(Journal d'Orkar) La mort d'Elianor

[edengame]

"Elianor m’avait donné rendez-vous entre Yrkanis et Davae. Nous avions décidé de découvrir ensemble les nouveaux continents.
Je me téléportais donc à Yrkanis. J’étais heureux et portais fièrement mon nouveau titre de fendeur. Cette route qui m’avait autrefois paru si dangereuse était maintenant une partie de plaisir.
C’est le cœur léger que je m’approchais de notre lieu de rendez-vous. Impatient de retrouver ma belle et douce Elianor.

Mais elle n’était pas là.

Il n’y avait qu’un morceau de tissu noir taché de sang. Je le reconnu tout de suite, c’était un morceau de la jolie robe Zoraï que je lui avais offerte. Sentant la peur me prendre, je suivis les traces de sang partant dans la forêt. Je courais de plus en plus vite, regardant uniquement les traces de sang qui se faisait de plus en plus importante. Je ne faisais même pas attention aux gingos me pourchassant, je les tuais d’un revers de lame.
Puis, je la vis, gisante sur le sol, inerte.
Je me précipitais vers son corps, lui influant la vie grâce à ma sève. Mais rien ne se passait. Son corps restait aussi insensible à ma magie que de la pierre. Je la pris dans mes bras, voulant sentir son cœur, son souffle.

Elle était morte.

Sa plaie n’était pas très importante, jamais cela n’aurait pu la tuer. Je ne comprenais pas, je me sentais si impuissant.
Je la serrais contre moi, implorant les kamis de toute mon âme de me la rendre.
Je restais prostré ainsi pendant deux jours, tenant Elianor dans mes bras, pleurant toute la sève de mon corps.

Je compris alors que je ne pourrais pas la sauver. Elianor était morte et je ne pouvais que l’aider a accomplir son dernier voyage. Je me rendis donc à l’oasis d’Oflovak prêt du village des dresseurs d’eau.
Un lieu où elle aimait se baigner et où nous avons passé de si agréables moments. Je fis un bûcher à l’endroit même où l’on s’étais allongé pour se réchauffer sous la pluie.
Je regardais son corps brûler, ses cendres allant se déposer sur l’eau du lac.

Mon amour s’en était allé, je restais seul, une âme errante sur l’écorce d’Atys.
Aurais-je la force de continuer à vivre sans elle.
Je ne le sais pas encore en écrivant ces lignes.

Que le grand incendiaire te recueille, mon amour.

"

[tonyp]

"Elianor m’avait donné rendez-vous entre Yrkanis et Davae. Nous avions décidé de découvrir ensemble les nouveaux continents.
Je me téléportais donc à Yrkanis. J’étais heureux et portais fièrement mon nouveau titre de fendeur. Cette route qui m’avait autrefois paru si dangereuse était maintenant une partie de plaisir.
C’est le cœur léger que je m’approchais de notre lieu de rendez-vous. Impatient de retrouver ma belle et douce Elianor.

Mais elle n’était pas là.

Il n’y avait qu’un morceau de tissu noir taché de sang. Je le reconnu tout de suite, c’était un morceau de la jolie robe Zoraï que je lui avais offerte. Sentant la peur me prendre, je suivis les traces de sang partant dans la forêt. Je courais de plus en plus vite, regardant uniquement les traces de sang qui se faisait de plus en plus importante. Je ne faisais même pas attention aux gingos me pourchassant, je les tuais d’un revers de lame.
Puis, je la vis, gisante sur le sol, inerte.
Je me précipitais vers son corps, lui influant la vie grâce à ma sève. Mais rien ne se passait. Son corps restait aussi insensible à ma magie que de la pierre. Je la pris dans mes bras, voulant sentir son cœur, son souffle.

Elle était morte.

Sa plaie n’était pas très importante, jamais cela n’aurait pu la tuer. Je ne comprenais pas, je me sentais si impuissant.
Je la serrais contre moi, implorant les kamis de toute mon âme de me la rendre.
Je restais prostré ainsi pendant deux jours, tenant Elianor dans mes bras, pleurant toute la sève de mon corps.

Je compris alors que je ne pourrais pas la sauver. Elianor était morte et je ne pouvais que l’aider a accomplir son dernier voyage. Je me rendis donc à l’oasis d’Oflovak prêt du village des dresseurs d’eau.
Un lieu où elle aimait se baigner et où nous avons passé de si agréables moments. Je fis un bûcher à l’endroit même où l’on s’étais allongé pour se réchauffer sous la pluie.
Je regardais son corps brûler, ses cendres allant se déposer sur l’eau du lac.

Mon amour s’en était allé, je restais seul, une âme errante sur l’écorce d’Atys.
Aurais-je la force de continuer à vivre sans elle.
Je ne le sais pas encore en écrivant ces lignes.

Que le grand incendiaire te recueille, mon amour.

"

je compatis a ta tristesse mon ami,

voir mourrir les gens que l'on aime est une terrible epreuve.
les kamis ne t'ont meme aps aidés a secourir ton aimée.
peut etre aurais tu du implorer els karavan, leur sainte technologie est reconnu pour faire fuir la mort.

laiso

[suenzi]

Tu es un faible Orkar, implorer les kamis de te rendre ta bien aimée en est bien la preuve...

Creenshaw semble plus qu'énervé, ses yeux à la base de couleur rouge semble s'embraser...

Ai je diffusé mon journal pour annoncer la mort de ma femme? De ses parents? De mes parents? De la disparition de ma soeur et de celle de mes enfants?

Non car je ne compte pas sur de pauvres homins que je ne connais point pour m'aider dans mon épreuve... Je ne prie pas les kamis pour cela non plus, rien...
Je fais face même si cela est dur, je ne me sens pas un surhomme par rapport à toi mais je ne suis pas un faible.

Fais attention à toi, les faibles dans ton genre finissent mort sur une dune dans notre dangereux désert...

Jettant un dernier regard, Creenshaw s'en va, contrôlant visiblement son énervement.

[daphee]

Bonjour à tous

Tout d'abord un message d'amitié à toi Orkar: dans la douleur que tu as traversé à la disparition de ta compagne et dont tu as si bien su nous faire partager le chagrin je tiens ici à titre personnel et au nom je le sais de nos frères et soeurs à te rappeller notre solidarité à tous.

Puis une réponse à Creenshaw dont le post m'a poussé à donner ici mon avis:

Ta dureté et ton insensibilté font de toi un être vide et cruel Creenshaw. La perte de ta famille n'a pas fait de toi un être riche et compatissant comme Orkar mais un être maudit et solitaire tourné uniquement vers lui-même: Il n'y a aucun courage à s'endurcir; c'est une réaction de fuite et de mise en retrait de l'hominité.

La vie sur Atys n'est pas seulement faite de terreur de guerres de colère et de haine, Creenshaw, bien que l'on reconnaisse là aisement les doctrines des Légion Fyros.

Fais attention toutefois, c'est par la colère et la haine que tu prône qu'on trouve la mort solitaire au coin d'une dune: pas lorsqu'on a su comme Orkar avoir le courage d'avouer son chagrin pour mieux l'affronter et qu'on a su trouver auprès de ses frères et soeurs l'amitié et la solidarité que l'on mérite: Orkar ne sera jamais seul pour affronter la vie.

Wagbicos
Novice de la Confrérie du Grand Dragon
Ami (j'espère) d'Orkar

[edengame]

Merci pour ton soutiens wagbicos et pour le soutiens de tous mes frères et soeurs de la confrérie.
Je remercie aussi tous les homins et homines que j'ai croisé sur ma route et qui ont compatis à mon malheur.

Creenshaw, je ne te répondrais qu'une seule chose.

"Les homins qui vivent seuls,
Meurent seul."

[boubou04]

Orkar,

Je ne vous connais point mais j'ai eu le coeur troublé par votre déclaration. La mort d'un être cher est toujours un instant de douleur intense pouvant détruire l'homin le plus vaillant.

Je prie le grand mentor, père des kamis de vous donner la force d'endurer cette terrible épreuve.

Toutefois,il n'est pas encore l'heure pour vous de pleurer Elianor, faites que son esprit ne soit jamais éffacé des mémoires atysiennes.

Cette nuit, notre monastère a prié pour son âme, afin que guidée par les kami, votre aimée accède à l'illumination.

Je vous souhaite mes plus sincères condoléances mais je ne doute pas que le Grand Mentor et les kamis prendront soin d'elle.

Alors je vous conseille de retourner de temps en temps à l'oasis d'Oflovak;
pleurez votre amie, et fermer les yeux car je suis certaine que son esprit est à présent en ces lieux là, avec les kamis veillant sur vous et berçant votre esprit.

Alycia Dolhmer

les-archontes.forumactif.com

[sigma9o9]

Même si j'épprouve (moi et mon peuple !) une "haine" totale envers les "malfaisants" démons que sont les kamis, et donc envers tout les peuples et tributs qui leurs ont jurés "allégeances" ... je ne peux que m'incliner devant toi noble Zoraï et te présenter mes plus cincères condoléances pour la perte de ta bien aimée ...

... mhhmm, j'espère que "Jena" te prendra en pitier et qu'elle te montrera le "vrai" chemin de la foi ...

/// à bientôt \\\

[suenzi]

Ta dureté et ton insensibilté font de toi un être vide et cruel Creenshaw. La perte de ta famille n'a pas fait de toi un être riche et compatissant comme Orkar mais un être maudit et solitaire tourné uniquement vers lui-même: Il n'y a aucun courage à s'endurcir; c'est une réaction de fuite et de mise en retrait de l'hominité.

La vie sur Atys n'est pas seulement faite de terreur de guerres de colère et de haine, Creenshaw, bien que l'on reconnaisse là aisement les doctrines des Légion Fyros.

Fais attention toutefois, c'est par la colère et la haine que tu prône qu'on trouve la mort solitaire au coin d'une dune: pas lorsqu'on a su comme Orkar avoir le courage d'avouer son chagrin pour mieux l'affronter et qu'on a su trouver auprès de ses frères et soeurs l'amitié et la solidarité que l'on mérite: Orkar ne sera jamais seul pour affronter la vie.

Wagbicos
Novice de la Confrérie du Grand Dragon
Ami (j'espère) d'Orkar

Mon discours était complètement personnel et tiré de mon expérience personnelle, alors s'il te plait, les divagations à deux dappers comme quoi mes dires sont les doctrines des Légions Fyros, garde les pour toi.

Comment peux tu dire qu'Orkar est un être riche et compatissant? Et que moi non? Connais tu nos histoires personnelles? Sais tu ce que chacun a vécu et comment il a vécu avant de perdre son être cher?

Non désolé, je ne le pense pas.

De même que, où as tu vu que j'étais seul à supporter mon fardeau? Je ne suis pas seul mais je ne me sens pas le besoin de pleurer sur la court publique pour faire savoir mon chagrin car comme je l'ai dit, je ne suis pas surhomin.

Enfin, me parler de colère et de haine ne peut me laisser sans réaction... Que savez vous de cela? Avez vous déjà une seule fois compris les conséquences que cela engendre sur soi de succomber à ce genre de sentiment? Non je ne pense pas que vous puissiez le comprendre. Alors ne me parlez pas de cela.

[suenzi]

"Les homins qui vivent seuls,
Meurent seul."

Je te remercie du conseil, mais je ne pense pas que cela ne me concerne. N'as tu point d'amis assez proche de toi pour te soutenir plutôt que de venir ici pleurer?

Une dernière chose, ni les kamis, ni la karavan et Jena ne décide de la mort d'un homin. Donc mon simple conseil, garde une chose d'elle prêt de ton coeur, pour faciliter ton deuil et ta reconstruction, et surtout ne succombe pas dans la croyance, elle serait fondé sur de mauvaises bases.

Si tu t'estimes assez fort pour repartir alors bonne chance sinon adieu.

[kephri]

*Interrompt sa récolte en plein lever de soleil et observe un instant de silence* Espérons qu'elle trouvera ce qu'elle cherchait dans une autre vie *pense-t-elle*

*Excédée par le comportement de Suenzi*

Si tu mesure la force à la taille de ton épée ou la puissance de tes sorts alors tu es peut-etre fort ...
... Si tu maintenant tu comptes le nombre de personnes qui te chérissent tu dois à présent comprendre ta grande détresse :'(
Quelle tristesse d'en être arrivé à ce point ... Je te plains.

HRP
Consternée de voir a quel point certaines personnes oser, et sans honte, venir troller des condoléances si touchantes ... Oui car c'est bien du troll, la mentalité petite et réellement pathétique d'une personne qui ne connait qu'une seule forme d'expression : la négation et qui n'aime qu'une seule personne : elle-même. Dites je vous déteste et il vous répondra je vous aime ;p
/HRP

Naoshin
Officier Supérieur
Le Cercle Sombre