Un petit groupe d’homins se dirige discrètement vers les chantiers et les autels des différentes capitales. Ils ne sont pas très nombreux, une poignée à peine, mais ils ont une mission à accomplir. Aujourd’hui, ils ont décidé de sortir de l’ombre.
Que ce soient dans les dunes du désert, sous les vents des Lacs, dans les fougères des Forêts ou les brumes de la Jungle, le temps se gâte et l’orage gronde. Cela ne les décourage pas, vêtus qu’ils sont de leur détermination. Ils haranguent les combattants, hèlent les foreurs et les artisans, arrêtent les passants, et à tous leur donnent rendez-vous en un lieu, une date et une heure précise. Parfois ils se font insulter, parfois ignorer, mais parfois aussi écouter, et dans leurs yeux brille cette petite lueur qui se nomme espoir.
Enfin ils se retrouvent. Oh ils ne sont pas bien nombreux, et ils ne se font pas d’illusion sur l’issue de leur action. Mais leur résolution ne faillit pas, leurs idées doivent faire chemin dans l’esprit des homins, sans force ni contrainte; surtout, sans faire miroiter une hypothétique gloire ou des récompenses incertaines. Ils seront décriés, haïs, traînés dans la sciure, mais si leur action, en ce jour, aura pu faire hésiter ne serait-ce qu’un seul et unique homin, alors ils auront rempli leur mission.
Hoministes ils sont, et si leurs croyances personnelles leur donnent un accès à l’un ou l’autre côté du champ de bataille, ils sont avant tout homins. Leurs motivations ne sont pas toujours identiques, mais tous s’accordent sur le fait que c’est l’hominité qui paie le plus cher tribut dans ce conflit de fanatiques : il faut cesser de répandre la sève au prix de la gloire.
C’est donc sur le champ de bataille qu’ils apportent leur parole, certains du côté Karavan, d’autres du côté Kami. Cela n’a pas beaucoup d’importance, dans le fond, pour eux. Pourquoi s'opposer aux Temples si chaque homin est libre de ses propres pensées ? Le problème n’est pas d’aimer les Kamis ou la Déesse, il est de tuer d’autres homins pour les imposer. La menace Kitine sourdre dans les entrailles de l’Ecorce : comment l’hominité a-t-elle pu oublier si vite ce fléau ?
Dans chacun des camps, ils exposent leur point de vue, arrêtant les combattants, demandant une trêve aux deux parties. Un simple cessez-le feu en signe de bonne volonté, une accalmie pour les foreurs, une pause pour penser, ne serait-ce qu’un moment, à autre chose qu’à la guerre.
On leur répond violemment, ils sont pris à partie, on leur dit qu’ils n’ont rien à faire là. Ils ne flanchent pas. Certains homins s’arrêtent pour les écouter. Et cela déjà les réjouit : tout n’aura pas été vain. Ils auront réussi à semer le doute dans l’esprit de certains homins, à soulever des questionnements, à engager la réflexion. Mais qui sont des divinités qui vous demandent de vous entretuer pour leur propre grandeur ? Sont-elles vraiment les âmes protectrices qu’elles prétendent être ? Pourquoi ne pourriez-vous pas construire ces temples sans vous entretuer ?
Enfin, ils tentent une dernière action, même s’ils savent qu’elle est vouée à l’échec : des deux camps, rejoindre le centre du Lac, sans combattre, pour se réunir symboliquement et créer un Cercle d’hominité. Ils ne sont pas intéressés par les combats, ni par les matières, ils veulent simplement se réunir, pour prouver que la paix entre les homins des deux religions est possible.
Certains combattants les ont compris, ils les laissent passer, certains même avec un certain respect, car ils savent, eux aussi, qu’ils ne parviendront pas au centre, que d’autres ne feront pas de quartier. Ils progressent néanmoins, et ils voient au loin leurs amis, ils finissent presque par croire qu’ils y parviendront. Mais non, voilà le feu des mages qui les foudroient et les épées des guerriers qui les transpercent. Ils ne se défendent pas, ils tombent stoïquement, un à un, devant le regard impuissant de leurs amis. Ils ont le goût âcre du sable dans leur bouche, mais le sourire de la victoire sur leurs lèvres.
Un souffle d'hominité
Moderator: Chroniques d'Atys
Un souffle d'hominité
Administratrice de l'EncyclopAtys
Re: Un souffle d'hominité
Je cours vers l'endroit où sont rassemblés des homins. C'est le point central du Lac d'Olkern. Il y a des foreurs et autour d'eux des homins lourdement armés ou les mains chaussés d'amplificateurs. Dans un même élan, mes compagnons et moi-même avançons. Les homins se tournent vers nous, de la distance où ils sont ils voient bien que nous ne sommes pas armés, pourtant leur expression est menaçante. Un à un, je vois les mages commencer leurs incantations et les sorts fuser vers nous. Une décharge d'acide m'atteint, je vacille, mais elle ne parvient pas à entamer ma course. Une décharge me touche de plein fouet, sous le coup de la douleur, je stoppe ma course et mets un genou à terre. A mes côtés un de mes compagnons est tombé et son corps git dans la sciure. Je me relève, serre les dents et reprends ma course. Un guerrier court à ma rencontre, l'épée levée. Encore quelques mètres, il arme son coup, la lame me déchire l'abdomen et je sens la sève couler à flot le long de mes jambes. Titubante, j'arrive encore à faire quelques pas et dépasse le guerrier et je finis par m'effondrer quand je vois sa lame qui m'a transpercée le dos, ressortir de ma poitrine. J'entends des cris autour de moi. Un flot de sève envahit ma bouche et je perds conscience...
La magie des kamis fait une fois de plus son office. J'ouvre les yeux en face du kami de Pyr. Autour de moi mes compagnons apparaissent les uns après les autres. Nous sommes tous affreusement blessés et nous soignons mutuellement. J'ai un goût amer dans la bouche. Nous étions venus en paix, sans aucune intention belliqueuse et nous étions désarmés. Nous avions annoncé nos intentions, pourtant ils n'ont aucunement hésité à nous faire mordre la sciure. La haine envahit mon coeur. Si je l'écoutais, je révètirais mon armure lourde, sortirais ma massue et repartirais pour le Lac et cette fois-ci je n'y délivrerais pas un message de paix.
Je regarde autour de moi. Blastercalm est là, étonnée je constate à son expression gestuelle que la zorai est calme et sereine. Près d'elle se tient Edge, il a un sourire à la bouche qui en dit plus long qu'un discours. En les voyant je me sens honteuse et la haine reflue d'un coup de mon coeur. Je ne veux pas devenir aveugle comme ces homins qui ont autant blessés mon corps que mon âme. Le chemin vers l'hominité est long et douloureux et je sais combien il sera difficile de ne pas abandonner en cours de route. Nos noms ne seront pas inscrits sur les murs pourtant je sais qu'il y a plus d'honneur à tomber ainsi qu'à abattre des homins sans défense.
La magie des kamis fait une fois de plus son office. J'ouvre les yeux en face du kami de Pyr. Autour de moi mes compagnons apparaissent les uns après les autres. Nous sommes tous affreusement blessés et nous soignons mutuellement. J'ai un goût amer dans la bouche. Nous étions venus en paix, sans aucune intention belliqueuse et nous étions désarmés. Nous avions annoncé nos intentions, pourtant ils n'ont aucunement hésité à nous faire mordre la sciure. La haine envahit mon coeur. Si je l'écoutais, je révètirais mon armure lourde, sortirais ma massue et repartirais pour le Lac et cette fois-ci je n'y délivrerais pas un message de paix.
Je regarde autour de moi. Blastercalm est là, étonnée je constate à son expression gestuelle que la zorai est calme et sereine. Près d'elle se tient Edge, il a un sourire à la bouche qui en dit plus long qu'un discours. En les voyant je me sens honteuse et la haine reflue d'un coup de mon coeur. Je ne veux pas devenir aveugle comme ces homins qui ont autant blessés mon corps que mon âme. Le chemin vers l'hominité est long et douloureux et je sais combien il sera difficile de ne pas abandonner en cours de route. Nos noms ne seront pas inscrits sur les murs pourtant je sais qu'il y a plus d'honneur à tomber ainsi qu'à abattre des homins sans défense.
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
Les Libres sur ryzom.fr
"Je vais où mon coeur me porte"
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
Re: Un souffle d'hominité
La sciure fouettait mon visage, c'est sans doute ce qui me réveilla. Allongé sur le sol, j'ouvris les yeux doucement. Relevant la tête pour regarder autour de moi, je vis le totem Kami, des Homins autour marmonait je ne sait quoi, une douleur me tiraillais le dos.
Avec lourdeur et difficulté, je me redressais. Que c'est-il donc passé ? Où suis-je donc ?
Outre la sciure et le totem, je vis les contours d'un rempart et je cru deviner des ouvertures dans certain mur... mais oui bien sûre ! Je suis à Pyr ! Mais comment suis-je arrivé là ? Et qui plus est endormi à même le sol tel un vagabond !
Je tendis l'oreille pour essayer de comprendre ce que marmonne les Homins non loin.
-.... dans le Lac Olkern, si si je t'assure !
-Meuh non voyons, l'organisation est incapable de tenir tête à ces fous.
-Bah en tout cas moi j'te dit ce qu'un foreur ma dit hein. Ils étaient peu nombreux mais suffisament pour entreprendre de sortir du camp.
-Ah ? et ton foreur, il aurait pas un peu abusé des feuilles de shooki par hasard. hahahaha
-Raaah, non ! Ecoute, si tu ne me crois pas, va voir ce foreur Matis, il t'expliquera l'horreur qu'il à ressentis en voyant ces Homins tomber sous les coup que donnaient ces propres camarades.
Il tendit un morceau de parchemin à l'autre homin, puis ils s'éloignèrent chacun de leur coté.
Le Lac d'Olkern... l'Organisation... des Homins à terre... je commençais enfin à comprendre. La nuit dernière, avec l'aide de plusieurs Homins venant des quatre coins d'Atys, nous avions planifié d'aller sur le chantier des Temples. L'organisation dont cet homin parle doit être l'Organisation des Peuples Unis d'Atys (OPUA). Mais pourquoi parle-t-il d'Homins à terre...
La mémoire me revint petit à petit... l'horreur que j'ai ressentit aussi...
Avec lourdeur et difficulté, je me redressais. Que c'est-il donc passé ? Où suis-je donc ?
Outre la sciure et le totem, je vis les contours d'un rempart et je cru deviner des ouvertures dans certain mur... mais oui bien sûre ! Je suis à Pyr ! Mais comment suis-je arrivé là ? Et qui plus est endormi à même le sol tel un vagabond !
Je tendis l'oreille pour essayer de comprendre ce que marmonne les Homins non loin.
-.... dans le Lac Olkern, si si je t'assure !
-Meuh non voyons, l'organisation est incapable de tenir tête à ces fous.
-Bah en tout cas moi j'te dit ce qu'un foreur ma dit hein. Ils étaient peu nombreux mais suffisament pour entreprendre de sortir du camp.
-Ah ? et ton foreur, il aurait pas un peu abusé des feuilles de shooki par hasard. hahahaha
-Raaah, non ! Ecoute, si tu ne me crois pas, va voir ce foreur Matis, il t'expliquera l'horreur qu'il à ressentis en voyant ces Homins tomber sous les coup que donnaient ces propres camarades.
Il tendit un morceau de parchemin à l'autre homin, puis ils s'éloignèrent chacun de leur coté.
Le Lac d'Olkern... l'Organisation... des Homins à terre... je commençais enfin à comprendre. La nuit dernière, avec l'aide de plusieurs Homins venant des quatre coins d'Atys, nous avions planifié d'aller sur le chantier des Temples. L'organisation dont cet homin parle doit être l'Organisation des Peuples Unis d'Atys (OPUA). Mais pourquoi parle-t-il d'Homins à terre...
La mémoire me revint petit à petit... l'horreur que j'ai ressentit aussi...
Re: Un souffle d'hominité
Nirni Chiazzo essuya son front. Une nouvelle pièce était terminée. Elle posa son marteau et alla voir le Maître Artisan.
" Voilà, j'ai terminé la pièce demandée.
- Je vous remercie de votre aide, Matis. Que Jena vous protège ! "
Nirni s'inclina et repartit en direction d'Yrkanis. La journée avait été dure, mais la satisfaction de voir le Temple avancer lui donnait la force de continuer. Elle savait que Jena lui en serait reconnaissante, et cela l'emplissait de bonheur. Pourtant Nirni avait bien mal au coeur quand elle pensait à ces foreurs qui allaient chercher la matière première et se faisaient déchiqueter par d'affreux kitins, ou pire... d'autres homins.
" Quel monde absurde !, se disait-elle tout bas, N'y a-t-il pas suffisamment de dangers sur Atys pour que les homins se battent entre eux ? "
Oui, parfois Nirni n'était pas fière du passé de son peuple, et elle aspirait à une paix durable. Mais si le bon Yrkanis avait signé la paix des peuples, un autre problème était la cause de cette effusion de sève. Les homins se battaient pour leur foi.
Nirni avait entendu parlé d'homins qui refusaient de se battre et se laissait tailler en pièce sur les anciennes terres. Mais cela, elle le comprenait encore moins, car ces homins qui disaient partager les même opinions qu'elle en réalité étaient des suppots des démons.
" Comment est-ce possible d'adorer les Kamis qui sont les ennemis des homins, les tuent quand ils récoltent de quoi vivre et les empêchent de se défendre des kitins ? ", se demandait Nirni. Elle se rappelait l'histoire de la barrière végétale de Lenardi Bravichi qui devait être construite dans le Jardin Fugace pour empêcher les kitins de passer. Les Kamis avaient exterminé les homins qui y travaillaient et réduit à néant tous les efforts menés pour survivre d'une invasion kitin.
" Les Kamis ne souhaitent qu'une chose, c'est sûr : absorber les âmes des homins pour qu'ils deviennent démons à leur tour ! Puisse la Céleste Jena protéger les homins et chasser les démons des coeurs noircis des homins trompés par d'affreux mensonges ! ", se dit-elle en soupirant.
Nirni avait beau tourner la question dans tous les sens, il n'existait aucun cas où la Karavan avait tué un homin. C'était évident pour elle, Jena était amour et ses serviteurs ne faisaient que se défendre des hordes démoniaques qui s'abreuvaient des âmes homines.
Elle retourna dans son appartement et se changea pour aller dormir. À vrai dire, elle avait peur des Kamis et n'oserait jamais aller dans les anciennes terres. Cela ne l'empêchait pas de participer activement à la construction du Temple de Jena, Mère d'Atys et des Homins.
Nirni s'endormit en souriant, satisfaite de savoir qu'elle était du bon côté, celui des hoministes.
" Voilà, j'ai terminé la pièce demandée.
- Je vous remercie de votre aide, Matis. Que Jena vous protège ! "
Nirni s'inclina et repartit en direction d'Yrkanis. La journée avait été dure, mais la satisfaction de voir le Temple avancer lui donnait la force de continuer. Elle savait que Jena lui en serait reconnaissante, et cela l'emplissait de bonheur. Pourtant Nirni avait bien mal au coeur quand elle pensait à ces foreurs qui allaient chercher la matière première et se faisaient déchiqueter par d'affreux kitins, ou pire... d'autres homins.
" Quel monde absurde !, se disait-elle tout bas, N'y a-t-il pas suffisamment de dangers sur Atys pour que les homins se battent entre eux ? "
Oui, parfois Nirni n'était pas fière du passé de son peuple, et elle aspirait à une paix durable. Mais si le bon Yrkanis avait signé la paix des peuples, un autre problème était la cause de cette effusion de sève. Les homins se battaient pour leur foi.
Nirni avait entendu parlé d'homins qui refusaient de se battre et se laissait tailler en pièce sur les anciennes terres. Mais cela, elle le comprenait encore moins, car ces homins qui disaient partager les même opinions qu'elle en réalité étaient des suppots des démons.
" Comment est-ce possible d'adorer les Kamis qui sont les ennemis des homins, les tuent quand ils récoltent de quoi vivre et les empêchent de se défendre des kitins ? ", se demandait Nirni. Elle se rappelait l'histoire de la barrière végétale de Lenardi Bravichi qui devait être construite dans le Jardin Fugace pour empêcher les kitins de passer. Les Kamis avaient exterminé les homins qui y travaillaient et réduit à néant tous les efforts menés pour survivre d'une invasion kitin.
" Les Kamis ne souhaitent qu'une chose, c'est sûr : absorber les âmes des homins pour qu'ils deviennent démons à leur tour ! Puisse la Céleste Jena protéger les homins et chasser les démons des coeurs noircis des homins trompés par d'affreux mensonges ! ", se dit-elle en soupirant.
Nirni avait beau tourner la question dans tous les sens, il n'existait aucun cas où la Karavan avait tué un homin. C'était évident pour elle, Jena était amour et ses serviteurs ne faisaient que se défendre des hordes démoniaques qui s'abreuvaient des âmes homines.
Elle retourna dans son appartement et se changea pour aller dormir. À vrai dire, elle avait peur des Kamis et n'oserait jamais aller dans les anciennes terres. Cela ne l'empêchait pas de participer activement à la construction du Temple de Jena, Mère d'Atys et des Homins.
Nirni s'endormit en souriant, satisfaite de savoir qu'elle était du bon côté, celui des hoministes.
(\(\ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . LVCEM VIDI TVNC VENI
(^.^)
(")") *This is the cute bunny virus, please copy this into your sig so it can spread*
(^.^)
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Re: Un souffle d'hominité
Le Lac scintille merveilleusement dans l'obscurité, mais ce lieu qui a pourtant hérité du nom d'un poète n'est plus à présent qu'un rendez-vous pour la haine.
Edge commence à marcher, et franchit la porte du camp, puis se met à courir vers l'Est. Sire Xioan les invite tous, là bas, au centre de la paix. Nul ne pourra jamais entamer sa détermination, et sa volonté ne fléchira jamais.
Face à lui, cet homin menaçant s'approche en courant. Il s'arrête devant lui, et les deux Matis se font face. "Nous venons en paix" lui dit Edge. L'Homin l'écoute, hurle quelque chose d'incompréhensible, puis déchaîne sa magie sur le corps sans défense.
Aidé par ses Amis, Edge se reléve et repart à nouveau. L'Espoir est une chose qu'on ne peut vous voler, et qui n'a jamais plus de valeur que lorsque tout semble perdu.
Ils arrivent au centre du Lac, libres de leurs croyances. Certains les mettent en garde, mais les laissent passer, tolérants en leurs âmes.
Mais déjà d'autres s'approchent et sans mot dire les massacrent. Les mains vides et levées, Edge tombe en silence, le coeur emplit de sérénité.
Dans la cité impériale, il retrouve ses compagnons, les corps meurtris mais les âmes légères. Ensemble. C'est dans l'union que les Hoministes, ceux qui placent l'Homin et ses valeurs au dessus du reste, pourront construire un avenir que tous leur contestent.
Edge commence à marcher, et franchit la porte du camp, puis se met à courir vers l'Est. Sire Xioan les invite tous, là bas, au centre de la paix. Nul ne pourra jamais entamer sa détermination, et sa volonté ne fléchira jamais.
Face à lui, cet homin menaçant s'approche en courant. Il s'arrête devant lui, et les deux Matis se font face. "Nous venons en paix" lui dit Edge. L'Homin l'écoute, hurle quelque chose d'incompréhensible, puis déchaîne sa magie sur le corps sans défense.
Aidé par ses Amis, Edge se reléve et repart à nouveau. L'Espoir est une chose qu'on ne peut vous voler, et qui n'a jamais plus de valeur que lorsque tout semble perdu.
Ils arrivent au centre du Lac, libres de leurs croyances. Certains les mettent en garde, mais les laissent passer, tolérants en leurs âmes.
Mais déjà d'autres s'approchent et sans mot dire les massacrent. Les mains vides et levées, Edge tombe en silence, le coeur emplit de sérénité.
Dans la cité impériale, il retrouve ses compagnons, les corps meurtris mais les âmes légères. Ensemble. C'est dans l'union que les Hoministes, ceux qui placent l'Homin et ses valeurs au dessus du reste, pourront construire un avenir que tous leur contestent.
Edge, Membre de La Garde Noire
Guilde RolePlay et multi raciale des Libres Frontaliers
Mémoire de La Garde Noire
Guilde RolePlay et multi raciale des Libres Frontaliers
Mémoire de La Garde Noire
Re: Un souffle d'hominité
Alors qu'ental rentrait du champs de bataille il alla s'assoir sous un arbre non loin de fair heaven, faisant des dessins dans le sable il pensait:
"Faire la paix et forer main dans la main, c'est accelerer l'heure où les temples seront finis, ca veut dire rapprocher la prochaine étape de la guerre Kami/Karavan, faire avancé les choses plus vite n'est pas la meilleur solution, qui sait quelles sera cette prochaine étape?
S'approprié les territoires avec l'accord des dirigeants?
S'en prendre eux même aux homins de la faction adverse?
Pour le moments les homins se battent pour des matieres premieres sur une terre lointaine, quand les temples seront fini, les factions rameneront le conflit sur nos territoire...du sang dans nos beaux lacs...
Ces pacifistes ont peur de prendre des decisions difficiles."
Ental releva alors la tête puis il partit pour l'auberge de fair heaven, sur le sable on pouvait encore lire ce mot : "liberté".
"Faire la paix et forer main dans la main, c'est accelerer l'heure où les temples seront finis, ca veut dire rapprocher la prochaine étape de la guerre Kami/Karavan, faire avancé les choses plus vite n'est pas la meilleur solution, qui sait quelles sera cette prochaine étape?
S'approprié les territoires avec l'accord des dirigeants?
S'en prendre eux même aux homins de la faction adverse?
Pour le moments les homins se battent pour des matieres premieres sur une terre lointaine, quand les temples seront fini, les factions rameneront le conflit sur nos territoire...du sang dans nos beaux lacs...
Ces pacifistes ont peur de prendre des decisions difficiles."
Ental releva alors la tête puis il partit pour l'auberge de fair heaven, sur le sable on pouvait encore lire ce mot : "liberté".
Ental,
Excité des lacs,
explorateur et touche à tout.
Excité des lacs,
explorateur et touche à tout.
Re: Un souffle d'hominité
Amie flânait près de Fairhaven, elle longeait la plage, faisant gicler l'eau de toute part.
Elle était pensive et ne savait s'il faillait se réjouir ou pas. Syrus allait enfin avoir du temps à lui consacrer, mais il risquait aussi de découvrir la vérité
Elle n'avait même pas osé se joindre à la manifestation organisée par Edge et son amie Blastercalm de peur des représailles, comment osaient-ils s'opposer si ouvertement à la Karavan et aux Kamis !
La chaleur était forte par cette belle journée d'automne et Amie alla s'assoire sous un arbre non loin de l'eau.
Les sourcils froncés et le regard perdu dans le vide, elle laissait ses doigts traîner dans le sable chaud.
Soudain son regard se figea. Un mot semblait être inscrit juste sous ses pieds.
Elle se leva pour le déchiffrer. Les lettres étaient à moitié effacées, mais elle pouvait facilement deviner ce qui était écrit.
Délicatement Amie posa son doigt sur la première lettre et refit un tracé net.
Quand elle releva la tête, un sourire éclatant éclairait son visage, elle se sentait moins seule.
Amie regarda autour d'elle, mais la plage était vide. Ce n'était pas grave, elle reviendrait et finirait bien par savoir qui avait écrit ce mot
Elle était pensive et ne savait s'il faillait se réjouir ou pas. Syrus allait enfin avoir du temps à lui consacrer, mais il risquait aussi de découvrir la vérité
Elle n'avait même pas osé se joindre à la manifestation organisée par Edge et son amie Blastercalm de peur des représailles, comment osaient-ils s'opposer si ouvertement à la Karavan et aux Kamis !
La chaleur était forte par cette belle journée d'automne et Amie alla s'assoire sous un arbre non loin de l'eau.
Les sourcils froncés et le regard perdu dans le vide, elle laissait ses doigts traîner dans le sable chaud.
Soudain son regard se figea. Un mot semblait être inscrit juste sous ses pieds.
Elle se leva pour le déchiffrer. Les lettres étaient à moitié effacées, mais elle pouvait facilement deviner ce qui était écrit.
Délicatement Amie posa son doigt sur la première lettre et refit un tracé net.
Quand elle releva la tête, un sourire éclatant éclairait son visage, elle se sentait moins seule.
Amie regarda autour d'elle, mais la plage était vide. Ce n'était pas grave, elle reviendrait et finirait bien par savoir qui avait écrit ce mot
La petite Amie...
L'amie de tous, l'ennemie d'aucun
Bienaimée femme de Syrus Rahl
"Certains cherchent la destination, mais vous, vous devriez chercher le voyage..." Yeesha
L'amie de tous, l'ennemie d'aucun
Bienaimée femme de Syrus Rahl
"Certains cherchent la destination, mais vous, vous devriez chercher le voyage..." Yeesha