnaires se fit de plus en plus sourd jusqu'à en devenir silencieux laissant le son du vent soufflant dans le canyon reprendre ses droits.
Creenshaw tenta alors de lever son bras mais il ne bougeait pas. Sa main bougeait mais n'avait pas la force de bouger le membre entier. Il sourit alors...
Melowen... Il lui restait Melowen pour le sauver...
Il tenta alors d'utiliser le lien, cependant il ne ressentait aucune sensation, ni aucune émotion...
Un grognement se fit entendre puis un autre... Et encore un autre... Des yeux rouges sortirent alors des cachettes qu'offraient la roche des falaises du canyon. Quatres imposants gingos s'approchèrent alors toutes babines dehors, la bave dégoulinant de leur gueule.
Creenshaw n'en tint pas compte et se focalisa sur Melowen. Peut être recevrait elle son message après tout, il ne le savait pas. Se concentrant une dernière fois, il commença son message par un doux baiser qu'il aimait tant faire à son aimée. Peut être en aurait elle la sensation comme il l'avait vécu lui même.
Mon destin a été choisi mon amour. Tu auras fait revivre mon coeur mort, redonner espoir en une vie meilleure. Mon amour, je t'en prie, continue comme celà... Tu es une fleur qui n'est pas encore totalement éclose... Melowen... Mes enfants vont se retrouver sans père... Sans toi, ils perdront aussi leur mère. Prend soin d'eux autant que tu le pourras et que tu le voudras...
Un premier gingo mordit alors Creenshaw au bras lui arrachant malgré la faiblesse de sa voix un cri de douleur mais il se reconcentra une dernière fois.
Je t'ai toujours aimé mon amour... Rien n'était feint... Adieu mon aimée...
L'instant de ces quelques mots, les autres prédateurs se lancèrent sur leur proie, une morsure à la gorge interrompit les derniers mots que le fyros voulut envoyer à celle qu'il aimait tant.
La douleur de la seconde morsure ne l'avait pas achevé, le laissant souffrir les quelques secondes supplémentaires qu'il fallut à son corps pour cesser de vivre. Il ne fallut pas longtemps aux gingos pour atteindre le coeur du fyros et le dévorer après une courte altercation pour savoir lequel des mâles y aurait le droit.
La fin...
Le fyros était déjà mort une fois... Il avait déjà subi cette fin ultime mais cette fois ci, celle ci avait quelque chose de différente. La vision sombre et froide était remplacée par un gigantesque feu...
Ainsi les anciens avaient raison... Il existe vraiment le lieux où tous les fyros morts se rejoignent... Le feu originel d'Atys...
Le fyros voulut se retourner une dernière fois espérant apercevoir celle qu'il aimait... Mais devant lui se trouvait un immense mur sombre...
Finalement, je serai né en faisant souffrir ma mère et mort dans la douleur mais bien qu'ayant vécu de nombreuses mauvaises passes, ton amour Melowen... Ton amour aura été le plus beau cadeau que je puisse recevoir sur Atys... Salvator, Tessa, je serai toujours dans vos coeurs. Devenez fort mes enfants...
Le fyros s'avança ensuite vers le grand brasier devant lui... Les flammes se mêlèrent à lui doucement et sans aucune douleur... Puis bientôt, on ne le distingua plus...
Dans le désert d'Atys, le soleil finit par se coucher mettant un rideau final sur la mort d'un être maudit...
[HRP]Voici le dernier texte du BG de Creenshaw J'espère que cela vous aura plu
Je donne ici le lien pour que ceux qui ont aimé puisse lire les textes des joueurs ayant aussi participer à l'aventure
Lien : http://www.legion-fyros.com/modules.php ... 196ae48e8b
Voilà merci à tout ceux qui m'ont fait vivre de bons moments avec ce personnage Je ne vous remercierai jamais assez.[/HRP]
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
HRP
J'ai adoré et dévoré ton BG du début à la fin même si la fin est triste elle était à prévoir
En effet, connaissant un peu Ufo il n'aurais jamais laissé Creenshaw partir autrement que les pieds devant lol
Enfin comme l'a dit je sais plus qui je ne sais plus où : fais un bouquin !!
Je suis fan
HRP
J'ai adoré et dévoré ton BG du début à la fin même si la fin est triste elle était à prévoir
En effet, connaissant un peu Ufo il n'aurais jamais laissé Creenshaw partir autrement que les pieds devant lol
Enfin comme l'a dit je sais plus qui je ne sais plus où : fais un bouquin !!
Je suis fan
HRP
Angia, membre des Marcheurs d'Atys
magicienne de l'extrême
foreuse à la dynamite
coquine avec son couquin
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Pareil.
Je ne suis pas intervenu, pour ne pas interrompre ce récit si poignant. Mais à tous mes amis (IRL) qui me demandent pourquoi je passe des heures devant mon PC pour "un simlpe jeu video", je réponds qu'il n'est pas un simple jeu video, mais le terreau de véritables et grands talents. Et ce texte, entre autres trésors, en est une illustration magnifique !
Oui, moi aussi, je t'encourage à écrire un bouquin
Je ne suis pas intervenu, pour ne pas interrompre ce récit si poignant. Mais à tous mes amis (IRL) qui me demandent pourquoi je passe des heures devant mon PC pour "un simlpe jeu video", je réponds qu'il n'est pas un simple jeu video, mais le terreau de véritables et grands talents. Et ce texte, entre autres trésors, en est une illustration magnifique !
Oui, moi aussi, je t'encourage à écrire un bouquin
Oscar de l'Ormeray
* L'Art et la matière *
* L'Art et la matière *